Chapitre 5

Par AliceH
Notes de l’auteur : L'arrivée d'un de mes persos préférés jamais créés et de mon couple favori !

Il y a des anachronismes dans cette histoire, mais ça s'explique très facilement par le fait que Chronos passe tellement de temps dans des timelines et époques différentes qu'il se mélange parfois les pinceaux et rapporte des faits, inventions ou paroles au mauvais endroit et au mauvais moment...

– Me voilà bien en mauvaise posture maintenant ! se plaignit Miss Fortune à voix haute. Ça m'apprendra, tiens. 

Ce ne fut qu'en percevant un long sifflement et après avoir aperçu au loin un homme au costume rouge et or qu'elle réalisa qu'elle se trouvait dans une gare : à côté d'elle, un train partait et laissait derrière lui d'énormes nuages de vapeur et de poussière. Le tic-tac retentissant de l'énorme horloge au dessus de la porte de sortie faisait écho aux battements de son cœur.

Quoi ?

Son cœur battait?

Depuis quand ? Pas depuis trente-quatre ans à sa connaissance.

Et pourtant, si : il battait !

Des pensées catastrophées s'échafaudaient à vitesse grand V dans son esprit tourmenté. Ses yeux se posèrent sur ses mains et elle remarqua qu'elles tremblaient. Elle sentit sa poitrine se serrer, prête à exploser. Son désarroi s'accrut quand un homme s'approcha d'elle, l'air inquiet, les mains dans le dos. Tétanisée, elle fit de son mieux pour avoir l'air détendue et lui offrit son plus beau sourire jusqu'à réaliser.

– Sir Prize ! Espèce de ... ! Vous n'êtes qu'un ...!  voulut-elle l'insulter mais sa politesse lui empêchait de terminer ses invectives. Son collègue se contenta de rire avant de lui prendre brutalement ses frêles poignets dans ses grandes mains froides et de lui intimer :

– Nous deux. Dans la boîte à télécommunications. Maintenant.

Il l'entendit protester quelque chose du genre « Je n'suis pas de ce genre-là ! » mais la tira tout de même par le bras comme une enfant récalcitrante. Pendant qu'elle avançait malgré ses revendications, elle se mit à tousser comme un vieil homme au crépuscule de sa vie. La poussière, la vapeur, la sueur, les parfums, les cigarettes, l'alcool, la saleté, les animaux, toutes ses odeurs diverses, variées et mal coordonnées qui flottaient dans l'air lui agressaient l'odorat, lui chatouillaient désagréablement le nez telles une colonie de fourmis rouges.

Sir Prize poussa sans douceur sa collègue à l'intérieur de la boîte à télécommunications d'un bleu profond. La porte gauche aux vitres vert pâle portait l'inscription « Pour toute utilisation - Libre » tandis la porte droite consistait en un long vitrail représentant le dragon rouge. Il tira sur la cordelette indiquant que l'endroit était occupé puis s'appuya contre le téléphone accroché au mur. Un long soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il époussetait la casquette de son uniforme. Il demanda sans préambule :

– Pouvez-vous ouvrir votre sac à main et tirer sur ce que vous sentirez dans la poche extérieure, celle que vous gardez en permanence contre vous et où vous mettez habituellement vos clés d'appartement ?

– Comment savez-vous que je mets mes clés uniquement à cet endroit ? riposta-t-elle suspicieuse et très à l'étroit, son sac sur une tablette en bois où était posée une machine à écrire en cuivre usé.

– Trente-quatre ans dans le même bureau. Faites ce que je vous dis.

– Fort bien. Mais j'aimerais que votre politesse vous revienne.

Elle commençait à se sentir vexée. Il était peut-être celui qui avait un plan, mais elle pensait mériter un peu de respect de sa part. Elle s'en voulut aussitôt de penser ainsi  : après tout, il lui offert une chance de l'accompagner et de l'aider. Elle et personne d'autre. Cela comptait pour quelque chose, non ?

