Ils croisèrent peu de monde en ce début de matinée, pas de marché traditionnel ni les habituels charrois pour encombrer la grand-rue de Karnak. « Ben dit donc, y sont tous passés où ? » se contenta de souligner Blair au milieu d’un flot de remarques et de questions dont il n’écoutait même pas les réponses et auxquelles, d’ailleurs, personne ne prêtait réellement attention. Dans les moments de stress ou d’excitation, certains se rongent les ongles, d’autres s’entortillent les doigts ou n’arrêtent pas de gigoter comme si leur derrière reposait sur un nid de fourmis carnassières, Blair, lui, dévidait le fil de ses pensées à voix haute. Des pensées décousues, des idées fulgurantes, des questions étonnantes. C’était sa façon de mettre sa tête en ordre. Till l’avait bien compris et ne s’en formalisa pas, même si à un moment il surprit un hérissement de plumes exaspéré de Thiya. Contre toute attente, l’oiseau se maîtrisa préférant détourner la tête.
La carriole s’engagea sur une route de terre battue à la sortie du village. Champs et vergers cédèrent progressivement la place à une forêt de résineux et de feuillus déjà parés des ors incandescents de l’automne. Gran-Cairn était construit au cœur de la montagne, presque à égale distance de Dhöl et Karnak. Passé le premier col, la pente devint plus raide, le chemin plus étroit, la forêt plus dense. Aucun des voyageurs ne sembla cependant le remarquer, trop occupés à débattre des « si », des « comme » et des « quand », entre deux bouchées de gourmandises emportées par Elhyane.
Thiya, qui n’en pouvait plus d’une telle exaltation, décida d’y mettre un terme et, coulissant un regard effilé en direction de Till, s’adressa à la guérisseuse :
- Krâa, eux avoir surprise ! Thiya tenu parole, Mâa ! Thiya pas finir en cocotte !
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Demanda Till, piqué au vif.
- Je devais bien trouver un moyen de la contraindre au silence, répondit Elhyane en riant. Tu n’imaginais tout de même pas que Thiya se contentait de bourdonner autour de la maison ?
Blair s’esclaffa, claquant les mains sur ses cuisses :
- Sacré piaf !
La moue réprobatrice de Naëlle le dissuada d’insister davantage. Till se mordit la joue. Comment avait-il pu être aussi naïf ? Thiya, bien évidemment, ne pouvait que connaître Gran-Cairn. Cette inquisitrice, qui fourrait son bec partout, n’aurait pu rester indifférente à un sujet entouré d’autant de mystère ! Le garçon se sentit trahi :
- Merci bien Thiya ! Rappelle-moi d’y réfléchir à deux fois avant d’envisager de te faire confiance.
Bien sûr Till ne pensait pas sincèrement ce qu’il disait, il espérait juste percevoir un soupçon de culpabilité ou de remords au fond de la pupille de son amie. C’était peine perdue, comme le chat, Thiya retombait toujours sur ses pattes :
- Thiya garder secret de Mâa pour bien de Till. Si Till pas comprendre, Thiya revoir critères de jugement sur garçon !
L’ultime argument. Le garçon renonça. Il n’avait pas envie d’une querelle avant la séparation, querelle dont Thiya sortait toujours gagnante, sa mauvaise foi contribuant invariablement à lui assurer la victoire.
- Tu ne t’en souviens pas, raconta Elhyane, mais tu es déjà venu à Gran-Cairn. Je t’emmenais toujours au rendez-vous annuel des guérisseurs, mais j’ai arrêté quand tu es devenu en âge de comprendre.
- Hum… Tu aurais pu quand même m’en dire un peu plus !
- Oh, ne prends pas cet air renfrogné, s’il te plait ! J’ai bien essayé de t’en parler mais tu évitais toujours la discussion. Je te rappelle que ton intérêt pour Gran-Cairn est extrêmement récent !
Le dernier raidillon obligea les passagers à mettre pied à terre pour soulager Foutrac.
- Nous sommes presque arrivés, annonça Elhyane.
