Joël aurait dû être présent pour la naissance de Savane. Pépélé, son grand-père et celui de ses dix-huit cousins et cousines, avait beau lui répéter que toutes ces précautions étaient inutiles, que la mise bas n’aurait pas lieu avant une quinzaine de jours, cela faisait plus d’un mois qu’il ne s’était pas éloigné de plus de cinq cent mètres de sa jument, passant la voir à toutes les heures du jour, et parfois de la nuit. Joël était le dernier né du dernier né, le plus jeune d’une fratrie de six, le plus jeune d’un cousinage de dix-huit enfants. Et c’était le seul à le pas encore avoir dressé son propre cheval sans tutelle ; ou pour le dire autrement, le dernier à qui Pépélé ne lâchait pas la bride. Savane aurait dû être ce cheval. Il aurait pu être ce cheval, si, au lieu de rester auprès de Brousse, sa jument pleine, Joël n’était pas allé retrouver Ondine à la fête de l’envol. Hier soir, pour la première fois en un mois, il avait quitté l’écurie. Et pour la première fois à sa connaissance, Pépélé s’était trompé sur ses estimations : Savane était arrivé dans la soirée.
Joël n’avait pas pu se résoudre à faire sa connaissance à son retour. Il était resté seul au bord de l’eau, à attendre que le soleil veuille bien mettre fin à cette nuit improbable. Puis il avait partagé le déjeuner de Pépélé, parce que rien ne lui coupait jamais l’appétit, et avait ensuite suivi docilement son grand-père jusqu’à la yourte vétérinaire. La vue du poulain lui avait brisé le cœur. Il était parfait, encore plus beau que dans ses rêves, avec sa crinière noire et sa robe couleur sable. Joël avait pleuré toutes les larmes de son corps, puis dormi sur la paille mouillée jusqu’à ce que Pépélé le réveille en lui mettant la longe de sa jument dans les mains. Il était déjà temps pour le poulain de découvrir le monde extérieur.
Menant la mère et laissant le nouveau-né la suivre à son rythme, le vieil homme et le garçon s’éloignèrent du troupeau constitué de la trentaine de chevaux domiciliés sur place, trop jeunes ou trop vieux pour pouvoir supporter des privations d’eau plusieurs heures par jour. Ils partirent à l’opposé de la clairière où la harde paissait et évitèrent également de passer à proximité de la douzaine de yourtes de sa famille, car il était de coutume que les poulains passent leurs premiers jours en l’unique présence de leur mère et de leurs éducateurs avant d’être intégrés au reste de la troupe. Cela allait très bien à Joël, qui ne se sentait pas vraiment d’humeur sociable. Heureusement, Pépélé fit la conversation seul, en lui racontant dans les détails la venue au monde de Savane. Le poulain, excité par la balade, gravitait autour d’eux en alternant quelques pas de trots et quelques arrêts hébétés.
Les abords de l’étang, assez boisés, étaient riches de coins d’ombres et de parcelles d’herbes grasses. Joël, qui avait dû rappeler à l’ordre plusieurs fois sa jument affamée, s’apprêtait à la lâcher dans un coin qu’il avait préalablement repéré. L’herbe était bien verte, parsemée d’ombre, et descendait doucement jusqu’à une petite crique peu profonde.
– Ici, c’est bien, annonça-t-il en essayant de ne pas avoir trop l’air de chercher l’approbation de Pépélé.
Il se mit face à Brousse, lui fit faire deux tours complets en avançant vers son flanc droit puis vers son flanc gauche pour être sûr d’avoir toute son attention, puis il effectua avec elle le tour du périmètre autorisé. Enfin, il décrocha la longe et l’observa. Elle commença tout de suite à brouter, non sans oublier d’envoyer affectueusement son museau contre la croupe de son poulain lorsqu’il passait tout près d’elle.
