Chapitre 15 : Le fils de Torunn


La tragédie se jouait en bas, ainsi qu'elle l'avait espérée.

L'effervescence soudaine de la Ville avait dissipé le brouillard du matin et la neige tourbillonnait à l'écart. Elle se décollait des toits, arrachée par la démarche pataude du monstre accouché des sous-sols. Qu'était la créature ailée pour les gens de Heimdall ? Un châtiment envoyé par l'Ancien Dieu, trop orgueilleux pour supporter plus longtemps son remplacement ? Un échappé venu des tréfonds de Musspelheim que le Protecteur n'aurait su arrêter ? Ou au contraire, un soupçon de la démesure de son orgueil ? Ce ne serait pas la première fois que les dieux jouaient à exciter des puissances qui les dépassaient. Au fond, peu importait le nom et le rôle qu'ils attribueraient au dragon qui les terrorisait. Ses membres brisés et maigres, ses yeux aveugles et sa couverture d'écailles translucides le gardaient de toute majesté. Nul ne le vénèrerait. Nul ne le défendrait. Nul ne le prendrait en pitié. Il ne deviendrait pas un martyr. Tous priaient déjà pour qu'un guerrier s'élance à ses trousses et ne revienne qu'une fois sa tête hérissée d'épines décapitée et présentée sur un plateau. Et même avec cela, ses hurlements infernaux retentiraient pour tous comme la preuve de l'échec de Heimdall.

Une défaillance pouvait être pardonnée. Pas un échec. Pas un échec tel que Torunn le fomentait. Un Dragon. Un dragon ! Elle n'en attendait pas autant de Lopten. Une créature difforme et suffisamment effrayante pour marquer les esprits aurait suffi. Mais un dragon ! Les pouvoirs de la mère mêlés à la laideur paternelle. Une telle prise suffirait à sceller le nom de Siegfried à la Gloire d'une journée, d'un unique coup d'épée, pour l'éternité. On connaîtrait son nom. On le chanterait, on le célèbrerait, on le prendrait en exemple. Puisque la chance tournait en sa faveur, Torunn allait la saisir. Ce dragon qui peinait à s'élever serait une proie facile. Un enfant sauvage à saisir dans les bois, aussi aisé à attraper qu'il ne l'avait été par le passé. Un animal dépourvu d'intelligence, qui fuirait devant le feu jusqu'à se trouver acculé dans un coin. Siegfried n'aurait qu'à lui trancher la gorge, à lui transpercer le poitrail. Le sang jaillirait, sa couleur pourpre recouvrirait la lame. Siegfried devait être le premier.

Dans la cité, bon nombre de jeunes hommes rêvaient à tant d'Honneur. Tous avaient été biberonnés par les histoires de Sàga, la fidèle Scribe d'Odin. Des histoires d'hommes tels qu'eux, - dépourvus d'autres forces que celles de leur cœur pur et de leur courage, bravant ouragans et dangers et que les Valkyries, les chiennes d'Odin, récompensaient par une éternité de servitude dorée, vouée à préparer l'ultime guerre à la fin de toutes choses. Le Ragnarök. Qu'était le Ragnarök, si ce n'était un aveu de faiblesse déguisé en fatalité ? Cependant, tous s'empressaient de lever boucliers et épées de bois au nom de divinités égoïstes, et ce, dès leurs plus jeunes années. Car tous étaient vus mais tous voulaient être regardés. Simples d'esprits. Faibles. Pathétiques petites fourmis persuadées de pouvoir sortir de la masse sombre de la colonie. Cela était possible, bien sûr, mais jamais ils n'en auraient la détermination. Jamais ils n'auraient le courage de reconnaître l'ultime moyen d'y parvenir. Car pour dépasser de cette masse d'êtres, il fallait marcher sur les cadavres, se hisser sur les épaules et écraser des têtes. Il fallait savoir baisser les yeux sur ses bottes couvertes de sang. Mais lequel d'entre eux l'admettrait ?

Siegfried devait les devancer.

Il devait profiter de leur confusion, du brouillard dont ils craignaient trop de se dépêtrer, de leurs peurs et être le premier à se jeter dans les flammes.

S'éloignant par-delà les remparts, le monstre ne laissa derrière lui que ruines et cris dont le vent emportait l'écho. Son ultime hurlement cingla le ciel et balaya les lamentations sonores du peuple d'Alldhreim. Aucun de ses gentilés n'osa plus dire un mot. Ils retenaient leur souffle. Le garçon de Lopten n'avait à rien à envier à Thor : il inspirait la même crainte du ciel.