La forêt s’ouvrit soudain sur une vaste clairière d’herbes folles, inondée de soleil. Au milieu de ce vert éblouissant se dressait un immense porche dont la portée spectaculaire défiait les lois élémentaires de l’attraction universelle. Le chemin passait entre les montants pour se perdre à nouveau dans les bois à quelque distance de là. Un portail en dentelle de fer forgé s’ouvrit silencieusement à leur approche. Aucun muret, aucune clôture de part et d’autre. Rien que la nature à perte de vue.
Les amis se regardèrent surpris, cherchant du regard une explication à cette étrangeté. Elhyane sourit et lâcha, mystérieuse :
- On nous attend, ne traînons pas.
Till chercha à décrypter l’expression énigmatique de sa mère, mais son regard impassible demeurait fixé sur la ligne d’horizon. Ils franchirent le portail en silence, écrasés par les dimensions extraordinaires de la voute. Aucun ne céda à la tentation de quitter le chemin, une initiative qu’ils auraient aussitôt regrettée, nécessitant des explications dont Elhyane préférait se dispenser.
- La porte de Dhöl est l’entrée principale. Ici, ce n’est qu’une entrée annexe.
Till préféra ne pas insister, il avait compris depuis longtemps que, concernant Gran-Cairn, le mystère faisait partie intégrante du jeu. Il espérait toutefois que la surprise serait à hauteur de la curiosité suscitée.
Ils reprirent place dans la carriole qui repartit au petit trot, bientôt avalée par l’ombre humide de la forêt. La route descendait à présent en pente douce, serpentant au milieu d’arbres dont la taille et l’envergure trahissaient l’âge préhistorique. Gardiens séculaires, ils étaient aussi impressionnants que la diversité des craquements se propageant de tronc en tronc ou que le tumulte d’une multitude d’insectes bourdonnant, stridulant ou craquetant. Quelques traits de soleil hachuraient la pénombre de lignes obliques, dessinant par endroit sur la mousse des disques de lumière.
Ils bifurquèrent à plusieurs reprises, Elhyane n’hésitait jamais sur la direction à emprunter. De toute évidence, ce domaine n’avait pour elle aucun secret.
L’impatience gagnait les voyageurs. À chaque nouveau virage, Blair interrogeait Elhyane sur la distance restant à parcourir. « Bientôt » se contentait-elle de répondre. Un ultime lacet les délivra de l’attente :
- Par tous les furoncles de la création ! Ma tête n’en croit pas ses yeux ! siffla Blair, admiratif.
Aucun mot n’aurait pu résumer cet amoncellement d’audace et d’extravagance. Il n’existait nulle part sur l’île d’édifice d’une telle majesté, d’une telle originalité... d’une telle taille !
- La partie la plus ancienne est au centre, expliqua Elhyane. À l’origine ce n’était qu’une simple bâtisse assez massive. Les extensions et les améliorations sont venues par la suite. La librairie occupe entièrement la première tour, face à vous et, tout à l’opposé, c’est l’observatoire, ajouta-t-elle en le désignant du doigt, le royaume de Maistre Flavie-Nova. Une femme susceptible, alors évitez de trop la contrarier.
Une immense sphère ovoïde composée de panneaux de verre planait au-dessus du bâtiment, une prouesse mécaniquement impossible qui arracha à Blair, dressé dans la carriole, des cris enthousiastes et un énième « ma tête n’en croit pas ses yeux ! ». En forçant son attention Till distingua une structure hélicoïdale s’élevant du toit en vrilles de plus en plus larges. Elle semblait si fine qu’il se demanda comment elle pouvait soutenir un tel poids sans se briser.
Un camaïeu de tuiles vernissées et bleues habillait l’ensemble de la toiture ; d’étonnantes bulles de verres perçaient les façades comme autant d’yeux ouverts sur l’extérieur. Des arches reliaient des tours, les tours abritaient des coursives, les coursives conduisaient à des terrasses en encorbellement. Rien n’était sur le même plan, tout se chevauchait, s’entrecroisait, s’entremêlait. Bois, terre, pierre, verre, lumière cohabitaient en parfaite symbiose. C’était une merveille !