Pépélé était allé s’allonger à l’ombre d’un peuplier. La mi-journée approchait, et une chaleur moite imprégnait l’air. Il était temps de changer de région. Ravalant sa rancœur, Joël approcha doucement Savane plusieurs fois. Il lui offrit aussi l'occasion de l’approcher de lui-même. Le poulain était curieux, dynamique, il se laissa caresser le dos et les pattes quelques secondes avant de repartir au petit trot. Joël le regarda courir, puis téter, observa ses selles, puis l’approcha à nouveau. Cette fois, il put toucher son ventre et ses oreilles, décrochant quelques sursauts au nouveau-né. Joël caressait encore et encore sa robe couleur d’herbe coupée, sa crinière noire encore peu fournie, tentant de se résigner.
Il ne pouvait en vouloir à personne. Ni à Pépélé, qui lui avait assuré qu’il pouvait partir l’esprit tranquille. Ni à Savane, qui était arrivé soudainement, sans prévenir. Ni à la tradition, qui voulait qu’un apprenti dresseur arrivé au terme de sa formation soit présent pour entendre le premier souffle du poulain qu’il devrait élever seul. Ni à Ondine, même si c’était le plus difficile. C’est elle qui était venue jusqu’ici hier, pour trouver, avec ses grands yeux et ses mots doux, une partie de lui qu’il n’aurait pas cru devoir affronter un jour. Imprudente, insouciante. Pour cette raison, il ne put pas vraiment se réjouir en voyant, à quelques dizaines de mètres, Cassis, la jument d'Ondine, déboucher de derrière les noisetiers et avancer vers la crique.
– C’est Cassis qui approche, remarqua également Pépélé. Chrome ne ramène pas les chevaux des Murac avant le début d’après-midi en général. Ah tiens, et voilà Ondine et Galabin.
– Galabin ? s’étrangla Joël.
Il rejoignit son grand-père, qui avait une vue sur l’étang plus dégagée, et constata en effet que Galabin délestait son cheval d’un lourd chargement. Il la laissa s’abreuver puis alla attacher sa longe au même arbre que celle de Cassis. Puis, avec Ondine, il avança droit vers lui.
Joël était gagné par la panique. Les juments n’avaient pas l’air malade, et aucune des deux ne pouvait être pleine : tous les chevaux qui quittaient l’écurie pour travailler auprès des autres familles étaient stérilisés. Il avait beau se creuser la cervelle pour tenter de trouver une explication à leur présence ici, il n’en voyait qu’une seule possible : après son coup de folie de la veille, Ondine était revenue à la raison et lui en voulait à mort d’avoir osé la bécoter avec autant d’effronterie. Elle était ici avec son cousin pour lui casser la figure. C’était mérité, certainement, mais Joël était beaucoup moins costaud que Galabin qui, à force de transporter ses cargaisons d’eau, avait développé des épaules carrées et un torse large comme celui d’un adulte. Même Ondine, avec sa carrure beaucoup plus frêle, avait dans l’adversité une énergie et une rage qu’il était loin de pouvoir égaler. La cicatrice glabre laissée par trois points de suture sur l’arcade sourcilière de son frère aîné en était témoin.
Il n’attendit pas même qu’Ondine et Galabin l’aient salué, espérant que des aveux abrégeraient ses souffrances ; dès qu’ils furent à porté de voix il se répandit en excuses :
– Je sais, c’était complètement déplacé. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je te jure que j’ai beaucoup de respect pour toi, Ondine, je n’aurais pas dû profiter de l’euphorie du moment, et je vous promets à tous les deux que ça ne se reproduira plus jamais…
C’est le rire de Pépélé qui lui fit penser que, certainement, quelque chose clochait. Ondine avait dans sa démarche et ses expressions une lenteur inhabituelle. Elle ne semblait pas en colère, mais plutôt lasse et agacée.
– Pour mon bonheur, tu comprends mieux les chevaux que les femmes, ricanait Pépélé.
Sa remarque arracha même un rire à Galabin, qui jusque-là était resté impassible, mais ne fit pas sourire Ondine.
– Tu crois que j’ai fait deux heures de route pour venir écouter ces âneries ? demanda-t-elle.