Elle ouvrit la petite fermeture dorée et y plongea délicatement sa main aux longs ongles vernis, millimètre par millimètre, une grimace incertaine aux lèvres. Quelque chose de dur y était : un objet cylindrique, froid, comme un métal... Elle sentait des reliefs contre sa peau : de la gravure, devina-t-elle, en même temps qu'elle discernait ce que son collègue avait réussi à mettre dans son sac à main.

Sa canne noire à pommeau en argent.

Miss Fortune sortit l'objet et le tendit à son collègue, qui lui adressa un sourire poli ainsi qu'un bref baiser sur le front, ce qui lui valut d'être traité de goujat. Émerveillée par ce tour de passe-passe, elle lui demanda comment il l'avait réussi, mais seul un clin d'œil lui tint lieu de réponse. Sir Prize ouvrit la porte de la boîte à télécommunications à toute volée, sa canne sous le bras, et en ressortit d'un pas conquérant, vêtu de son habituel costume gris anthracite et d'un chapeau haut-de-forme assorti. Il se tourna vers elle et déclama avec un grand sourire :

– Miss Fortune, nous allons prendre le train. 

__________

– Comment ça, seize heures ?

Luc leva ses yeux aux orbites creusées vers Raspoutine qui le dardait d'un regard félin presque indulgent. Le chat posa sa patte de velours sur l'épaule du chef du BRHH et continua :

– Cela fait seize heures qu'ils sont dans la Salle de Tri.

– Mais non, ça ne fait pas trois jours, ça fait... essaya de le convaincre son maître en regardant le calendrier perpétuel et l'horloge suspendus au plafond, juste au dessus de son bureau, soit le seul endroit où il pouvait les voir peu importe le bazar dans la pièce. Ça fait quinze heures et quarante-deux minutes seulement.

– Ne bisbille pas.

– Je suis sûr qu'ils vont très bien. Ou non. Ils sont peut-être fracassés à l'autre bout du Royaume ou coincés entre ici et la Cantina, je m'en fiche, j'ai autre chose à faire.

– Tu oublies une chose, miaula son fidèle ami.

– Révèle-moi donc la grande faille de ma nonchalance ! l'apostropha Luc en voulant boire du café.

Sauf que sa tasse était vide. Ses pupilles se dilatèrent comme sous l'effet d'une puissante drogue et il se mit en quête de son téléphone tout en balançant des classeurs à toute volée sans se soucier de leur lieu d'atterrissage. Il devait contacter le Secrétariat Général! Il devait avoir un accès au café : sans lui, il n'était plus rien ! Satisfait, Raspoutine nettoya ses moustaches en regardant son maître désorganiser entièrement la pièce, ses forces le quittant en même temps que sa raison, laquelle ne tenait qu'à la quantité de caféine qu'il pouvait ingurgiter. Quelque chose sonna, enfui bien profondément sous une montagne de vêtements noirs qui étaient entassés ça et là près de la fenêtre. Luc mit enfin la main sur son téléphone et prit l'appel, une chemise sur le visage.

– Allô ? Luc Ifer, le BRHH.

– Saviez-vous que vous pourriez avoir une lourde amende pour ne pas avoir arrêté vos Tuyaux d'Tri après plus de douze heures d'utilisation ? le questionna une voix féminine légèrement taquine.

– Non. C'est une information intéressante néanmoins. Merci d'avoir appelé et bonne journée ma bonne dame, déblatéra-t-il en éloignant l'appareil de son visage pour raccrocher.

– Vous ne raccrocherez pas ! Vous allez lever vos fesses de votre bureau et venir dans le Centre-Ville, station Mephistophélès, dans l'Avenue Vogon. Vos ordures ont fait exploser le tuyau qui surplombe le quartier administratif et il y en a partout. Partout, partout, partout, chantonna son interlocutrice.

– Partout partout partout partout ?

– P-A-R-T-O-U-T. Cotillons. Confettis. Miettes. Paillettes de papier et d'encre et de poils de chat.

– C'est tout ? balbutia Luc qui commençait à se sentir envahi d'un froid malaise à l'idée que ses deux subordonnés puissent recouvrir l'Avenue Vogon du Nord au Sud en petits morceaux.

– Ce n'est pas encore très clair. Vous feriez mieux d'y aller. La presse ne va pas tarder à venir, et moi aussi.