Aux côtés de Torunn, Siegfried se boucha les oreilles avec le plat de ses mains. Intransigeante, elle agrippa son épaule en le forçant à regarder le spectacle pitoyable de la Splendide Alldrheim, agitée et désordonnée comme une fourmilière sous une averse inattendue avant de lui désigner la silhouette vacillante, se confondant peu à peu dans l'ombre de la forêt.

« Retiens bien son allure, Siegfried. Note ses faiblesses. Demain, tu partiras à sa poursuite et tu ne contenteras pas de répandre son sang. Tu t'y baigneras. Tu t'imprègneras de sa vie avant qu'elle ne soit avalée par la terre. Ainsi, deviendras-tu invincible. Ainsi, deviendras-tu Siegfried, l'Immortel. Ton nom résonnera longtemps après cela. Tu seras connu des hommes, des nains, des elfes, des dieux et de toutes les créatures qui peuplent les royaumes. Tu seras connu des Dieux. Ils t'accueilleront parmi eux, autant par prudence que par respect car ils comprendront qu'un tel homme vaut mieux à leurs côtés qu'à leurs portes. »

L'image d'un prodige se dessinait sur la toile tendue par le brouillard. Les mots de Torunn le peignaient avec brutalité et incrustaient l'esprit de son fils. Siegfried succombait doucement à ses paroles, qui toujours, avaient su le bercer et gonfler son orgueil. Siegfried l'Immortel. Sa mère lui faisait miroiter ce titre depuis sa plus tendre enfance et enfin, était-il à sa portée. Il lui faudrait se battre mais c'était là son enseignement entre les murs d'Alldrheim. L'immortel. Les dieux eux-mêmes ne l'étaient pas. Se pourrait-il..? Torunn ne plaisantait pas avec la Prophétie. Elle était une sorcière qui connaissait les secrets des mondes. Être le réceptacle de ses confidences honorait Siegfried. Et l'avantageait, surtout.

Il abandonna sa terreur initiale et constata alors le manque d'aise de la créature qui se confondait peu à peu avec l'horizon. Un gros tas d'os et d'écailles désarticulé, rien de plus. Le dragon brisé avant même de combattre ne pouvait lui poser de grandes difficultés. Certes, la Bête rugissait, mais elle ne dominait pas les éléments. Par un tourbillon de neige étourdissant, le souffle de Njörd et la danse furieuse de Skadi changèrent sa trajectoire et la balayèrent hors de la Ville. Elle rétrécissait à l'horizon, mais pas suffisamment pour devenir un point gracieux et menaçant dans le ciel. Le dragon paraissait épuisé au bout de quelques centaines de mètres et se rapprochait inéluctablement du sol. En un battement de cils, la main d'un invisible géant l'abattit comme un insecte.

Un craquement douloureux brisa la forêt de hauts pins, au-delà des murs d'Alldrheim. Un nouveau rugissement lui répondit. Il était blessé. Ce n'était pas un rugissement mais une complainte étrangement familière. Il avait mal. Il souffrait, mais pas tout à fait comme une Bête. Il appelait. Personne ne viendrait l'aider. Siegfried n'eut aucun mal à imaginer les grandes membranes de ses ailes déchiquetées par les branches et son corps, percé par les épines.

Dès le retour de Sygn, ils partiraient.

« Je ne suis pas une de ces femmes, une de ces paysannes voûtées qui baise les pieds d'un Seigneur étranger à mes douleurs. Je ne m'agenouille ni devant Heimdall ni devant ses semblables. Si je me suis donné la peine de porter des enfants en mon sein, ce n'est pas pour qu'ils me trahissent. Tu me comprends Siegfried, n'est-ce pas ?»

Siegfried leva les yeux vers elle. De son seul regard, noir et consumé, Torunn maudissait la Cité de Heimdall. Sa fureur, latente dans ses poings et dans son cœur, ébranla à toute une année d'enseignements moraux. Siegfried, désormais plus grand et plus lourd qu'elle, aurait souhaité se terrer dans son ombre. Tout ce qu'il savait des Dieux et de leurs prouesses, de leurs guerres, de leurs pouvoirs, tout en eux paraissait dérisoire comparé à la tempête qui ne tarderait plus à éclore. Il avait entendu des récits, prononcé des prières, sans certitude. Qui étaient vraiment ces dieux qui ne se montraient pas et qui réclamaient sacrifices et dévouement ? Qui étaient-ils à côté de Torunn ? Qui étaient-ils à côté de cette déesse qui lui avait insufflé la vie, qui avait vu son avenir, qui avait traversé mille maux et qui malgré tout, persistait à se tenir debout ?

