30. Une teinte de cendre

Par Rachael

Les deux patrouilleurs de l’Expérion dégorgèrent leurs hommes qui se déployèrent sur la zone, autour des ruines fumantes. Aucune opposition ne vint les chatouiller. Terrain nettoyé.

Les caporaux donnèrent les ordres : il fallait retrouver les corps afin de prélever un échantillon de peau ou de cheveux. Tout fouiller au peigne fin pour exhumer les morts des décombres ou déloger d’improbables rescapés.

En bas, la forêt les menaçait de toute sa masse sombre. Interdiction de s’en approcher. Même les troupes d’élite n’auraient pas résisté à une escapade forestière : temps de survie moyen, vingt minutes. Taux de survie après une heure, zéro.

 

¤¤¤

 

Bryn pouvait se considérer comme chanceux. Quand il avait réussi à s’extirper des décombres, le souffle de la dernière explosion l’avait projeté au bas de la colline. Il avait roulé jusqu’à se retrouver au-delà de la zone pilonnée par l’ennemi. Sonné, contusionné de partout, déchiré par les ronces, il avait assisté au ratissage de la maison par les troupes de l’Expérion tout juste débarquées. Sans bouger, allongé dans l’herbe rêche, il tremblait d’une fureur impuissante alors que le cercle des recherches s’élargissait.

Il se rappelait les affirmations de la commandante : l’Expérion accordait autant de valeur qu’eux à Eshan. Merdastre ! Ils s’étaient plantés en beauté ; l’ennemi s’en foutait. Ils se foutaient bien de le récupérer vivant, ils voulaient juste s’assurer que personne d’autre ne mette la main sur lui. Mission en voie d’achèvement : cadavres éparpillés au milieu de jolies ruines fumantes. Un combat aérien faisait encore rage, néanmoins l’Alliance ne continuerait pas l’offensive uniquement pour sauver un ou deux soldats dans son genre. L’opposition, en revanche, devait confirmer la réussite de son opération de destruction.

Bryn aurait aimé sentir en lui la présence de Keizo, comme l’autre soir. Trop tard, il avait tout gâché. Il lui restait à espérer que Keizo s’en soit sorti. Mais oui, il s’était enfui, il s’était mis à l’abri, il ne pouvait pas en être autrement !

Inutile d’y penser. Bryn se leva péniblement, testa ses articulations en grimaçant et tourna le dos au feu d’artifice qui se prolongeait au-dessus des montagnes. Il se réfugia sous la ramure obscure.

Prudent, il progressait lentement, en lisière de forêt, arme à la main. Pas question de s’enfoncer trop loin. Il désirait se cacher d’éventuels poursuivants, pas se perdre dans un milieu hostile. Ses sens en éveil, il se fiait à son instinct. Il avait ainsi contourné plusieurs zones douteuses, mais la fatigue l’engourdissait peu à peu. Illusion ou réalité ? Bryn avait l’impression que les bruits s’intensifiaient autour de lui. Quels prédateurs rôdaient dans cette jungle ?

Il esquiva d’instinct quand un filet d’air lui effleura la joue. Un félin – ou l’équivalent ici – retomba souplement à trois mètres devant lui et pivota vivement pour bondir à nouveau sur lui. Bryn aperçut des pattes fines, un museau pointu, des yeux luisants telles deux braises écarlates. Il visa l’attaquant qui s’écroula lourdement. D’autres éclats rougeoyants trouèrent l’espace autour de lui. Beaucoup trop pour tirer. Il se mit à courir, sans plus s’inquiéter de la direction. Des froissements de feuilles et des craquements de branches le firent accélérer. Il fonça en tirant derrière lui sans ralentir. Après un saut par-dessus un tronc couché, il s’arrêta contre un arbre et faucha au jugé une bête en plein élan. Une de ses chevilles le lançait, le souffle lui manquait. Il ne voyait pas grand-chose. Il repartit. Bryn était lucide. Il ne tiendrait pas longtemps.

 

¤¤¤

 

Mu avançait en grommelant.