Elhyane se glissa au milieu des nombreux attelages garés sur une place bordée de haies de charmes. À peine eurent-ils posé pied à terre qu’un homme arriva à leur rencontre :
- Elhyane ! Quelle joie ! Vous avez pu vous libérer !
Sans attendre un quelconque assentiment, l’homme la prit familièrement dans ses bras. Une longue étreinte entre vieux amis, heureux de se retrouver. Un peu trop longue peut-être, estima Till.
- Elhyane a un amoureux, chuchota Naëlle en lui plantant son coude dans les côtes.
Le garçon considéra sa mère alors qu’elle se dégageait en douceur des bras de l’homme. Till ne s’était jamais vraiment interrogé au sujet de Ma. Elle était belle avec sa longue chevelure qui cascadait aujourd’hui sur ses épaules, ce nouveau châle réhaussant la couleur châtaigne de ses yeux, ses pommettes rosies, son regard embué d’émotion. Quel âge pouvait-elle bien avoir ? Certainement pas autant que la vieille Wilma qui ressemblait à une pomme d’après l’hiver. Non, Ma avait la peau lisse et fraîche, sans l’ombre d’une disgrâce. Était-elle heureuse ? La question du bonheur de Ma ne l’avait jamais effleuré jusqu’à présent. Qu’avait-elle sacrifié en acceptant qu’il entre dans sa vie ? Bien trop, probablement. Pour chasser le malaise qui soudain l’envahit, il reporta son attention sur l’homme. Plus grand qu’Elhyane d’une tête, la silhouette fine et nerveuse, il avait le visage buriné de ceux habitués à la vie au grand air. Rien ne l’aurait distingué de la plupart des habitants de l’île si ce n’était son regard, d’un vert intense, magnétique. Il devait être difficile de résister à un tel regard, difficile aussi de l’oublier.
Elhyane remit de l’ordre dans sa chevelure, réajusta son châle et s’éclaircit la voix :
- Blair, Châny, Naëlle et Till, je vous présente Harald, le Magister de Gran-Cairn…
- Krâa !
Elle saisit l’anse du panier dans lequel reposait Thiya et ajouta :
- Et voici Thiya.
- Krâa, moi amie et moi veilleur ! Mâa faire attention à pas secouer Thiya ! gronda la corneille. Thiya pas grelot !
- Bonjour et bienvenue à Gran-Cairn, répondit Harald avec un regard amical pour chacun. Je vous invite à rejoindre dès à présent le belvédère où vous attend Maistre Zigue qui sera votre guide. Nous nous reverrons un peu plus tard, pour l’instant je dois parler avec Elhyane.
Till, un peu troublé, se demanda ce qu’il avait de si important à dire à sa mère mais garda sa réflexion pour lui. Contrairement à Thiya, il avait compris qu’il était parfois préférable de taire certaines impressions, surtout lorsque ces impressions touchaient à l’émotionnel. Comme si elle avait perçu le trouble de son fils, Elhyane murmura avant de l’embrasser :
- Harald est un très vieil ami, j’avais à peu près ton âge lorsque je l’ai rencontré. Nous avons à discuter à propos de l’organisation du dispensaire et d’autres petites choses. Tu me promets de rester vigilant et si jamais Sven…
Naëlle l’agrippant par le bras pour l’entraîner le dispensa pour la énième fois de la rassurer. Cependant, un peu surpris par la vivacité de son geste, Till ne put s’empêcher de s’exclamer :
- Mais quelle mouche te pique ?
- Est-ce que vous avez remarqué ? demanda-t-elle nerveuse.
- Oui, dit Blair, j’ai reconnu l’attelage de mes parents. Je pense que mon père est monté seul, ma mère doit être normalement au Foyer.
- Les miens sont là aussi, répondit Châny.
- Tout comme les miens et c’était pas prévu, constata Naëlle.
- Beaucoup de visiteurs. Je ne m’attendais pas à ça.
- Il se passe quelque chose. En tous cas, Wilma est injoignable, elle s’est fermée à tout contact.
Les amis se regardèrent, perplexes.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? s'inquiéta Till.
