Chapitre 2 : le chien

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonjour à tous ! Voici le deuxième chapitre ! J'espère que vous passerez un bon moment ;)

La gondole glisse sur les flots. Je me tiens droit dans l’embarcation. J’essaie de montrer que je ne suis pas en proie à la panique. Je ne veux pas que cet homme qui se proclame mon père pense que je suis une poule mouillée. 
En vérité, un chapelet d’insultes me traverse l’esprit toutes les deux minutes et j’ai envie de sauter de l’embarcation pour rejoindre ma maison. 
J’ai suffisamment d’amis dans les environs pour me cacher, mais je ne veux pas mettre ma mère en danger. Je pense que mon geôlier est capable de tout. 

À force de le fixer, je commence à discerner ma ressemblance avec lui. Il a la même figure de rapace que moi en plus cadavérique. Je le déteste. Ses dents trop blanches, sa barbe parfaitement taillée, son sourcil fendu qui laisse deviner une légère cicatrice, ses cheveux poivre et sel qui dégringolent de ses épaules en fines boucles. 
Il a la classe.  
Il me contemple lui aussi, sans sourciller. Je ne baisse pas le regard. S’il croit m’impressionner, il se trompe. 
Tu ne feras pas de lui ce que tu as fait de moi. 
Cette phrase prononcée par ma mère me revient en tête comme une ritournelle. Que lui a-t-il fait ? Une bouffée de haine me remonte dans les veines. Je veillerai à ne pas être ce qu’il veut. Il ne pourra pas me modeler à sa manière. Je serai toujours mon propre maître. 
Mon regard se pose sur ses manches. 
À moins qu’il ne me donne ses magnifiques boutons de manchette. Oui. Ils sont incroyables. Pour eux, je ferai n’importe quoi.
Je secoue la tête. 
Non, il fallait rester fort et résister à l’appel du bouton.
Les liserés sur son col sont splendides, cela me rappelle les lys, les fleurs préférées de maman. Une connexion s’établit dans mon cerveau : c’est peut-être pour ça qu’elle les aime tant. Une boule se forme dans ma gorge. Dire qu’ils ont été ensemble. J’ai du mal à le croire. 
Les serviteurs réalisent une manœuvre pour tourner dans un canal étroit. Je me retourne en espérant voir l'embarcation de ma mère. J'aperçois une gondole au loin. 
— Où m’amenez-vous ? 
— Au palazzio Tilano. Ta demeure. 
Je digère l’information. Ce type est vraiment le Doge, le dirigeant de toute la Confédération. Pour la première fois de mon existence, je vais quitter la cité de Lénisia pour une autre. 
— Vous êtes de la famille des Tailleurs d’Image ? 
— Je la dirige.
Je cherche, dans ma mémoire, la localisation de cette cité. Je crois que celle-ci est à l’intérieur des terres à plus d’une centaine de kilomètres d’ici. 
— Comment va-t-on s’y rendre ? 
— En calèche. 
Oui, ça tombe sous le sens même si je ne suis jamais monté dans un de ces engins.
— Tu as été formé en anatomie  ? reprend mon père.
— Un peu. 
— En philosophie ?
— Non.
— En géométrie perspective ?
— C’est quoi ?
— En maths appliqués ?
— Absolument pas.
Il soupire.
— Ta mère aurait pu t’éduquer convenablement.
— Ne critiquez pas ma mère, je vous l'interdis.
L'homme se penche vers moi. Il y a soudain une lueur noire qui brille dans ses yeux clairs. 
— Écoute, petite vermine, c’est la dernière fois que tu me parles sur ce ton. 
Un frisson me remonte l’échine. Je n’en mène pas large, mais je trouve tout de même la force de lui rétorquer :
— Sinon quoi ?
— Sinon, à chaque insolence, un malheur arrivera à ta mère. 
Cela me coupe le clapet. Satisfait de lui, il recule. Je me recroqueville sur moi-même. 
Si j’en doutais encore un peu, je le sais à présent. 
Mon géniteur est une ordure.

* *
*

Nous débarquons quelques heures plus tard tout à l’ouest de la ville. Je suis frigorifié. Il fait nuit noire et une épaisse brume s’est emparée des canaux. On dirait des langues glacées. Seuls les toits crénelés des maisons transpercent ce brouillard et paraissent léviter au-dessus de cet océan de moire. Le clapotis des eaux contre l’embarcation me rattache encore à ce lieu, mais je sens que la rupture est proche. Les deux soldats amarrent la gondole puis aident mon géniteur à monter sur le ponton. Je n’attends pas qu’on me tende la main pour me hisser à mon tour. Je sais très bien me débrouiller seul.
Deux calèches sont garées un peu plus loin. La porte de l’habitacle s’ouvre de l'une d'entre elle dans un grincement strident et fend l’atmosphère comme un couperet.
Mon géniteur me fait signe de le suivre. Je jette un dernier coup d'œil aux méandres de ma cité, espérant apercevoir ma mère. Je me sens déraciné alors que les sanglots ne sont constitués que de vases. Tout y a toujours été mouvant, changeant, et je n’en ferai pas exception. 
— Andréa !
La morsure du froid me tétanise. Il m’appelle. C’est un ordre plus glacial que l’atmosphère environnante. Je m’approche. Les chevaux piaffent d’impatience. Les soldats sont montés à l’avant, prêts à faire claquer leur fouet et à s’enfoncer dans l’obscurité. 
Des doigts sertis de bagues me tirent brusquement à l’intérieur de la calèche et je découvre dans l’habitacle une femme de l’âge de ma mère. Mon regard s’abime sur elle et sur la créature qu’elle porte sur ses genoux. Je n’ai jamais rien vu de semblable. La femme est ensevelie sous les bijoux, et l’animal qui se love contre elle, est surnaturel. Il ressemble à un chien. Son corps est composé d’un alliage de différents métaux et ses yeux turquoise sont braqués sur moi. 
Je m’assois, mal à l’aise. Ce n’est pas un automate, il semble vivant.
— Alors, c’est vrai, déclare la femme en me dévisageant. 
Mon père acquiesce à côté de moi. Le corps de la noble se crispe et sa montagne de diamants autour de son cou frissonne. La calèche se met en branle. Le chien ouvre la gueule, dévoilant des canines de cristal.  Pour tout aboiement, des crissements s’extirpent de son gosier. C’est inattendu. Presque drôle. J’ose demander :
— Qu’est-ce que c’est ? 
— On ne t’a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut ? rétorque la noble avec dédain.
— Ma mère m’a toujours assuré que la curiosité est l’amie de l’artiste. Un peintre sans curiosité n’est qu’une huître sans perles. 
— Tu le laisses me parler sur ce ton ? s’offusque la femme en direction de mon père.
— Il n’a pas encore les codes de bonne conduite, mais nous avons eu une petite discussion tout à l’heure. J’espère qu’il ne l’a pas oubliée. 
Je déglutis. Non, elle est encore très vive dans mon esprit. Je décide de partir sur la flatterie pour me rattraper.
— Je m’excuse, je ne voulais pas vous offenser. Je suis sincèrement ébloui par cette créature.
La femme lève les yeux au ciel, peu dupe de mon stratagème.
— C’est le Chef-d'œuvre de mon arrière-grand-père. Il a gagné le concours d’Inspiration Divine avec ce projet et le Sérénissime a donné vie à sa création. 
J’émets un sifflement admiratif. Pour la première fois, je contemple un Chef d'œuvre adoubé par la divinité de notre île. Il parait que des zones entières ont été touchées par son Souffle de Vie. 
— Je peux ?
Je tends mes doigts vers la création. Les crocs de la créature se referment à quelques centimètres de mes ongles. Je grimace. Non, en fait, j’aimerais garder ma main. C’est la seule qu’il me reste. La femme resserre son étreinte sur le corps du chien tandis que je me presse contre le siège. Par la fenêtre embuée, je ne distingue plus rien. J’ai l’impression que nous nous sommes éloignés de la lagune. Un fort sentiment de solitude m’étreint. Ma mère me manque et mon ventre fait de drôles de gargouillis. 
Je crois que je n’ai pas le pied terrien.

