Bloody Mary 1

Par Dédé

 

Walnut Grove – XIXe siècle

 

Je ne me souviens plus de la date exacte. Je sais que je ne parvenais pas à fermer l’œil ce soir-là... Ma gorge me faisait très mal. Je ne faisais que tousser. Mon père m'avait sommée d'aller me coucher. Il me disait de ne pas m'inquiéter de mon état de santé. Après tout, il était médecin.

Mon père n'était autre que le docteur Mumford. Il était réputé dans le coin et très respecté. Je lui faisais donc confiance autant en tant que père que médecin. Je n'étais pas vraiment proche de lui. Son travail l'accaparait beaucoup. Il rentrait à la maison le soir pour faire brièvement preuve d'autorité. Je ne saurai dire quels souvenirs j'avais de lui. Je retenais plutôt les impressions que j'avais en sa compagnie : un peu de peur et d'intimidation. Il faut dire que l'on communiquait peu et que je me confiais davantage à ma mère.

Ce soir-là, je me sentais sur le déclin. C'était étrange... Mon père avait insisté pour que j'aille me coucher immédiatement. Il y avait de la fermeté dans sa voix, un peu plus que d'habitude. En y repensant, je crois que cela m'avait mise mal à l'aise. Je sentais comme un gonflement au niveau de la gorge. Mon père ne m'avait pas laissée le temps de lui en parler. Puisqu'il me coupait la parole sans cesse, j'allai me coucher, toute obéissante que j'étais.

J'avais toujours été une fille très gentille, sans histoire. J'avais tendance à m'effacer face aux autres, à me montrer très discrète. Ainsi, si mon père me demandait d'aller me coucher dans le silence, je m'exécutais sans tarder. Peut-être n'aurais-je pas dû... Peut-être que je regrettais désormais ce comportement passif qui était mien. Je n'étais plus comme cela, à présent. Je ne me souvenais plus de la date mais je n'oublierai jamais à quel point cette nuit m'avait transformée.

La nuit me semblait si longue que je perdis patience. Certes, j'étais obéissante mais j'avais espoir de me faire entendre de mon médecin de père. Je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression que mon état empirait de minute en minute. La fièvre semblait me guetter de près et je ressentais davantage le gonflement de ma gorge. Cela m'empêchait de respirer normalement. Je ne faisais que tousser. Je ressentais comme des douleurs à la poitrine. Ce n'était pas dans mon caractère de me plaindre. Je trouvais la situation préoccupante.

Je n'avais pas eu la chance d'approcher mon père comme je le souhaitais. Il discutait avec ma mère, dans la cuisine. Alors que je m'apprêtais à revenir dans ma chambre d'un pas lent, j'entendis mon père prononcer mon nom. Ma curiosité fut piquée. J'en manquais de tressaillir.

— Mary est très malade...

Mon père annonça la nouvelle à ma mère d'un ton très détaché, presque froid. Comme s'il parlait d'une quelconque patiente. Je n'oublierai jamais la manière dont il avait prononcé ce mot...

— Diphtérie...

Le nom de la maladie résonnait dans ma tête telle une sentence irrévocable. J'avais conscience qu'il s'agissait d'un mal incurable. Mon père le savait également. C'était sans doute pour cette raison qu'il avait tenu à me rassurer et à me renvoyer au lit sans discuter. Peut-être s'était-il fait à l'idée que mon espérance de vie était plus que limitée.

Ma poitrine me faisait si mal. Était-ce un des symptômes de la maladie ? Mes jambes en tremblaient. Je me figeai sur place.

— Ses jours sont comptés.

J'entendis ma mère sangloter. Elle ne s'arrêtait pas de pleurer. Sa réaction m'était tout aussi insupportable que l'apparente froideur de mon paternel.

— Elle est contagieuse.

Ce fut comme si la foudre venait de traverser mon corps. Je commençais à redouter les propos de mon père. Si j'étais contagieuse, j'allais dès lors contaminer mes parents. Mon père n'allait jamais permettre cela.

— Il faut faire quelque chose. Elle ne peut pas rester sous notre toit...

Je me tenais près du buffet. Sa voix m'avait fait sursauter. Ses mots m'avaient tellement choquée. J'en fis tomber la pipe de mon père posée sur le meuble. Le bruit alerta mes parents. Je n'eus pas le temps de retourner dans ma chambre.

