Chapitre 3 ○ Et Zetsu ça veut dire Destruction

Notes de l’auteur : Bonjour et merci de continuer la lecture ! Ce chapitre est un peu plus long que les autres ; vous comprendrez rapidement que le couper n'aurait eu aucun sens, après, il ne dépasse pas les 2500 mots, mais si jamais vous avez besoin de plus de dix minutes pour lire, peut-être qu'il vaudrait mieux attendre de bonnes conditions avant de vous lancer ~

Naomitsu avait la bougeotte ; elle se comportait comme quelqu’un qui avait quelque chose à dire, et te voyait sûrement comme une opportunité dont tu ne voyais pas encore les potentielles finalités. Quand la professeure s’arrêta de vous jeter de petits coups d’œil pour se replonger dans son cours, la rose en profita très vite pour te sauter dessus, ce qui n’était pas qu’une façon de parler puisqu’en se retournant ta camarade ne manqua pas de venir légèrement s’asseoir sur ton siège.

J’ai l’impression d’être un poisson face à un pêcheur qui cherche le meilleur appât pour m’attraper.

Et ton pressentiment ne tarda pas à se confirmer quand la cosplayeuse se mit à te dire qu’elle faisait partie du club de chant, qu’elle adorait ça, que c’était vraiment super de pouvoir chanter quand on le souhaitait, avant de te proposer si tu ne voulais pas les rejoindre.

Tu en eus un déclic. Tu ne saisissais pas encore toute la spécificité d’Himawari, et profitas du fait que Naomitsu soit soudainement appelée par une autre fille à sa droite pour réfléchir. Toute cette histoire de club ça ne pouvait pas que se résumer à la passion des membres ; tu soupçonnas un potentiel jeu de pouvoir, pour peu qu’il y ait une histoire de classement, ou de guerre de clans…

Mais oui ! Le Classement d’Himawari !

Ton cœur se gonfla d’émotion alors que tu te rappelas de la première conversation avec l’un des professeurs du lycée lors de ta visite précédant ton inscription. Il avait mentionné ces grands tableaux montés chaque lundi qui référençaient les classements des dangers d’Himawari. Étant nouvelle, tu ne voulais pas trop montrer d’intérêt pour la chose, surtout que cela passa dans ses paroles à titre purement anecdotique. Avec ce que tu venais d’apprendre par ta professeure de japonais et cette facilité à « régler des comptes », il y avait forcément des guerres de territoires !

Ce qui expliquerait également la grosse catapulte et toute l’effervescence de ce matin.

Tu cachas tant bien que mal ton excitation naissante et tes genoux serrés alors que Naomitsu se retournait vers toi, en l’attente d’une réponse que tu ne tardas pas trop à lui donner.

— Pourquoi pas, commenças-tu pour ne pas dire tout de suite que tu ne te sentais pas intéressée, mais j’aimerais bien découvrir un peu plus le lycée avant de me décider… si ça te va ? fis-tu d’une petite voix timide.

Alors que timide, tu étais loin de l’être. Mais tu avais toujours été bonne actrice, et tu garderais cet atout aussi longtemps que possible. La rose sembla satisfaite de ta réponse, et dégagea l’air devant elle de sa main comme pour te dire que ce n’était pas grave.

— Pas de soucis ! De toute façon Tatsuyachan va faire une annonce à la pause !

Pour le coup, tu n’eus pas besoin de chercher bien longtemps qui était cette Tatsuya que tu vis la grande avec ses couettes vertes se retourner vers vous, certainement à l’entente d’un surnom aussi familier. Naomitsu lui fit un petit signe de la main qui ne gagna qu’un haussement d’épaules.