— Où est ma mère ? 

— Elle nous suit, mais ne résidera pas avec nous. Tais-toi maintenant. 

Ma mâchoire se crispe et mon poing gauche se serre. 
— Le conseil n’acceptera jamais sa participation. Il parait plus jeune, déclare la femme.
— Ils ont le même âge, réplique mon géniteur.
— Même si c’est prouvé. Ils ne voudront pas.
— Je les forcerai. 
Le visage de la noble se ferme et sa bouche se plisse dans une grimace. J’ose demander :
— Me faire participer à quoi ? 
— Au concours de l’Inspiration Divine, il a lieu cette année, m’informe-t-il. 
Je le dévisage bouche bée. Cette compétition est ouverte aux héritiers des six grandes familles de l’île toutes spécialisées dans un art. 
— Attendez… ça veut dire que vous n’avez pas d’héritier ? 
— Si. Tu participeras au même titre que ton frère. 
Je me pétrifie. La femme tique sur le dernier mot. Je comprends qu’elle est la mère de cet héritier et que notre lien de parenté lui déplait. 
J’ai un frère. Je ne l’avais jamais envisagé. J’ai un frère !
Je me redresse un peu sur le siège. 
— Vous pensez que je suis en mesure de gagner ce concours ?
Je croise le regard moqueur du Doge.
— Absolument pas. 
Je me renfrogne. 
— Par contre, reprend-il, ton objectif sera de t’assurer que ton frère remporte le concours par tous les moyens possibles. 
Son insistance sur le mot moyen déclenche une nuée de frissons dans mon corps. Pour qui me prend-il ? Un assassin ? Ce n’est pas parce que j’ai vécu dans les sanglots que j’ai tué pour survivre ! 
— Et s’il ne gagne pas ?
— Ta mère en subira les conséquences. 
Mais quel salaud ! Quel salaud sans cœur ! Mes entrailles se tordent. Les larmes me montent aux yeux tant la situation me paraît injuste. Quoi que je fasse, ma mère en paiera le prix. Je me recroqueville et lui tourne le dos. 
— Ton plan est voué à l’échec, Antonio. Regarde-le. Il ne tiendra pas deux jours avec les autres héritiers.
— Ne sous-estime pas les rats d’égouts, ils s’infiltrent partout et sont très durs à exterminer.
Je ne sais pas si ce sont les cahots de la route ou les propos de mon géniteur, mais une furieuse envie de vomir me saisit. Mes boyaux se retournent et le ragoût remonte dans ma gorge. Je porte une main à ma bouche. Trop tard. 
Je dégobille dans l’habitacle devant les regards horrifiés de ces culs dorés. La femme se met à crier et se tasse dans un coin en se bouchant les narines. Mon père grimace et se détourne. Avec sa canne, il frappe trois coups contre le toit de la calèche. Les chevaux hennissent et la voiture s’arrête. J’ai la bouche pâteuse, mais mon esprit est assez clair. 
Je regrette de ne pas avoir eu le temps de décorer mon géniteur. 
C’est vraisemblablement ma belle-mère qui a eu le droit à mon premier chef-d'œuvre. 
— Quel enfer ! hurle-t-elle en sortant de la calèche.  
Un sourire goguenard s’étale sur mon visage. 
La prochaine fois, je viserai mieux.

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Herbe Rouge
Posté le 13/12/2024
Coucou,
Ah mais il a vraiment une passion pour les boutons de manchettes en fait ! 🤣
Un chapitre où l'on découvre tout comme le personnage que oui, son père est bel et bien un pourri !!
Je me demande bien ce qu'ils attendent de lui, comment pourrait-il réellement influencer ce concours ? Si son frère est si mauvais que ça, il me semble difficile d'éliminer tous les concurrents...
Et puis, j'espère que le frère n'est pas comme ses parents, même si j'en doute, ça me rend triste pour Andréa, cette situation.
Makara
Posté le 19/12/2024
Coucou !
Mais oui, il a une sacré passion ! Hihihi ! Evidemment, il a toujours des ennuis à cause de sa passion.
"Si son frère est si mauvais que ça, il me semble difficile d'éliminer tous les concurrents..."=> en effet. Tu verras :p
"Et puis, j'espère que le frère n'est pas comme ses parents, même si j'en doute, ça me rend triste pour Andréa, cette situation."=> Il est bien différent...
Merci encore de ton retour !
A bientôt !
Mak'
Edouard PArle
Posté le 25/11/2024
Coucou Makara !
J'ai une petite réserve sur la première partie de ce 2e chapitre. Ca tient à seulement quelques détails mais je trouve qu'on ne sent pas tant de colère que ça pour Andrea alors qu'il vient de se faire arracher de chez lui, qu'on a menacé sa mère... Ok, il ne peut rien dire sous peine de représailles mais sa voix intérieure doit haïr son père ? J'ai l'impression qu'il ne commence à le détester que progressivement, après ses insultes et son mépris au sujet de la basse-ville. En plus, ça doit être horrible d'être réduit à l'impuissance à cause du pouvoir de son père, je trouve que tu pourrais l'accentuer.
Sinon, chouette chapitre. Ca confirme que le père est une vraie horreur alors que je m'attendais à plus de nuance. Est-ce le pouvoir qui l'a corrompu ? En tout cas, il devait être moins mauvais par le passé pour être aimé par la mère d'Andrea.
Tu esquisses d'autres personnages : la belle-mère qui semble bien détestable et un frère ayant grandi dans un tout autre contexte. La confrontation fraternelle risque de faire des étincelles... On s'attend à un gros connard à ce stade mais ce serait chouette aussi d'avoir un perso plus nuancé. Histoire que tous les membres de la Haute-Ville ne soient pas tous des raclures xD
Je ne l'avais pas noté sous le premier chapitre mais ta couverture est vraiment superbe. En plus en lisant, on comprend mieux son sens.
Mes remarques :
"Je secoue la tête. Non, il fallait rester fort et résister à l’appel du bouton." cette tournure m'a fait rire xD
"Vous êtes de la famille des Tailleurs d’Image ?" réf au titre repérée ! d'ailleurs je ne l'ai pas dit mais j'aime beaucoup ce choix de mots pour évoquer la peinture "— Ne critiquez pas ma mère, je vous l'interdis." je vous interdis de critiquer ma mère ! je trouve que ce genre de passages sont l'occasion de montrer la colère de ta narratrice, je pense qu'il y a matière à les durcir un peu
"Si j’en doutais encore un peu, je le sais à présent. Mon géniteur est une ordure." très bon passage !!
"offenser. Je suis sincèrement ébloui par cette créature." couper à offenser ? Je suis étonné que ton narrateur maîtrise si bien la flatterie et soit en état de l'utiliser si peu de temps après son enlèvement. Ok son père le menace mais je le vois à ce stade plus résigné mais encore en colère que déjà en train de jouer son jeu pour essayer de défendre ses intérêts
"Ce n’est pas parce que j’ai vécu dans les sanglots que j’ai tué pour survivre !" excellent !!
"— Ne sous-estime pas les rats d’égouts, ils s’infiltrent partout et sont très durs à exterminer." wow, j'avais sous-estimé son côté mauvais^^
"— Quel enfer ! hurle-t-elle en sortant de la calèche. Un sourire goguenard s’étale sur mon visage. La prochaine fois, je viserai mieux." hihi ^^ sympa les petites pointes d'humour ça et là, bien dosées.
Je continue !!
Makara
Posté le 19/12/2024
Hello Edouard !
Je note tes remarques sur la colère d'Andréa que je pourrais accentuer, je pense qu'il ne manque pas grand chose, c'est sûr.
"Ca confirme que le père est une vraie horreur alors que je m'attendais à plus de nuance. "=> ça viendra un peu après. On reste dans le point de vue d'Andréa et les nuances, il ne les connait pas trop XD
"On s'attend à un gros connard à ce stade mais ce serait chouette aussi d'avoir un perso plus nuancé. Histoire que tous les membres de la Haute-Ville ne soient pas tous des raclures xD"=> C'est prévu et Cesare est loin des clichés ;)
"Je ne l'avais pas noté sous le premier chapitre mais ta couverture est vraiment superbe. "=> merci ! C'est Hinata qui l'a réalisé !