Je me retrouvai face à eux. Ma mère osait à peine s'approcher de moi. Elle se cacha à moitié derrière mon père, sans doute par peur d'attraper ma maladie. J'avais énormément souffert de cette mise à distance de sa part. J'étais habituée à cela de la part de mon père. Venant d'elle, cela était choquant.

Mon père me fixa du regard. Je le trouvai soudain très effrayant. Ses yeux étaient inexpressifs. Je sentais de la détermination et non de l'amour dans son regard. Je n'avais plus aucun doute. Il ne me considérait plus que comme un monstre pouvant décimer toute la famille.

— Mary... Depuis combien de temps es-tu debout ?

Je ne répondis pas. Les larmes menaçaient de couler sur mes joues. Mon père ne tenait pas à attendre patiemment ma réponse. Il s'éloigna afin de saisir une seringue de sa mallette. Il la remplit d'un produit que je ne parvenais pas à identifier.

— Mary, n'aie pas peur.

Sur ces mots, il s'approcha de moi comme on s'approchait d'une bête potentiellement dangereuse. Je n'avais jamais rien fait de mal à qui que ce soit. J'étais malade. J'étais condamnée. C'était comme si mon père ne voulait rien savoir. Comme s'il refusait de se mettre à ma place. Comme s'il reniait les liens qui nous unissaient. Comme s'il ne me considérait plus comme un être humain.

Impuissante, je le laissai s'approcher. Il tenta de gagner ma confiance. Après s'être assuré qu'il était suffisamment proche de moi, il me saisit par le bras. Il me planta l'aiguille de la seringue dans le bras avant de m'administrer son contenu. Pendant tout ce temps, il évita soigneusement de croiser mon regard.

— Papa... Qu'est-ce que tu fais ? avais-je réussi à articuler.

Il se tourna vers ma mère :

— Chérie... Ne reste pas là ! Nous n'avons plus le choix. Elle est déjà condamnée. Il faut nous sauver maintenant. Tu dois me laisser gérer ça. Tu m'entends ? dit-il à ma mère, sans même m'adresser un seul regard.

Je n'eus pas le temps de réaliser ce qui se tramait malgré moi. Je m'évanouis lourdement sur le sol de la cuisine.

Depuis, mes souvenirs de cette soirée demeuraient assez flous. Je me souvenais de bribes de conversations, d'odeurs, de bruits lointains. Je me rappelais avoir senti une forte odeur de terre. J'avais entendu plusieurs voix qui résonnaient en échos jusqu'à moi. C'était mes parents qui discutaient au-dessus de moi. Avec le recul, je comprenais pourquoi je les entendais précisément au-dessus de moi. Je ne l'avais compris que plus tard.

La brillante idée de mon père avait été de m'enterrer vivante. Il avait attaché une cordelette à mon poignet qui était reliée à une petite clochette. Je le soupçonnais d'avoir agi ainsi afin de vérifier si le sédatif qu'il m'avait administré faisait toujours effet. Si la cloche venait à sonner, cela voudrait dire que je cherchais à me débattre, que j'étais éveillée et que j'avais enfin réalisé que j'étais sous terre.

Mon père avait eu l'audace de me piéger dans une immense boite en bois. J'entendis ma mère pleurer, gémir, hurler sur mon père, sans succès. Sur le moment, je réalisais à peine la situation dans laquelle je me trouvais.

La voix de mon paternel s'était voulue autoritaire envers ma mère. Cette dernière resta inflexible. Elle allait rester à mes côtés, au cas où je me réveillerais. Sous l'effet du sédatif, je pensais être dans un mauvais rêve. Les larmes de ma mère étaient bien réelles. Je les entendais. Elles me brisaient le cœur alors que je manquai déjà d'oxygène.

L'insistance de ma mère se fit entendre jusqu'à moi. Mon père semblait lui céder. Les sanglots reprirent de plus belle. Je crus comprendre que ma mère s'adressait à moi désormais. Je l'entendais me demander pardon. Elle s'excusait en long et en large de ne pas avoir pu me sauver, de ne pas être parvenue à raisonner son mari, d'avoir été faible. Elle sanglotait que j'étais si jeune, que je ne méritais pas de mourir à quinze ans. Je me souviens lui en avoir voulu. Certes, ce n'était rien comparé à ce que je ressentais pour mon père. Lui n'avait absolument aucune excuse. Lui, je le détestais désormais de tout mon être.

