Chapitre 22 : la divine proportion

Par Makara
Notes de l’auteur : Hello lecteurices !
Le week-end a été productif ! Vous avez donc deux chapitres pour le prix d'un !
Point de vue Salvatore !

Salvatore


J’avais entendu des récits sur le sanctuaire, lu des dizaines de livres à ce sujet. Ils avaient tous raison et en même temps tous tort. 
Il y a une aura autour de ce lieu, quelque chose d’indicible qui colle à la peau et à l’esprit. On dirait une fine pellicule de gel qui pénètre dans notre épiderme. J’ai l’impression que mes pensées s’apaisent ou se figent.
C’est magnifique. 
Monsieur Luani nous fait nous asseoir à bonne distance du lac. Nous posons nos affaires et mangeons en silence. Personne ne parle, même Andréa qui, pourtant, n’a pas arrêté de se plaindre tout au long de la montée. J’entends un son diffus résonner autour de nous. 
C’est un souffle continu, et je suis sûr que ce n’est pas le vent. 
Je porte mes doigts à mon oreille gauche où se trouve mon Prodige familial et je tourne la fine molette en dessous de mon lobe. Immédiatement, les murmures deviennent plus audibles, je perçois chaque bruit distinctement : la mastication de mes camarades, les cloches dans la vallée, le crapaud dans le lac, le frémissement des roseaux, l’ondulation de l’eau, et ce sifflement grave et régulier qui varie de quelques variations. On dirait une respiration. 
Un frisson me parcourt : le Sérénissime. 

Il dort. 

