Agenouillée sur un sol froid, je presse ma tête sur mes genoux avec fureur. Serrant les dents, je me relève avec difficulté et, écartant une mèche de cheveux collée à mon visage, je jette un regard noir à la personne qui se trouve devant moi. Elle me regarde l'air hautain.
—Rend-toi !!! vorcifie-t-elle avec colère.
—Dans tes rêves
Je fronce les sourcils, il y a 5 minutes, je suis arrivée dans un coin de rue, rendez-vous donné par une certaine Madame L.. Sur place, j'ai rencontré une jeune femme dont la capuche et son ombre cachent l'intégralité de son visage. Je n'ai pu deviner son sexe qu'a partir de sa voix. Elle est vétue d'une d'une cape mauve avec, au milieu, un cercle noir ayant une rose au milieu.
—Rejoins-nous ! lance-t-elle
—Qui vous ?
—Je vais prendre ça pour un oui. Dans ce cas...
Sans même me laisser analyser sa phrase, elle s'approche moi et retrousse sa manche juste assez pour laisser voir une main de fer. Elle tend son index dans la direction de ma poitrine, lentement mais précisément. Je sens une douleure intense au coeur et tout devient noir.
J'ai la tête qui bourdonne. Avant d'ouvrir les yeux, j'analyse ce qui se trouve aux alentours de moi. Le sirènes hurlent et j'entend des voix d'hommes et de femmes qui crient. Je n'ai plus la force de bouger alors, je me laisse replonger dans l'inconscient.
—Nous sommes sincèrement désolés, madame, votre fille... elle... son coeur ne bat plus.
Un cri perçant retentit :
—Non, ce n'est pas possible, non, non, nooooooooooooonn !!!
La voix de ma mère. Je met quelques temps à réaliser que c'est de moi qu'on parle. Suis-je donc sensée être... décédée ? J'entends des pas de personness qui partent. J'ouvre un oeil, je suis seule dans cette pièce blanche immaculée. Cette couleur tant détestée. Avec un peu d'effort, j'ouvre mon deuxième oeil. Je me lève et observe un ordinateur relié à une dizaine de fils posés sur moi. Je les arrache. Sur l'appareil, il y a la preuve que je suis morte, la preuve que je ne suis plus censée éxister.
***
Je veut rentrer chez moi, je veut mais, si j'y vais, ma mère fera une crise cardiaque. Si je n'y vais pas, elle fera une dépression, ou pire car j'était le seul membre de sa famille encore vivant. Après être sortie en douce de l'hopital, en cherchant de l'argent dans mes poches, je suis tombée sur un petit papier où il était inscrrit :
282, avenue de la Roseraie.
Tmyre.
N'ayant aucune autre chose à faire, je prend la direction de la gare. Par chance, le prochain qui part va en direction de Tmyre, cete ville qui se trouve à l'autre bout du pays. Je paie une grosse somme d'argent à un employé afin qu'il me laisse entrer sans réservation. Par chance, celui-çi accepte. Il me demande :
—Vous n'aviez pas une soeur par hasard ?
—Non, pourquoi ?
—Comme ça...
Il a du me reconnaitre. Il faut que je fasse attention. Je rentre dans le train et je m'installe du côté où il y a le moins de monde. Je sors un livre de poche que j'ai toujours sur moi : Arsène Lupin Gentelman-cambrioleur. Je m'étire comme je le fait toujours avant ma lecture et je plonge dans mon roman.
Je me réveille le nez et le front sur une surface lisse. J'ouvre les yeux d'un coup. Devant mes yeux, se trouve un mot. Ce mot c'est "Ganimard". Ça me redonne les idées claires : Je suis morte, assassinée par une femme dont je n'ai pas vu le visage et qui a une main en fer. Le pire dans tout ça, c'est que je suis encore en vie. Une voix stridente résonne dans le wagon :
—Nous sommes arrivés à la ville de Tmyre, les passagers censés descendre à cet arrêt sont priés d'y aller. Nous sommes arrivés à la ville de Tmyre, les passagers censés descendre à cet arrêt son priés d'y aller. Au revoir.
Je bondis hors du véhicule. Je suis pleine d'énergie. Au loin, une silhouette portant une cape malheureusement reconnaissable lève un panneau. J'essaye de distinguer ce qu'il y est inscrit:
Carlise Julea
Mon nom et mon nom de famille. Je les déteste tout les deux. Je m'approche de la personne et m'arrête, les bras croisés, je la fixe d'un œil impatient. Sans un mot, Elle sort sa main de fer et me fait signe de la suivre. Je m'exécute à contrecœur.
À peine sorties de la gare, nous tombons sur une avenue que je devine être l'avenue de la Roseraie, après avoir marché environ 400 mètres, je percute ma guide qui vient de s'arrêter net. Devant nous se trouve une maison de 1 mètre de large, elle est si petite que j'aurais pu la rater. La porte, en fer noir, est tellement rouillée qu'on pourrai croire que le rouge est sa couleur première.
Ma guide fait glisser son majeur dessus (Ce que j'aurais pu mal prendre), du haut vers le bas puis fait une sorte de geste de dédain qui pourrait vouloir dire : Tu peux disposer. Si je n'était pas morte quelques heures plutôt puis récussitée, j'aurais été stupéfaite ; La porte vient de se volatiliser sous mes yeux. Elle débouche sur un long couloir sinueux d'un style qui, je ne sais pas pourquoi, m'est accuelliant, réconfortant. Une chaleure douce et ambiante vient me couvrir mes épaules glaçée. Ça me rappelle le week-end de la mort de ma grand-mère, j'était chez elle, assise à côté de sa cheminée, les main au-dessus du feu.
Une imposante silhouette apparait. La jeune femme à côté de moi retire sa capuche et s'abaisse en signe de respect. Comme moi, elle à les cheveux dorés et mi-long. Elle doit avoit avoir le même âge que moi et me ressemble un peu. Je m'interesse au nouveau venu, pareillement que ma voisine, la personne qui se trouve en face de moi porte une cape, à sa différence, celle-çi est bleue et non mauve. Elle découvre elle aussi sa tête.
—Bienvenue chez Les Roses de l'Ombre, Carlise.
Les Roses de l'Ombre... voilà d'ou venait ce symbole dans le dos de la cape de la jeune fille et une enseigne que j'ai remarqué sur la porte... Quel beau nom...
On se croirait vraiment dans la peau de Carlise ! j'ai hâte de lire la suite de son histoire !
A bientôt
Je suis heureuse que tu ai aimé ce chapitre !
Contente aussi que tu ai eu cette impression,
À bientôt !
On est totalement plongée dans la peau du personnage et j'aime beaucoup ça.
En tout cas j'ai hâte de lire la suite.
Au plaisir de te lire.
Lune rêveuse
C'est l'effet que j'essayais de donner car j'aime quand je suis dans la peau du héros.
J'espère que tu continuera de me lire,
Fanderomance.
J'attend avec impatience la suite 😉
j'aime beaucoup ton début et j'adore l'ambiance. J'ai l'impression d'être Carlise et de vivre sa vie, je me laisse guider...
Pauvre Carlise... Moi aussi je serais dans le dilemme : voir ma mère, ne pas voir ma mère...
J'ai vraiment hâte de lire la suite.
Bravo !
RoseRose
Merci de ton commentaire, c'etait un peu l'effet que j'espéraid faire alors, je sis contente d'avoir réussi.
La procain chapitre est pour bientôt, je l'ai presque fini !
Je suis contente que tu me lises,
À bientôt,
Fanderomance.