Chapitre 24 : le crépuscule

Par Makara
Notes de l’auteur : Hello lecteurices !
Me voici en vacances et en retraite littéraire ! J'espère pourvoir bien avancer dans la suite :)
Bonne lecture !!

Cesare

La ville est un brasier. 
L’automne et le crépuscule se mêlent et moi je me tais devant une telle magnificence.  
Le soleil embrase les pavés, les flammes lèchent les façades des immeubles, les toits sont des braises qui crépitent. Seuls les pins parasols filtrent les derniers rayons avec leur nuage d’épines. J’ai toujours aimé voir disparaître les cendres de l’été. Les contrastes sont plus vifs, les nuances plus intenses, les reflets fragilisent les ponts et la cité se délivre de sa gangue de chaleur : c’est la fin d’un monde. 
Je savoure la main de Salvatore dans la mienne, le souvenir de ses lèvres, sa présence. C’est tellement plus facile d’être avec lui que de lutter pour ne pas l’être. 
J’imagine que je paierai bientôt ma faiblesse ; je sais que le bonheur n’est qu’un instant volé à la géhenne. 
— Tu es prêt ? me demande-t-il. 
— Oui, allons-y. 
Nous avons décidé de rejoindre les autres héritiers dans une taverne de la ville pour fêter la fin du deuxième mois de compétition. Je pense que je me serais contenté de passer le reste de la soirée sous les draps avec lui, mais il tenait absolument à ce que l’on sorte. 
Je suis faible : j’ai cédé. 
Alors que nous marchons dans les ruelles tamisées par le coucher de soleil, j’ai l’impression que tous mes sens sont aiguisés. Je ne sais pas vraiment où on va. Soit mon regard se perd dans l'horizon, soit je contemple Salvatore, en extase. J’ai envie de le peindre, tout de suite, maintenant, sur ce fond rouge ardent aux briques sèches, capter sa chaleur, sa lumière. L’embrasser n’est pas suffisant. Il me faut toujours plus. Je veux l’immortaliser. Penser à autre chose est futile. Une fois que j’ai une idée de création, rien ne m’arrête. 
L’extérieur devient flou. 
Les murs et les éclats commencent à s’étioler. Bientôt, l’image que j’ai en tête n’existera plus, et ce sera un crime. 
— Attends. 
— Qu’y-a-t-il ? 
Il s’arrête. Je le pousse contre la paroi de l’immeuble. Celui-ci est d’un ocre tirant sur l’orange. On dirait la peau d’un agrume. Sa gorge laiteuse capte la clarté, ses prunelles miroitent, ses boucles brillent. Parfait. Ce sera parfait. 
Je délaisse son pourpoint pour chercher mon matériel dans ma sacoche .
J’extirpe mon calepin. Alors que mes doigts accrochent la mine de plomb, sa main se referme sur la mienne.
— Non. J’étais sérieux au sanctuaire. Je ne serai plus ton modèle. 
J’écarquille les yeux. C’est une déflagration. Je pensais que me remettre avec lui effacerait ce différend. Je me trompais. 
Je l’implore :
— Juste une dernière fois…
— Non, Cesare. En plus, on est attendu. 
Comment peut-il me faire ça ? Je sens en moi quelque chose qui bouillonne, qui s’insurge. Pourquoi m’empêche-t-il de créer ? Est-ce que je lui interdis de jouer de la musique, moi ? 
Déjà, les derniers rayons quittent le mur et la pénombre chasse l’éclat ; l’image que j’avais en tête se fane. La colère me saisit. J’avais une opportunité magnifique et son refus m’enlève mon œuvre. Il me l’arrache. Quel égoïste !
Je serre les poings et me détourne de lui. Je prends la direction opposée. Au diable la taverne et le repas ! Ça ne lui coûtait rien de poser pour moi ! 
