And I’m so damn scared
Of dying without you,
But I’ve come prepared
Resolved for my life to wear a funeral suit.
And don’t lie, don’t lie,
Don’t lie, I know we’re fixing to die.
Keaton Henson, Corpse Roads
La mort rôdait à Londres comme ailleurs et la vie fuyait partout avec la même ardeur inutile pour lui échapper.
Preuve de cette course perdue d’avance : dix jours après l’équinoxe, la nuit sentait déjà l’hiver. Sur Union Street, la lumière des lampes à gaz se gonflait de brume au pied des murs qu’elle n’osait pas franchir, accentuant la noirceur qui régnait au-delà. Le lointain écho des sabots se heurtait aux mêmes remparts : derrière l’enceinte de Cross Bones, seul le chuintement des arbres troublait le silence.
Jusqu’à ce qu’un bruissement de tissu et un crissement de graviers se fassent entendre.
Le manteau responsable du premier et les bottes responsables du second couvraient respectivement le large dos et les immenses pieds d’une silhouette qui n’avait d’humaine que le nom. Montagne, géante, elle avalait la ligne dentelée du décor comme une ombre vorace, mais passait sans rien troubler et sans laisser de traces. Parfois, elle ralentissait, évaluait la meilleure route parmi les tertres et les stèles, puis s’engageait sur un sentier toujours plus étroit et obscur que le précédent. Ses yeux s’étaient acclimatés aux ténèbres ; ses pas connaissaient le terrain.
La silhouette se figea soudain et tendit le cou, révélant une face hostile à demi dissimulée par une étoffe ; elle semblait chercher la lune ou humer le sang parmi les relents des corps putréfiés dont le cimetière débordait. Puis elle poussa un éternuement monstrueux qui provoqua une envolée de corneilles et une débandade de rats.
Alister Clayden, qui préférait un rhume au choléra, n’hésita pas une seconde à se moucher dans son foulard et dans sa barbe, cependant que d’autres ombres filaient derrière les pierres et les buissons – trop grosses et trop bruyantes pour appartenir à la faune urbaine, celles-là. De toute évidence, Alister allait devoir dire adieu à sa tranquillité nocturne.
Les gens de son métier n’étaient jamais aussi actifs qu’en cette période de l’année, début de la saison des récoltes où leurs employeurs se battaient pour les spécimens les plus rares et les plus intéressants : les professeurs devaient commencer l’année en beauté, au risque sinon de perdre des étudiants au profit de confrères mieux pourvus en sujets.
Alister n’était pas victime de la ruée d’octobre, car il était perpétuellement à la recherche d’échantillons spéciaux : le médecin qui l’embauchait ne cantonnait pas ses travaux aux mois les plus froids. Au printemps, quand les mouches, la puanteur et la décomposition rapide mettaient fin aux cours d’anatomie, le docteur Graham les supportait pour parfaire sa propre instruction. Alister avait plus de difficultés à suivre le rythme de sa passion intemporelle, mais les cadavres estivaux étaient grassement payés en compensation des désagréments occasionnés.
Un frémissement de feuilles précéda le mouvement d’air et le choc d’une pierre contre la tête d’Alister, qui se contenta d’orienter un regard aux paupières tombantes vers les fourrés où ses rivaux s’étaient embusqués. Il avait horreur de devoir partager son terrain de chasse avec ces imbéciles, mais puisqu’il avait déjà fendu quelques-uns de leurs crânes et découvert le lendemain de nouveaux imbéciles vivants à la place des décédés, il lui semblait plus sage de les ignorer. Pelle sur l’épaule, Alister se frotta le nez et reprit le chemin de la tombe visée ce soir-là.
Pour son plus grand malheur, d’autres rivaux le ralentirent avant de parvenir à destination. Leur agitation étant nettement plus bruyante, cette fois, et Alister décida de faire profil bas le temps d’en cerner la source. Ce qu’il découvrit ne le surprit pas le moins du monde, mais l’affligea immensément.
Si ses concurrents résurrectionnistes étaient des plaies ambulantes, ils s’avéraient presque supportables en comparaison des étudiants. Certaines écoles de médecine exigeaient en effet que leurs élèves se procurent leurs propres cadavres ; une façon de prouver leur investissement, ou de financer les leçons. Et Dieu qu’ils étaient mauvais à cet exercice.