– Et vous êtes ..?

Mais la femme avec qui il discutait avait raccroché abruptement, le laissant pantois. Il se saisit d'une veste de costume froissée, de son chat et de sa tasse à café à présent vide pour se ruer sur ses jambes maigres jusqu'à la bouche d'Hydre la plus proche.

__________

Dewey les conduisit jusqu'à une petite porte bleu indigo qui dévoilait un étroit escalier peu éclairé pour finalement ouvrir une seconde porte rouge pomme d'amour. Dans l'obscurité, les traits de chacun étaient incertains, et le bibliothécaire frissonnait de peur rien qu'à sentir les yeux, pourtant tristes, d'Arsinoé sur son dos, Arsinoé qui lui-même imaginait Louise comme une personne au visage tordu et perfide, Louise qui ne voyait en Dewey qu'un pauvre gosse qui avait grandi trop vite et qui était mal barré.

Il alluma le plafonnier et tous plissèrent les yeux. Le démon stagiaire reporta son attention sur Louise qui avait baissé sa capuche. Son visage était petit et rond, sa peau sombre et lisse, et ses cheveux courts accentuaient la taille énorme de ses Goggles. Elle sentait le romarin à plein nez. Quand elle se tourna vers lui pour lui adresser une grimace de dégoût, elle dévoila ses dents de devant écartées. Pendant ce temps, le bibliothécaire remplissait une bouilloire ronde aux motifs de matriochkas de couleur vive, presque indétectable au milieu du bazar sans nom qui régnait dans sa cuisine aux meubles d'un rouge délavé, semblable aux mini-meubles que l'on offre aux enfants. Arsinoé balaya du regard la pièce jonchée de journaux, de livres, de peluches, de cocottes en papier, de sachets de thé, de chaussettes en boule, d'un pot à crayons renversé, de deux poêles, d'une grosse marmite verte à pois roses, d'une crêpière, d'une pince à pâtes, d'un poulet en paille, de farine, d'un pot de cacao en poudre, de sirop pour la toux, d'un savon à la menthe, d'un masque de Carnaval, d'un paquet de petit-beurre, d'une brosse à dents, d'une radio, d'une paire de gants roses en laine, d'un grille-pain, de voitures miniatures, d'une citrouille loin d'être mûre, de couverts divers et d'une lampe torche.

Il est étonnant qu'un garçon tenant une bibliothèque aussi impeccable puisse vivre dans un tel bazar, pensa Arsinoé en s'approchant de la table au centre de la cuisine, éclairée par une lampe de plafond qui diffusait une douce lumière orangée.

Dewey posa un bol bleu à rayures blanches devant le démon et se tourna pour lui offrir ensuite une boîte de biscuits secs. D'un air entendu, il s'assit, hocha la tête et commença à essuyer ses lunettes avec un recoin de son pyjama. Le démon prit place face à lui et sentit la boisson chaude : thé à la menthe. Il ne se souvenait pas d'en avoir déjà bu un jour. Peut-être avant. Quand il vivait vraiment. Le jeune démon en prit une petite gorgée : c'était bon, chaud, réconfortant. Sans vraiment le faire exprès, ses yeux se posèrent sur le jeune homme en face de lui. Dewey ressemblait à un poussin à peine sorti de l'œuf, avec son teint pâle teinté de légères taches de rousseur sur les joues, ses cheveux d'un blond doré fins comme du fil à coudre et hérissés dans tous les sens, preuve d'un réveil confus. Son pyjama était un poil trop large et d'un jaune si éclatant qu'il lui mettait presque la larme à l'œil. Il semblait si frêle et fragile, et la fatigue qui se lisait dans ses yeux bleus se décuplait alors qu'il remettait ses énormes verres, qui agrandissaient son regard azur. Oui, ses yeux étaient d'un joli bleu, d'un bleu attendrissant chez un enfant mais qui chez lui semblait presque étrange, déplacé. Sa bouche fine se tordit en une petite grimace quand il vit l'intérêt du démon puis il le rassura :

– Je ne te ferai rien, humain ou pas.

– Tu sais donc ma nature, se contenta d'observer Arsinoé.