J’écoute une longue minute son souffle avant d’éteindre mon Prodige. Je ne dois pas l’utiliser trop longtemps si je ne veux pas perdre en audition. 
— Que devons-nous faire maintenant ? demande Andréa à Monsieur Luani.
— Écoutez, respirez, créez, discernez l’indicible et le mystère de la beauté.
— Rien que ça ? 
— Oui. 
— Est-ce qu’on peut aller dans la tour ? continue-t-il.
— Si le Sérénissime vous ouvre, oui. 
Entrer dans la tour suppose de traverser le lac à la nage. Si la température extérieure pour l’automne est clémente, j'imagine que celle de l’eau l’est beaucoup moins. 
— Vous devez me proposer un travail qui représente l’expérience que vous vivrez pendant ces deux jours. 
— On est en binôme ? interroge Artemisia. 
— Exceptionnellement, nous n’obligeons à rien, mais vous pouvez nous proposer une œuvre pour deux. 
— Où on va dormir ce soir ? demande pragmatiquement Andréa. 
— Là-bas !
Monsieur Luani nous désigne une maison en pierre en contrebas. J’espère que je pourrai me reposer près de Cesare. Je croise son regard et j’y vois une étincelle dans ses yeux comme si nous avions eu la même pensée : mon cœur palpite. 
Andréa se lève, Sirani et Taddeo lui emboitent le pas. Artemisia se plonge dans un livre et Isabella s’éloigne pour lancer des pierres dans le lac.
Cesare se redresse à son tour et s’approche de moi. 
— Est-ce que je peux te peindre ? 
Je me fige. Il m’avait demandé la même chose six ans auparavant. 
Est-ce une manière de renouer avec moi ? De s’excuser pour son comportement abject des dernières semaines ? 
— Oui, mais je veux jouer de mon instrument en posant. 
Le vent vient soulever ses cheveux et ses lèvres se pincent l’une contre l’autre. Une réaction qu’il a souvent quand il est gêné. 
— J’ai peur que cela me déconcentre. Mais tu peux la garder avec toi, cela rendra encore mieux. 
J’acquiesce et lui emboîte le pas.
J’attends qu’il m’indique où me placer. D’un geste, il me désigne une souche coupée. Le sanctuaire et le lac sont en arrière-plan. Le ciel se pâme de zébrures dorées. On dirait le pelage d’un félin. 
Je m’assois, la lyre délibérément appuyée contre ma cuisse. Ma pose me revient naturellement.
— Regarde vers la droite. 
— Non.
Je vrille mon regard dans le sien. S’il veut me peindre, il devra être capable de soutenir mes yeux. 
Ses doigts grattent l’intérieur de son coude puis de sa nuque. Il hésite. 
Finalement, d’un infime mouvement de la tête, il accepte. Il sort une toile de son sac, ses pinceaux et s’adosse contre un rocher qui me surplombe. La luminosité est faible. Dans quelques instants le soleil disparaîtra. 
Monsieur Luani passe près de nous et allume une torche qu’il pose à côté de Cesare. 
Des souvenirs m’assaillent. Cesare à douze ans avec ses cheveux noirs qu’il nouait en une queue de cheval, Cesare qui m’obligeait à garder une position impossible qui finissait par me donner des crampes et des éclats de rire, et toutes ces heures à s’espionner et à se découvrir à la lueur des bougies ou du soleil. 
Ces instants me manquent. 
La lumière de la flamme fait danser les contrastes sur sa silhouette. Je le contemple. Il a toujours eu une beauté particulière. Cela vient peut-être de ses yeux bleus qui s’assombrissent quand il est sérieux, ou alors de sa manière de se tenir, tout en délicatesse et en retenue. Sa sensibilité aussi. Il a le don de saisir le monde avec un prisme différent des autres tailleurs d’images. Je pourrais reconnaître sa “patte” a des lieux à la ronde. Cette sensibilité est présente dans chacune de ses productions. Elle est une épine dans mon cœur dès que mes yeux se posent sur son travail, car son art est l’inverse des productions de son enfoiré de père. 
Seulement, il ne s’en rend pas compte. 
Je sens son regard me tourmenter. Avant, j’aimais qu’il me dessine, qu’il me porte en triomphe dans ces peintures allégoriques, qu’il me sublime. Je pouvais demeurer immobile devant lui pendant des heures. Aujourd’hui, c’est différent. 
— Est-ce que je ne suis plus qu’un corps à peindre pour toi ? Une œuvre en devenir ? 
Il se pétrifie.
— Pourquoi tu veux toujours parler des choses qui fâchent ? 
— Non, je veux parler des choses qui importent. Éviter un sujet ne fait pas disparaître le problème. 
— Arrête. Ne commence pas. Je veux réaliser le travail demandé. 
Je reste muet un instant avant de me lancer :
— Tu ne me regardes pas. Tu ne me vois pas. Cesare, je suis réel. 
Son pinceau se fige dans les airs.
— Qu’est-ce que tu racontes ? 
— Pourquoi tu me repousses ? 
Son pinceau s’abaisse, son poing se met à trembler. 
— Tu mérites mieux que moi, c’est tout. 
— Foutaises.
Il baisse les yeux. Son pinceau se pose contre sa jambe. Le vent vibre à mes oreilles. Je suis tenté, tellement tenté d'enclencher mon prodige à son maximum pour entendre ses pensées. Je résiste, si j’y ai recours, je serai sourd pendant plusieurs semaines. J’ai juré à ma mère que je n’utiliserai plus le Prodige à ses pleines capacités. Surtout pour lui.
Cesare est toujours muet. Quand il le veut, il peut être un véritable orfèvre du silence. 
Je me lève d’un coup et me rapproche de lui. Je m’arrête à un mètre, frissonnant en avance de ce que je vais dire.
— La vérité c’est que tu refuses le bonheur. Tu n’aimes que la souffrance. 
Il a les larmes aux yeux, mais je me suis juré de tenir bon. 
— Vis le moment présent, au lieu de toujours imaginer ce qui pourrait être ou ce qui a été.  Vis au lieu de te complaire dans la douleur. Cesare, je suis là ! 
Mes derniers mots résonnent autour de nous. Artemisia lève la tête dans notre direction, prête à intervenir. 
En fixant le sol, il murmure :
— Je ne peux pas te donner ce que tu attends de moi. 
— Alors, je ne peux plus être ton modèle. Je ne serai plus jamais ton sujet.
Avant que je ne puisse apercevoir sa réaction, je tourne les talons, récupère ma lyre et pars à grandes enjambées dans la nuit qui m’engloutit. 

