Dans un renfoncement du couloir, deux grilles en métal allaient du sol au plafond, fermant un espace de quelques mètres carrés. La lueur irréelle de la lune entrait par un soupirail et l’éclairaient à demi. Mes yeux s’étaient habitués à l’absence de lumière vive, dans les ténèbres j’avais distingué une forme aux nuances blanches et grises. Un animal était couché sur le sol, sa respiration régulière montait et descendait lentement son manteau de fourrure.
J’avais commencé à m’approcher mais une main m’avait saisi le bras et écartée brusquement de la cage. L’homme qui m’avait attrapé s’était exclamé :
- Qu’est-ce que tu fais là ?!
Il avait jeté un coup d’œil dans la cage, l’animal n’avait pas bougé. Il n’avait pas attendu ma réponse et m’avait tiré avec force vers l’escalier. Je m’étais débattue mais la poigne avait résisté solidement à ma rébellion. Il m’avait trainé derrière lui dans les marches. Nous avions continué au-delà du palier que j’avais emprunté en arrivant. Arrivé tout en haut, il m’avait poussé dans une pièce avant de refermer précipitamment la porte derrière nous avec une tension évidente.
Je vais poursuivre avec intérêt pour voir où tu veux nous emmener !
Une petite remarque stylistique : l'usage du plus-que-parfait t'amène à utiliser l'auxiliaire "avoir" à de nombreuses reprises dans ce chapitre. Le passé simple pourrait éviter la répétition de ce verbe-outil.
Je pense d'ailleurs que dans la phrase : "J’avais voulu m’approcher mais une main m’avait saisi le bras et écarté brusquement de la cage", le premier plus-que-parfait n'est pas approprié, il faudrait plutôt un conditionnel passé -> "J'aurais voulu m'approcher..."
Enfin, dans cette même phrase, le participe passé "écarté" devrait être au féminin. À moins que ce ne soit le bras... là il faudrait plutôt dire -> "une main m’avait saisi le bras et l'avait écarté"