"Vous êtes de la famille des Tailleurs d’Image "=> Bien ! C'est le nom que portait la corporation des dessinateurs, sculpteurs, modistes au Moyen-âge !

"je trouve que ce genre de passages sont l'occasion de montrer la colère de ta narratrice"=> Andréa n'est pas une fille ;) mais oui, je peux reprendre un peu le passage.
"Je suis étonné que ton narrateur maîtrise si bien la flatterie et soit en état de l'utiliser si peu de temps après son enlèvement." => Andréa s'adapte vite aux différentes situations.
Je suis contente que les petites touches d'humour te plaisent, elles sont surtout présentes dans les POV Andréa, tu verras que Cesare, c'est une autre histoire XD

Merci encore pour ton riche commentaire :)
A bientôt !
Mak'
MrOriendo
Posté le 24/11/2024
Hello Makara !
Ce deuxième chapitre est dans la lignée du premier, il achève efficacement de planter le décor. On ne peut que détester ce père absent et condescendant qui revient dans la vie de son fils juste pour l'utiliser comme un pantin. On sent venir aussi la rivalité avec l'autre frère, Cesare si j'ai bien suivi. Ça donne envie de découvrir la suite :)

Au plaisir,
Ori
Makara
Posté le 19/12/2024
Hello MrOriendo !
Super si le chapitre fonctionne ! Je souhaitais être assez efficace dans l'exposition des relations pour mieux les nuancer ensuite ;)
Merci de ta lecture !
Au plaisir,
Mak'
Isapass
Posté le 23/11/2024
Ca continue tout aussi bien ! J'ai lu d'une traite, sans m'arrêter. Tu poses tous les ingrédients pour une intrigue sanglante, une bonne rivalité, des injustices à la pelle... Je sens que ça va être palpitant ! Et Andrea a retrouvé son ton délicieusement irrévérencieux ♥ Je sens que je vais beaucoup l'aimer !
Le père a l'air détestable bien comme il faut. La menace sur la mère d'Andrea est aussi mesquine qu'efficace, malheureusement. Je sens que le frère ne va pas valoir beaucoup mieux, je m'attends à un petit con imbu de lui-même et sadique.
Je continue tout de suite !
Makara
Posté le 26/11/2024
Re-coucou Isapass ! Merci pour les compliments ! J'adore Andréa (je dois t'avouer qu'il ressemble un peu à un de mes élèves de 3ème XD)
"Je sens que le frère ne va pas valoir beaucoup mieux, je m'attends à un petit con imbu de lui-même et sadique."=> Ahaha, tu verras, mais tu vas avoir des surprises ;)
A bientôt !
Mak'
Contesse
Posté le 23/11/2024
Re !

Ce deuxième chapitre achève de nous planter le décor de manière efficace.
On voit pour la première fois ce que ça fait de gagner le concours d'inspiration divine, et je ne sais pas mais plus que de l'admiration ou de la fascination, moi ça m'inspire surtout de la crainte ? xD Parce que ça fait peur quand même, des oeuvres comme ça à qui on donne vie. Ca dépend des oeuvres mais ça peut être ultra dangereux à mon avis (genre si on donnait vie à Guernica euuuuh lol).
En tout cas, ce chien a pas l'air très sympa, comme la belle-mère.
On retrouve d'ailleurs la figure de la belle-mère, qui brille par son dédain, mais je pense que je peux comprendre sa position. On sent qu'elle est bloquée dans cette situation, dans ce mariage sans amour probablement, et en plus elle apprend que son mari a couché à droite à gauche avec des souillons, ça fait un peu beaucoup j'imagine x) Quoiqu'il en soit je peux comprendre sa réaction, j'ai hâte de voir si elle va évoluer au fur et à mesure.

Je me demande bien quel est le plan d'Antonio. Faire gagner son autre fils grâce à Andréa, ça semble foireux mais en même temps c'est pas le genre de mecs à se spécialiser dans les plans foireux ? Donc bon, on verra ce que ça donne ce plan, et pourquoi son fils légitime ne peut pas gagner tout seul.

En tout cas, c'était un chapitre très agréable à lire :)
A bientôt ;)
Makara
Posté le 26/11/2024
Recoucou !
"On voit pour la première fois ce que ça fait de gagner le concours d'inspiration divine, et je ne sais pas mais plus que de l'admiration ou de la fascination, moi ça m'inspire surtout de la crainte ? x"=> Oui, je pense que c'est normal XD
Concernant la belle-mère, je suis contente que tu puisses tout de même ressentir de la compassion pour ce personnage malgré son attitude hautaine. Elle n'est pas dans une position facile, c'est sûr. Elle aura un rôle important dans la suite du livre.
"Je me demande bien quel est le plan d'Antonio. Faire gagner son autre fils grâce à Andréa, ça semble foireux mais en même temps c'est pas le genre de mecs à se spécialiser dans les plans foireux ? "=> ahah, je ne dis rien ! :p
Merci pour ton retour et à bientôt <3
Contesse
Posté le 27/11/2024
Hâte de voir le rôle de la belle-mère, je trouve toujours ce genre de figures passionnantes, et ça en dit tellement sur nos sociétés je trouve !
A bientôt ;)
Taranee
Posté le 28/10/2024
C'est encore moi.

Le deuxième chapitre me plait tout autant que le premier.
L'épisode des boutons de manchette m'a fait rire.

Le père est un personnage bien écrit pour se faire détester : chacune de ses interventions me fait frissonner de dégoût.

C'est globalement tout ce que j'ai à dire, mais je tenais quand même à laisser un petit commentaire. J'ai hâte de savoir ce qu'il se passera par la suite !