**

Les notes s’égrènent dans le noir. Je n’ai que la lune et les étoiles pour spectateurs. Je me laisse porter par ma tristesse. La musique, c’est le présent. C’est l’oubli. C’est la déambulation des pensées, l’écho de l’âme. Il ne peut pas me donner ce que je souhaite. Peut-être le pourra-t-il dans le futur ? 
Je n’aurais pas dû partir. 
Non, je dois me rendre à l’évidence. 
Je suis idiot d’avoir espéré jusqu’à présent. 
Je songeais que nous allions finir par nous accorder. 
J’ai eu tort. 
Ses entraves le poussent toujours plus vers les profondeurs et je ne veux pas être englouti avec lui. 
Dès demain, je tournerai la page. Je me concentrerai sur mon projet. La vie de mon père est en jeu. Je dois compléter ma partition. Une mélodie si belle qu’elle permettra à ceux et celles qui sont perdus de retrouver le chemin de leur maison. 
Des bruits de pas suspendent mes doigts sur les cordes et je me retourne. 
Sirani et Andréa me contemplent. 
—  Merci, déclare Sirani.
Je fronce les sourcils. 
—  Pourquoi ? 
—  Je crois que ta musique plaît au Sérénissime. Regarde !
Je fixe le sanctuaire. L’eau est nettement moins haute et un passage s’est créé entre la rive et l’entrée de la tour. 
— Tu nous accompagnes ? me propose Andréa. 
J’hésite puis accepte. Il est tard. Il n’y a pas de traces des autres héritiers. Tous doivent dormir dans la maison, même Cesare. J’ai le cœur qui saigne. 
Machiavelli a encore raison : l’homme est animé par deux pulsions principales : l’amour et la haine. J’ai de l’amour pour le fils et de la haine pour son père. 
Andréa m’enjoint à retirer mes bottines avant de marcher dans la fange qui trace un chemin vers le sanctuaire. 
Le contact avec la boue me répugne, mais les sensations me rattachent au présent. Mes orteils s’enfoncent. Après quelques pas, je trouve cette sensation agréable. Seul le bruit spongieux me dégoûte toujours. 
Une fois devant la porte, Sirani s’empare d’un des heurtoirs et le laisse retomber ; un bruit sourd retentit. Elle pousse la porte et contre toute attente, celle-ci tourne sur ses gonds. 
— C’est ouvert, chuchote-t-elle. 
Sirani et Andréa se faufilent immédiatement à l’intérieur. 
— Tu crois qu’il nous attend ? demande Andréa à son amie. 
Ils laissent derrière eux des traînées boueuses. Indécis, je demeure, sur le pas de la porte. Ce n’est certainement pas une bonne idée. J’entre à mon tour. Le sanctuaire révèle une salle sobre, sans peintures ni ornements, d’un marbre blanc étincelant. Au centre, l’escalier mène aux balcons. Andréa et Sirani disparaissent déjà dans les hauteurs. Je me dépêche de les rejoindre. 
Une fois au premier étage, je marche jusqu’à la rambarde pour admirer la vue. J’aperçois la vallée, la maison en pierre, la souche où j’ai posé pour Cesare, et le lac qui scintille à la lumière de la lune et des étoiles. 
— On dirait un miroir, commente Andréa. 
C’est vrai que si l’on fait abstraction de cette pellicule sur l’eau, on discerne parfaitement nos reflets. Mes boucles blondes m’apparaissent argentées et mon teint un peu plus blafard que d’habitude. Mon profil se découpe et ce que je vois me plaît ! Mes heures de pratique physique portent leurs fruits. 
— C’est magnifique ! s’extasie Sirani en montant sur l’un des balcons. 
Le vent se met à souffler dès qu’elle pose le pied sur la rambarde. 
Je l’interpelle. 
— Redescends. J’entends quelque chose d’étrange. 
Sirani s’exécute et ils prêtent l’oreille comme moi. On dirait que les bourrasques scandent une phrase. Une litanie qui se répète en boucle. 
Soudain, l’héritière des orfèvres s’écrie :
— Regardez ! Nos reflets bougent ! 
Je plisse les yeux. Qu’est-ce qu’elle raconte ? 
Ça doit être un effet des ondes sur l’eau, voilà tout. 
Non. 
Elle a raison. 
J’ai l’impression que nos reflets nous parlent. 
Je me frotte les yeux, comme pour dissiper l’illusion, pour mieux revenir à nos silhouettes. Sirani s’est de nouveau perchée sur une poutre. 
La brise hurle autour de nous. 
Je m’offusque. 
— Sirani ! 
— Je n’ai rien fait…
Je tourne la tête et m’aperçois qu’elle est debout juste à côté de moi au contraire de son reflet qui continue son escalade. 
Le choc me tétanise. Comment est-ce possible ? 
— C’est quoi ce délire ? balbutie Andréa. Regardez ! J’ai l’impression que mon reflet ne m'obéit plus ! 
Le double d’Andréa se met à gesticuler autour de nous. 
Nous nous reculons comme un seul homme. La litanie se poursuit. 
Le Sérénissime s’est réveillé, c’est sûr… 
Je ferme les yeux pour écouter les complaintes. Mes doigts se posent sur mon Prodige et tournent la molette pour percevoir la sérénade avec plus de clarté. Je passe en ultrason : rien. Un petit clic s'enclenche pour m’avertir que j’atteins le mode télépathie. 
Immédiatement, j’entends la Voix. 
D’une tonalité qui pourrait être celle d’une femme ou d’un homme, cette voix répète une liste de chiffres : 
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, 610, 987, 1597, 2584, 4181, 6765, 10946, 17711, 28657, 46368, 75025, 121393, 196418, 317811, 514229, 832040, 1346269, 2178309, 3524578, 5702887, 9227465, 14930352, 24157817, 39088169, 63245986, 102334155, 165580141, 267914296, 433494437, 701408733, 1134903170, 1836311903, 2971215073, 4807526976, 7778742049, 12586269025, 20365011074, 32951280099, 53316291173, 86267571272, 139583862445, 225851433717, 365435296162, 591286729879, 956722026041, 1548008755920, 2504730781961, 4052739537881, 6557470319842, 10610209857723, 17167680177565, 27777890035288, 44945570212853, 72723460248141, 117669030460994, 190392490709135, 