— Cesare ! 
Il me court après. 
Court toujours. Je ne m’arrêterais pas. En quelques foulées, il est près de moi et m'agrippe le bras. 
— Cesare ! Je t’en prie. Je t’ai expliqué pourquoi je ne voulais plus poser. Tu peux prendre un autre modèle !
— Tu ne comprends pas. Personne d’autre ne te ressemble. Personne n’est aussi parfait que toi. 
— Je ne suis pas parfait et ton attitude est puérile.
— Moi, je suis puéril ?
— Oui, et c’est pathétique. 
— Très bien. Alors, va à la taverne sans moi si tu me trouves si pathétique.
— Ne le prends pas comme ça. 
— Je le prends comme je veux !
Je traverse la place sans me retourner. J’ai les nerfs en pelote, le cœur trépidant, la fureur dans les veines et le cerveau en bouilli. Je suis pathétique. C’est ce qu’il vient de me dire. Le mot tourne dans ma tête comme une oraison funèbre. 
De tous les héritiers, je pensais qu’il serait l’unique personne à comprendre la nécessité de créer. Mais non, mon père, encore une fois, a raison. Seuls les tailleurs d'images ont la capacité de capturer le moment présent. Il revient à l’artiste d’exploiter ces instants de beauté, de les rendre visibles aux yeux du plus grand nombre. C’est le contrat, dévoiler le Vrai. Empêcher la création du peintre, c’est comme l’empêcher de respirer. 
C’est mal. 
Voilà, ce que j’aurais dû lui répondre. 
Je jette un regard derrière moi : Salvatore ne m’a pas suivi. Mon cœur se serre et je m’arrête. Ma vue se trouble. Un vertige me saisit. 
Je ne sais pas où je suis. La nuit est tombée et la ville est en effervescence.  
Je suis près du fleuve, à deux pas de l’embarcadère. J’entends les flots, les habitants, la criée de la fin de journée, les enfants qui pleurent. Tout est terne et laid.
Ce brouhaha m’est soudain insupportable et je m’enveloppe dans ma cape comme si le tissu pouvait me protéger de cette agitation. Pathétique. Je suis pathétique. Quel toupet ! Jamais, je ne me serai permis de lui dire ça ! Je me livre, je m’expose, mais qu’est-ce que j’obtiens en retour ? 
Le vent se met à souffler et une brume serpente depuis le fleuve ; elle monte jusqu’à moi. Je me confine dans une maison abandonnée. Pour mieux respirer. Y voir plus clair. 
Il fait si sombre dans la bâtisse. Je ne vois même plus mes bottines. 
J’explose en sanglots. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à aimer dans la mesure ? Pourquoi est-ce que je ne sais pas ce que je veux ? Salvatore a raison. Je suis vraiment pathétique. Je m’adosse contre le muret. Je sens un métal froid contre mon vêtement, tranchant. C’est très désagréable. 
Je mérite cette douleur. J’attire cette souffrance. Je fais du mal autour de moi, alors le monde me renvoie la monnaie de ma pièce, c’est attendu. 
J’essaie de comprendre pourquoi j’ai tout saboté pour une esquisse. Je ne dois pas être une bonne personne. À vouloir toujours plus, je vais finir par tout perdre, c’est sûr. J’ai soudain froid, comme si j’enlaçais une statue de glace. 
Que faire ? Il faut que je m’excuse. Je dois le retrouver. Il avait raison, mon attitude était puérile. Je ne peux pas tout ruiner pour une œuvre en devenir. 