Tara.
Makara
Posté le 28/10/2024
Hello again ! Ravie que le second chapitre te plaise tout autant que le premier ! C'est bon signe :)

"Le père est un personnage bien écrit pour se faire détester : chacune de ses interventions me fait frissonner de dégoût."=> moi aussi, ne t'inquiète pas !
A bientôt ! merci pour tes ressentis !
Mak'
ANABarbouille
Posté le 29/09/2024
Salut ! Je viens de débarquer sur ce site pour partager avec d'autres auteur-ices et je découvre à l'instant tes deux premiers chapitres que j'aime beaucoup, je suis embarqué =) Je me demandais s'il fallait retenir les prénoms Sandro et Ignaco du chapitre 1 ? comme ils sont nommés je me dis "zut c'est qui, faut que je les enregistre pour plus tard?"
Je me demande si y a un problème dans une des phrases car mon cerveau a bugé ici : La porte de l’habitacle s’ouvre de l'une d'entre elle dans un grincement strident et fend l’atmosphère comme un couperet. (c'est le "une d'entre elle" que je ne comprends pas bien; "la porte de l'une d'entre elles" pour parler des calèches ?)
Je n'ai aussi pas compris quelle cité il cherchait, les tailleurs d'image en ont une à eux?
"— Vous êtes de la famille des Tailleurs d’Image ?
— Je la dirige.
Je cherche, dans ma mémoire, la localisation de cette cité."
Sinon j'aime bien le personnage, il est marrant, sa remarque sur sa main à garder précieusement m'a fait rire. J'aime bien aussi cette phrase : Je me sens déraciné alors que les sanglots ne sont constitués que de vases.
Et s'il a le même âge que son frère, ça veut dire que le père a fréquenté deux femmes en même temps et leur a "fait un enfant" ? Vraiment un chouette type :P
Bon je me réjouis de découvrir la suite et je vois que tu as d'autres histoires déjà écrites donc je ne risque pas de m'ennuyer de sitôt dans la vie haha
Makara
Posté le 30/09/2024
Hello Anabarbouille ! Bienvenu.e par ici ! J'espère que tu sentiras bien sur PA ! Je suis très honorée d'être l'une de tes premières lectures et je suis ravie que ce début te plaise :)
"Je me demandais s'il fallait retenir les prénoms Sandro et Ignaco du chapitre 1 ?"=> Non, tu n'as pas besoin de retenir leur nom, c'est juste pour mettre dans l'ambiance :p
" La porte de l’habitacle s’ouvre de l'une d'entre elle dans un grincement strident et fend l’atmosphère comme un couperet. (c'est le "une d'entre elle" que je ne comprends pas bien; "la porte de l'une d'entre elles" pour parler des calèches ?)"=> Oui, en relisant, cette phrase est bizarre, je vais la reprendre mais je parlais, en effet, de l'une des calèches.
"Je n'ai aussi pas compris quelle cité il cherchait, les tailleurs d'image en ont une à eux?"=> Oui, il y a une cité spécialisée par art. Andréa vit dans la cité de Lénisia, spécialisée dans l'orfèvrerie.

je suis contente qu'Andréa te plaise ! Tu verras que son demi-frère est bien différent !
"Bon je me réjouis de découvrir la suite et je vois que tu as d'autres histoires déjà écrites donc je ne risque pas de m'ennuyer de sitôt dans la vie haha"=> Avec plaisir !

Bonne installation parmi nous et à bientôt :)
Mak'
Bleiz
Posté le 23/08/2024
Salut Makara,

Du coup je poursuis ma lecture, et je rencontre le même décalage que dans le dernier chapitre entre l'âge du personnage et sa façon de s'exprimer : "Je serai toujours mon propre maître.
Mon regard se pose sur ses manches.
À moins qu’il ne me donne ses magnifiques boutons de manchette. Oui. Ils sont incroyables. Pour eux, je ferai n’importe quoi.
Je secoue la tête.
Non, il fallait rester fort et résister à l’appel du bouton." --> Ça me semble un bon exemple de ce que je veux dire, à seize ans on va avoir tendance à s'exprimer plus comme un adulte, je pense ? Cela dit, ça ne gêne pas tant que ça à la lecture.

Aha, on parle des Tailleurs d'image ! Mais quel sale type son père.

"Non, en fait, j’aimerais garder ma main. C’est la seule qu’il me reste. " Ça m'a fait rire.

Et une super fin de chapitre, avec une plume toujours aussi agréable tout le long du chapitre ! Je suis vraiment accrochée à cette histoire. Surtout que je veux en savoir plus sur ce mystérieux concours !

À bientôt,
Bleiz
Makara
Posté le 23/08/2024
Recoucou Bleiz !
"Ça me semble un bon exemple de ce que je veux dire, à seize ans on va avoir tendance à s'exprimer plus comme un adulte, je pense ? "=> pour le coup beaucoup d'adultes ont des obsessions ou des addictions qu'ils peinent à réguler. Au moins, Andréa est-il conscient des siennes :p
En tout cas, je veux bien savoir si dans la suite, ça te saute encore aux yeux !
Merci beaucoup pour ta lecture et tes compliments !
J'espère que la suite va te plaire ;)
A bientôt,
Mak'
Loup pourpre
Posté le 04/08/2024
Bonjour Makara,

C'est un chapitre plaisant à lire, toujours aussi bien raconté. Le père est particulièrement détestable. Ainsi que sa femme avec son caniche qui a l'air carrément synthétique, telle une erreur de la nature.

La fin est une belle vengeance qui se dégobille à froid et pourtant si jouissif pour nous lecteurs qui commençons à détester le père et son épouse.
Cela conclut parfaitement ce chapitre.

A plus tard.
Makara
Posté le 06/08/2024
Hello loup pourpre ! Merci pour ta lecture :)
Cela me fait plaisir que la lecture soit toujours plaisante et que les personnages déclenchent des émotions. J'espère que cela continuera de te plaire !
A bientôt !
JeannieC.
Posté le 13/07/2024
Salut Makara !
Seigneur quelle honte j'ai mis tellement de temps, mais les congés sont là ! Je repasse enfin une tête sur Plume d'Argent.
C'est parti !

>> "mon père pense que je suis une poule mouillée" > pour éviter une double structure à conjonction dans cette phrase, "mon père me croie une poule mouillée" ?
>> "à discerner ma ressemblance avec lui" > "notre ressemblance" ? plus fluide
>> "Il a la même figure de rapace que moi en plus cadavérique. Je le déteste. Ses dents trop blanches, sa barbe parfaitement taillée, son sourcil fendu qui laisse deviner une légère cicatrice, ses cheveux poivre et sel qui dégringolent de ses épaules en fines boucles." > j'aime beaucoup cette description !
>> "La morsure du froid me tétanise. Il m’appelle. C’est un ordre plus glacial que l’atmosphère environnante." > je trouve que ce passage traîne un peu la patte en redondance, pourrait être plus mordant, justement. "Il m'appelle. Son ordre est plus glacial que la morsure du froid." ? Et puis c'est un chouïa et redondant, inélégant "l'atmosphère environnante"
>> "Mon regard s’abime sur elle" > s'abîme ?

Voilà pour les quelques chipotages, sortis desquelles je n'ai guère grand chose à signaler. C'est super prenant, on se laisse embarquer - sans mauvais jeu de mots x) - dans cette atmosphère qui s'installe tranquillement. Contrairement au chapitre précédent, j'ai nettement plus retrouvé de l'ambiance renaissante - dans les habits, les évocations de peinture, le décorum.
Les dialogues sont chouettes, notamment tout le passage où son père interroge Andréa sur ce qu'il sait ahah. Puis la rencontre avec cette femme étrange. Le personnage du père est fascinant, il en impose et naturellement on se demande ce qu'il veut tant et a derrière la tête.