Alister s’accroupit dans les fourrés pour les observer : pelle en métal, pas de sac, le spectacle s’annonçait pitoyable.
L’exhumation du cercueil se passa sans trop d’encombres, du moins jusqu’à ce que le plat résonne comme un gong contre le couvercle de bois. La tête rentrée dans le col, les étudiants jetèrent des regards affolés à l’entour pour sonder la nuit et le silence, et Alister résista à l’envie de gueuler un bon coup pour leur faire mouiller le pantalon.
Une fois la frayeur passée et le cercueil ouvert, ce fut une autre paire de manches. Le linceul se déchira quand ils extirpèrent le corps, à l’instar des vêtements de la trépassée, ce qui ne sembla pas déranger les apprentis voleurs outre mesure. Ils poursuivirent leur besogne en se dépêtrant des lambeaux de tissu ; ils s’apprêtaient à rebrousser chemin avec leur butin lorsqu’ils réalisèrent qu’ils ne disposaient pas même d’une cape en surplus pour le dissimuler.
Le plus grand des gaillards espérait sans doute épater la galerie, car il entreprit de hisser la dépouille sur son dos en tenant ses bras sur son épaule. Il n’était pas assez grand, cependant, car les pieds du cadavre ne cessaient de se raccrocher aux buttes et aux touffes d’herbe tandis qu’il manœuvrait. L’étudiant tira plusieurs fois, le corps rebondit, et pour finir, il le lâcha en même temps qu’un cri d’effroi :
— Elle est vivante ! Elle est vivante !
Le groupe s’enfuit comme une nuée de corbeaux, laissant le cadavre tout à fait mort au milieu du sentier. Alister se promit de récupérer cette prise facile sur le chemin du retour.
Une fois enfin seul, il n’eut pas à chercher longtemps la tombe que le docteur Graham lui avait indiquée : rectangle de noir lisse dans le brouillon des herbes et des cailloux, elle avait été creusée et comblée très récemment. Graham avait mené une enquête discrète pour découvrir l’heure et le lieu de l’enterrement, puis il avait acheté les services de quelques orphelins pour surveiller la cérémonie – à laquelle personne n’avait assisté, selon eux ; au crépuscule, Alister s’était mis en route pour s’assurer d’être le premier sur les lieux. Voilà un cadavre que les autres crapules ne lui voleraient pas.
Il se soulagea du sac d’outils qu’il portait à la ceinture, défit son manteau qu’il accrocha sur la croix du sépulcre voisin, puis commença à creuser en généreuses pelletées. Sa taille et sa force le dispensaient de partenaire : l’exhumation et le transport d’un corps ne lui causaient pas même une suée. Cette disposition avait deux avantages, pour lui : nul besoin de se coltiner un associé aussi con qu’une brique et nul besoin de partager sa paie. Cela lui permettait de pratiquer des prix plus bas que la plupart des autres résurrectionnistes en continuant à vivre confortablement.
Concurrence déloyale, d’après ses collègues qui conspiraient pour imputer des salaires sans cesse plus élevés aux professeurs d’anatomie indépendants. Contrairement aux fonctionnaires des hôpitaux qui parvenaient à négocier quelques dépouilles à la mort des malades, les employés d’écoles privées n’avaient d’autre choix que d’en recourir aux services des voleurs pour se procurer des sujets, et ce, peu importe la somme exorbitante exigée. La guilde, qui gagnait en poids et en influence à mesure que la pénurie de cadavres s’aggravait, voyait ainsi la dissidence d’Alister d’un très mauvais œil et le lui avait déjà fait savoir à coup de sabotages divers et variés.
Il ne s’en émouvait pas : leurs mauvais yeux, il se ferait un plaisir de les crever.
Le bois crissa sous son planter de pelle et Alister mesura ses gestes pour dégager la tête du cercueil sans l’endommager. Il se munit ensuite d’un pied de biche qu’il glissa sous le couvercle, appliqua toute la force de ses bras en levier et fractura la planche sur deux pieds de long avant d’écarter les pans du linceul.