— Pourquoi je te suis ? La galaxie entière sait qu’il ne faut pas s’approcher de la forêt ionienne.

Il régnait sous le couvert des arbres une humidité traversée d’effluves tour à tour aigres ou anisés. Un curieux mélange. Mu se sentait poisseuse, comme si l’air lui collait à la peau. Elle tâchait de ne rien toucher, comme Keizo le lui avait recommandé, néanmoins des branches ou des feuilles la frôlaient bien trop souvent à son goût. Le pire, c’était le sol spongieux, les pieds qui s’enfonçaient à demi dans une couche molle en délogeant des insectes vrombissants. On n’y voyait rien. Rien. Avec chacun une lampe piquée sur le front, ils produisaient deux faisceaux anémiques qui peinaient à baliser la route à trois mètres devant eux. Mu avait du mal à suivre Keizo qui progressait avec une aisance surnaturelle.

— Si ce Bryn se rêve en étoile filante et plonge vers sa fin dans la forêt, dit-elle, on ne va quand même pas se faire tuer pour lui ? Il veut se suicider, non ? Tout le monde le sait, que cette forêt mange même les méchants soldats, quel que soit leur camp !

Keizo répondit à son indignation sans se retourner.

— Tu as moins protesté quand je t’ai emmenée hier. Et là, je te rappelle que tu as insisté pour venir.

— C’est que justement, ça fait deux fois et, cette nuit, on peut pas dire qu’on profite de la beauté du spectacle. Pis, ça m’explique pas pourquoi tu te précipites au secours d’un type qui t’a trahi. Sans lui, on n’en serait pas là.

Keizo ne daigna pas l’éclairer. Mu se renfrogna, comme de nouveaux bruits agressaient ses tympans, feulements ou miaulements inquiétants. Elle s’était habituée aux stridulations en tout genre des insectes, aux bourdonnements autour de ses oreilles, mais là, c’était autre chose.

— Keizo, attends-moi.

— Donne-moi ta main, on doit avancer vite, sinon on n’aura plus rien à sauver.

Mu frissonna. Si c’était tellement dangereux, que fabriquaient-ils ici ? Tout ça à cause des états d’âme de Keizo envers quelqu’un qui l’avait livré sans vergogne à l’Alliance. Alors que Mu dormait, Keizo l’avait subitement secouée pour lui annoncer qu’il partait récupérer le soldat. Elle avait eu beau lui dire que c’était insensé, il n’en avait pas démordu.

— Il faut que j’y aille. Je t’expliquerai plus tard.

— Comment ça plus tard ? Pourquoi pas maintenant.

— Pas le temps.

— Quoi ? Mais, eh, oh, tu pars pas sans moi, mortenaine !

Voilà, erreur bête ! C’était la chose à ne pas dire, parce qu’elle ignorait à ce moment-là que Bryn avait commis la sottise de s’enfoncer dans la forêt. Elle aurait dû s’en douter quand Keizo l’avait priée de prendre l’arme et le couteau que Lalé lui tendait. Quelle innocente !

Comment Keizo avait-il localisé Bryn ? Mu se demandait si ses nouveaux pouvoirs rencontraient des limites. Elle avait beau savoir qu’il existait – probablement – une explication scientifique à tout ce qu’il réalisait, cela ressemblait à des tours de passe-passe, toujours plus étonnants.

La main de Keizo se referma sur la sienne et la sortit de ses ruminations. Elle s’y agrippa et se sentit tout de suite mieux. Dans son autre main, l’arme dérobée au soldat de la porte – comment Lalé l’avait-elle appelé ? Ah oui, Maert ! – et déverrouillée par la jeune télépathe la rassurait d’une autre façon. Elle laissa Keizo la tirer en accélérant la cadence jusqu’à un petit trot.