La sonnerie retentit quelques minutes après, mais ne déclencha aucune agitation particulière ; en même temps, la plupart des élèves vaquaient déjà à leurs occupations. La professeure déposa sa craie, attrapa sa sacoche d’une main, en retira un petit livret à la reliure dorée avant de s’incliner et de sortir de la salle, te laissant toi et tes camarades dans une étrange expectative. Tu ne savais pas trop à quoi tu t’attendais, mais par instinct, tu scrutas la porte par laquelle ta professeure principale venait de sortir. ; et tu n’étais pas la seule !

Une voix assez timide te sortit de cette transe ;

— J’ai pas tout compris, qu’est-ce qu’elle a de spécial, la professeure ?

— Comment ça ? répondit très sérieusement une fille à la voix plus grave.

— Bah, reprit la première, on m’a toujours dit qu’il fallait être très « spécial » pour enseigner à Himawari, genre… je sais pas, faut savoir faire des bombes, ou se battre, ou coucher avec des élèves…

Une vague d’approbation silencieuse accompagna la déclaration. De ton côté, tu notas soigneusement la rumeur dans un coin de ta tête ; faire l’étonnée maintenant serait inapproprié, surtout que la première à avoir ouvert la bouche ne semblait pas avoir fait sa première année à Himawari. Naomitsu à tes côtés était très concentrée sur son téléphone, de même que d’autres personnes ce qui te fit te demander si ce n’était pas encore une autre coutume de l’établissement, mais les échanges échauffaient les voix et tu te surpris à attendre la résolution du mystère de la professeure de la 2H.

— Non, mais les filles, vous y êtes pas du tout ! sourit une troisième protagoniste aux cheveux argentés et au timbre qui montait dans l’aiguë, c’est pas faux de se dire que les profs sont « spéciaux », mais c’est à leur manière. Genre là, la professeure, elle est partie réciter de la poésie étrangère dans les toilettes, elle fait ça à chaque fois.

— Ah ouais quand même…

Et ainsi se termina le petit hors sujet sur la spécificité de mademoiselle Norigana, qui laissa place à un doux raclement de chaise contre le sol mal entretenu de votre salle de classe. Tous les regards se tournèrent en direction de Tasuya, la cosplayeuse aux airs de mafieuse qui se dirigea avec la prestance d’une cheffe de meute devant le bureau de la professeure. Elle se tenait droite pour se déplacer, mais l’ambiance s’électrifia soudainement quand elle posa durement un pied sur la chaise devant elle pour s’appuyer un coude sur le genou. Tu penchas la tête en avant et remarqua l’éclat fasciné de Naomitsu, qui attendait ce moment avec une suspecte impatience.

— Salut, moi c’est Tasuya Yuka, je suis actuellement la présidente du club de chant. Je voulais vous dire que nous acceptions les candidatures, bien entendu.

Le sourire de Tatsuya n’était pas calculateur, mais purement et simplement frontal. Elle laissa rouler de longues mèches vertes sur le haut de son épaule pour s’écraser contre sa cuisse ; attendait-elle des réactions ? De ton côté, une idée commençait à germer dans ton esprit.

Je commence à comprendre quelle place a le club de chant dans l’établissement.

Tu levas une main pour te faire remarquer ; le regard que te lança la présidente de club manqua de te faire pouffer de rire tant il était suspicieux.

— Une question, peut-être ?

— Eh bien, oui… le cosplay est-il obligatoire ?

Quelques rires s’échappèrent de lèvres serrées avant de s’étouffer quand l’adolescente au-devant de la salle jeta quelques regards incendiaires. Elle prit le temps de lever le menton comme pour te regarder de haut, te jauger, avant de jeter un coup d’œil à Naomitsu qui lui faisait de petits signes de soutien.

— Uniquement si vous chantez assez bien, ça pourra toujours se négocier.

Un petit sourire amusé vint décorer tes lèvres. Tatsuya avait dû sentir la pointe de sarcasme dans ta voix, là où les autres ne virent qu’une question légitime de quelqu’un pour qui tout cela était une grande première.

On prend le serpent pour un joli petit poisson.