Le cadavre était celui d’une femme, relativement jeune et sobrement vêtue. Dans l’obscurité quasi complète, c’était tout ce qu’Alister pouvait discerner et c’était déjà plus qu’il n’avait besoin de savoir. Il s’empara d’une corde et entreprit de la lui nouer sous les bras – il avait déjà pêché des corps par le cou et l’entreprise s’était parfois fort mal conclue, même si Graham lui pardonnait de ramener ses prises en pièces détachées.
La ville entière empestait, mais une agréable odeur de terre humide embaumait l’atmosphère au fond de la tombe : les cadavres volés étaient toujours frais, alors le travail n’avait rien d’aussi pénible qu’on aurait pu le croire. Si Alister avait été d’un naturel plus guilleret, il se serait mis à siffloter.
Une fois la boucle serrée aux aisselles de la jeune femme, Alister se hissa hors de l’excavation et courba le dos, corde sur l’échine, pour l’extraire doucement du cercueil. À une autre échelle, le mouvement ressemblait à celui d’un pied qu’on déchausse ; ce pied-là était si léger et si petit pour son soulier qu’Alister n’eut aucun mal à l’en libérer. Il dégagea le reste du linceul qu’il jeta dans le cercueil ouvert, avant de l’enrouler dans une toile de jute. Puis il déposa la dépouille emmaillotée à l’écart du monticule de terre qu’il transvasa rapidement dans la fosse pour la reboucher.
Ses outils rangés et son manteau renfilé, Alister jeta son paquetage sur son épaule et prit le chemin de la sortie en sondant les taillis du regard : certains résurrectionnistes sans scrupules n’hésitaient pas attaquer leurs collègues, car il était plus simple et plus rapide de poignarder un homme chargé que de déterrer un cadavre. Dans le meilleur des cas, ils écopaient ainsi de deux corps à vendre aux anatomistes.
Alister lui-même n’avait jamais fait les frais de tricheurs de cette espèce, peut-être parce qu’il mesurait six pieds six pouces, ou peut-être parce que la rumeur des crânes fendus avait fait le tour de la guilde. Dans tous les cas, il valait mieux se montrer vigilant, car les policiers n’enquêteraient pas davantage sur sa mort que sur celle de ses victimes.
Alister grogna quand son ballot se prit aux branches, tira, sentit la tête du cadavre rebondir contre son omoplate et renonça à emprunter les raccourcis trop touffus. Il avait un mauvais pressentiment, cependant, et quand le mouvement reprit dans son dos, Alister portait déjà la main à son couteau en faisant volte-face.
Personne. Quels crétins s’amusaient encore à lui lancer des pierres ? Pas les étudiants, en tout cas : trop terrifiés pour revenir fureter à Cross Bones ce soir-là.
Alister pivota de nouveau, raffermissant sa prise autour du cadavre qu’on essayait de prendre ou d’abîmer, mais la voie était libre et il n’entendait rien hormis sa respiration profonde et… un gargouillement ? Le bruit mouillé se répéta, tournoyant avec lui jusqu’à exploser dans son oreille droite. Alors, dans un réflexe qui ne souffrait encore ni de peur ni de curiosité, Alister largua son butin et recula de trois pas. Sa rencontre brutale avec le sol arracha un gémissement étouffé au cadavre ; chose qu’Alister mit quelques secondes à analyser et à juger déplacée.
— Merde.
Fut son premier mot de la journée.
Le corps gigotait furieusement dans sa toile de jute, désormais, et une odeur peu ragoûtante commençait à chatouiller les narines épatées d’Alister, provenant sans doute des régurgitations de la morte pas tout à fait morte qui continuait à se débattre. Alister l’observa, songeant que s’il l’aidait et qu’elle quittait bel et bien l’état de trépassée, sa paie allait lui passer sous le nez en même temps que les pintes d’ale qu’il prévoyait d’écluser avant l’aube. Le temps qu’Alister mobilise ce qu’il lui restait d’humanité pour intervenir, le cadavre avait repris une immobilité plus conventionnelle et le dilemme était réglé.
