Ils trouvèrent facilement le salon d’histoire, guidés par le système astucieux d’orientation et le brouhaha des discussions qui perçait à travers les hautes portes de bois. Garçons et filles s’étaient regroupés spontanément par village, une proximité rassurante dans ce lieu un peu impressionnant. Blair, Naëlle et Châny rejoignirent un groupe de Lajo qui les accueillit avec des exclamations joyeuses et de vigoureuses accolades. Till hésita à les suivre puis renonça, ne voulant pas refroidir les retrouvailles. Il reporta son attention sur les nombreux tableaux accrochés aux murs. Ils étaient très anciens, historiques pour la plupart mais il ne parvint pas à reconnaître les lieux, et les personnages ne ressemblaient en rien aux habitants de l’île. Une violente bourrade dans le dos, interrompit sa réflexion l’expédiant à terre. Si certains s’en émurent à voix basse, aucun, cependant, ne prit le risque d’intervenir. Sven rappelait sournoisement sa présence. Blair, qui de loin gardait un œil sur son protégé, approcha, l’air faussement décontracté :
- Ben alors, mon gars ! T’as glissé sur une couille de serpent ? lança-t-il en lui tendant la main pour l’aider à se relever. Ou alors t’as trébuché sur une morve de cloporte ! Attends ! Dis rien, laisse-moi deviner…
La tension, palpable quelques instants plus tôt, s’était relâchée. Même Till semblait désarçonné. Blair, il fallait en convenir, avait le sens de la formule. Comment résister à une telle éloquence ? Till grimaça un sourire qui n’en était pas un. Des rires fusaient à présent et ricochaient de bouches en oreilles devant les mimiques extravagantes de son ami qui se triturait la tête à deux mains pour en extraire la substantifique inspiration :
- … T’as été propulsé par une flatulence de troll ! ça pardonne pas la flatulence de troll, tu le sais ça ? D’ailleurs, ça sent vraiment le troll par ici ! Je dirais même plus, ça sent la fesse de Troll !
Il accompagna son propos d’un geste sans équivoque qui déclencha l’hilarité générale, à tel point que personne n’entendit entrer Maistres et Magister :
- J’aime quand les rires résonnent entre ces murs, cette joyeuse ambiance me réjouit…
Tout en s’exprimant, Harald avait gagné l’espace situé face aux immenses fenêtres-bulles du salon. Les rires s’étouffèrent dans un silence coupable mais le Magister n’y prêta aucune attention :
- Bonjour et rebonjour à vous, jeunes garçons et jeunes filles, Aspirants de Gran-Cairn. Je suis heureux de vous accueillir dans ce lieu qui, je l’espère, deviendra bien vite pour vous une seconde maison. Je me nomme Harald et je suis le Magister de ce domaine.
Il prit place en tailleur sur le tapis et les invita d’un geste de la main à l’imiter :
- Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce ne sont pas l’architecture ou les jardins, ni même encore le réseau des canaux et fontaines qui rendent cet endroit remarquable. Ce qui le distingue et le rend unique… c’est son âme. Je dis bien son âme car ce lieu est habité au sens propre comme au figuré…
Quelques « Oh ! » de surprise étouffés et des murmures interrogatifs se firent entendre. L’attention captée, Harald poursuivit :
- … et ça depuis l’époque où les premiers hommes débarquèrent sur ce bout de caillou perdu au milieu de l’océan. Cette demeure, ce domaine, tout ce que vous contemplez et au-delà, c’est Le chef d’œuvre accompli par des générations successives de garçons et de filles semblables à vous. Vos parents, grands-parents, aïeux, d’aussi loin que remonte votre mémoire, ont vécu ici, ont appris ici, ont travaillé ici. C’est ce cadeau que je suis chargé, en leur nom, de déposer aujourd’hui entre vos mains afin qu’à votre tour vous apportiez votre pierre à l’édifice.
- C’était pour ça tous ces mystères ! s’exclama Blair.