Tatsuya se retourna très gracieusement pour faire face au tableau, avant de faire volte-face et d’écraser ses deux mains sur le bureau. Les filles sursautèrent pour la plupart, tu plissas légèrement les yeux pour deviner à quel jeu jouait-elle et si tu pouvais participer.

— Ah et, une dernière chose. J’annonce que cette classe est désormais la mienne, celles qui s’y opposent peuvent sortir dès maintenant et se rendre dans une autre classe, je n’y vois aucun inconvénient. Si vous avez des objections…

Son regard de braise se tourna dans ta direction ; c’était particulièrement satisfaisant, mais un peu dangereux. Tu n’étais peut-être pas une si bonne actrice, ou alors Tatsuya possédait un flair incroyable en ce qui te concernait.

Tu laissas les trois filles habituées à la manœuvre se lever, prendre leurs affaires et filer en dehors de la classe tant que cela était encore possible. Suite à quoi, tu sentis que c’était à ton tour de déposer des cartes. Ton analyse était audacieuse, mais en même temps, tu ne comptais pas te laisser porter par le vent indéfiniment ; ce n’était pas ton genre.

— Alors, loin de moi l’idée de m’opposer à ta prise de pouvoir, Tatsuchan… mais ! J’aurais une revendication ou plutôt, une proposition à te faire. Peut-on sortir quelques instants dehors pour en discuter ?

Tu sentis le poing de ta camarade se serrer contre le bois du bureau à l’entente de son surrnom ; même Naomitsu pinça les lèvres de surprise, bloquée entre l’émerveillement et la peur que tu ne te fasses remettre sauvagement à ta place.

Qu’est-ce qui pourrait mal se passer aujourd’hui, de toute façon ?

Tatusya finit par opiner du chef, et tendit une main en direction de la porte. Tu y vis une invitation et t’y engouffras, le pas souple, avant de te faire rejoindre dans le couloir en partie animé par quelques allers et retours d’élèves.

— Bon, déjà, tu es qui et qu’est-ce que tu veux ?

Tu levas les deux mains en sa direction, juste au niveau de ta petite poitrine comme pour montrer patte blanche.

— OK, OK ! Alors je m’appelle Zetsu Sachiko…

— Zetsu ? Super, ça donne le ton.

— Eh, Sachiko ça veut dire enfant sage !

— Oui, et Zetsu ça veut dire destruction.

Tu te mordis l’intérieur de la joue. Personne ne te l’avait jamais fait remarquer de cette manière, ce qui hissait d’office ta camarade au rang de personnes brutes de pomme. Mais ça te plaisait, en un sens, et tu ne tardas pas à entamer l’explication de ta demande de la faire venir ici.

— Tu vois, moi, je suis pas du tout du genre à vouloir prendre la tête de quoique ce soit, je suis pas une cheffe dans l’âme, hein. Et je ne voulais pas faire de commentaires à haute voix face à toutes ces filles…

— Abrège.

—… et je ne sais pas encore si je veux rester, tu vois ?

Tatsuya plissa les yeux. Tu captais un peu son attention, même si son envie de te frapper était palpable ; une victoire ne serait jamais satisfaisante si tu ne prenais pas de risque, n’est-ce pas ?

— Continue, Sachiko.

Dans sa bouche, ton prénom sonnait plutôt comme une insulte, ou au moins une mascarade, un mensonge. « Enfant pure », « Enfant douce », « Enfant sage », autant de traductions possibles qui, à ses yeux, ne te collaient pas du tout à la peau. Tu ne pouvais pas lui donner tort, mais à ce stade de la partie il serait inintéressant de lui donner raison.

— Je pense qu’en tant que club, vous ne devez pas avoir la main mise sur beaucoup de pouvoir à Himawari. Vous êtes même sûrement à la traîne, en d’autres cas Naomitsu n’aurait pas cherché à me proposer de vous rejoindre sans vous connaître.

— Attention à ce que tu dis.