Je me sens comme aspiré par cette suite de nombres. Je perds la notion du temps. 

308061521170129, 498454011879264, 806515533049393, 1304969544928657, 2111485077978050, 3416454622906707, 5527939700884757, 8944394323791464, 14472334024676221, 23416728348467685, 37889062373143906, 61305790721611591, 99194853094755497, 160500643816367088, 259695496911122585, 420196140727489673, 679891637638612258, 1100087778366101931…

Une main se pose sur mon bras. Un grésillement me perce les tympans et je verrouille mon Prodige. 

Le silence s’installe autour de moi. Andréa et Sirani me dévisagent avec de grands yeux. Leurs lèvres s’ouvrent sans que je comprenne leur question. 
La pression sur mon bras s’accentue. Ils se mettent à me jeter des regards inquiets puis ils se lancent dans une conversation animée. 
Enfin, je crois. 
Mes oreilles ne sont plus capables de capter le moindre son.  

Un frisson me parcourt l’échine. 

Je suis sourd.
 

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Raza
Posté le 02/02/2025
Vraiment très intéressant ces couts de pouvoir. Mais du coup, c'est assez flagrant que Salvatore a utilisé son prodige, non? Ils.ne sauront pas ce que c'était, mais devenirbsourd comme ça ?!
Et donc, le sérénissime est une machine ?!?!?
Que de suspense, que de questions. Premier chapitre dans lantête de Salvatore je crois, il a l'air équilibré (lui!).
À bientôt !
Makara
Posté le 19/02/2025
Héhé je suis contente que le pouvoir de Salvatore te plaise ainsi que son coût !
"Mais du coup, c'est assez flagrant que Salvatore a utilisé son prodige, non?"=> Oui, en effet.
"Et donc, le sérénissime est une machine ?!?!?"=> ah c'est une hypothèse intéressante :D

"Premier chapitre dans lantête de Salvatore je crois, il a l'air équilibré (lui!)"=> ahah oui à première vue XD
Tac
Posté le 02/01/2025
Yo !
Très intéressant ce chapitre.
Salvatore est le seul à enlever ses chaussures pour passer le sentier de boue ? Je trouve un peu dommage qu'il y ait moins de sensations physiques décrites (par exemple la température du marbre après la texture spongieuse de la boue). C'est du détail, mais a pourrait apporter un plus sympa :)
Plein de bisous !
Makara
Posté le 04/01/2025
Yo Tacounet !