- Dans certains cas un peu de mystère pimente la découverte. Notre peuple est dépositaire d’un savoir ancestral que les anciens voulaient protéger. Pas un savoir ordinaire inscrit dans des livres, un savoir de la connaissance du geste. Le meilleur moyen d’assurer cette protection était de le transmettre à la nouvelle génération qui l’enrichirait à son tour de son expérience. Ainsi, ce savoir grandirait, s’épanouirait. Ils ont imaginé ce lieu et l’ont entouré volontairement de mystère. Peut-être pour attiser la curiosité, peut-être pour créer de la complicité… Les raisons profondes sont aujourd’hui oubliées, mais ce stratagème est devenu, au fil du temps, une coutume qui contribue à renforcer les liens de la communauté. Elle s’inscrit dans notre culture et je suis certain que vous aurez à cœur, tout comme vos aînés, d’en perpétuer la tradition.
- Et jamais personne n’a essayé d’y venir voir avant l’heure ? questionna Blair.
- Oh, des petits curieux se sont bien aventurés quelquefois, répondit le Magister l’œil pétillant, mais à l’occasion, je ne suis pas contre le recours à l’usage d’un peu de magie.
- Des tours de passe-passe !
- Mais pas que… répondit Harald, l’œil pétillant et le sourire énigmatique.
- En tous cas, il faut être motivé pour venir. Quelle idée de construire un truc pareil si loin de tout ? demanda une fille délurée du nom de Tara.
- Je dirais que, initialement, la raison a dû être stratégique. Du haut de la montagne qui surplombe Gran-Cairn, la plus haute de l’île, des guetteurs pouvaient surveiller la mer. Le sentiment de sécurité n’a pas dû être immédiat lorsque nos ancêtres ont débarqué ici, après tout, le continent n’est pas si loin.
Quelques regards obliques dévisagèrent Till. Une hostilité palpable. Il aurait voulu, dans l’instant, disparaître à mille lieues sous terre, devenir un asticot, sans pensée, sans histoire, sans combat. Mais là encore il entendit, dans un recoin poussiéreux de sa tête, Naëlle s’insurger et défendre bec et ongles ce noble animal, « d’une si grande utilité que s’il n’était pas là, la terre en mourrait ». Il se sentit ridicule, Châny avait raison, il ne pouvait porter à lui seul toute la laideur du monde. Alors, pourquoi se sentait-il si mal à chaque fois ? C’était plus fort que lui, une habitude, un réflexe. Till sursauta, une onde de chaleur glissait le long de sa colonne vertébrale. Une sensation déjà éprouvée, bien réelle. Ses yeux s’éparpillèrent à la recherche d’un signe, d’un indice. Ses camarades suivaient, attentifs, le discours du Magister. Nulle mouche pour voler, aucune fourmi pour l’observer, pas même une petite lueur, un soupçon d’étincelle. Rien. Pourtant il n’avait pas rêvé. Il était certain de ne pas avoir rêvé. Piblô était forcément là, quelque part. Les Maistres patientaient, Harald quant à lui poursuivait son exposé, inconscient de l’émoi du jeune garçon.
Naëlle lui pinça le bras :
- Si t’écoutes rien, ne viens pas ensuite poser des questions ! chuchota-t-elle.
Till reporta à regret son attention sur Harald :
- … nos ancêtres étaient originaires de Lakmar, sur le continent. Mais savez-vous que ce village avait été construit sur les ruines d’une très ancienne cité ? Une cité dont la renommée dépassait les frontières du pays Nordîn ?
- Certaines histoires en parlent, répondit Châny.
Tous les regards convergèrent vers lui.
- D’où tu tiens ça, toi ? demanda Blair, surpris.
- Tu sembles toujours surpris de découvrir que dans les livres il y a autre chose que des images ! soupira Naëlle.
- On n’a pas les mêmes lectures, c’est tout...
- Je l’ai lu, coupa Châny dans « Les pétulantes pérégrinations de Rufus l’Estrien en pays Nordîn ». C’est Wilma qui m’avait prêté cet ouvrage.
- C’est un ouvrage d’un grand intérêt historique mais qui peut paraître rébarbatif. Te souviens-tu d’une légende en particulier ? demanda le Magister avec curiosité.