 

¤¤¤

 

Les fauves paraissaient à présent garder leurs distances. Ils l’encadraient, à droite et à gauche, légèrement en retrait. Il se demanda s’ils ne l’attiraient pas dans un piège. Mais non, ces… ces choses ne possédaient pas cette intelligence ! Il déboucha dans une clairière, sorte d’espace dégagé entre les arbres. Un morceau de lune éclairait la scène d’une lueur fantomatique. Bryn tourna la tête de tous côtés, sans ralentir. Quelque chose craqua sous ses pieds, comme des os qui se cassent ou des insectes qu’on écrase. Un filet de lianes apparut devant ses yeux. Il tenta désespérément de freiner sa course. Des lianes ? Non, pas des lianes, plutôt des filaments verdâtres. Bryn s’y encastra, lancé trop vite pour s’arrêter à temps. Le filet se tendit, mû par une force inconnue, si bien que le jeune lieutenant se retrouva pendu, littéralement collé, les pieds plus hauts que la tête. Il se débattit, mais ne réussit qu’à s’emmêler encore plus. Tout autour, les fauves feulaient ou grognaient, mais gardaient leur distance. Il n’eut pas l’occasion de s’en réjouir. Une énorme bête, comme une immonde araignée pleine de pattes et d’yeux, avançait vers lui en dépliant ses membres velus.

Il était incapable de bouger un orteil.

Quand la monstruosité leva au-dessus de lui un appendice qui ressemblait à une seringue surdimensionnée, Bryn hurla. Il n’entendit même pas son propre cri, noyé par les battements précipités de son cœur et les grondements de frustration des fauves.

 

¤¤¤

 

Keizo s’était mis à courir.

— Ça se gâte ! Vite !

Il tira Mu d’une main vigoureuse. Elle s’efforça de le suivre sans trébucher. Au même moment, une pluie drue commença à tambouriner sur les feuillages. Des milliers de fines cascades se déversèrent aussitôt sur les intrus et transformèrent le sol déjà mouillé en pataugeoire glissante. Les minutes suivantes, interminables, se réduisirent à un combat de chaque seconde contre les dérapages incessants, le déséquilibre, l’essoufflement.

Pff ! Mu qui était si fière de ses progrès sportifs. Elle voyait bien que sans elle, Keizo aurait avancé au moins deux fois plus vite. Par quel orgueil mal placé s’était-elle sentie légitime – non, indispensable – pour l’accompagner ?

Keizo avait encore accéléré. Mu se focalisa sur la cadence de ses pas : leur flac flac régulier sur le chemin détrempé la guidait en avant plus efficacement que ses yeux. Soudain, le bruit de leur propre course fut couvert par un hurlement. Ébranlée par cette intrusion sonore, elle mit du temps à le reconnaître comme humain. Un cri d’horreur, d’épouvante. Sirène glaçante, il leur servit de boussole en orientant leur dernier tronçon.

Mu dépassa presque Keizo alors qu’il ralentissait à son arrivée dans un espace dégagé. Il l’arrêta vivement et la stabilisa d’un bras ferme. Le cri avait cessé.

— Reste là. Ne bouge pas. Donne-moi ton arme.

À bout de souffle, les jambes tétanisées, Mu posa les mains sur les cuisses de son pantalon dégoulinant. Elle profita de cette injonction pour prendre de grandes inspirations, tête baissée pour esquiver l’averse. Sa forme physique n’était décidément pas encore parfaite. Pas loin d’elle, par terre, elle remarqua une arme de l’Alliance, comme celles que portaient les soldats qui les avaient capturés : celle de Bryn ?

Mu chercha autour d’elle : rien au sol, ni à hauteur d’homme. Son regard fut attiré par le bras déployé de Keizo. Elle leva les yeux et hoqueta, les cils noyés de pluie : presque au-dessus d’elle, à trois mètres de haut, le soldat pendait, inconscient, flasque comme un mannequin désarticulé. Il était en partie enveloppé d’une espèce de cocon verdâtre d’où suintait un liquide blanc visqueux. Dans la lumière détrempée de la frontale de Keizo, sa peau avait pris une teinte de cendre, à tel point que Mu se demanda s’il vivait encore.

Keizo avait déjà commencé à découper les fils par lesquels Bryn était suspendu. Mu fit un pas, se pencha et s’empara de l’arme délaissée. Elle ne pourrait pas s’en servir si elle était calibrée pour l’usage du soldat. Elle se sentit pourtant moins démunie en l’agrippant solidement.