Je sors de la bâtisse et j’essaie de revenir sur mes pas. Les autres héritiers doivent être à la taverne du troubadour. J’aperçois le dôme de l’Académie au loin. Peut-être qu’il vaut mieux que je rentre ? Après tout, sculpter dans mon atelier me fera du bien. J’hésite. Je repense à cette journée, aux baisers de Salvatore, et je continue vers le sud. J’espère qu’ils sont bien à la taverne du troubadour. Je n’ai pas envie de parcourir ce coupe-gorge pour rien.  
Les rues sont de plus en plus sombres. Je dois me rendre sur l’axe principal, éclairé par les torches des théâtres, des boutiques ou des salles de spectacle. Certains habitants traversent la ville avec des flambeaux, mais moi, je n’ai rien. Parfois, à l’angle d’une rue, une flamme se consume dans la gueule d’une gargouille ou dans une lampe à huile suspendue à un pilier, sinon le noir emplit les veines de la cité. 
Je dois éviter les carrosses, les personnes ivres et les animaux errants : cela me répugne. J’aperçois enfin la taverne du troubadour. Rien qu’à la devanture, je comprends qu’elle est fermée. Je soupire. Tant pis, je vais rentrer, il est trop tard pour chercher les autres héritiers. La nuit tombée, la cité cache plus de bandits que de passages. 
Je rebrousse chemin. Je longe les murs, obsédé par la volonté d’être invisible. Heureusement que l’Académie est visible de loin. Je presse le pas. J’esquive un homme plus très sobre et un autre trop alerte sur la qualité de mon pourpoint. Il m’interpelle ; je bifurque dans une venelle. 
Tout est si sombre. Mes bottines émettent un bruit spongieux. De la boue ? Des excréments ? Je ne préfère pas savoir. Je donnerai mes vêtements à laver dès mon arrivée. Au bout de ce corridor, je suis persuadé que l’avenue n’est pas loin. Plus que quelques mètres.
Des pas s’attachent aux miens. Je les entends distinctement. La personne qui me suit n’est pas discrète. Un frisson me traverse. Ce que je craignais est en train de se produire : des voleurs ont compris que j’étais une proie parfaite. 
Mon cœur martèle ma poitrine. Je n’ose pas me retourner. Si le bandit fait la taille d’Isabella, je risque de m’évanouir. Je me mets à courir. Mes doigts accrochent des aspérités autour de moi. J’essaie de ne pas tomber. Je ne dois pas tomber. 
Au bout de l’allée, j’aperçois une silhouette qui se découpe dans la nuit. 
Je suis cerné. 
Des mains s’accrochent à mes bras. Je sens un couteau contre ma carotide, une lame dans mon dos. Une voix grave s’exclame :
— Ne bouge pas ou je te tranche la gorge. 
Je m’exécute et déclare :
— J’ai de l’argent ! 
J’attends qu’il me détrousse, mais mon agresseur m’oblige à sortir de la ruelle. 
Je me laisse faire. L’artère dans laquelle nous débouchons est aussi sombre que la précédente. 
J’entends hennir des chevaux, je discerne la forme d’un carrosse. Je comprends qu’il ne s’agit pas d’un hasard. On m’a suivi. C’est orchestré. Ce n'est pas un simple détroussage.
L’adrénaline enflamme mon corps. Je donne un violent coup de pied dans le mollet de mon agresseur, puis je me mets à courir. Je distingue une cavalcade, une arme que l’on dégaine. Il faut que j’arrive au bout de cette rue. Je cris dans l'espoir qu'une âme charitable vienne à mon secours.
Une lame glisse dans mon dos. Je sens un liquide chaud couler contre ma clavicule. 
Une main m’agrippe et je bascule vers le sol. Le choc m’étourdit, mais j’essaie tout de même de me relever. Un tissu se plaque sur mon nez. Des effluves m’envahissent et mes yeux se mettent à me piquer. 
Tout chavire. Ma raison capitule et mon esprit s'embrume. 