- J'en sais rien, j’ai peut-être trop d’imagination... J'ai reconnu Gustav, le tavernier et Birgit pour ne citer qu'eux. Ils ne sont pas concernés par la rentrée, qu'est-ce qu'ils peuvent bien venir faire ici ? On dirait que toute l'île s'est donnée rendez-vous, ça vous semble pas curieux ?
- On fait quoi alors ? questionna Blair, dépassé par toutes ces questions.
- Rien, dit Châny, pour l’instant, on reste attentif
Coquillettes et autres crustacés:
- Ben dit donc => dis
- des idées fulgurantes, des questions étonnantes => j'en profite pour souligner que j'aime bien les fulgurances de Blair, et pour les questions, si elles sont toutes du type "ben dis donc, ils sont passés où, tous ?", est-ce que ce sont vraiment les questions qui sont étonnantes où est-ce qu'elles traduisent son étonnement ?
-Le dernier raidillon obligea les passagers à mettre pied à terre pour soulager Foutrac. => alors, Foutrac, c'est un âne ? Ils étaient tous les cinq sur un âne ? une carriole tirée par Foutrac ? (j'adore le nom) Je les ai pas vus monter, je pensais qu'ils étaient à pied depuis le début...
-Il y a quelque chose qui m'a perturbée aussi, quand Thiya a dit qu'elle finirait pas en cocotte, Blair a eu l'air de comprendre quelque chose qui avait été caché à Till, mais je n'ai pas compris, moi ^^
- la librairie, c'est une library à l'anglaise ? je veux dire une bibliothèque ?
- une place bordée de haies de charmes => je suggérerais d'enlever les haies et de laisser "une place bordée de charmes", ce qui fait double sens. Un personnage qui ne manque pas de charme, d'ailleurs, c'est Harald, aw. Curiosité piquée.
Je file lire la suite
Le passage de "Foutrac" a été retravaillé.
A propos de Blair, je pense qu'il est toujours amusé par la personnalité imprévisible de Thiya. En l'occurrence, Thiya avait bien exploré Gran-Cairn mais avait caché ses informations sous la pression de Ma.
Oui, tu as bien compris la librairie désigne une bibliothèque. Les anglais disent library mais je me suis plutôt référée au sens étymologique du terme.
Bonne suggestion pour la haie, ce qui évitera la répétition des "de".
A très bientôt
C'est drôle, moi aussi dans mon histoire il y a une porte au milieu de nulle part, dans une prairie. Mais j'admets avec facilité qu'avec toi l'effet whaou est là, et ça m'inspire pas mal. Tu es vraiment douée pour les descriptions.
Alors je sais pas si c'est moi qui ai loupé un truc, mais depuis le début je crois que Gran Cairn est une école, et pas la ville où Till va faire son apprentissage.
J'en suis à la moitié de l'histoire, et je pense que tu connais tes points forts mais j'aimerais te faire part d'une réflexion que je me fais. J'ai souvent lu que pour faire une bonne histoire il fallait 3 intrigues minimum. Dans dans le 1er HP, il y a la découverte du monde de la magie, Voldemort qui rôde tout au long de l'histoire, et la pierre philosophale. A la fin, finalement tout s'imbrique. Dans dans histoire, nous avons la quête de Till sur son passé, et Gran Cairn qui reste encore mystérieux. Je sais que tu as prévue une force d'opposition, et cela me semble nécessaire. Tu pourrais peut-être ajouter une autre petite intrigue qui paraîtrait rien a voir avec le reste.....
Sans doute que tu sais déjà tout ça et que je parle pour rien, c'est fort probable. Si c'est le cas, ça te conforteras peut-être dans tes choix.
A très bientôt :)
Tu as bien compris, Gran-Cairn est l'école où les jeunes gens vont pour apprendre un métier. Auparavant, ils ont appris les bases au Foyer situé à Karnak. Pour atteindre Gran-Cairn il traverse le village de Karnak et s'il y a beaucoup de monde à l'école, c'est probablement que quelque chose se trame.
Dans la réécriture, j'ai renforcé le rôle de Sven, et j'ai quelques idées pour créer encore la surprise. J'espère que ça fonctionnera.
Merci beaucoup pour toutes tes remarques.