Keizo travaillait vite, dans une sorte d’urgence qui ne lui ressemblait pas. Une odeur nauséabonde de brûlé parvenait jusqu’à Mu, depuis les filaments surchauffés. Plantée au centre de la clairière, elle refrénait des haut-le-cœur et se sentait idiote avec son arme inutilisable et son envie de sauver le monde. Elle n’était pas qualifiée pour ça. Qui croyait-elle abuser ? Elle-même ? Elle frissonna ; l’effroi la glaçait ou peut-être était-ce la pluie qui lui coulait dans le cou et imbibait ses vêtements. Elle fut prise de tremblements irrépressibles. Il ne manquait plus que ça.

Keizo se démenait avec efficacité : vu la façon dont il avait découpé l’enchevêtrement de fils, le corps suspendu avait peu à peu basculé, jusqu’à ce que les pieds atteignent presque le niveau du sol. Quand les derniers filaments cédèrent en se racornissant, Bryn s’écrasa avec un bruit de succion sur le terrain détrempé et un liquide verdâtre éclaboussa Mu. Son estomac faillit remonter pour de bon, cependant elle le mata par un effort désespéré de pure volonté.

— Il faut qu’on le libère au plus vite, intima Keizo en lui faisant signe de tirer son couteau.

Mu avança de deux pas sur des jambes flageolantes et se laissa tomber à genoux à côté du cocon à demi formé. Elle leva son arme, incapable de décider par où attaquer. Immonde ! On aurait dit un linge imbibé de pus. Elle avait l’impression que si elle y touchait, la matière filandreuse resterait collée à l’acier de la lame, au manche, à ses doigts, de telle sorte qu’elle n’arriverait jamais à s’en débarrasser.

— On a dérangé la bête, sinon il serait complètement entouré. Là au moins, il a pu continuer à respirer.

Mu tenta de se rappeler les cours de biologie qu’elle avait picorés dans une vie déjà lointaine.

— Les bestioles ne fabriquent-elles pas des cocons pour leurs œufs ?

— Si, exactement. Elle a pondu dans son corps. Il est censé servir de garde-manger pour le développement de ses larves.

Cette fois, c’en était trop. Une bile acide remonta dans la gorge de Mu. Elle se détourna et vomit d’un coup. Comment pouvait-il débiter ces horreurs d’un ton professionnel, comme si ce n’était pas d’un humain qu’il s’agissait ? Mu frémit d’effroi en repensant au hurlement d’épouvante.

— Je t’explique cela pour que tu comprennes qu’on doit se presser. Dans moins d’une heure, les larves vont éclore et elles commenceront à le dévorer de l’intérieur. À ce moment-là, on doit être prêts à le fourrer dans un médicaisson.