D'ailleurs, le chef de famille sembla revenir auprès d'elle et lui proposer quelque chose pour la réchauffer. J'ignorais la température extérieure. Je manquais d'air dans ma boite, j'étouffais. Il m'avait enfermée là-dedans afin d'éviter toute contamination. Peu importe que je meure d'asphyxie ou à cause de la maladie. Ce qui lui importait, c'était de rester en vie. Même ma mère, je restais certaine qu'il n'en avait rien à faire. Sans doute qu'il avait peur du regard des gens s'il perdait sa femme et sa fille la même nuit. Il avait également besoin de ma mère comme témoin confirmant mon décès suite à la diphtérie qui m'avait frappée sans prévenir.

Maintenant, mon père proposa à ma pauvre mère de la réchauffer. Elle sembla s'être radoucie lorsque je l'entendis hurler d'effroi. Puis, un bruit sourd. Je l'imaginai être tombée sur le sol, elle aussi sous l'effet d'un des sédatifs de mon médecin de père. Je me souvenais que ce bruit avait été la dernière chose que j'avais entendue.

Le reste de la soirée n'avait été qu'une longue lutte solitaire au moment où mes yeux s'ouvrirent. Je constatai avec horreur mon enfermement. J'étais piégée dans la plus grande obscurité. Le manque d'oxygène m'empêcha de m’époumoner de toutes mes forces. La panique me gagna, ainsi qu'un lancinant sentiment de colère.

Les crises d'angoisse se multipliaient. J'en perdis mon souffle alors que l'air était si précieux. Je luttai contre moi-même ce qui me semblait être des heures durant. Des larmes silencieuses me coulaient le long des joues. Je ne pris même plus la peine de les sécher. Ne pouvant hurler, je devais extérioriser autrement. Sauf qu'en pleurant, mon corps allait se déshydrater un peu plus vite. La toux et le gonflement de gorge étaient toujours là. Je me sentis faiblir. Mes forces me quittèrent.

Mais, je ne me laissai pas abattre. Dans le plus grand des désespoirs, je grattai la paroi de la boîte dans laquelle j'étais prise au piège. Mes efforts étaient vains, j'en avais conscience. Cependant, je me devais de faire quelque chose. De plus, un son de cloche retentit à chacun de mes mouvements. Ce tintement était assourdissant.

Il m'était inconcevable de rester impassible, en attendant que la faucheuse vienne me chercher. J'avais été passive toute ma vie. Je souhaitais mourir en étant la plus digne et la plus combative possible.

Mes doigts me faisaient souffrir atrocement. Je grattai encore et encore la fichue boite qui me retenait prisonnière. L'espèce d'un instant, j'en oubliai ma maladie incurable et l'odeur de transpiration que je dégageais. Seule comptait ma survie hors de cette prison privée d'oxygène.

Entre deux mouvements brusques, je me cassai un ongle. Cela ne m'arrêta pas. Je poursuivis ma tentative d'évasion. Je fis abstraction des sons de cloche insupportables. Je parvins à détacher cette maudite clochette de mon poignet. Je m'acharnai sur la boite. Je sentis même l'odeur du sang provenant du bout de mes doigts. Dans mon élan de fureur, j'avais dû m'arracher quelques morceaux d'ongles. Je mis de côté la douleur pour me concentrer sur la paroi de la boite. En palpant la surface, je sentis la marque de quelques griffures mais rien d'assez conséquent pour me permettre de m'extirper de cet enfer.

Malgré ma motivation sans failles, je vins à manquer cruellement de force. J'économisai mon oxygène autant que possible. J'oubliai mon état de déshydratation, la transpiration qui avait gagné mon corps tout entier. J'occultai mes ongles douloureux, désormais tous arrachés sans exception. J'en venais à reconnaître l'odeur qu'avait l'hémoglobine qui s'y écoulait. Et, sans ongles, s'attaquer à la paroi de la boite ne servait plus à rien. En même temps que mon énergie vitale, l'espoir me quitta progressivement.