La tape qu’elle lui envoya dans l’épaule lui fit un peu mal, mais pas plus qu’à l’accoutumée, et acheva de le convaincre qu’il s’était trompé. Elle n’était pas venue ici pour le rosser de coups.
– T’inquiète pas, elle frappe tout le monde aujourd’hui, lui dit Galabin avec un sourire compatissant et un doigt vers sa pommette enflée.
Il se sentit d’abord immensément soulagé, puis à nouveau inquiet, lorsque Pépélé, qui s’était levé, s’enquit :
– Qu’est-ce qui vous emmène jusqu’ici, jeunes gens ? Et qui est cette voyageuse qui vous accompagne ?
Joël suivit le regard de son grand-père et s’aperçut avec effroi qu’une troisième personne leur faisait effectivement face, enroulée dans une longue cape aussi grise que le tronc du peuplier contre lequel elle s’appuyait. Comment avait-il pu ne pas la voir arriver devant lui ? Aucun son, aucun mouvement ne l’avait alerté, alors même qu’il était aux aguets, soucieux malgré sa panique des réactions du tout jeune poulain à l’approche d’inconnus ?
Une voix profonde, puissante, s’éleva, surgit de ce corps pourtant si petit :
– Je m’appelle Amandrille, et je ne suis pas très loin de chez moi.
Elle leva alors une main grise et abaissa sa capuche, révélant un visage de jeune fille aux proportions et aux couleurs improbables. Des yeux gris immenses, deux fossettes si profondes qu’on aurait dit que la chair en avait été retirée pour moduler son nez et son menton, tous deux longs et très fin.
– Carmey da tourr ! Une naine des profondeurs ! s’exclama Pépélé. Ça alors, les chicots m’en tombent.
Le regard de Joël allait de la jeune fille à son grand-père. Il ne savait pas lequel des deux dévisager. Il n’avait jamais entendu grand-père manifester autant de surprise. « À mon âge, tu sais, plus rien ne peut me surprendre », disait-il souvent. « Je n’attends plus grand-chose de la vie », ajoutait-il lorsqu’il était nostalgique. Et Joël ne pouvait que reconnaître que Pépélé semblait au courant de tout ce qui concernait la vie et le monde. Il savait lire les gens, les bêtes et le ciel.
– C’est quoi une naine des profondeurs ? demanda Joël à son grand-père, espérant le faire sortir de son mutisme hébété, car le silence l’angoissait et que seul Pépélé pouvait lui fournir les explications qui rendraient à cette journée folle un peu de rationalisme.
– Désolé, mais on a pas le temps de t’expliquer, s’interposa Galabin. Il faut prévenir tout le monde, il y a un problème au campement. Les dragons sont déchaînés, lorsque nous sommes partis ils n’étaient toujours pas maîtrisés. Ce matin, Ondine a…
– Il y a eu un accident lors du conditionnement de l’eau, l’interrompit Amandrille. Lorsque Ondine a basculé la première sacoche sur le côté, sans s’assurer de la planéité du sol, de l’eau s’est répandue dans toute l’habitation. Nous avons trouvé cette lame au sol, qui était camouflée sous un tapis mais qui, sous le poids de l’eau, a traversé la couche de tissus et le cuir du sac comme du beurre.
La naine s’avança et tendit un large couteau à Galabin par le manche de pierre. Comprenant ce qu’elle l’invitait à vérifier, il passa le doigt sur le tranchant, et ne put retenir un cri de surprise mêlée de douleur. Jamais il n’avait tâté de lame aussi affûtée. Pépélé, qui découvrait à son tour la redoutable efficacité de l’outil, annonça :
– Cette machette, ce n’est pas l’œuvre de l’un des nôtres.
– Vous dites vrai, avoua Amandrille. Je l’avais offert à Galabin hier, en gage de mon amitié, lors de son passage à la source de ma caverne, où il vient puiser de l’eau et où nous nous sommes rencontrés il y a quelques années. Il m’a annoncé que vous alliez lever le camp, et j’ai voulu lui laisser un souvenir. Nous ne devons pas donner nos métaux aux hommes. C’était une erreur de ma part, qui a eu des conséquences immédiates. Pour me châtier, les miens m’ont envoyée escorter Ondine afin qu’elle aille parfaire sa formation de magicienne d’eau dans un clan plus propice que le vôtre.