**


Lorsque je reprends mes esprits, j’ai l’impression que tout mon corps est douloureux. On m’a bandé les yeux. Je ne distingue rien. Le carrosse, lancé à toute vitesse, est secoué par les cahots de la route. Je suis à moitié tombé de la banquette et mon torse se soulève à chaque soubresaut. Mes poignets sont liés l’un à l’autre. Mon poids est complètement sur mon épaule gauche, et elle m’élance terriblement. 
J’essaie de retrouver mes esprits. J’ai l’impression qu’il y a une autre personne enfermée avec moi. J’entends une respiration sifflante, d’abord régulière, puis irrégulière. L’autre prisonnier grogne et se réveille. 
Une multitude de jurons s'échappe de ses lèvres. 
— Pisse-froid ! Finocchio ! Ordure ! 
Une vague de soulagement me traverse. 
Je ne suis pas seul. Andréa a été enlevé aussi. 
 

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Raza
Posté le 03/02/2025
Bonsoir!
Alors alors un enlèvement ? M1is où va le minde, que d'insécurité ! ^^' pardon.
Bon, le début, je ne suis pas sûr de comprendre. La ville brûle, ou elle ne brûle pas ? Il y a un incendie ?
Le reste, mmmh, Cesare se fait attrappé parce qu'il était sanguin et impulsif. Mais donc quel était le plan des ravisseurs ? Si la lumière avait été différente et que Cesare n'avait pas voulu peindre ?
Sinon, bon, Cesare, on aimerait un peu le secouer et lui demander d'arrêter d'être lui même, ce qyibprouve que tu as fait un personnage très cohérent !
À bientôt
Makara
Posté le 19/02/2025
Hello !
"Alors alors un enlèvement ? M1is où va le minde, que d'insécurité ! ^^' pardon."=> Lol, oui, c'est très risqué de vivre à la Renaissance :p
"Bon, le début, je ne suis pas sûr de comprendre. La ville brûle, ou elle ne brûle pas ? Il y a un incendie ?"=> Non, cher Raza, c'est Cesare qui part dans ses lubies d'artiste.
"Mais donc quel était le plan des ravisseurs ?"=> Oh, ils auraient trouvé un autre moyen de l'enlever.
"Sinon, bon, Cesare, on aimerait un peu le secouer et lui demander d'arrêter d'être lui même, ce qyibprouve que tu as fait un personnage très cohérent !"=> Je suis d'accord ! Tant mieux si ça te donne cette envie :)
A bientôt !
Mak'
Tac
Posté le 23/01/2025
Yo !
C'est un chapitre à fond dans les descriptions ! on sent que Cesare a repris un peu du poil de la bête !
J'ai bien aimé le chapitre même si Cesare avec son crush + hormones me saoûle un peu parfois (mais cest absolument personnel).
J'ai trouvé ça bizarre que la taverne soit fermée ; j'avais pas limpression qu'il soit si tard dans la nuit. Du coup pour moi ça faisait un peu guet apens ou mauvaise farce dès le départ...Jpense une petite précision temporelle ça pourrait être pas mal.
Plein de bisous !
Makara
Posté le 05/02/2025
Hello Tacounet !
Je prends le temps de te répondre :)
"C'est un chapitre à fond dans les descriptions ! on sent que Cesare a repris un peu du poil de la bête !"=> Oui, j'aime bien montrer qu'il perçoit, quand il le souhaite, toute la beauté du monde. Il imagine comment il va pouvoir le transcrire sur sa toile !
"pense une petite précision temporelle ça pourrait être pas mal."=> Je note !
Plein de bisous <3
Mak'
Taranee
Posté le 01/11/2024
Il s'est passé beaucoup de choses dans ce chapitre !

D'abord, le retour de ce sentiment envahissant de la création, à tel point qu'il détruit les relations. Et ça fait mal au cœur de voir Cesare et Salavtore incapables de se comprendre l'un l'autre.

Encore une fois, je pense que tu devrais t'attarder un peu sur la description de la ville. Le lecteur a reçu les informations pour comprendre que c'est une ville dangereuse à la nuit tombée, mais même si l'on sait qu'elle est dangereuse, on n'a pas l'impression qu'elle l'est... Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre...

Je me demande bien qui sont ceux qui ont enlevé Cesare et Andréa... Peut-être la famille d'un autre héritier... Quelle fin de chapitre palpitante !
Makara
Posté le 01/11/2024
Hello again Taranee !
En effet, c'est un chapitre riche en rebondissement.

"D'abord, le retour de ce sentiment envahissant de la création, à tel point qu'il détruit les relations. Et ça fait mal au cœur de voir Cesare et Salavtore incapables de se comprendre l'un l'autre."=> Tout à fait, je suis ravie que tu le perçoives !

"Le lecteur a reçu les informations pour comprendre que c'est une ville dangereuse à la nuit tombée, mais même si l'on sait qu'elle est dangereuse, on n'a pas l'impression qu'elle l'est... Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre..."=> Tu es très claire ! Je pense que je pourrais développer les descriptions ;). J'avoue que dans le premier jet, je vais à l'essentiel mais j'y penserai pour la réécriture !
"Quelle fin de chapitre palpitante !"=> merci !
A bientôt !
Mak'
Cléooo
Posté le 30/10/2024
Et coucou Makara !

Première remarque en ce début de chapitre (premier paragraphe) : il a une façon tellement plus belle de voir les choses quand il accepte d'être amoureux.

Seconde réflexion, je comprends l'incompréhension de Cesare quant au refus de Salvatore de le peindre. J'ai compris sur le moment, mais c'est vrai que dans le fond je ne comprends pas réellement son refus de poser pour lui. Est-ce qu'il a une hantise que leur relation revienne à ce qu'elle était ?
La dispute est un peu puéril, mais ça colle à leur âge. Par contre, la réflexion derrière était très intéressante, et est un signe de maturité en soi. C'est bien Cesare ! Continue comme ça !

Sauf que...
Eh bien je ne m'attendais pas à un tel scénario !
Et il a été enlevé avec Andrea (bon, ils vont peut-être enfin se rapprocher du coup xD). C'est un bon cliffhanger, j'ai déjà hâte de découvrir le prochain chapitre ^^

À très vite !