À une prochaine !
Normalement plus vite que ces derniers mois ahah
Bisous <3
Makara
Posté le 14/07/2024
Hello Jeannie ! Oh ça me fait trop plaisir de te revoir revenir par ici <3
Ne t'inquiète pas pour le temps, on fait ce qu'on peut avec le temps qu'on a !
En tout cas merci de ton retour et de ta lecture !
Je note tes propositions de reformulation ! Elles sont pertinentes !
Je suis contente de lire que le chapitre est prenant et que les personnages captent ton attention !
Hâte d'avoir ton retour sur la suite :)
Pleins de bisous <3
Daënor Sauvage
Posté le 19/06/2024
Bonjour Makara !

J’aime beaucoup. Ton univers se dévoile tranquillement, entre les méandres de la manipulation et de la compétition qui s’annonce morbide.

Ce petit chapitre de transition amène son nouveau lot de questions, tout en nous présentant la belle mère et un chef d’œuvre, que je trouve particulièrement intriguant !
J’avoue que j’aurais bien aimé en savoir plus sur lui, sur son corps, sur la manière de se mouvoir, sur les reflets qu’il renvoi face aux lumières tamisées de la calèche. Mais cela viendra sûrement. 😊

Le personnage de la belle-mère m’intrigue. Cependant, je trouve ses lignes de dialogues assez pauvres. Je pense que tu peux les développer pour la rendre plus caractéristique et unique face à Andrea et son père, deux personnages déjà fort (en terme de présence).

J’imagine aisément qu’elle soit entouré d’une odeur de parfum entêtante, qu’elle a une voix un peu pincée, une manière d’agiter la tête peut-être ? De plus, on ne ressent que peu son animosité envers Andrea, je trouve. À moins que ce ne soit pas le cas ?

Quelques petites remarques :
« À force de le fixer, je commence à discerner ma ressemblance avec lui. Il a la même figure de rapace que moi en plus cadavérique. Je le déteste. Ses dents trop blanches, sa barbe parfaitement taillée, son sourcil fendu qui laisse deviner une légère cicatrice, ses cheveux poivre et sel qui dégringolent de ses épaules en fines boucles.
Il a la classe. »
> J’aime beaucoup le changement de ton et l’oscillation d’Andrea sur la figure de son père.

« À moins qu’il ne me donne ses magnifiques boutons de manchette. Oui. Ils sont incroyables. Pour eux, je ferai n’importe quoi.« 
> haha j’adore ce passage !

« — Ne sous-estime pas les rats d’égouts, ils s’infiltrent partout et sont très durs à exterminer. »
> excellente réplique ! La suite est globalement très très bonne. 🤮 😄

Mes salutations,
Makara
Posté le 24/06/2024
Hello Daenor ! Ravie de te revoir sur la suite ! Je suis contente que l'univers te plaise ! Je ne vais pas répondre tout de suite aux interrogations du lecteur que je souhaite placer dans la même position qu'Andréa. On va en apprendre plus sur les Prodiges (les chefs-d'oeuvres vivants) dans quelques chapitres. J'espère que cela va te plaire !
Je note de développer un peu la belle-mère, c'est vrai que je peux me permettre quelques lignes pour mieux la caractériser.
Merci d'avoir noté les différents passages que tu aimes :)
J'espère que la suite continuera à te plaire !
A bientôt !
Mak'
Gabhany
Posté le 18/06/2024
Coucou ma chère Maka =D j'ai enfin le temps de revenir poursuivre ma lecture.
J'aime vraiment l'univers et le ton que tu emploies, la narration 1ere personne marche vraiment bien. J'aime aussi la façon dont l'esprit d'Andréa dérive régulièrement, j'ai bien ri avec le coup des boutons de manchette ^^
On a un bon rythme, on a tout de suite les enjeux, on sait où on va, c'est top :)
Au niveau de la forme, j'aurais aimé peut-être un peu plus d'incises ? Les dialogues me semblent du coup un peu artificiels.
Je continue ma lecture <3
Makara
Posté le 24/06/2024
Hello Gabhany adorée <3
Oh je suis trop contente que tu apprécies cette narration ! C'est tout nouveau pour moi :)
C'est vrai que je mets peu d'incises avec le présent, première personne. Je trouve ça laid. A voir, si c'est très gênant.
Merci de ta lecture <3
Saskia
Posté le 29/05/2024
Coucou Makara !

Je suis très contente de retrouver ton univers ^^
(Je suis un peu lente dans ma lecture parce que j'ai une PAL assez longue et ne peux pas être partout à la fois, mais l'ambiance de ton roman me plait beaucoup)

« Mon regard se pose sur ses manches. 
À moins qu’il ne me donne ses magnifiques boutons de manchette. Oui. Ils sont incroyables. Pour eux, je ferai n’importe quoi.
Je secoue la tête. 
Non, il fallait rester fort et résister à l’appel du bouton. »
> J’adore ce passage ! Andréa me fait trop rire avec son obsession pour les boutons de manchettes XD

J’aime beaucoup aussi ce Chef-d’œuvre chien devenu vivant. XD Je me demande si de façon général il n’apprécie que la belle-mère ou si c’est juste Andréa qu’il déteste… En tout cas, ça donne envie de voir à quoi ressemblent les autres Chefs-d’œuvres !

Et puis, la fin où Andréa vomit sur sa belle-mère, c’était trop drôle XD

Dans la continuité du chapitre précédent, le père est affreux. Décidément, je ne comprends pas comment la mère d’Andréa a pu l’aimer par le passé, c’est un grand mystère !

Curieuse de rencontrer le frère d’Andréa maintenant ! Je me demande comment il vit le fait que son père aille lui chercher un moyen de triche… C’est un peu humiliant quand même. De son côté, peut-être espérait-il que son père croit un peu plus en son talent naturel ? Enfin je sais pas, mais moi je l’aurais mal pris perso.

Et puis c’est pas sympa pour Andréa non plus, d’être obligé d’aider son frère. Il le connaît même pas, personne ne lui demande son avis, et peut-être qu’il aimerait bien essayer de le gagner lui-même ce concours. En plus sa mère ne mérite pas d’être menacée comme ça, c’est pas juste. J’espère qu’il va réussir à se trouver un allié dans sa nouvelle vie, parce que si tout le monde le traite aussi mal, c’est triste…

A bientôt !
Makara
Posté le 30/05/2024
Coucou Saskia ! Ravie de te revoir par ici !
"Je suis un peu lente dans ma lecture parce que j'ai une PAL assez longue et ne peux pas être partout à la fois, mais l'ambiance de ton roman me plait beaucoup"=> Oh tu n'as pas besoin de te justifier ! Lis à ton rythme :)
"En tout cas, ça donne envie de voir à quoi ressemblent les autres Chefs-d’œuvres !"=> Tu vas en découvrir d'autres !
"Décidément, je ne comprends pas comment la mère d’Andréa a pu l’aimer par le passé, c’est un grand mystère !"=> Sans te spoiler, c'est au coeur de l'intrigue :p
Tes remarques sur Cesare (le frère d'Andréa sont très pertinentes, tu auras tes réponses au chapitre 4 qui est de son point de vue :p)
En tout cas, ça me fait plaisir de lire tes ressentis et tes questionnements (et voir que tu adhères aux petites manies d'Andréa :p).