"Salvatore est le seul à enlever ses chaussures pour passer le sentier de boue ?"=> Bonne question, il faut que je le relise pour savoir XD

" Je trouve un peu dommage qu'il y ait moins de sensations physiques décrites (par exemple la température du marbre après la texture spongieuse de la boue)"=> Pas bête ! Je note :)
Pleins de bisous !
Taranee
Posté le 31/10/2024
Salut !

J'ai bien aimé ce chapitre, à la fois calme et mystérieux... L'échange entre Cesare et Salavtore reflète bien cet amour auquel Cesare se refuse, tout ça teinté de regret, c'est très bien écrit !

On découvre enfin le pouvoir du prodige secret de Salvatore : un pouvoir qui n'est pas sans conséquences. Si Beethowen a fini sourd, tout le monde n'est pas capable de composer sans son ouïe : Salvatore va perdre de précieuses semaines sur son projet !

Tara
Makara
Posté le 01/11/2024
Hello Taranee !
"L'échange entre Cesare et Salavtore reflète bien cet amour auquel Cesare se refuse, tout ça teinté de regret, c'est très bien écrit !"=> merci <3

" Si Beethowen a fini sourd, tout le monde n'est pas capable de composer sans son ouïe : Salvatore va perdre de précieuses semaines sur son projet !"=> Tout à fait !
Merci de ta lecture Taranee ! Ravie que ça te plaise toujours :)
Cléooo
Posté le 28/10/2024
Oooooh point de vu de Salvatore !

L'intensité dans l'échange entre Cesare et Salvarote... Youhou. 10 sur 10.
Du coup, Andrea et son crush sur Salvatore me semble être une sorte de cheveu sur la soupe.

"Je suis tenté, tellement tenté d'enclencher mon prodige à son maximum pour entendre ses pensées. Je résiste, si j’y ai recours, je serai sourd pendant plusieurs semaines." -> Wow. Sacré prodige. De tous, c'est celui que je trouve le plus incroyable pour le moment je crois ! Et qui ne serait pas tenté de l'utiliser.

Pour ce qui est de la suite de chiffres, je n'ai pas la ref, mais j'avoue que je ne comprends pas pourquoi il a utilisé son prodige alors que juste avant il avait résisté à le faire.
Le sujet des doubles aussi est intriguant.
Je viendrais vite lire la suite !

Juste une remarque sur la forme :
"qui varie de quelques variations" -> un peu redondant

À bientôt :)
Makara
Posté le 29/10/2024
Hello Cléo !
"L'intensité dans l'échange entre Cesare et Salvarote... Youhou. 10 sur 10"=> hihi chouette, si le lecteur est à fond :p

"Du coup, Andrea et son crush sur Salvatore me semble être une sorte de cheveu sur la soupe."=> Pour Andréa, c'est vraiment de l'ordre du fantasme et lui-même en a conscience.