Alister avait eu vent des nouveaux dispositifs censés permettre aux enterrés vivants de signaler leur délicate situation. Il arrivait en effet que certains médecins déclarent la mort d’un patient de façon expéditive – Alister avait pu observer lui-même le phénomène lorsqu’il travaillait comme fossoyeur, expérience qui l’avait peut-être rendu hermétique à l’horreur du sursaut de cette décédée. Mais on constatait l’erreur quelques heures après diagnostic, généralement, et Alister n’aurait jamais cru possible d’être mis en bière et enterré une demi-journée durant sans que personne ne flaire l’embrouille.
Si Alister avait été d’un naturel plus pieux, il se serait signé.
Après quelques secondes de calme, Alister estima que le danger était passé et il se rapprocha du sac pour y mettre un coup de pied prudent. Le corps tangua mais ne geignit plus. Alister s’accroupit pour le soulever ; c’est alors que le cadavre le mordit.
— Saleté !
Les fibres épaisses de la toile avaient freiné les dents, mais Alister comprit en s’éloignant que le cadavre ne cherchait pas à le blesser : seulement à gagner assez d’espace et de temps pour la suite de son plan. Le sac remua comme un ballot de chatons qu’on s’apprête à noyer, puis, sous les yeux écarquillés d’Alister, une tête échevelée trouva l’air libre.
Le reflet des nuages nourris de lumière citadine suffisait à peine à distinguer la forme qui émergeait des replis. Alister n’était sûr que d’une chose : les yeux fixes de la jeune femme ne brillaient pas. Il essaya pourtant d’y planter les siens et dit :
— Bonsoir ?
Sa voix grave et sèche, à la limite de l’aboiement, causa un léger tressautement chez sa proie qui finit de se dépêtrer du tissu pour se camper sur ses pieds. Et culbuter aussitôt. Alister s’avança.
— Heu… miss ? Vous ne…
La jeune femme parvint à se redresser suffisamment pour prendre la fuite en courant.
— Ah non !
Alister se rua à sa poursuite. En temps normal, il n’aurait eu aucun mal à rattraper une fuyarde de son gabarit, d’autant que ses jambes flageolantes entravées par ses jupes lui imposaient des collisions régulières avec les troncs et calvaires. Pourtant, par un procédé qu’Alister ne s’expliquait pas, sa course ivre semblait lui ouvrir des passages secrets d’une allée à l’autre, taillant dans les buis sans jamais ralentir.
L’obscurité virait de l’encre au brou de noix devant eux et la sortie de Cross Bones se rapprochait. Bien conscient qu’il ne pouvait pas laisser son cadavre filer par la rue, Alister accéléra, se déporta, accéléra encore et, au débouché du sentier, se jeta de tout son poids sur le corps. Ils roulèrent ensemble jusqu’à heurter un caveau, où tout se figea pendant une seconde bénie avant que le cadavre se remette à gesticuler en gémissant pour lui échapper.
— Mais calmez-vous, bon sang ! grommela Alister, qui priait pour que les autres résurrectionnistes n’aient rien entendu et surtout rien vu de la scène.
Il savait qu’il lui en demandait beaucoup, cependant : se réveiller dans les bras d’un voleur de cadavres était un excellent prétexte à la panique. Alister se demanda fugacement si Graham avait anticipé ce rebondissement : le corps d’une femme fauchée dans la fleur de l’âge était exceptionnel en soi, mais le corps d’une fausse morte ? Alister regrettait que le docteur ne l’ait pas mis en garde, car il ignorait quoi faire désormais : la tuer pour de bon ou la lui ramener en l’état ? La laisser partir ? La rendre à sa famille ou avertir l’Église ?
Alister se contorsionna pour s’emparer de la corde enroulée au fond de sa besace.
— Je veux pas vous faire de mal, c’est juste une précau…
Elle croqua le bout de nez qui avait glissé hors de son foulard et Alister étouffa un rauquement.
— Suffit, maintenant ! Tenez-vous tranquille ou je vous jure que je vous assomme !
Ses yeux vitreux réussirent à renvoyer une lueur de défi, mais Alister n’aurait pas parié que la jeune femme l’ait compris. Il avait davantage l’impression de lutter contre un chien enragé que contre une demoiselle : un animal qui réagissait au ton et aux gestes plus qu’au sens des mots ; elle cessa néanmoins de se démener et, sans le lâcher du regard, passa la langue sur ses lèvres luisantes de son sang. Un frisson courut le long de sa colonne vertébrale jusqu’au creux de son ventre.