— Attends ! Je ne cherche pas à t’insulter. Mais tu vois, je vous trouve quand même sympathique, j’aimerais juste en apprendre un peu plus sur vous, sur toi… comme une période de test ! Alors disons une, ou deux semaines, on reste ensemble… et on voit après ?

Tu l’avais embrouillé. Tu t’en rendis compte à sa manière de cligner des yeux plusieurs fois de suite ; tu l’avais fait exprès, mais ça, elle ne le réalisait pas encore. Tu cherchais à gagner du temps pour ne pas faire d’alliance trop tôt ; il te fallait des informations, et vite ! Mais de l’extérieur, elle devait penser que c’était elle qui te mettait à l’épreuve pendant quinze jours.

Rester flou et s’en sortir, plus qu’une vocation, un art.

Sauf que le geste très rapide — trop rapide ! – qu’elle exécuta dans ta direction te fit sauter machinalement en arrière ; on aurait dit que son poing allait se figer dans ton visage ! Mais ce n’était qu’une façade — ou avait-elle hésité ? — car la Miku-yakuza remit simplement une mèche de cheveux derrière l’une de ses oreilles avant de te tendre sa dextre.

— Marché conclu. Si tu ne me plais pas, dans quinze jours je te casse le nez.

— Ahah ! C’est… heu… oui, d’accord, ça me va.

Ce n’était pas exactement ce à quoi tu pensais, mais la résolution de la conversation ne te déplaisait pas pour autant. Vous rentrâtes par la suite l’une à côté de l’autre, juste avant que la professeure ne revienne d’une pause plus longue que tu ne l’aurais cru pour reprendre son cours.

Tu remarquas quelques menus changements dans la configuration de la salle ; quelques filles s’étaient éclipsées pendant que tu discutais avec Tatsuya, d’autres s’étaient regroupées dans des sphères plus distinctes, jouant avec les tables pour former des carrés entiers de discussions. Tatsuya ne t’invita pas à la suivre ; elle te fit comprendre par un simple regard que tu avais intérêt à rejoindre la table des cosplayeuse, ce qui ne cessa d’accroître l’attention sur toi.

Bon au moins, je n’aurais pas besoin de faire d’efforts pour me faire remarquer.

Ainsi fus-tu présentée à la petite blonde qui répondait au doux nom de Mitsurugi Reika. Celle-ci même qui se plaignait auprès de Tatsuya de ne pas être venue plus tôt ; la sensation de discorde entre les deux ne s’était d’ailleurs pas estompée, puisque chacune prenait bien soin d’ignorer l’autre quand cela était possible.

La discussion à votre table fut principalement menée par Naomitsu, qui très vite émit le souhait d’en apprendre plus sur toi ; à chaque fois, tu renvoyas la balle à Mitsurugi, trop heureuse de recevoir toute l’attention, mais ta manœuvre te valut une œillade appuyée de Tatsuya.

Elle est quand même plus observatrice et intelligente qu’elle en a l’air, il va falloir que je m’en méfie.

— D’ailleurs, vous me parlez d’un club de chant, mais c’est que j’aimerais bien vous entendre chanter, moi !

Tu ne saurais dire si tu venais d’avoir la pire ou la meilleure idée du monde ; la petite blonde gonfla la poitrine, un grand sourire aux lèvres, tandis qu’elle sortait une ampli de son sac comme s’il s’agissait d’une arme à feu, et y brancha un micro avant d’envoyer la musique.

Tous tes muscles se tendirent d’un coup alors que le temps s’arrêtait autour de vous.

Elle va vraiment interrompre le cours de cette manière ? Est-elle capable de provoquer une rupture d’anévrisme par le son ? Vais-je mourir ? 