Joël n’écouta que les premiers mots de la naine. Il n’entendit rien du départ annoncé, rien des protestations de Galabin, systématiquement étouffées par les réprimandes d'Ondine. Joël était resté bloqué sur l’annonce de cette amitié entre Galabin et cette naine, qui existait depuis plusieurs années et dont il ne lui avait rien dit. Il se sentait à la fois terriblement vexé, et un peu coupable, ayant prévu de taire tout ce qui concernait sa nouvelle relation avec Ondine. Cette dernière semblait en avoir décidé tout autrement, puisqu’elle vint se planter devant lui et prendre ses deux mains.
– Je ne voulais pas partir sans te dire au revoir.
Joël balbutia, réalisant difficilement ce qu’elle essayait de lui dire, lui faisant répéter ses adieux par trois fois. Ondine avait l’air déçue. Sans doute attendait-elle de sa part un mot doux, une étreinte aimante. Comme toujours, son angoisse l’entravait, l’empêchait même de comprendre la situation jusqu’à ce qu’il la voit : Ondine, dos tournée, s’éloignait de lui aux côtés de la naine, à nouveau camouflée sous sa cape grise. Elle partait. Sortant de sa torpeur, il voulut la rattraper, mais sa première foulée fut fauchée par un coup de bâton puissant dans les tibias. Il s’effondra au sol aux côtés de Galabin, avec qui il échangea un regard sonné.
– Vous deux, vous ne bougez pas d’un pouce, chuchota Pépélé.
Il tenait dans ses mains son arc, qui ne le quittait jamais, et Joël compris que c’était avec cette arme que son grand-père venait de le faire tomber. Les deux garçons protestèrent. Pépélé ne pouvait pas laisser partir Ondine sans rien faire. Dans un murmure, il leur affirma :
– Je ne laisserai certainement pas Ondine partir avec cette menteuse.
Joël s’aperçut alors que son grand-père avait attrapé une flèche dans son dos. Il la portait doucement à la corde de l’arc en chuchotant :
– Les nains des profondeurs n’offrent à personne leur couteau de naissance, ils ne se promènent pas en plein jour pour se mêler aux affaires des humains, et surtout, il y a une raison pour laquelle nous avons toujours fait les transferts d’eau par terre. Une poche trouée qui se répand au sol à une telle distance des dragons est imperceptible pour eux. Seul le chant d’une rivière, le bruit de l’eau qui coule, peut les éveiller ainsi.
– Pépélé, arrêtez, je peux tout expliquer, murmura Galabin.
– Il n’y a rien a expliquer. Elle vous a manipulé, mais je ne la laisserai pas enlever Ondine.
Pépélé avait bandé son arc, et Joël et Galabin regardaient, tétanisés, ses vieux muscles qui avaient soudainement cessé de trembler, son œil ridé qui s’ouvrait sur une pupille restée implacable. Pour empêcher son geste, il aurait fallu lui bondir dessus, il aurait fallu le faire il y a déjà une seconde, et le temps que les garçons le réalisent, c’était trop tard. La flèche était partie.
Comme les précédents, j'ai beaucoup apprécié ce chapitre dont je retiens surtout la fin : mais qu'est-ce qui a pris à Amandrille de mentir comme ça ? X'D
J'imagine que c'était pour couvrir Ondine (ce qui est très généreux vu qu'elle la connaît à peine) mais les mensonges tournent rarement bien comme nous prouve la fin haha. Ceci dit, je suis sûre qu'avec ses supers réflexes elle arrivera à esquiver la flèche. Le chapitre suivant me dira si j'ai raison !
De minuscules coquilles :
- Et c’était le seul à le pas encore → à ne pas
- Une voix profonde, puissante, s’éleva, surgit de ce corps pourtant si petit → surgie ?