Je laissai les larmes couler jusque dans mon cou. Je ne cherchais plus à être silencieuse. J'étais maintenant réaliste. J'allais mourir. La fin était toute proche. J'étais essoufflée. Impossible de reprendre un souffle plus apaisé. Mes yeux voulaient se refermer. Je m'efforçai à lutter jusqu'au bout. Je savais que si mes yeux se refermaient, alors ce serait la fin. La fin d'une vie bien triste.

Je me rendais compte que je n'allais manquer à personne. Ma mère, peut-être qui me paraissait attristée de mon sort. Je n'avais pas d'amis en particulier. Aucun proche en dehors de mes parents. Le monde m'oublierait bien vite. Personne ne saurait la vérité derrière mon décès. Je connaissais mon père. Il ne laisserait pas une maladie honteuse et contagieuse abîmer la réputation de sa famille. Au pire, il déclarerait que j'avais succombé à une maladie qui m'aurait emportée en une nuit. Il aurait joué la comédie de la surprise, du choc du deuil, de l'impuissance ressentie face à la vue de mon corps sans vie.

C'était étouffée dans cette colère noire que je rendis l'âme. Je la sentis s'élever au-dessus de la boite dans laquelle je reposais. En flottant dans les airs, j'aperçus mon père se diriger avec horreur vers le trou qu'il avait lui-même creusé. Il m'avait tué avant que la maladie ne le fasse.

Voici comment j'étais devenue un fantôme que l'on surnommerait plus tard «Bloody Mary» ou bien «La vierge ensanglantée».

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Zig
Posté le 03/04/2020
Coucou !

Ca faisait un moment que j'avais mis Bloody Mary dans ma PàL depuis qu'on m'en avait parlé sur le discord en fait) et je ne suis pas déçue ! Le passage dans le cercueil est particulièrement étouffant et j'aime beaucoup l'idée de reprendre une vieille histoire d'horreur, en commençant le récit par le point de vue du fantôme.

Seule petite remarque de ma part : il y a des passages avec beaucoup de répétitions, notamment sur "père", "mère", "bras", et "elle".

Je continue avec grand plaisir (en espérant que le second chapitre ne soit pas trop flippant, parce que la nuit approche xD)
Dédé
Posté le 04/04/2020
Ravi que ça t'ait plu ! Ce que tu as ressenti n'était pas agréable (étouffement tout ça) mais c'était ce que je recherchais. Et oui, j'ai conscience que je passe pour un grand méchant là tout de suite…

Je prends note des répétitions, j'y ferai attention lors de la phase de relecture/correction.

Attention à la nuit ! Elle pourrait dévorer ! :p
Enaxela
Posté le 29/03/2020
Hello :)
La plume, le rythme, les émotions qui émanent entre les lignes... j'ai adoré! Tu as un talent de conteur.euse incroyable; tout était très imagé, j'avais le sentiment de regarder un film à ma lecture . Il me tarde de m'attaquer aux prochains chapitres et de suivre les aventures de Mary. Tu as définitivement piqué ma curiosité et ma sensibilité ;)
Dédé
Posté le 30/03/2020
Merci Enaxela pour ce commentaire qui fait chaud au cœur ! Ton enthousiasme est très communicatif. Hâte de voir si la suite est aussi à ton goût.
Vylma
Posté le 23/01/2020
Salut !
Le texte est très prenant, super fluide. Je me doutais forcément de cette fin, vu le titre, et c'est très bien amené.
J'imagine sans peine le père froid et la mère passive. Un peu triste de ne pas en savoir plus sur Mary avant sa mort !
Dédé
Posté le 27/03/2020
Merci Vylma d'être passée par ici ! Tes compliments me vont droit au cœur.
Shadowgirl
Posté le 27/08/2019
Déjà, waw. Le texte est très bien écrit, et j’avoue même avoir eu une boule au ventre, lorsque son père s’est approché de Mary.
La peine de la mère me fend le cœur, mais je n’arrive pas à me retirer de la tête que si elle avait fait quelque chose, ça se serait peut-être passé autrement…

Le courage dont a fait preuve Mary est honorable. C’est incroyable ce qu’on arrive à si bien se propulser dans l’histoire. Elle est très bien écrite, et on est en suspense jusqu’à la fin.