Alister ne ménagea pas sa force pour la maintenir immobile pendant qu’il nouait des boucles serrées autour de ses bras, de sa taille et de ses chevilles. Tant pis s’il lui causait quelques hématomes : elle lui avait bouffé le pif. Il paracheva son œuvre en la bâillonnant avec son foulard – entre un cadavre bruyant et le choléra, il n’était pas certain de savoir trancher – et, une fois réduite à une respectable paupiette dans la toile qu’Alister avait récupérée, la jeune femme ne broncha plus.
Alister s’épongea le front d’un revers de manche et jeta le corps sur son épaule, direction le cabinet du docteur Graham, qui lui devait une sacrée prime.
Attirée par l'odeur prometteuse de cadavres frais, je suis arrivée jusqu'ici. Au cours de ma lecture, je n'ai trouvé qu'un petite accroc :
"Une fois enfin seul, il n’eut pas à chercher longtemps la tombe que le docteur Graham lui avait indiquée" : le "une fois enfin seul" ma semble plus maladroit qu'autre chose : enfin seul ou un fois seul feraient parfaitement le job.
Sans cela, c'était une lecture très agréable. Cette montagne de stoïcisme pragmatique d'Alister, doublé par la tonalité humoristique et caustique du style, c'est un régal que cette promenade macabre !
Ça faisait un moment que ton histoire était dans ma pal, et je regrette bien de ne pas être venue plus tôt… J’ai kiffé totalement ce chapitre décalé, avec ces chasseurs de cadavre, ton personnage flegmatique et cette fausse morte du choléra, si j’ai bien compris (peut-être à préciser un peu plus clairement si tu veux qu’on comprenne cette histoire de choléra)
Mais alors, à la fin, elle va survivre, ou pas ? Si ça se trouve, on s’en fiche…
Bref, j’ai adoré ce chapitre, c’est un vrai plaisir de retrouver ta plume riche et imagée dans les cimetières de Londres, dans cette ambiance macabre.
Détails
Le manteau responsable du premier et les bottes responsables du second : je vois l’idée de la répétition mais pour moi ça reste lourd.
d’autres rivaux le ralentirent avant de parvenir à destination : avant qu’il parvienne ? (sinon, on comprend que ce sont les rivaux qui parviennent à destination)
son planter de pelle : coup de pelle ? (planter c’est un verbe, je ne pense pas qu’on puisse l’employer comme nom, pas plus que planté du bâton, à part dans les bronzés font du ski…)
Merci de t'être aventurée dans ces contrées ! Je suis très contente que ça t'ait plu ! Bon, je vais pas faire de faux suspens vu que t'as tout fini entretemps, mais merci pour le relevé des petites choses bizarres (et pour les Bronzés xD) ^^
Depuis ma lecture de ta fanfic arthurienne je m'étais dit que j'allais repasser chez toi, ça y est!
Ah ah j'aime beaucoup ce début.
Le moment où Allister a envie de gueuler un coup pour les faire pisser dans leur froc, j'ai trop aimé XD
J'accroche bien avec le flegme de ton perso, et l'ambiance étrange et intrigante qui se dégage de ce premier chap, avec pourtant la légèreté de l'humour au milieu de tout ça.
A bientôt pour la suite :)
Ravie que ce début te plaise, et Alister aussi ! Ça faisait longtemps que j'avais pas eu un personnage bourrin, ça me manquait :p Et tant mieux si l'humour paraît pas trop déplacé vu le contexte et le propos ^^
Merci pour ta lecture et ton commentaire ! Si tu continues, j'espère que la suite te plaira =D
C'est vrai que c'est une activité fun et familiale ! Merci pour ta lecture et ton commentaire =)
J’adore la thématique ! Tu ne décris pas trop l’etat du corps de la femme de sorte que on peut exclure le zombie, dommage tu pourrais laisser planer le doute.
Sinon j’ai relevé une formulation bizarre : "cependant que" juste après qu’il se soit mouché à la fois dans son foulard et sa barbe (a la hussarde c’est mieux non ?).