- Elle vous a manipuléS (j'ai un doute pour l'accord)
A très bientôt,
Em
Oui en effet il faut que j'étoffe un peu ce moment de rencontre entre Ondine et Amandrille car on ne comprend pas vraiment leurs motivations à ce moment là.
Merci beaucoup pour ton retour, à très bientôt !
- L’absence de Joël à la naissance de Savane est un crève-cœur. J’aime le caractère de Joël, c’est quelqu’un qui n’a pas l’air très courageux, un peu poissard et qui le sait, pas un fort comme les deux filles. C’est rafraichissant !
- J’aime la sagesse de Pépélé. Sa réaction au mensonge d’Amandrille ne fait que renforcer l’âpreté du caractère des membres du clan.
- J’ai été surprise par le mensonge d’Amandrille. Elle veut aider, elle ne connait pas le clan pourtant elle sait déjà que ça se passera mal pour Ondine si ça se sait. Elle se montre fine… mais pas assez. Dans la première partie, on voyait déjà qu’elle avait le mensonge facile ça se confirme. Sa force de caractère est impressionnante.
- La fin… tu oses ! Heureusement que j’avais la suite !
T'arrives à bien cerner mes personnages, j'en suis contente. Amandrille ment beaucoup en effet, mais pas forcément très bien...
Merci encore pour tes retours :)
C'était un peu maladroit de la part d'Amandrille de chercher à mentir, étant donné qu'elle ne connait pas bien le peuple à qui elle s'adresse. J'ai trouvé étrange qu'elle affirme d'abord que la poche d'eau s'était crevée par accident, puis qu'après elle se dise chargée d'escorter Ondine, la "magicienne de l'eau". D'où saurait-elle ça, étant donné qu'elle n'est pas censée avoir assisté à un événement qu'elle essaie vraisemblablement de cacher ? Est-ce qu'il y avait du vrai dans ses mensonges ? Ça m'a semblé intéressant, justement cette "mission d'escorte", même si je crois qu'elle l'a inventée. Du coup, me voilà à me demander : que cherche Amandrille, maintenant ?
Je ne sais pas si je suis claire, je n'ai peut être pas tout compris. Est-ce qu'elle va tenter de rejoindre son oncle et de devenir exploratrice ? Même si l'histoire lui réserve bien sûr un autre destin, il m'avait semblé qu'elle était partie dans cette idée. Ou est-ce qu'elle cherche à rassembler des informations sur les dragons, parce qu'elle a compris qu'elle est mêlée à ces questions ? Est-ce qu'elle est intriguée parce qu'il se passe autour d'elle et se laisse littéralement portée où Cama et Galabin veulent bien l'embarquer ?
En tout cas, j'aime plutôt bien pépé Pépélé, mille fois plus malin et réactif que les jeunes. Dans la mesure où j'espère qu'il va faire exprès de rater sa cible, parce que c'est pas sympa de tirer sur Amandrille, quand même !
Très beau chapitre encore une fois, merci pour ce moment de lecture !
En effet je ne l'avais pas réalisé mais je suis assez d'accord avec toi concernant Amandrille. Ses réactions et motivations ne sont pas vraiment compréhensibles. Je vais retravailler ça.
Je suis contente que tu aimes bien Pépélé, c'est un personnage qui me parle.
à très vite !
J’aime bien cet amour des chevaux et les détails sur le travail à pied ça me parle haha (absolument aucune objectivité là dedans)
Y a une petite coquille ici (le au lieu de ne): Et c’était le seul à le pas encore avoir dressé son propre cheval sans tutelle
Et merci pour ce jeu de mot haha: ou pour le dire autrement, le dernier à qui Pépélé ne lâchait pas la bride
Merci encore :)
"Ravalant sa rancœur, Joël approcha doucement Savane plusieurs fois, le laissa aussi l’approcher."
Il est pas un peu têtu papi?
Ah oui, Pépélé... c'est un peu une vieille bourrique perspicace !