C’est naïf, mais au vu de son acharnement pour s’en sortir, j’avais pleinement espoir qu’elle puisse effectivement sortir de ce trou…

Ensuite, Walnut Grove qui m’a aussitôt replongée dans « La petite maison dans la prairie ». C’est peut-être ringard pour certains, mais je dois avouer que j’aimais beaucoup cette série et cette façon de voir la famille typique américaine de l’époque.

Dans le quatrième paragraphe, je n’aurais pas mis de « s » à histoire, car pour moi si c’est « sans » c’est qu’il n’y a rien à quantifier. Après je me trompe peut-être, mais c’est ce que j’ai toujours pu comprendre. Pareil un peu plus loin pour le « sans discussions ».
Dédé
Posté le 28/08/2019
Walnut Grove était peut-être une mauvaise piste. Faire croire que tout allait bien se passer. Que les personnages allaient vivre d'amour et d'eau fraîche dans les prés verdoyants.

Je te remercie pour le "waw" et pour le reste. J'ai vraiment eu plaisir à lire ton commentaire. Ta facilité à te propulser dans l'histoire, ta boule au ventre, ton espoir malgré tout, le suspense que tu as ressenti. Je suis ému d'être parvenu à faire tout cela.

Je vais corriger ces "s" tout de suite. Je te remercie d'avoir relevé !

A bientôt !
Justdream
Posté le 13/08/2017
Brrrh, de l'horrreur, j'ai pas l'habitude d'en lire. En tout cas, le ressenti était bien présent, je me sentais oppréssée dans cette boîte.
Je sais qu'il s'agit d'un premier jet, donc je ne commente pas l'orthographe et le reste, même si j'ai une remarque. Les "..." tu les utilises trop dans certains paragraphes, ça donne une lenteur au texte qui n'est pas nécessaire.
Sinon, j'ai bien accroché à ce premier chapitre, la lecture était fluide et je voulais vraiment savoir ce que tu réservais pour la suite. Le père est tellement sadique :O C'est horrible, franchement haha Je suis presque choquée que cela vienne de toi, mon petit Dé.
 
Dédé
Posté le 13/08/2017
Tu pourrais commenter l'orthographe et le reste si besoin, ça ne me dérange pas ! ;) Je prends note des points de suspension. Le pire, c'est que j'y faisais vraiment attention mais sans doute pas assez ! Ahahaha !!
Choquée ? Toi ? Pourtant, sadisme est mon deuxième prénom. Absurde est également un de mes deuxièmes prénoms. Ceci dit, j'aime bien le "presque choquée", surtout le "presque" ! 
Je te remercie pour ton retour dans tous les cas. Merci, merci tout plein, Just !! :D 
Liné
Posté le 08/08/2017
Bonjour Dédé !
Il me semble que je découvre ta plume... Et je ne suis pas déçue !
N'ayant parcouru ton JdB qu'après avoir lu ce 1er chapitre, j'avoue m'être plongée dans cette lecture sans rien connaître d'autre que le titre. D'une situation toute simple (une jeune fille malade, normal), tu es parvenue en deux-temps trois-mouvements à un conte horrifique... C'est glaçant ! D'autant que le ton, employé (je ne sais pas si c'est fait exprêt, ou si tu écris ainsi d'habitude...) est aussi assez froid, implacable - et ça fonctionne !
J'attends la suite =)
 A bientôt
Liné
Dédé
Posté le 08/08/2017
Ton commentaire me fait énormément plaisir car je débute dans l'horrifique et je crois que j'avais besoin d'être un peu rassuré sur ce que je faisais... C'est encore plus fort que tu as lu à l'aveuglette, sans savoir de quoi il en retournait et cela rend ta lecture encore plus précieuse. Alors, merci !!
Pour dire vrai, j'ai l'habitude de faire des phrases à rallonge et cela m'a été difficile de me limiter à faire du court. Car le court percute davantage et ici, il me fallait percuter. De plus, je fais davantage d'absurde en temps normal alors tout cet univers me change complètement à tout plein de niveaux. 
Encore une fois, ton retour me fait chaud au coeur et je t'en remercie. 
A bientôt pour la suite !! 
 
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