- Je me souviens qu’il parlait surtout de la librairie, qu’elle était extraordinaire, qu’il n’en avait jamais existé de pareille sur tout le continent. Il expliquait que la cité avait été entièrement détruite lors du saccage de la ville en 817 mais il se refusait à croire que tous les ouvrages, et les manuscrits aient pu partir en fumée. Il était persuadé que tout avait été mis à l’abri quelque part. Il est revenu quelques années plus tard pour faire des recherches mais il n’a rien trouvé.
- Et pourtant, poursuivit Harald, l’intuition de Rufus ne l’avait pas trompé. Lorsque la rumeur de guerre gagna les portes de la cité, ses habitants creusèrent d’immenses réservoirs dans lesquels ils entassèrent les précieux ouvrages, avant d’en sceller hermétiquement l’accès. Alors, me demanderez-vous, comment est-ce que je le sais ? Et bien ceux qui ont reconstruit Lakmar sur les ruines de l’ancienne cité étaient vos ancêtres, des rescapés du massacre. Ils connaissaient l’existence des réservoirs et n’eurent aucune peine à les trouver. On a plus de chance de trouver quand on sait où chercher.
- Et que sont-ils devenus tous ces livres ? questionna Tara.
- Et bien les temps étaient troublés et vos ancêtres ne voulaient pas qu’un tel trésor s’éparpille ou risque de disparaître. Ils gardèrent donc le secret de cette découverte pour protéger les livres qu’ils emportèrent avec eux lors du grand départ, presque deux cents ans plus tard.
- Ici ? sur l’île ? ajouta-elle, incrédule.
- Vous en avez dans vos librairies de village mais l’essentiel se trouve ici, dans la librairie de Gran-Cairn.
Une femme vive et potelée qui portait des lunettes rondes cerclées d’argent perchées en équilibre sur le bout de son nez, se leva prestement de son siège. Elle mit à profit le temps nécessaire entre deux inspirations pour voler la parole au Magister d’une voix dont les intonations pointues s’égaraient parfois dans les aigus en couacs dissonants :
- Maitre Mhöt, je suis la libraire. Je serai ravie de vous y accueillir à partir de demain et tous les après-midis. C’est un lieu extraordinaire, enchanteur, magique, vous verrez, mais attention, toujours les mains propres et en chaussons – vous en trouverez dans un râtelier à droite de l’entrée. Je précise également qu’il n’est pas question d’y introduire miettes et gourmandises ! Il existe un lieu pour cela qui s’appelle la cantinière.
Tout en s’exprimant, elle posait un regard perçant sur chaque Aspirant pour évaluer leur degré de compréhension du message. Elle s’attarda un instant sur Blair qui cacha précipitamment les mains au fond de ses poches.
- Merci, Maistre Mhöt pour votre intervention, dit le Magister, amusé plus que contrarié. Donc, cette cité devait sa réputation à sa remarquable librairie mais pas seulement, elle était également reconnue pour l’habileté et l’ingéniosité de ses Artisans. Nous nous inscrivons à Gran-Cairn dans cette lignée d’Artisans du geste et de la pensée : curieux, investis, audacieux et laborieux. Certains parmi vous seront plus habiles dans le geste et d’autres dans la pensée, certains conjugueront les deux. Nous sommes tous différents, c’est notre richesse. Dans ces lieux vous découvrirez votre voie, votre don. Ce ne sera pas obligatoirement celle ou celui que vous imaginiez au départ. Vous nous surprendrez peut-être ou vous vous surprendrez vous-même. C’est le jeu et l’enjeu. Quelqu’un connait-il notre devise ?
- « Éclairés, libres et consentants, œuvrer pour le bien de tous ». Récita Till, surpris par son audace.
- Exactement ! Et je rajouterai « à notre mesure ». Je crois que vous avez discuté longuement de tout cela dans vos Foyers. Avez-vous des questions ?
- Pourquoi vous nous appelez des Aspirants depuis tout à l’heure ? demanda Tod, un garçon de Dhöl.