«Je ne te trahirai pas, parvint-il tout juste à articuler, profondément intimidé. Je ferai tout pour te ramener sa tête.

— Si tu ne fais qu'essayer, tu pourras cesser de me nommer Mère. Mon fils est un héros. Mon fils n'est pas un pleutre. Mon fils n'est pas un serviteur.

— Je le ferai. Je t'amènerai la tête du dragon, tu pourras être fière de moi. Je te le promets.

— Jures-tu m'être toujours loyal, Siegfried ?

— Plus qu'à tout autre.

— Ce ne sont là que des mots, regretta Torunn.

— Comment puis-je te prouver que c'est la vérité ? Quel acte puis-je accomplir pour t'assurer que jamais je ne te tournerai le dos ?»

Torunn opina du chef en desserrant sa poignée sur l'épaule de Siegfried. Enfin.

« Je dois te montrer quelque chose avant mon départ.

—  Ton départ ?

— Lorsque tu te mettras en chasse, je partirai, moi aussi.

— Où iras-tu ?

— Je te devancerai parmi les Dieux. Leur Roi est mort et je veux lui rendre un dernier hommage. Mais avant cela, suis-moi.»

Sur le chemin, Siegfried n'osa pas demander ce que ses dernières paroles signifiaient, très exactement. Le savoir et l'ignorance l'effrayaient tout autant. Celle qui se dressait à ses côtés, semblable à un serpent prêt à mordre, n'avait de sa mère plus que l'apparence. Même son oeil vert avait viré au noir. Elle entrevoyait au-delà, et cet au-delà n'était que cendre, nuit et désolation. Celle qui se dressait à ses côtés était une démone qui s'en repaissait, une entité venue d'ailleurs et dont l'esprit se gorgeait de visions et de savoirs qui n'aurait dû appartenir à aucun être. Et malgré la peur qui lui serrait la poitrine, Siegfried demeurait à ses côtés. Enivré par ses mots, aveuglément dévoué à toute cause qu'elle ferait sienne, sourd à toute objection.

Dans la neige, ses pieds emboitaient les empreintes de Torunn. La peur étouffait la raison et libérait la place à l'ambition, que seule cette créature sombre pouvait lui apporter. Ainsi s'impatientait-il de lui prêter serment. Quel qu'en soit le prix. C'était cette déesse que Siegfried choisissait. Oui, cette déesse qui ferait de lui bien plus qu'un autre héros tel que des dizaines peuplaient les contes. Cette déesse lui érigerait un trône et un palais. En marchant dans son sillon, il goutterait à ses ténébreux dons, il n'en serait que plus fort et plus grand. Quelle naïveté que la sienne, d'avoir un instant cru en Heimdall. Heimdall voulait une figure à mettre en première ligne, derrière laquelle se cacher. Mais entre ses mains, il ne serait qu'un étendard. Rien de plus. Un fanion remplacé par ceux qui le suivraient, tôt ou tard.

D'où lui venaient de telles paroles ? Etaient-elles prononcées par la voix de ses pensées ? Heimdall disait qu'elles étaient celles du serpent vicieux qui lui sifflait des mensonges à l'oreille depuis ses premiers jours. Il le disait avec une telle condescendance. Comment Siegfried avait-il pu supporter pareille condescendance ?

A cette déesse méprisée, il choisissait de se rallier.

A cette déesse, il livrerait offrandes et sacrifices.

Torunn le guida vers son antre, ses Jardins dissimulés au coeur des bois. De son sanctuaire émanait une énergie délicate, perlant en cristaux à la surface de l'eau, comme autant de pierres précieuses sur la gorge d'une Reine. Le blanc de la neige y était différent, nacré, éblouissant comme le reflet du soleil hivernal. Siegfried restait bien dans les pas de sa Déesse, redoutant sa présence comme un blasphème. Torunn le guida à l'écart du lac gelé. L'écorce de ses arbres ne souffrait d'aucune présence parasite. Chacun d'entre eux, sain et fort, repoussait de leurs branches, aux pointes aiguisées, la voûte du ciel. Les troncs avaient la brillance et la robustesse du marbre, et les feuilles, la délicatesse d'une sculpture de glace. Et tous, se courbèrent élégamment au passage de Torunn. Les rayons du soleil, divisés par le prisme du gel, teintaient le sentier aux couleurs du Bifrost. Et à l'autre bout de ce pont, Siegfried découvrit une chose qu'il n'avait vu qu'en rêve.