Mais tous les zombies ne sont pas nécessairement putréfiés et décharnés :p Après c'est sûr que si tu cherchais The Walking Dead, tu vas être déçue !
"Cependant que" est une locution qui existe, c'est simplement une forme ancienne de "pendant que".
J'espère que ce chapitre t'a plu, et si tu reviens dans le coin, j'espère que la suite te plaira également ;)
Aaaaah je savais pas, ça m’a perturbé j’avoue.
Je pense en effet continuer !
Quand j'ai vu le titre ainsi que les genres, je me suis dit que ça me plairait ! J'ai apprécié ce premier chapitre. Tu as un style poétique et tu as bien retranscrit l'ambiance et le personnage d'Alister. J'ai eu un peu de mal à m'habituer aux phrases longues que tu fais au début, mais une fois le premier paragraphe passé, j'étais bien immergée !
En tout cas ce premier chapitre est très intrigant :)
Merci beaucoup de t'être aventurée par ici ! Je suis très contente si ce premier chapitre t'a plu. Décidément ces phrases longues... Je remarque même pas qu'elles le sont, heureusement que vous êtes là x'D Comme je m'achemine lentement mais sûrement vers une réécriture ou du moins un bon remaniement du début, j'essayerai d'y faire attention au passage !
Merci encore !
Déjà j'aime l' historique mais également ton sujet, un peu sensible, dur a traiter et pas rependu.
Franchement tu as réussis a nous faire lire quelque chose d’intéressant et pas rebutant alors qu on parle quand même de déterrer des cadavre. Sinon j'aime le terme resurectionistes, je ne sais pas si c'est le terme ou si tu l'as inventé mais ca contraste bien XD
Sinon ta façon d’écrire est très sympatique et colle a l’ambiance du récit. Le langage est appropriée pour l’époque et je te félicite pour ca, et j'aime cet Alister XD
J'aime la répétition :
Entre le rhume et le cholera
et entre un cadavre bruyant et le cholera.
Et aussi le fait de continuer a appeler cadavre cette pauvre femme alors qu'elle s'est clairement mise a courir XD
L’histoire est très captivante, bravo a toi !
C'est ma première tentative en historique alors je suis contente que ça te plaise ! Effectivement le sujet n'est pas forcément très facile à la base, mais cette histoire ne se prend pas vraiment au sérieux (à voir si c'est une bonne ou une mauvaise chose x'D). Tant mieux en tout cas si c'est intéressant malgré les cadavres véloces ehehe. Pour le terme, non, il existe bel et bien ! C'est comme ça que les voleurs se sont eux-mêmes désignés.
Merci aussi pour le style, et pour Alister ! Si tu passes lire la suite, j'espère qu'elle te plaira.
Encore une fois (comme dans les mémoires grises qu'il faut décidément que je reprenne), je me suis régalée de tes phrases si finement ciselées. Tu as tendance à faire des phrases assez longues et pourtant on ne s'y perd jamais. Et ici en plus, les subordonnées donnent un décalage irrésistible aux propositions principales et amène au tout un petit style ampoulé et désuet qui illustre parfaitement ce charmant tableau.
Quant à l'histoire, j'ai eu une petite pensée pour Fiesta sous les mottes de Beul, pour Six feet under, pour toutes les œuvres qui s'attaquent à cette montagne : traiter la mort avec humour. Quand c'est bien fait, c'est un régal, et ce chapitre en est un parfait exemple. Imaginer cette espèce de géant pas trop porté sur l'affectif faire son job avec expertise en écartant les gêneurs, c'est juste parfait. Comme les considérations cyniques sur le marché du cadavre. Et je ne parle même pas de la course-poursuite avec morsures entre Alister et le cadavre.
Le déroulement en lui-même est très clair, tout est très visuel.