Merci de ton retour <3
Mak'
Tac
Posté le 25/05/2024
Yo !
Je suis tellement fatiguéo que j'ai commencé à lire le chap 3 avant le 2, je me disais "ah oui on saute carrément dans le temps jusqu'à voir la belle mère sans intro, très bien" xD là c'est plus logique quand même j'avoue !
Cette fin de chapitre xD Andréa fier de vomir sur sa belle-mère : il retrouve un certain côté puéril qui est intéressant, je trouve. C'est pas volontaire de sa part mais ce petit côté de s'en réjouir et de pas leur trouver d'excuses me plaît bien. Je trouve ce chapitre 2 presque trop court ; certes il fait avancer l'intrigue vu qu'on apprend plein de trucs, mais je reste quand même sur ma faim. Il me manque peut-être un peu d'action ? Un peu de profondeur supplémentaire ? Je sais pas. Peut(être que c'est le côté pour le moment un peu manichéen de "ma maman et moi" vs "méchant papa, belle-mère et golden demi-frère", que je ressens, qui me frustre un chouilla. Après de mes souvenirs c'est pour de la jeunesse, je sais plus quel âge c'est... mais faut pas non plus les sous estimer, les enfants, en vrai. Bref. Je piccadillonne mais c'est une très très bonne base de 2nd chap, bravo à toi !!
- "Mon père est une ordure." c'est pas le père noel normalement ? :P
- la noble avec son Chef-d'oeuvre-chien, c'est dans son caractère de se laisser amadouer par la flatterie si facilement ? elle a l'air un peu tarte du coup, vu l'aisance avec laquelle Andréa rattrape sa curiosité qui sonne comme de l'insolence aux yeux des convenances... Cest peut-être un peu dommage de la montrer si simplette au départ je trouve (je suppute que c'est la belle-mère même si elle n'est pas encore présentée comme telle à ce stade). Peut-être montrer qu'elle fait la moue mais décide d'accepter la flatterie, comme un geste de miséricorde à l'égard dAndréa ? (enfin je propose ça mais je sais pas du tout ce que tu as prévu pour ce perso, mais je me base sur mon micro spoil non intentionnel du chap 3)
Plein de bisous !
Makara
Posté le 26/05/2024
hello again !
Merci d'enchaîner comme ça même si tu te paumes dans mes chapitres ! Hihih
Oui, c'est un roman plus jeunesse, un peu plus que sillages et Nimbe mais bon il y a quand même des thématiques pas évidentes !
Donc, je pense qu'il y a moyen que je développe un peu plus ce chapitre lors de ma réécriture car il est assez court.
"Mon père est une ordure." c'est pas le père noel normalement ? :P=> XD tu m'as fait trop rire !
Je note tes propositions pour la belle-mère, ce n'est pas un perso qui sera au centre de l'histoire au contraire du père, mais on la voit plusieurs fois dans ce début de livre donc je pourrais la nuancer davantage, en effet !
Allez je file répondre à ton com suivant <3
Loutre
Posté le 25/05/2024
Hello !

Me voilà au deuxième chapitre ! Je vais essayer de ne pas me répéter avec mon commentaire précédent, mais dans l'ensemble, je retrouve les mêmes qualités que celles que j'avais déjà relevées dans le premier chapitre.

Ton écriture est toujours fluide et facile à lire. Ça se déroule tout seul. Plusieurs passages m'ont fait sourire. L'obsession d'Andréa pour les boutons de manchette de son père, bien sûr (ça lui donne un côté enfantin et ça renoue avec ses tendances de voleur). La réaction exagérée de la femme quand il pose des questions sur la créature métallique et sa déclaration hautaine. Le comportement aristocratique semble presque caricatural, ça m'a fait sourire. Ça se confirme avec la manière dont le père et la femme réagissent à l'incident du vomi – avec horreur et dédain. Ils ont vraiment l'air rigides, presque ridicules dans leur incapacité à gérer une situation pourtant banale. (après, faudrait sans doute pas trop accentuer cet aspect au risque de manquer de nuances... Mais je suis sûre que tu doseras de la façon qui te semblera la plus adéquate.)

Autrement, le personnage du père rend vraiment bien. On sent d'emblée sa prestance - et il devient vite antipathique. Ses menaces voilées, sa volonté d'intimider, sa position, aussi, puis sa façon de considérer Andréa comme une sorte de gosse pas éduqué... Bref, il a tout du personnage autoritaire, avec du pouvoir. Je me demande quel traitement tu lui réserves. S'il va évoluer, s'il va au contraire présenter une menace... Nous verrons !

Je suis aussi curieuse de voir comment se passera le concours de l’Inspiration Divine. On imagine que la relation avec le frère sera développée ; il pourrait y avoir des tensions et des conflits entre eux, surtout si Andréa se sent forcé de saboter ses propres efforts pour garantir la victoire de son frère - et surtout s'il finit par n'en faire qu'à sa tête !

Bref, je poursuis ma lecture avec plaisir, beaucoup de points d'interrogation en tête, et l'envie de continuer, tu l'auras compris.

A bientôt, donc !
Makara
Posté le 25/05/2024
Hello Loutre ! Je suis ravie que tu continues ta lecture ! Tes retours sont très intéressants, je suis contente de voir comment tu analyses les choses et tu te poses les bonnes questions ! C'est que je peux te dire c'est que la relation entre les frères va être central dans le livre (on est d'ailleurs dans le point de vue de Cesare dès le chapitre 4) et que la relation avec le père va aussi être très importante !
Merci pour tes compliments ! J'espère que l'histoire continuera de te plaire ! Merci pour ce beau retour :)
Mak'
Ayunna
Posté le 16/05/2024
Hello Makara !

Très bon ce deuxième chapitre. On déteste tout de suite son père, sa belle-mère, et tu poses doucement l'intrigue par ce dialogue, très bien fait car peu d'incises et pourtant extrêmement lisible.
J'ai tiqué sur la répétition du mot "Salaud", pas trop en accord avec le contexte et l'époque. Il existe plein d'autres formulations tout aussi fortes et plus appropriées ^^ (monstre, truand, scélérat, crapule... etc etc ^^)

J'ai adoré cette phrase : "Je crois que je n’ai pas le pied terrien."

Andréa ne se départit pas de son humour malgré la situation, à la fois c'est agréable, à la fois il appelle vite cet inconnu son père, à voir. (Oui, c'est le sien mais voilà c'est un parfait inconnu quand-même)

La fin du chapitre est croustillante. Et tu apportes une dose de magie et de mystère à ton histoire avec ce Dieu qui insuffle le souffle de Vie etc :) Petit chien pas mignon du tout ^^ et très bien d'avoir rappelé qu'il n'a qu'une seule main, c'est très important.

Voilà !
A bientôt
Ayunna
Makara
Posté le 18/05/2024
Hello Ayunna !
"J'ai tiqué sur la répétition du mot "Salaud", pas trop en accord avec le contexte et l'époque. Il existe plein d'autres formulations tout aussi fortes et plus appropriées ^^"=> Le terme existe dès le Moyen-âge donc n'est pas un anachronisme en soit, mais était associé a une personne qui avait une "sale" attitude. En relisant, j'ai fini par mettre "ordure" qui renvoie à la même idée.
Concernant le fait qu'il l'appelle père, je changerai c'est un peu tôt en effet. Dans la suite, il va l'appeler "le Paternel".
On est d'accord que le chien n'est pas mignon du tout.
Je suis contente si l'histoire te plait toujours ! Tu as vu c'est bien différent de Nimbe :p
Je file répondre à ton autre commentaire !
Ayunna
Posté le 18/05/2024
En effet, c'est une toute autre histoire, mais on retrouve ta "patte" , la petite touche qui te différencie :)
Yorffoeg RB
Posté le 08/05/2024
Hum, sympathique ce petit chapitre. On en apprend plus sur cette société d'élite et sur ce concours d'artiste.
Plusieurs petits points d'amélioration :
- "Salaud" le mot me semble inapproprié avec le style de langage et avec l'époque. J'aurais plutôt dit "ordure" ou "monstre".
- Si c'est le doge, le maître de toute la fédération, c'est étonnant que la petite lui demande si il fait parti de la famille des tailleurs d'image. Cela devrait être su, non ?
- Andréa est toujours rempli de haine, mais cela semble peu naturel car : pour l'instant, il n'a pas fait d'action concrète qui mérite cela : il n'a pas fait physiquement de mal à sa mère ou à elle. Il l'a juste emmené de force. Andréa pourrait avoir un peu de haine bien sûr, mais aussi mélangé avec d'autres émotions : de l'incompréhension, de la surprise, de la peur, de la méfiance, etc... cela rendrait plus vrai ce moment de chaos pour elle.