Les bois s'agenouillaient au pied d'une colline que même la neige n'avait osé toucher. Une colline d'une rondeur parfaite, polie par la main d'un Géant des temps anciens. Un unique arbre couronnait le sommet de sa courbe. Ses troncs et ses branches formaient une auréole dorée, irradiant de toute sa vie, de toute sa chaleur. Par une gracieuse révérence, les brins d'herbe, aux éclats topaze, accueillaient la venue de Torunn. Elle atteignit l'arbre et, hissée sur la pointe de ses pieds nus, cueillit un fruit. Il s'agissait d'une pomme. Parfaite. Sans aspérité à sa surface ni irrégularité dans sa masse. Sa peau de rubis brillait entre les doigts de la Sorcière qui la contemplait avec la plus sincère fierté.

Siegfried la reconnaissait, cette pomme. Il reconnaissait cet arbre. Il reconnaissait cet endroit. Des mots, cent fois répétés par les contes de Torunn les lui avaient décrits. Siegfried les ressentait, gravés en lui comme une prière. Un trésor brut émergé de la Mère Terre et que seule une main Vane sut façonner. Au printemps, la vie éternelle fleurissait sur ses branches d'argent. Sygn disait vrai. Torunn et Idunn étaient bien du même sang.

Il n'avait jamais imaginé fouler un tel lieu de son vivant. Il ne l'imaginait pas si réel. Il le croyait seulement embelli par les mots et leur dangereuse inconsistance. Pourtant, ce fruit que lui tendait Torunn, était semblable à ses récits, semblables à ceux que gouttaient autrefois les dieux. La chair de la pomme palpitait entre ses mains. Elle était un muscle battant, prêt à rompre sous ses dents, prêt à lui offrir sa force. Siegfried se sentit soudainement minuscule. L'herbe frémit autour de lui. Un air chaud réconfortait ses poumons, depuis des mois contractés par l'hiver. Ramenant à ses narines un parfum sucré, caressant sa peau d'une brise tiède, l'environnement entier se faisait serviteur, courtisan et séducteur. Les muscles de Siegfried se tendirent, réagissant à un désir bestial qui n'aurait pas dû trouver sa place en ce lieu saint. Sa respiration était celle de Kriemhilde, lorsqu'elle s'offrait à lui. La paume de ses mains devint moite. Des lucioles constellaient les branches comme autant d'étoiles. Les murmures de l'herbe le flattaient pour sa force, pour son apparence éphèbe, pour la grandeur qui serait bientôt sienne. Siegfried leva un regard implorant vers Torunn, qui lui offrit la permission de goûter à cette pomme, cultivée dans ses souvenirs.

« Mange et tu ne vieilliras plus. Mange, et les dieux te redouteront, Beau Siegfried, car ils percevront en toi bien plus qu'un égal. »

Ensorcelé par ses mots, Siegfried obéit avant même de les comprendre. Dans sa bouche, la peau rouge de la pomme avait le gout âpre du sang et sa chair, la douceur du miel. Les deux se mêlaient dangereusement.

A son festin, Torunn lui servit une coupe sculptée dans l'ivoire. A l'intérieur, s'agitait l'extrait d'une mer sombre aux reflets d'argent.

« Le sang du dragon protègera ton corps et ce breuvage gardera ton esprit. Bois et jamais tu ne pourras oublier ton serment. Bois et aucun sort ne saura te corrompre. Bois et sois à jamais mien. Mon soldat, mon Lieutenant, et un jour prochain, mon Roi, Siegfried. »

Enivré avant que ses lèvres ne touchent l'arcane, il la but d'un trait. Elle avait le goût clair d'une eau cristalline, telle que seul un Rêve aurait pu verser. 