- Vous serez Aspirants tant que vous n’aurez pas trouvé votre voie. Lorsque votre choix sera arrêté vous deviendrez Apprentis. À votre âge, poursuivit Harald, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire ou même de ce que je serais capable de faire. Choisir m’effrayait. Comment être certain ? Ma vie future en dépendrait, je me disais que je n’avais pas droit à l’erreur. Devais-je choisir la même voie que mes parents ? Dans tous les cas, je ne pouvais les décevoir... Toutes ces questions faisaient des nœuds dans ma tête. Ces appréhensions sont normales. Je crois que de mémoire, j’ai été le plus vieil Aspirant de cette maison. Donc, pas de panique, si j’y suis arrivé, vous y arriverez aussi !
- Mais, je comprends pas, Magister, comment on va faire pour trouver notre voie ? insista Tod, un peu perdu dans ce long discours.
- Et bien comme il est naturel de le faire : en observant et en essayant. En dehors de la Maison Mère, ici même, il existe dix Résidences Principales disséminées sur le domaine, elles-mêmes subdivisées en Résidences Secondaires dédiées aux ateliers d’exécution. Chaque Résidence est consacrée à un thème. Par exemple dans la Résidence du bois vous trouverez : ébénisterie, charpente, construction, mais aussi arboriculture, sculpture, dessin, études techniques et bien d’autres choses encore. Vous aurez accès à tous les ateliers des Résidences. Bien sûr cela ne vous dispensera pas de l’enseignement traditionnel mais je laisse à Maistre Zigue le soin de vous donner des précisions le moment venu. Vous apprendrez qu’à Gran-Cairn le temps n’est pas compté, vous avancerez à votre rythme. La seule exigence étant qu’une tâche commencée soit impérativement achevée. Vous l’aurez donc compris, il n’est pas question de rester sans rien faire.
- En clair, Tod, on est pas là pour tricoter, commenta Blair, hilare.
Naëlle lui planta un coup sec dans le tibia avant de murmurer, exaspérée :
- Arrête de faire ton intéressant !
- Tu disais quelque chose Naëlle ? demanda Harald levant le sourcil.
- Non, Magister, je rappelais juste à mon ami d’avaler trois liches-cornes (1) avant d’ouvrir sa monumentale bouche.
Le rire qui parcourut l’assemblée, fit retomber immédiatement la tension. Malgré sa volonté affichée de mettre tout le monde à l’aise, Harald demeurait impressionnant.
- J’ai bientôt fini, je vous rassure. Encore quelques précisions si Naëlle m’y autorise…
Les rires fusèrent à nouveau obligeant le Magister à agiter la main pour demander le silence :
- L’enseignement, poursuivit-il lorsque le calme fut revenu, est assuré par les Maistres et les Colporteurs qui sont des Apprentis ayant franchi le cap de la maîtrise. Ils sont identifiables à la couleur rouge brique de leur chemise. Celle des Apprentis est bleu azur, les Maistres et moi-même la portons jaune paille et pour vous, Aspirants, elle est vert mousse. Avez-vous d’autres questions ? C’est le moment, n’hésitez pas !
- Maistre ?
- Oui, Anja ?
- Pouvez-vous nous parler du rituel ?
Chacun retint sa respiration. C’était La question essentielle qui agitait tous les esprits mais que personne n’avait jusqu’alors osé évoquer.
- Ah, le rituel, c’est l’épreuve que tout le monde attend et que tout le monde redoute ! Beaucoup de légendes circulent, j’en ai entendu quelques-unes assez savoureuses sorties tout droit de têtes remplies de dragons, de magiciens, d’envoutements et de sorcières. Il faudra un jour les coucher sur papier pour ne pas les oublier. Quelle imagination ! Quelle fantaisie ! Bon, mais nous ne sommes pas dans les chansons de geste préhistorique, ni dans l’accomplissement de rites initiatiques comme ceux décrits par les explorateurs des terres sauvages. Le rituel n’est en rien une épreuve où il vous faudra montrer courage et bravoure mais plutôt réflexion et discernement. Prenez-le comme un jeu, une occasion d’apprendre à vous connaître, une occasion de découvrir l’importance du groupe. Il n’y a ni gagnants, ni perdants.
- Si ça a si peu d’importance, alors pourquoi il change chaque année votre jeu ? questionna Anja, pas totalement rassurée.