– Louise l'a suffisamment dit pour que je le comprenne.

Le bibliothécaire regarda sa propre tasse fumante avant de la porter à ses lèvres et de murmurer :

– Mon frère a été tué par un démon.

Il plongea son regard dans celui d'Arsinoé qui était mortifié face à cette révélation qui avait été faite sans même sourciller. Il ne savait pas s'il devait s'excuser ou quoique ce soit. Heureusement, Dewey continua :

– Il est mort avec lui. C'est peut-être mieux comme ça. Je ne me souviens pas trop de lui. Il ne me ressemblait pas beaucoup apparemment.

– Je vois. Je ne peux pas en juger.

– Tout comme nous ne pouvons pas juger Louise pour son comportement plus qu'impulsif, sanguin et même stupide.

– Dire que mon comportement est « impulsif, sanguin et même stupide » est déjà le juger Rustedhook, rétorqua sèchement la jeune femme qui n'avait rien dit jusque là. Je fais mon boulot. Enfin, disons plutôt que je cherche mon premier trophée pour entrer dans la Ligue.

– Quitte à entrer dans une Ligue, tu pouvais pas plutôt faire du sport ? lui asséna Arsinoé en secouant son bracelet en mercure.

– Qui te dit que ça n'a pas été le cas ? De toute façon, ce n'est pas tes affaires. C'est une affaire de famille, et tu n'as pas à savoir les détails. En tout cas, l'ignora-t-elle, je reviendrai demain matin. J'habite à côté, dans l'ancienne église de quartier aux murs blancs. L'Armetelier, apprit-elle à Dewey. Bonne nuit Rustedhook.

Louise von Kraft quitta la pièce sans plus de cérémonie et ils n'entendirent que son pas lourd dans l'escalier qui faisait craquer chaque marche. Le démon et l'humain échangèrent un bref regard. Dewey installa son invité incongru dans le salon, lui proposa pour lit un canapé rose pâle et lui offrit un épais plaid vert d'eau ainsi qu'un coussin brodé de chatons orange et bleus. Une fois le choc du mauvais goût et de l'abondance de couleurs passé, Arsinoé réussit à s'habituer à son lit de fortune et éteint la lumière, prêt à (re)passer une première nuit sur Terre.

__________

– Bonjour mon Ange !

Luc fixa la personne qui venait de parler, la main droite serrant sa tasse vide, le dos voûté sous le poids de son chat, une tache de mayonnaise sur la poche avant de sa veste. Ce qu'il voyait avant tout, c'était un sourire d'un blanc éclatant contrastant avec une peau noire comme une nuit sans étoiles, aux reflets subtilement bleutés comme le plumage d'un oiseau. Puis, un visage en forme de cœur avec des grands yeux d'un noir profond surlignés d'un énorme trait de khôl et aux épais sourcils. Plus étonnant, il remarquait un bijou en forme de fer à cheval entre les deux narines de la jeune femme qui s'avançait gracieusement dans sa direction, et ce malgré ses chaussures aux semelles imposantes et sa longue robe jaune rehaussée de perles. Le haut col de sa tenue accentuait la courbe de ses épaules et la finesse de son cou, lui aussi mis en valeur par ses dreadlocks coiffées en un chignon rond comme la lune.

Puis, le chef du BRHH se souvint de ce surnom et le déclic se fit :

– La Mort ?

– Et oui ! On ne s'est pas vus depuis un bon demi-siècle, non ? J'ai pris une nouvelle apparence depuis. Je préfère celle-là, lui chuchota-t-elle sur le ton de la confidence.

– Je comprends. Est-ce toi qui m'a appelé ?

– Non, c'est W.Asser du Secteur IV. Elle est là-bas, lui indiqua la Cavalière de l'Apocalypse du bout du doigt, désignant ainsi une femme trapue à la chevelure rouge sang lisse aux reflets d'un orange doré, toute habillée de bleu. Tu as provoqué un beau bordel, tu le sais, ça ?

– Je le vois... soupira Luc en grattant la tête de son chat et baladant son regard de débris en débris, ne reconnaissant ni leur matière, ni leur forme d'origine.