 

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Grande_Roberte
Posté le 24/01/2025
Coucou,
Je te partage mes notes de lecture concernant ce chapitre où le destin de Siegfried est en marche, et l’orgueil d’une mère (et sorcière) se réveille !
Torunn sent enfin le vent tourner, sa patiente vengeance requiert un — odieux — sacrifice, mais qu’importe, elle doit s’accomplir.
J’ai l’impression que Siegfried n’a pas tout à fait reçu l’éducation qui lui permettrait d’écraser les faibles pour s’élever. Il est attiré par la gloire, mais à quel prix l’obtenir ?
De quel père Lokden est-il le fils pour être si effrayant ?
La pomme que Torunn offre à son fils est issue de l’enchantement décrit au premier chapitre, j’imagine. Quand il l’absorbe accompagnée d’une coupe de liquide sombre j’ai complètement pensé à Dune, l’arc où Paul absorbe le poison pour devenir le Kwisatz Haderach, accomplissant le plan de Jessica. Quand on connaît la suite, ça s’annonce mal (donc bien. N’idéalisons pas les héros, qui peuvent être redoutables).
J’aime toujours autant tes descriptions ébouriffantes.

Petite remarque :
- « Aucun de ses gentilés n'osa plus dire un mot. Ils retenaient leur souffle. » : gentilé désigne le nom des habitants, pas les habitants eux-mêmes
Grande_Roberte
Posté le 24/01/2025
As-tu vu que tu avais 2 chapitres 28 ?
Banditarken
Posté le 24/01/2025
Waouh waouh, tu seras désignée responsable si j'ai un énorme melon qui me pousse à la place de la tête 😭😭😭 (mon égo ne se remettra jamais de cette comparaison avec Dune et même si ce roman, j'en ai rédigé le premier jet il y a quasiment 10 ans et qu'à l'époque je connaissais pas Dune, et bah waouh. Le cliché de la maman dingo qui drive un peu trop fort son fils, c'est un truc qui me tient à coeur pour une raison obscure (ma maman n'est pas comme ça avec mon frère, je promets)).
- Comme tu le dis si justement, Siegfried n'a pas forcément reçu cette éducation durant l'année qu'il a passé dans la Cité de Heimdall mais il n'a jamais été sourd aux paroles de sa mère, qui lui parle de gloire depuis toujours. Maintenant, mettre la chose en pratique... disons que cette petite pomme et ce petit breuvage devrait l'y aider ehehe
- toujours un peu la honte de réaliser que je crois maîtriser le sens de certains mots alors qu'en fait non 🙈, go corriger ça !
- ohlalala merci de la remarque pour la numérotation des chapitre, je me suis mélangée les pinceaux parce qu'il y a deux chapitres qui tenaient en un seul sur mon doc word. Bref, encore merci à toi !
A Dramallama
Posté le 21/11/2024
Coucou!

(si tu es lecteur/lectrice qui lit les commentaires avant de lire ce chapitre, FAIS DEMI TOUR IMMÉDIATEMENT, on rentre dans la SPOIL ZONE)


En vrai, j'avais déjà un peu de mal avec Torunn, à cause du traitement qu'elle inflige à sa propre fille, mais là, c'est encore pire ahahah. Elle et Siegfried voit s'envoler une créature blessée, qui a été enfermé toute sa vie, enfin libre, et leur réflexe c'est 'ah, ce sera plus facile à tuer'.
Ce chapitre est super intéressant je trouve, c'est un peu la 'conclusion' de la relation entre Siegfried et sa mère. Elle l'a favorisé toute sa vie dans un but bien précis et Siegfried 'accepte' de suivre ce destin là. Le moment ou il lui prête allégeance et 'renie' Heimdall est assez frappant, encore plus avec la pomme... elle veut en faire un dieu donc.

Je suis tellement impatiente de lire la suite!!!! J'ai tellement hâte de la confrontation à venir ahahahah! D'un côté, Siegfried est 'destiné' à triompher mais... cette prophétie ne prend visiblement pas en compte Sygn, puisque cette dernière est 'invisible' (si j'ai bien compris). Qui gagnera? Le destin, ou le libre arbitre? Ma hype est bien réelle ahahah!

à bientôt!
Banditarken
Posté le 22/11/2024
Merci encore de ta lecture et je ne peux malheureusement être étonnée de ton opinion sur Torunn : les rares personnes qui ont lu cette histoire (hors PA) ont eu le même avis ahahah. Clairement pas la mère de l'année.

Je suis ravie si ta hype perdure, ça me flatte en vérité :) en espérant être à la hauteur de tes attentes, et encore merci pour tes lectures !
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