A très bientôt
Découvrir la ville principale de l'histoire est évidemment un moment important de l'histoire. J'aurais bien aimé plus de descriptions de la ville (et peut-être moins de la forêt) mais ça arrivera peut-être dans la deuxième partie du chapitre donc ma remarque n'a peut être que peu d'intérêt ^^
Je trouve ta nouveau pdp sympa (=
Quelques remarques :
"l’oiseau se maîtrisa préférant" virgule après maîtrisa ?
"serait à hauteur de la curiosité suscitée." -> à la hauteur ?
Un plaisir,
A bientôt !
Je prends en compte tes remarques et je corrige.
Les descriptions, c'est toujours délicat. Mon défaut est souvent d'en faire trop, comme pour la forêt (j'ai allégé dans la réécriture). Pour parer à ce défaut envahissant, j'essaie de ne décrire que ce qui me semble nécessaire au récit, ce qui permet de laisser place à l'imagination du lecteur. Chacun peut s'approprier ainsi d'une certaine façon la ville. Si jamais l'action devait se préciser dans ce lieu, je pense que je développerai. Est-ce pour toi vraiment gênant ?
Un grand merci pour ton intérêt et ta fidélité qui me touche.
A très bientôt
Après je ne lis pas de la même manière sur PA, ça ne me semblerait que très mineur sur papier.
A très vite !
Le moment que j'attendais est arrivé, nous sommes à Grand-Cairn ! Une fois n'est pas pas coutume, j'ai trouvé que la description de la nature (toujours très bien écrite bien-sûr) est peu trop développée. J'aurais aimé lire plus de lignes sur les bâtiments de Grand-Cairn. D'ailleurs, j'imagine un endroit très bruyant (par contraste avec le reste de l'île). Est-ce le cas ? Tu crées un suspense intéressant quand les enfants comprennent qu'il y a trop de personnes présentes. C'est bien amené. J'ai trouvé les phrases suivantes très drôles : "la vieille Wilma qui ressemblait à une pomme d’après l’hiver", "Thiya pas grelot !" Quelques petites remarques :
- J'aurais rappelé qui était Foutrac (le cheval ?)
- Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris un détail. Le portail "flotte" ?
- "Un camaïeu de tuiles vernissées et bleues habillait l’ensemble de la toiture" j'aurais supprimé le "et".
A bientôt !
Je le préciserai dans ma réécriture pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
Pour la description de Gran-Cairn, cela viendra par la suite.
Je prends en compte toutes tes remarques et je t'en remercie.
A très bientôt
je me répète: c'est vraiment très bien écrit!
On découvre enfin Gran Cairn dont on a tant entendu parler et tu nous avais mis la puce à l'oreille avec cette idée qu'il s'y passent des événements inhabituels. Nous allons enfin savoir de quoi il retourne.
J'ai encore souri grâce à ton humour au sujet de Wilma qui ressemble à une pomme d'après l'hiver mdr et toujours Thyia qui n'en rate pas une!
Tu connais mon souci pour les longues descriptions, j'avoue qu'ici elles furent un peu trop denses pour moi car, au bout d'un moment, je ne m'y retrouve plus lol. Cependant, ce n'est qu'une question de goût! Ne remets rien en question pour autant.
Mes remarques:
- à un moment tu dis "céder place", peut-être que ça se dit mais je croyais qu'on écrivait automatiquement "céder la place"
- une redondance du mot "regard", au début
- ".Beaucoup de visiteurs. Je ne m’attendais pas à ça.
.Il se passe quelque chose. En tous cas, Wilma est injoignable, elle s’est fermée à tout contact.
Les amis se regardèrent, perplexes.
.Qu’est-ce que tu veux dire ?
. J’ai peut-être trop d’imagination mais je sens qu’il se trame un truc pas net".
Encore un petit souci ici sur qui dit quoi.
A bientôt!
J'ai beaucoup retravaillé mon texte en général et surtout les descriptions car j'ai toujours tendance à me laisser entraîner. Ici, elles sont volontaires et participent à l'impatience que devrait ressentir le lecteur à l'approche de Gran-Cairn.
Je retravaille le truc pas net et corrige le reste.
Merci à toi pour tes conseils attentifs.
A bientôt