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MissRedInHell
Posté le 08/12/2020
Heyy ! :D

Peut-être que le chapitre est un peu plus loin en quantité, mais dans les faits, je l'ai lu assez facilement et rapidement. Sans compter que je commence à m'y faire à la deuxième personne. Je me doutais que ce serait qu'une question de paragraphes avant que ça passe. :3

J'adore toujours autant le discours indirect libre. Ça rajoute vraiment un plus et c'est super accrocheur. :3

J'aime beaucoup l'introduction du personnage de Tatsuya. Elle a l'air extrêmement maline, tellement que ça en perturbe l'héroïne qui pensait maîtriser la situation. Finalement, pas tant que ça. C'est plaisant de voir ces moments de doutes, de questionnement... Comme quoi, tout n'est pas acquis. :D

Sans compter que j'aime beaucoup l'ambiance. Il y a à la fois quelque chose de totalement absurde et parfois assez sombre. Un mix qui me plaît beaucoup jusqu'à maintenant et qui est assez inhabituel ! :D
Akaracthe
Posté le 10/12/2020
Merci pour ton commentaire ! Je suis vraiment enchantée de voir que tu aimes bien, c'est toujours un peu'langoisse quand quelqu'un commence la lecture xD
MissRedInHell
Posté le 10/12/2020
De rien :3

Je compatis totalement ! J'ai la même angoisse :')
Herbe Rouge
Posté le 16/10/2020
Bonjour,

Je l'ai trouvé plutôt tranquille ce chapitre. Il se lit très facilement et n'est pas trop dense (la longueur ne m'a pas du tout dérangée).

A la prochaine !
Melau
Posté le 10/09/2020
Pour un chapitre un peu plus long, je l'ai lu d'une traite et bien plus facilement encore que les précédents !
En tous cas, bravo. En l'espace d'un seul chapitre tu poses le ton : des manipulations, des guerres de clans / de territoires, ... C'est très intéressant, et tu mets bien en place toutes ces informations qui semblent autant d'intrigues ! Bref, malgré certaines formulations lourdes (mais on en a tous, ça fait aussi partie du charme de l'écriture), la lecture se fait de plus en plus fluide. Au fur et à mesure que le personnage en apprend plus - et donc que le lecteur en apprend plus sur l'univers - on a l'impression qu'elle prend confiance, et certainement toi aussi, au passage.
En somme, à mes yeux, un très bon chapitre, très agréable à lire et qui pose les bases du récit à venir. Je continue avec plaisir !
Akaracthe
Posté le 10/09/2020
Ooh contente de voir que ça te plaise ! Et merci encore de prendre le temps de me lire, ça me fait très plaisir ~
DIMETHYLPENTANE
Posté le 01/09/2020
Hello, me revoilà ! J'ai aimé ce chapitre, les choses ont l'air de se mettre en place et la dynamique entre Tasuya et Sachiko me plait bien pour l'instant. Je trouve ça cool aussi d'avoir mis des détails qui, j'espère, auront leur importance plus tard (la prof qui récite de la poésie dans les toilettes, par exemple). J'ai trouvé la formulation "ce qui te fit te demander" un peu lourde, et aussi je ne suis pas sûre de ça : Tasuya Yuka, son prénom c'est Tasuya ou Yuka ? Comme Naomitsu l'appelle Tasuya-chan je suppose que c'est son prénom, mais après, Sachiko se présente en disant Zetsu Sachiko et Sachiko a l'air d'être son prénom du coup puisqu'elle l'annonce à la japonaise et que c'est dit un peu plus loin dans le texte. Je suis un peu confuse là dessus, je ne sais pas si j'ai raté/mal compris un truc ou si c'est inversé. Bon courage pour la suiiite !
Akaracthe
Posté le 04/09/2020
Pas de panique pour la confusion Tatsuya/Yuka, c'est flou pour tout le monde y compris pour Sachiko ! (Mais a priori Tatsuya est bien son prénom au moins aux yeux de Sachichi donc ça devrait aller héhé) c'est noté pour la formulation (que j'utilise assez souvent hélàs) je vais checker ça sur les prochains chapitre.

Merci de ton retour comme toujours ♥♥
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