PS : j'ai remis Délos en ligne ! J'ai précisé que je n'attendais pas de retours du coup, sur mon premier chapitre :)
Makara
Posté le 01/11/2024
Et coucou Cléo !
"il a une façon tellement plus belle de voir les choses quand il accepte d'être amoureux."=> On est d'accord !
"Est-ce qu'il a une hantise que leur relation revienne à ce qu'elle était ?"=> Oui, et je crois qu'il en a marre d'être son modèle.

"Et il a été enlevé avec Andrea (bon, ils vont peut-être enfin se rapprocher du coup xD). "=> Ahaha, tu verras ! Ce n'est pas gagné !
"PS : j'ai remis Délos en ligne ! J'ai précisé que je n'attendais pas de retours du coup, sur mon premier chapitre :)=> Merveilleux :)
Pleins de bisous <3
Ayunna
Posté le 29/10/2024
Hello Makara :)
Me revoilà pour la suite !

J’ai adoré ce début très poétique. Tu rends chaque description vivante, captivante, c’est très bien écrit et on saisit pleinement ce regard de peintre, très sensibles aux couleurs, aux contrastes et aux différentes luminosités : ) On est vraiment dans la tête d’un artiste ^^
Mais dis donc ! Ils ne font que de se disputer Cesare et Salvatore, ça devient épuisant ^^
Bon, je me doutais que ça finirait mal pour Cesare, mais par contre tu crées la surprise avec Andréa ! Bien joué ; )

Pour la relecture :
« Court toujours. Je ne m’arrêterais pas. » --- > cours toujours
Makara
Posté le 01/11/2024
Hello Ayunna ! Quel plaisir de te revoir par ici <3
J'espère que tu vas bien :)
Merci pour tes gentils compliments, c'est adorable :). Je suis contente de voir que les effets que je cherche fonctionnent !
"Mais dis donc ! Ils ne font que de se disputer Cesare et Salvatore, ça devient épuisant ^^"=> Oui, Cesare m'épuise XD
Merci pour la coquille !
Pleins de bisous :)
Mak'
Phémie
Posté le 22/10/2024
Ah oui, tu es comme ça toi ? Tu commences tes vacances en kidnappant violemment tes perso principaux ? ;)

Je trouve qu'ici, encore plus que dans les chapitres précédents de Cesare, on perçoit vraiment le monde à travers ses yeux de peintre, et l'impact de son état d'esprit sur cette vision (tel que je l'ai perçu, amoureux, c'est un impressionniste, déprimé il serait plutôt dans le réalisme).

J'ai été surprise par Salvatore, je n'imaginais pas ce petit chérubin capable d'être aussi ferme voire un même un peu méchant. Je trouve qu'il n'a pas manifesté beaucoup plus de colère que ça face à l'attitude de girouette de Cesare (un coup je t'aime, un coup je te quitte, et si j'ai bien compris il y avait déjà un précédent), par contre poser pour lui c'est NON. Il lui dit même de se trouver quelqu'un d'autre : je serais bien curieuse de voir sa réaction si Cesare se mettait à peindre quelqu'un d'autre que lui avec autant de passion ! Surtout dans ce roman qui tourne beaucoup autour de la relation entre l'artiste et sa muse...

Voilà pour toutes mes réflexions ! Bonnes vacances et bonne écriture !
Makara
Posté le 24/10/2024
Hello Phémie !
"Ah oui, tu es comme ça toi ? Tu commences tes vacances en kidnappant violemment tes perso principaux ? ;)"=> ahaha exactement :p
Toutes tes réflexions sur Cesare me font très plaisir ! J'avais vraiment envie de montrer que la peinture influe sur sa vie et sa vision des choses !
"J'ai été surprise par Salvatore, je n'imaginais pas ce petit chérubin capable d'être aussi ferme voire un même un peu méchant. "=> si, je pense que cela lui tient à coeur de ne plus être son modèle. Mais c'est sûr que si quelqu'un d'autre l'était, il serait certainement jaloux... Ah l'amour ! XD
Merci en tout cas pour tes remarques et réflexions, ça me permet de voir si que je souhaite faire fonctionne ! Hâte d'avoir ton avis sur le prochain chapitre :)
Ps ; j'essaie de passer découvrir ton univers prochainement :)
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