Sinon... hâte de lire la suite !!
Makara
Posté le 09/05/2024
Hello Yorffoeg ! Merci pour ta lecture ! Je suis contente que l'histoire te plaise toujours :)
""Salaud" le mot me semble inapproprié avec le style de langage et avec l'époque. J'aurais plutôt dit "ordure" => Intéressant ! Le mot ordure me plait bien !
"petite lui demande si il fait parti de la famille des tailleurs d'image. Cela devrait être su, non "=> Pourquoi me parles-tu d'une petite ? Il n'y a pas de fille dans le chapitre... Andréa est un garçon.
"Andréa est toujours rempli de haine, mais cela semble peu naturel car : pour l'instant, il n'a pas fait d'action concrète qui mérite cela"=> Etre arraché à sa famille, à son quartier me semble suffisant pour haïr quelqu'un surtout quand on est adolescent où il ne faut grand chose....
Bien sûr, ce sera nuancé plus tard.
A bientôt !
Fractale
Posté le 04/05/2024
On en découvre plus sur ce qui attend Andréa dans ce chapitre et j'ai trouvé ça très bien amené ! Le… chien ? de la belle-mère est un très bon moyen pour expliquer l'idée de Chef-d'œuvre, comme Andréa j'ai été intriguée et je me suis demandé ce qu'était cette créature. Juste après, l'explication du plan du père est introduite avec fluidité. Andréa devra jouer les gardes du corps pour son demi-frère, ça promet… Ca soulève quelques questions : qu'a-t-il à craindre des autres héritiers ? Comment tout ça va-t-il se dérouler ? (J'imagine déjà Andréa gagnant le concours, au grand désarroi de son père…)

J'aime bien le personnage d'Andréa dans ce chapitre, courageux sans être téméraire, souffrant d'être arraché à son quartier, la haine impuissante qu'il nourrit contre son père… et son amusante obsession des boutons de manchette !

J'ai été un peu perturbée par certains dialogues dans ce chapitres, surtout celui du début entre Andréa et son père qui m'a paru un peu désincarné, j'arrivais pas trop à les imaginer prononcer ces mots… Peut-être que des indications sur leur ton ou encore sur leurs actions/leur posture m'ont manqué.

La scène finale était plutôt jouissive, j'ai trouvé… Ca ne va pas arranger l'image que le père et la belle-mère d'Andréa ont de lui, mais c'était amusant à lire !
Makara
Posté le 05/05/2024
Hello Fractale ! Merci de ta lecture :). J'aime bien quand on me livre les ressentis et les questionnements au cours de la lecture !
Je suis contente que le personnage d'Andréa continue de te plaire ! Je note pour les dialogues à la fin du chapitre qui te paraissent un peu désincarnées. Je pense que cela vient du fait que je mets très peu d'incises en particulier pour Andréa car je trouve ça très laid dans une narration au présent et à la première personne !
Ah je suis contente si tu as aimé la scène finale, moi aussi je l'aime bien.
Merci encore de ta lecture ! Hâte d'avoir tes autres ressentis :)
Fractale
Posté le 05/05/2024
Coucou Makara !
Pour les dialogues (c'est celui du début qui m'a surtout perturbée), je ne pensais pas tant à ajouter des incises, puisque ça devient vite assez lourd, mais plus peut-être à donner des infos entre les incises sur la posture des personnages (particulièrement du père que j'avais du mal à visualiser), leurs gestes, leurs expressions… Après ce n'est que mon avis, je ne sais pas si tu as eu d'autres retours là-dessus ou si c'est juste moi qui ai du mal à visualiser !
Makara
Posté le 05/05/2024
Ok c'est noté ! En relisant, je pense que je peux donner quelques précisions ! Merci !
Artichaut
Posté le 20/04/2024
Hello.

Chapitre très sympa. Dynamique. Et drôle aussi. Et qui donne envie de lire la suite. Ta plume est toujours aussi agréable.

Je note une petite tendance à l'humour noir irrévérencieux dans cette suite (ce qui n'est pas pour me déplaire), ce qui marche d'ailleurs bien avec l'écriture à la première personne. Ceci dit, il me semble que cet humour était plutôt absent dans le chapitre précédent, ce qui crée un contraste un peu troublant entre l'un et l'autre.

J'ai adoré le chien plein de bijoux. Très drôle. Très visuel. Il ne lui manque qu'un petit nom/surnom pour que le ridicule soit entier. Ça me rappelle un chien que j'avais croisé une fois, tout manucuré de bleu. Horrible hahaha.
J'espère qu'on le reverra souvent, j'en ris d'avance.

J'ai été moins réceptif au coup du vomi final. C'est certes visuel et ridicule. Ceci dit, j'ai trouvé que ça manquait peut-être un peu de subtilité, c'était très gros d'un coup à mon goût.
Je pense qu'il peut être risqué de s'aventurer dans l'humour scatologique (façon "Quand je suis content, je vomis" de la Cité de la Peur), c'est un peu comme les scènes de violence explicites, ça ne touchera probablement pas tous les lecteurs de la même façon. Après, pourquoi pas ? Si tu veux aller du côté de la farce absurde à 2000%, ça peut fonctionner aussi. Tout dépend de ton intention, selon moi.

Côté personnages, j'aime bien le père. Il fonctionne très bien.
La mère est très drôle (j'aime aussi), mais je trouve un peu curieux qu'elle tolère si facilement les infidélités de son mari, et que celui-ci se permette de lui présenter son bâtard, sans qu'elle ne semble en être jalouse plus que ça.

Quelques remarques en vrac :

"Il a la même figure de rapace que moi en plus cadavérique. Je le déteste."
>
L'enchaînement m'a décontenancé un peu. Il le déteste pour avoir la même tête que lui ?

"En maths appliqués"
>
C'est au féminin, donc appliquées. L'abréviation "maths" ne sonne pas très doge. je me l'imagine lettré/pédant (tu le décris comme classe) et non en train d'utiliser de l'argot ou des abréviations.

"Je me sens déraciné alors que les sanglots ne sont constitués que de vases."
>
Ça m'a fait tiquer dans le chapitre précédent aussi. Si tu ajoutais une majuscule à sanglots, je pense que ça éviterait toute confusion, on saurait d'emblée que tu mentionnes un quartier.
"Vase", au singulier je pense. Si tu parles bien de la boue vaseuse et non des récipients.

"Ce n’est pas un automate"
>
Il y a donc des automates dans ce monde ? Andréa en a déjà vu/côtoyé ? Même aux Sanglots ? Ça m'a interrogé.