– Ça s'est propagé d'ici jusqu'à l'OEIL, l'Organisme des Enfers des Inspecteurs-Localisateurs. Hans Sehen n'a même plus de fenêtre avec le choc, lui apprit La Mort. Oh, fit-elle avec un sourire, je dois te présenter quelqu'un.

Elle le prit par le coude et l'entraîna gaiement au milieu des gravats et morceaux de verre, de brique, de papier pour lui faire face à une personne de très haute stature appuyée contre un mur. Elle portait un cache-œil en cuir sur le côté droit mais son œil gauche en amande sombre brilla d'un éclat particulier quand La Mort qui offrit un doux sourire. L'inconnu·e tendit une maigre main que Luc serra avec curiosité, son attention toute portée sur son le long manteau en laine noir auquel d'imposantes plumes de corbeau noires étaient cousues tout autour du grand col et des épaules, courant le long des amples manches. Une large ceinture en velours également noir lui serrait la taille, qui était extraordinairement fine, surtout en comparaison à ses épaules larges. Quelques mèches de cheveux tout aussi sombres tombaient sur le cache-œil sans le dissimuler totalement, et ce fut d'une voix grave et n'appartenant à aucun sexe ni genre particulier que la personne se présenta d'un ton poli :

– Je suis Lénore. C'est un plaisir de faire votre connaissance, Luc Ifer.

– De même. Vous êtes lae secrétaire de Mort ? essaya-t-il.

– Secrétaire ? sourit-iel. Entre autres. Je suis sa compagne avant tout, à vrai dire.

– Bien, miaula Raspoutine, qui n'aimait pas la présence de ce corbeau à apparence et taille humaines. Je crois que nous devrions voir W.Asser maintenant. La presse arrive, et qui mieux que vous pour les tenir occupés ?

– Personne, joli petit matou, gazouilla la Cavalière avant de s'avancer vers les divers taxis qui s'approchaient d'eux. Bonne journée mon Ange !

Luc fit quelques pas avant de se retourner de voir La Mort s'esclaffer avec bonne humeur en compagnie des journalistes et photographes, tandis que sa compagne restait en retrait, attentive. Les flashs crépitaient autour d'elle, ce qui ne faisait qu'augmenter sa joie et son pouvoir d'attraction.

– Tu sais Luc, une fois, j'ai entendu un artiste dire que dans sa vie, tout le monde aurait son quart d'heure de gloire... ronronna Raspoutine, songeur. Je crois que cette Mort cherche toute une existence éternelle de gloire.

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Roxane Berg
Posté le 15/04/2021
Hello,

Petites coquilles relévées : "mal (bon) gré mal gré" ; "il lui (avait) offert" ; "Son (sa) canne noire" ; "ce qui lui fallut (vallut) d'être traité" ; "Louise qui ne voyait qu'en (en) Dewey" ; "elle sentait la (le) romarin" ; "se tordit en une petit (petite) grimace" ; "ce qui ne (faisait) qu'augmenter sa joie"

J'aime tellement les clins d'oeils que tu fais aux autres oeuvres de fiction, avec Méphitophélès, les Vogons, etc. C'est génial.
Par contre, ce "partout partout", est-ce qu'il ne viendrait pas d'une publicité par hasard? Partout partout partout?

Très bon chapitre, sinon :)
AliceH
Posté le 19/04/2021
Merci beaucoup pour tes encouragements et les coquilles, je les rate à chaque fois (même si je me relis cent fois...), je vais corriger ça !
Le "partout partout partout", ça vient d'un sketch de Pérusse, mais je ne sais plus lequel...
AliceH
Posté le 19/04/2021
Ah, pour le "mal gré mal gré malgré", c'était une vanne sur "bon gré mal gré malgré" mais c'est vrai que ça fait juste bizarre une fois relu...
AliceH
Posté le 19/04/2021
Oui, je réponds encore mais c'est l'épisode X-Files de Pérusse, où un mec dit : "Pas tout pas tout pas tout pas tout pas tout" ; "J'ai l'impression que vous ne me me dites pas tout" .
Roxane Berg
Posté le 20/04/2021
Ahahahah je viens de l'écouter, merci XD
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