- Ne me dîtes pas que vous n’avez jamais saisi au vol quelques bribes d’information ! Je ne le croirais pas, plaisanta Harald. Donc, le jeu doit se renouveler car si on connaît par avance la réponse à la question, à quoi bon poser la question. Demain matin je vous conduirai avec Maistre Zigue au lieu de départ. Après le rituel nous aurons un grand repas où vous rencontrerez les Apprentis, tous occupés pour l’heure à remettre en activité les différentes Résidences. Je vous invite à vous familiariser dès à présent avec votre nouvelle maison et n'oubliez pas que nous sommes amenés à nous revoir bientôt.
*Liche-corne : limaces. Avaler trois liches-cornes donne le temps de réfléchir avant de parler.
Une école riche et qui a l'intelligence de proposer un enseignement où chacun peut prendre tranquillement le temps de trouver ça voie. C'est l'occasion de questionner nos modes d'éducation, ça ! Toujours aussi sympathique, cet Harald. Très amusante, l'intervention de Blair après la bourrade de Sven, on est contents que Till ait trouvé des amis aussi précieux et aussi protecteurs, qui sont capables de mettre les rieurs de leur côté ! Till a l'air de prendre confiance.
Toujours un plaisir !
Des remarques :
- Des rires fusaient à présent et ricochaient de bouches en oreilles => superbe !
- dans un recoin poussiéreux de sa tête => j'aime bien aussi
- et bien => je crois que ça s'écrit eh bien, mais je ne suis pas sûre que le et bien soit aussi accepté... à vérifier
- boeurk, avaler trois liche-cornes, encore une de tes expressions savoureuses, haha !
A bientôt !
L'école a l'air d'être un lieu sympathique, où l'on peut apprendre et grandir dans un environnement enrichissant. Ce chapitre permet d'enrichir un peu la civilisation de ton univers, ce n'est pas désagréable (=
Le magister a l'air sympathique et si passionné qu'il se perd facilement dans ses explications xD
J'espère que le rituel leur posera quelques soucis, faut pas que ce soit trop facile hihi.
Je ne sais pas si c'est très important mais je trouve que ce serait bien de remettre parfois des petites références au coffre inouvrable (même si c'est à la volée) parce qu'on a tendance à l'oublier alors que c'est un objet super intéressant.
Mes remarques :
"débarqué ici, après tout," point après ici ? (en général je vois plutôt après tout comme une formule pour débuter une nouvelle phrase)
La troupe de Thill monopolise un peu la discussion avec la Magister, les autres apprentis sont si timides que ça xD ?
"à la question, à quoi bon poser la question." -> à quoi bon la poser. (répétition + allonge la phrase) Et tu peux aussi ajouter un point d'interrogation.
Un plaisir,
A bientôt !
L'école est effectivement un lieu à part, elle est telle que j'imagine que l'école devrait être... Bon, est-ce que je suis claire MDR.
A très bientôt
Tu nous proposes encore un chapitre intéressant. Tu décris très bien la relation entre les enfants : les retrouvailles avec les anciens camarades, Till qui ne se sent pas à sa place,... J'ai aimé découvrir l'histoire de Grand-Cairn. Ton univers s'enrichit, se précise encore. J'ai hâte de découvrir la librairie ! Ta vision de l'éducation est très belle. Les activités manuelles et intellectuelles ont une égale importance et les aspirants avancent à leur rythme. Ton classement des apprentis est bien trouvé. Tu maintiens le suspense avec le mystérieux rituel ! A bientôt.
A très bientôt
On aurait envie qu'elle existe réellement! La manière dont tu la décris me donne une impression de sérénité et de paix. Je me demande en quoi consistera Le jeu mais aussi l'apprentissage de leur don.
Ces Maistres me semblent captivants! Et je suppose que nous retrouverons Maistre Zigue et sa langue bien pendue lol. De nouvelles amitiés naîtront ? L'école sera-t-elle en péril?
Petites remarques:
-"Tout en s’exprimant Harald avait gagné l’espace...", une virgule après "exprimant"?
- à la fin, redondance de "demain matin", sauf si c'est voulu.
A bientôt!
j'ai corrigé
Encore merci et à très bientôt