Avec tout ça, je n'ai que deux toutes petites remarques :
1) comme justement, ton écriture est très visuelle et que tu ne lésines pas sur les détails (ce qui est très bien), le risque, c'est que le moindre accroc pose un problème aux psychorigides du détail comme moi. Or, je ne suis pas sûre d'avoir compris à quoi la "toile" (qui s'accroche au buisson) fait référence. Je dirais que c'est un sac dans lequel Alister a mis le cadavre après l'avoir "déchaussé" du cercueil ? Mais tu as fait une ellipse sur cette étape, je crois. Ce qui est dommage car c'est assez important pour la suite (la "toile" qui s'accroche au buisson, le cadavre qui mord à travers la "toile"...). Si tu ne veux pas ajouter l'étape du sac, tu pourrais remplacer "toile" par "toile du sac" la première fois que tu l'évoques, ça réglerait le problème ;)
Ou alors c'est le linceul, mais je ne crois pas : s'il avait laissé le linceul, il n'aurait pas pu passer la corde sous ses aisselles pour l'extraire du cercueil.
2) J'ai aussi trouvé que ce passage un chouia confus : "Alister grogna quand la toile se prit aux branches, tira, sentit la tête du cadavre rebondir contre son omoplate et renonça à emprunter les raccourcis trop touffus. Il avait un mauvais pressentiment, cependant, et quand le mouvement reprit dans son dos, Alister portait déjà la main à son couteau en faisant volte-face." : je crois que c'est le verbe "reprit" qui m'a déconcerté car au début de la phrase, quand la tête rebondit dans son dos, il n'a pas l'air de considérer que c'est un mouvement gênant ou bizarre, il a plutôt l'air de se concentrer sur la toile qui s'accroche aux branches.
Bref, du pinaillage, tout ça...
Je vais continuer avec plaisir en tout cas.
A+
Ahlàlà ces comparaisons sont vraiment les plus beaux compliments que tu pouvais me faire, merci ! Je suis une grande grande fan de Six Feet Under, et de Fiesta cela va sans dire. C'est vraiment très gentil à toi, maintenant ça me met aussi une grosse pression parce que je suis pas certaine d'avoir réussi à tenir ça sur la durée...
Je suis très soulagée si le déroulement paraît clair et surtout pas trop long, ce premier chapitre m'a posé quelques soucis. Merci aussi pour le style ! J'avais jamais remarqué que je faisais des phrases longues (encore moins que mes subordonnées étaient décalées x'D moi je me contente d'enfoncer les touches du clavier).
Merci beaucoup pour ton pinaillage, c'est très précieux ! Pour le premier point il s'agit effectivement de la toile du sac, et j'ai sans doute enlevé la précision pour éviter une répétition quelque part. Mais t'as raison, du coup c'est pas hyper clair, je vais étoffer tout ça ! Je vois aussi ce qui t'a confusionnée dans le second passage et je vais rectifier pour que ça fonctionne mieux.
Merci pour ta lecture et ton retour ♥
Un début qui met bine dans l'ambiance à la fois sombre et joliment décalée ; on ne frissonne qu'un peu et en fait on s'amuse à suivre ce voleur de cadavres et cette morte assez vivante pour lui mordre le nez.
Et puis les enjeux se dessinent déjà un peu, entre les différents voleurs qui se tirent dans les pattes et ces cadavres qui se réveillent inopinément. Du fantastique ?
Ca donne vraiment envie de connaître la suite (ceci est un message sponsorisé par la communauté PA) ! ♥
Effectivement malgré le sujet pas forcément méga joyeux, je voulais que ça reste assez léger (vu que ça a carrément le temps de devenir déprimant dans les novellas suivantes...)
Alors par contre pour le fantastique j'ai longuement hésité à sélectionner le tag... Pour moi les éléments inexplicables tiennent à une forme de "science" ; disons qu'il y a pas d'intervention de créatures surnaturelles ou de magie ou de choses de ce genre (je préfère prévenir pour pas que ça cause de déception à retardement x'D)
Merci beaucoup ma Jamou, je suis ravie que ça t'ait plu ♥ J'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes !
N'empêche, il y a une sacrée ambiance dans ce premier. Tout poisseux et nauséabond et avec des cadavres qui courent. On reconnait tellement tes amours grouhesques ♥
J'aime bien la manière de réfléchir du perso narrateur. Tout en pas finesse du tout. Bon et perso, je pense qu'il aurait été bien plus sage d'achever le cadavre sprinteur. Faut pas les laisser gambader trop longtemps, ces trucs. Surtout quand ils commencent à mordre.