"une huître sans perles"
>
Perle au singulier. Une huître ne fait qu'une seule perle (et encore pas souvent).

Bonne continuation. À bientôt.
Artichaut
Makara
Posté le 26/04/2024
Hello Artichaut ! Désolée pour le temps de réponse ! Je suis en vacances en Irlande :p La connexion est assez fluctuante ! En tout cas, sache que je suis très contente de lire tes coms ;)
C'est vrai que l'humour noir est un peu moins présent dans le chapitre précédent mais le héros est avec sa mère et en a moins besoin :p
Je note que tu n'adhères pas au "vomi" final, moi j'aime bien (surtout que ce n'est pas quelque chose que l'on va revoir). C'est juste un effet de la route.
En ce qui concerne le personnage du père, on va en apprendre plus sur lui, son rôle est vraiment important dans l'histoire. La belle-mère n'accepte pas les infidélités de son mari, mais elle ne peut pas faire grand chose car elle est vraiment sous le joug de son mari.
Merci pour les coquilles ! Je corrigerai chez moi :)
Cléooo
Posté le 10/04/2024
Décidément, je trouve ton style vraiment agréable à lire. Au niveau de l'avancée, de la découverte des personnages, je trouve que tu manies parfaitement fil conducteur. On découvre les caractères de tes personnages sans qu'ils ne soient exagéré et ça c'est vraiment un bon point.

Quelques remontées :
La manière de découvrir une création touchée par le Souffle de Vie est superbement amenée. Dès le début, on sait de quoi il s'agit. On sait donc le challenge qui va attendre Andrea (ou plutôt son frère).

"Tu ne feras pas de lui ce que tu as fait de moi." -> j'ai été déstabilisée à la lecture de cette phrase, je l'aurais bien mise entre guillemets pour mieux la signaler (alors que je viens juste de lire le chapitre précédent pourtant!)

Concernant Andrea, son obsession pour les boutons de manchette à quelque chose qui me le rend attachant ! J'aime bien, c'est un de ces petits traits de caractère qui rendent un personnage tant réaliste.

"En maths appliqués ?" -> au niveau du niveau de langue (c'est redondant, désolée), ne serait-il pas mieux de dire "en mathématiques appliquées" ?

Concernant l'épouse du père d'Andrea, je suis très intriguée. Je la trouve assez douce-amère. Je m'étais déjà préparée à la belle-mère acariâtre (les clichés ont la vie dure) mais j'aime ce côté assez rangé. Je trouve que ça dénote bien son background "de la haute". C'est du détail, mais ça m'a beaucoup plus. Elle est un peu plus expressive quand elle reçoit le vomi, mais qui ne le serait pas ?

À bientôt pour la suite !
Cléooo
Posté le 10/04/2024
beaucoup plu*
Makara
Posté le 11/04/2024
Hello again !
Merci pour tes compliments sur mon style d'écriture ! Cela me fait très plaisir ! Surtout que je ne suis pas habituée à la première personne au présent, c'est un nouvel exercice pour moi :p
Concernant la phrase "tu ne feras pas de lui ce que tu as fait de moi", c'est en italique dans ma version, je vais le rajouter sur PA.
Oui, moi aussi j'adore l'obsession d'Andréa pour les boutons de manchette ! En même temps, c'est magnifique les boutons de manchettes
Je note pour transformer maths appliqués en mathématiques appliqués :p !
"Je m'étais déjà préparée à la belle-mère acariâtre (les clichés ont la vie dure) mais j'aime ce côté assez rangé."=> Oui, je ne suis pas fan des clichés :p, j'apprécie beaucoup jouer avec par contre !
Merci encore de ta lecture !
Cléooo
Posté le 11/04/2024
Je n'ai jamais essayé à la première personne. Je trouve ça plus difficile à manier, et même quand je lis des livres à la première personne, dès fois ça peut me rebuter. Tu as brillamment réussi l'exercice, chapeau !
Danae Debalneb
Posté le 09/04/2024
Coucou toi !
Je n'ai même pas terminé ma lecture de ce chapitre mais déjà je voulais te dire chapeau, car je vois ici tout l'intérêt de l'écriture à la première personne, c'est très bien écrit. On suit le cheminement de pensées d'Andréa, et on en apprend un peu plus sur lui et son monde.

Je continue ma lecture...
Décidément j'adore l'esprit vif et moqueur d'Andréa ! J'avoue que j'ai ri à ses piques :D

Ce chien, cette idée de donner vie à des œuvres, la description que tu en fais, c'est fascinant, c'est à la fois très beau mais aussi assez terrible. J'imagine une créature qui n'appartient à aucun monde, à qui on inflige les tourments de la vie, là pour faire honneur à sa famille, enfermé dans ce joli corps comme dans une prison... et là je me laisse emporter ! Tout ça pour dire que j'aime beaucoup cette idée !

Je file lire la suite :)
Makara
Posté le 10/04/2024
Alors l'écriture à la première personne et au présent c'est un gros risque pour moi ! C'est la première fois que je l'utilise !
En tout cas, tant mieux si je ne me débrouille pas trop mal et je suis contente que tu accroches à Andréa. Moi aussi, il me fait beaucoup rire !
Les Chefs-d'oeuvre sont toute l'originalité du livre, je me creuse la tête pour en trouver plusieurs par famille ! Si celui-ci te plaît, tu vas aussi aimer les autres ;)
A bientôt !
Nyubinette
Posté le 19/03/2024
J'aime beaucoup l'ambiance que tu construits. Le chien est sublime et grâce à sa présence on peut facilement imaginer la "modernité" de cette société.
Pour le bras manquant de ton héro, tu n'insistes pas du tout dessus (le regard de son père ou de sa belle-mère) est-ce voulu ? Car le handicap n'est pas perçu dans cette société ?
Sur la première partie du chapitre, il y a beaucoup de familiarité qui sur le coup m'ont un peu surprise. Dans ta deuxième partie, elles sont plus distillées et un peu moins nombreuses et ça rend un récit plus homogène. Après, c'est juste que je ne suis pas habituée (je sais que Sarbacane apprécie les narrateurs très "vivant" donc c'est juste une remarque).
En terme de rythme on est bien là, chapitre plutôt court mais efficace !
En tout cas j'ai hâte d'avoir le chapitre de la semaine prochaine :D
Makara
Posté le 20/03/2024
Hello Nyub ! Merci de ta lecture ! Je suis contente si tu aimes l'ambiance !
"Pour le bras manquant de ton héro, tu n'insistes pas du tout dessus (le regard de son père ou de sa belle-mère) est-ce voulu ? Car le handicap n'est pas perçu dans cette société ?"=> Alors, il lui manque une main qu'il peut aisément cacher. C'est vrai que la belle-mère ne fait aucune remarque, elle pourrait en faire une, ça lui ressemblerait bien. Genre ( Oh il est estropié ! Et Andréa lui répondrait : mieux vaux être estropié d'un membre que du cerveau XD)

"Sur la première partie du chapitre, il y a beaucoup de familiarité qui sur le coup m'ont un peu surprise. "=> Ahaha, oui, je ne suis pas du tout dans le même style que pour "Nimbe", ça me fait bizarre ! Après, je trouvais que ça allait bien au perso qui est un ado des rues. J'espère que ce n'est pas trop rebutant !
"En terme de rythme on est bien là, chapitre plutôt court mais efficace !"=> Oui, je travaille l'efficacité :p
A la semaine prochaine !
Pleins de bisous <3

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