Un médicaisson ? Où allaient-ils trouver ça ? Mu se retourna, essuya ses lèvres souillées sur sa manche détrempée et se mit au travail.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
aranck
Posté le 25/02/2020
Berk, berk, berk ! Déjà dans les films d’Harry Potter ou dans le Seigneur des Anneaux j’avais trouvé les passages avec les araignées immondes, mais alors là, chapeau. J’aurais dû te lire avant de dîner.
Bref, me voici de retour et je ne suis pas déçue. Ce chapitre se lit tout seul, même s’il est parfaitement dégoûtant.
Je suis tout de même contente que Brynn espère que Keizo s’en est tiré. On va peut-être pouvoir en faire quelque chose de celui-là, sauf si les larves sont pressées, bien évidemment.
Mu est toujours aussi lucide, y compris sur elle-même. J’aime beaucoup ses pensées et ses analyses, même si elle est pense souvent qu’elle n’est pas à la hauteur. C’est cette modestie qui est touchante.
Quant à Keizo, toujours aussi efficace. Et puis sa fidélité vis-à-vis de Brynn malgré la trahison est très honorable. Serait-il réellement amoureux ou juste épris de devoir ? À moins qu’il ne craigne d’avoir des regrets s’il ne fait pas tout ce qu’il faut pour sauver celui qui a été un temps son compagnon ?
aranck
Posté le 25/02/2020
Aaah, j'ai oublié les remarques :
« dégorgèrent leurs hommes qui se déployèrent sur la zone, » je trouve la formulation un peu lourde à cause des deux verbes qui se ressemblent dans la « tonalité » (envoyèrent leurs hommes se déployer ? (surtout qu’après tu a encore « donnèrent »)
« Merdastre ! » Hahaha, bien trouvé ! (c’est un mélange de merde et de désastre ?
« Si ce Bryn se rêve en étoile filante et plonge vers sa fin dans la forêt » Excellent !
Rachael
Posté le 25/02/2020
Ce "Parfaitement dégoûtant" m'a bien fait rire !
Ah, qui peut savoir, avec Keizo, ce qu'il pense vraiment ? Une explication possible, c'est que Bryn ressemble à quelqu'un de son passé (quelqu'un qu'il a donc perdu...) et qu'il ne souhaite pas le perdre à son tour, trahison ou pas... Mais c'est une façon de voir, sûrement pas la seule...
Merci pour les détails !
Aliceetlescrayons
Posté le 16/02/2020
Aaaaah mais quelle horreur! Le mélange des araignées du Hobbit et d'Alien, c'est dégueulasse XD
La pauvre Mu, elle a vraiment du mérite pour suivre Keizo dans toutes ces péripéties... La description de la forêt la nuit est vraiment percutante. On sent encore plus le danger, le côté suintant et visqueux de l'écosystème prêt à bouffer les importuns... C'est glaçant.
Bon, tu sauves Bryn ,hein! :D
Rachael
Posté le 16/02/2020
Ah, ah , ah, je sens que tu vas être obligée d'aller voir la suite... Je me suis bien amusée à décrire la forêt nocturne. Elle est sympa, ma pseudo-araignée, non ?
Fannie
Posté le 03/11/2019
Ah, là, le châtiment de Bryn dépasse presque ce que j’avais souhaité. Tu lui as concocté un piège bien répugnant. Heureusement que Keizo veut le secourir, parce qu’autrement, personne ne se soucierait de son sort. Mais je me demande quand même pourquoi Keizo fait preuve d’une telle abnégation envers lui. Durant cette expédition, je partage assez les sentiments de Mu. Quant à Keizo, on dirait qu’il est extérieur à tout ça, comme s’il était dans une autre dimension.
.
Un petit détail :
— Comment ça plus tard ? Pourquoi pas maintenant. [Je mettrais aussi un point d’interrogation après « maintenant ».]
Rachael
Posté le 04/11/2019
abnégation, je ne crois pas... Keizo n'est pas effrayé par la forêt, il l'a déjà montré. Mais comme tu le soulignes, il est le seul a pouvoir le sauver, et cela lui fait porter une certaine responsabilité... Mu voit les choses différemment, et c'est bien normal.
Keina
Posté le 20/10/2019
Hello ! Avant toute chose, tu as publié ce chapitre en double : j'ai commenté sur le premier, pense à supprimer le deuxième !
Bon, sur ce...
Aaaaaaah j'espère que Bryn ne va pas mourir ! Non non non ! J'étais tellement contente quand j'ai compris que Keizo et Mu étaient à sa recherche, et j'étais tellement sûre qu'avec les super pouvoirs de Keizo, il allait le retrouver à temps... Mais là, le dernier paragraphe est super crade, ça me fait de la peine pour Bryn ! La description était très visuelle d'ailleurs, trop pour mon petit cœur sensible... >< Des larves dans son corps, beurk beurk beurk, il faut que Mu trouve de quoi le soigner avant que le pire se produise !
Rachael
Posté le 20/10/2019
Doublon supprimé ! (c'est bizarre... je ne sais pas ce qui s'est passé)
Oui, le dernier passage est beurk, c'est l'effet escompté. Bon en même temps Bryn méritait bien une sorte de châtiment... A bientôt pour la suite... Mouhahaha (rire sadique)
Vous lisez