A bientôt pour la suite ♥
Non reviens ! Merci pour ton commentaire ♥ Je voue un amour inconditionnel à la poisseuseté et à la cracratude, en effet. Je garantis pas que ce cadavre sportif sera à la hauteur de Grouh, cela dit, car Grouh est ultime.
"Tout en pas finesse du tout" xDD C'est une merveilleuse et très juste définition. Plus sage d'achever le cadavre ? T'as pas idée ehehe. C'est clair que dès qu'on leur laisse un peu de liberté, ça vire à la cata, avec ces choses-là...
Merci tout plein ! Si tu reviens, j'espère que la suite te plaira ♥
Alors, première chose, j'ADORE le résumé. Rien que pour ça, il fallait que j'aille voir <3
Ensuite, pour le chapitre, j'ai vraiment aimé l'ambiance dans le chapitre, le personnage d'Alistaire, la description quand ce sont les étudiants, son propre travail, le contexte autour... Franchement, tout ça, j'ai vraiment trouvé ça très cool, et ya vraiment quelques pépites dans le texte j'ai trouvé ! :
"— Merde. Fut son premier mot de la journée."
"leurs mauvais yeux, il se ferait un plaisir de les crever"
Bref, je trouve Alistaire très sympathique et je l'aime beaucoup surtout ta façon d'écrire pour lui, c'est vraiment quelque chose que j'ai vraiment beaucoup aimé !
Par contre, je suis moins convaincu par le tout tout début. C'est pas mauvais, mais je trouve que c'est pas au niveau du reste. En relisant, c'est surtout une phrase qui me fait tiquer :
"Le manteau responsable du premier et les bottes responsables du second couvraient respectivement le large dos et les immenses pieds d’une silhouette qui n’avait d’humaine que le nom." Il y a une répétition de "responsable" et la formulation m'avait un peu perdue et j'ai dû relire pour comprendre vraiment. Mais sinon, en vrai, le reste du début, c'est bon, c'est cette phrase qui m'a momentanément fait sortir de ma lecture, et c'est dommage.
Sinon, premier chapitre très très cool ! J'ai vraiment aimé le ton d'écriture, j'aime Alistaire et l'histoire en elle-même, je l'avais repérée sur ton JdB depuis un moment, et elle a l'air très prometteuse ! <3
Pluchouille zoubouille !
En plus j'étais trop stressée de lancer cette histoire x'D Mais impatiente aussi ! Je me suis précipitée et puis j'ai réalisé que j'avais même pas de résumé sous le coude donc je suis ravie-soulagée si celui-là te plaît !
Ravie aussi si ce premier chapitre fonctionne ; j'avais rajouté le passage des étudiants entretemps parce que j'arrivais plus à le caser ensuite, mais j'avais peur que ça rallonge pour rien ; ça paraît pas trop long jusqu'à ce que le cadavre se carapate ?
En tout cas merci pour Alister, et merci d'avoir relevé le passage qui t'a enquiquinée. Je me le surligne en rouge sang pour pas oublier de lui faire sa fête è.é La répétition était voulue et j'ai plus trop de recul sur ce début mille fois relu mais je désespère pas d'en faire quelque chose de mieux !
Merci pour tous tes compliments, et si tu t'aventures dans la suite, j'espère qu'elle te plaira ♥
Et perso, le passage avec les étudiants ne m'a pas choqué en terme de "je rallonge la sauce", au contraire, ça fait bien le contraste avec Alistaire et ça permet de poser les choses. Et c'est drôle en vrai xD
Et pour le début, sincèrement, ya pas grand chose à changer pour que ça soit super cool, ya vraiment juste cette phrase qui m'a chiffonnée ^^ Courage Danette !
Et je m'aventurerai dans la suite sans une hésitation !
Et perso, le passage avec les étudiants ne m'a pas choqué en terme de "je rallonge la sauce", au contraire, ça fait bien le contraste avec Alistaire et ça permet de poser les choses. Et c'est drôle en vrai xD
Et pour le début, sincèrement, ya pas grand chose à changer pour que ça soit super cool, ya vraiment juste cette phrase qui m'a chiffonnée ^^ Courage Danette !
Et je m'aventurerai dans la suite sans une hésitation !