"Wow. Sacré prodige. De tous, c'est celui que je trouve le plus incroyable pour le moment je crois ! Et qui ne serait pas tenté de l'utiliser."=> Oui il est classe, j'avoue. Après, je ne sais pas si j'aimerais savoir les pensées des gens...
"je n'ai pas la ref, mais j'avoue que je ne comprends pas pourquoi il a utilisé son prodige alors que juste avant il avait résisté à le faire."=> Là, il l"utilise car il pense que ça peut être un message du Dieu, donc il peut prendre ce risque, c'est plus important qu'écouter les pensées de Cesare.
A bientôt !
Mak'
Cléooo
Posté le 29/10/2024
Justement je trouve ça dangereux d'autant plus de l'utiliser sur un dieu, enfin dans le sens que les conséquences peuvent être désastreuses. Il espérait savoir ce que le Sérénissime attend d'eux, et de leurs futurs prodiges...?
Je m'en vais lire la suite!
Gabhany
Posté le 04/10/2024
Oh j'ai adoré ce changement de point de vue, Salvatore a l'air si doux, délicat et poète ! La scène entre Cesare et lui est vraiment émouvante. J'ai juste envie de mettre une baffe a Cesare pour qu'il se réveille et qu'il ne laisse pas partir Sexy Salva XD
J'ai adoré le petit mystère autour de la suite de chiffres, je ne m'y attendais tellement pas ! J'avoue j'ai lu les autres commentaires, je vais regarder à quoi correspond cette suite de chiffres ^^
Je suis intriguée aussi par le fait que la musique de Salvatore semble déjà avoir un effet sur le Sérénissime...
J'ai hâte de lire la suite !
Gabhany
Posté le 04/10/2024
Ah oui mais attends j'ai oublié le plus important : trop bien le prodige secret de Salvatore ! Et si horrible qu'il soit devenu sourd, j'espère que le sacrifice va en valoir la peine !
Makara
Posté le 06/10/2024
Coucou !
Je suis contente que Salvatore te plaise ! Ce n'est jamais évident de changer de point de vue ! J'aime aussi beaucoup son prodige secret, même si la contrepartie est terrible (heureusement que cela ne dure pas trop longtemps).
La révélation autour de la suite mathématique n'aura pas lieu tout de suite. Il faudra prendre son mal en patience !
Merci de ta lecture ! Hâte que tu découvres le dernier chapitre !
Bisous <3
Ayunna
Posté le 27/09/2024
Coucou Makara !
Me voilà pour la suite. Et quelle suite ! J'ai adoré : )
Un chapitre fluide et haletant !
Excellent le prodige secret de Salvatore ! En même temps ça paraît logique. Très bien trouvé : )
Et qu’il puisse entendre les pensées des autres à son plein potentiel, c’est vraiment top, avec une contrepartie, comme toujours. Celle-ci, pas des moindres pour un musicien… perdre l’ouïe… tu es un peu sadique avec tes personnages Makara ; ) :p haha ^^
Et trop classe qu’il veuille poser en jouant de son instrument. Cela donnerait une belle peinture, c’est sûr !
Tu rends bien le mystère de l’étrange tour et du Sérénissime, endormi… se réveille-t-il parfois ? Je me demande bien !
Et lorsqu’on se rend compte qu’il accepte de les recevoir, qu’il ouvre sa porte, on est complètement emportés dans ton récit : ) tu crées un vrai suspens, on ne sait pas à quoi s’attendre, si le Sérénissime est bon ou si c’est un tortionnaire, si Andréa Sirani et Salvatore vont vraiment le voir. En gros, est-ce une bénédiction ou un piège ?
Bien imaginé aussi les reflets qui prennent vie, et forcément, on se doute… Salvatore utilise le mode « forcé » de son prodige secret… il se rend sourd pour une suite de nombre. Snif !
Que signifie cette suite mathématique ? (je suis nulle en maths donc je ne pourrais rien décrypter !!!) Très bien joué en tout cas ! On s’interroge… suspens à la fin : )
Makara
Posté le 02/10/2024
Hello Ayunna ! oh super si tu as adoré ce chapitre du point de vue de Salvatore ! ça change un peu et on peut apprendre pleins de choses sur lui !

" perdre l’ouïe… tu es un peu sadique avec tes personnages Makara ; "=> ah oui, et là encore c'est rien... A la fin du livre tu vas m'en vouloir à mort...
"Tu rends bien le mystère de l’étrange tour et du Sérénissime, endormi… se réveille-t-il parfois ? J"=> Oui, oui ;)
"Que signifie cette suite mathématique ? (je suis nulle en maths donc je ne pourrais rien décrypter !!!)"=> ça va l'aider pour son chef d'oeuvre ;)
En tout cas, je suis très contente que ce chapitre fonctionne !
J'espère que le prochain va te plaire !!
Pleins de bisous <3
Ayunna
Posté le 03/10/2024
Ah bien joué pour cette suite de nombres qui va l'aider à faire son oeuvre, encore faut-il s'en souvenir, c'est impossible ^^ !
Rhô non, je redoute la fin maintenant !!!
Loup pourpre
Posté le 23/09/2024
Bonjour Makara,

La suite de Fibonacci l'a rendu sourd. Je comprends. C'est dur les maths.

A part ce petit aparté humoristique que je fais, c'est toujours aussi bien raconté. Plein de mystères. Hâte de les déchiffrer.
Makara
Posté le 26/09/2024
Bonjour Loup pourpre,
"La suite de Fibonacci l'a rendu sourd. Je comprends. C'est dur les maths."=> oui, ça me fait le même effet XD

"A part ce petit aparté humoristique que je fais, c'est toujours aussi bien raconté. Plein de mystères. Hâte de les déchiffrer."=> hihi, ça arrive, ça arrive !
A bientôt pour la suite :)
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