Quand la princesse arrive au balcon, elle met sa main sur l’épaule du chevalier : elle est vraiment là, près de lui, mais ils sont dans le plan astral. Surtout, qu’il ne bouge pas… et qu’il reste maître de ses émotions ; les choses vont se stabiliser d’elles même.
À ces mots, le hall disparait, et le chevalier se retrouve sous les branches du chêne. La princesse, assise sur une racine, regarde autour d’elle, satisfaite :
— C’était une excellente idée que de vous installer sous un chêne, cela m’a vraiment facilité la tâche ; si vous aviez été dans une auberge, j’aurais eu plus de mal à vous trouver. Croyez-moi, il n’est pas si facile de se promener dans l’astral.
Le chevalier ne comprend pas un traitre mot de ce qu’elle dit mais ce n’est pas grave, du moment qu’il peut la contempler. De toute façon, c’est elle qui parle :
— C’est cette dificultée qui rend notre première rencontre si étonnante ! Car vous vous promeniez dans l’astral et cela vous a permis de passer par la déchirure que j’avais faite dans le sanctuaire de Marraine, juste au-dessus du lit.
— Il ne s’agissait donc pas d’un rêve ? s’émerveille le chevalier.
— Absolument pas. Depuis des semaines, en m’endormant, j’imaginais au-dessus de mon lit, ce voile qui sépare le sanctuaire de ma réalité. Je l’usais de mon désir d’unifier, de réunir ces deux mondes, avec la certitude que ce qu’il y avait dehors ne pouvait pas être si dangereux ! Une toute petite fente se formait, sans que je m’en doute. C’est par là que vous êtes passé, et je vous ai aperçu dans mon miroir !
— Je ne suis pas sûr de tout saisir, Princesse… hasarde le jeune homme.
— Mais si, Chevalier ! Ce n’est pas compliqué ! Les sanctuaires sont créés à partir de sorts que l’on appelle aussi des sorts de Mille Feuilles : on commence avec une matrice générale, à plusieurs niveaux et après, on joue avec le degré de perméabilité des réalités : de totalement séparé, aucune des deux dimensions ne soupçonnant l’existence de l’autre, à totalement imbriqué, où les réalités cohabitent sans aucune idée qu’elles sont de nature différente ; avec une multitude de degrés possibles entre les deux, vous imaginez la complexité. Seule une magicienne ayant une mission de protection, comme Marraine, peut créer et maintenir un sanctuaire
— Je vois ! opine le chevalier qui ne voit absolument pas. Et, en pratique, ça marche comment ?
— Eh bien, il existe certains points-instants où les réalités se rejoignent et où l’on peut passer de l’une à l’autre ; les clés qui signalent et ouvrent ces points varient à l’infini, ce qui les rend difficiles à identifier… et Marraine est très créative ! Mais pour que vous puissiez me rejoindre à la fête, j’avais réussi à ouvrir le passage en haut de l’escalier.
Ça, le chevalier s’en souvient très bien :
— Je n’ai pas osé me mêler à la foule, mais je ne le regrette pas : nous avons été plus tranquilles dans la chambre, et je n’ai pas eu de difficulté pour obtenir une danse !
— Dommage qu’elle ait été si courte.
— Alors, accordez-moi celle que joue le vent dans les branches de ce chêne providentiel.
Le chevalier fait mine de se lever mais la princesse l’en empêche d’un geste :
— Ce serait dangereux, Chevalier : vous n’avez pas assez l’habitude de l’astral pour m’y faire danser : vous vous réveilleriez et notre entrevue se terminerait. Or j’ai encore des choses à vous dire.
Elle semble hésiter, baisse les yeux sur sa chemise de nuit puis lance au chevalier un regard gêné :
— Je n’ai pas pris le temps de m’habiller car je ne suis pas sûre que, même endormie, Marraine ne nous surveille pas. C’est un vrai dragon, en ce moment, je ne comprends pas quelle mouche l’a piquée. Aussi, j’ai pris des risques pour venir, mais j’avais tellement envie de vous voir !
Le chevalier voudrait la serrer dans ses bras et la couvrir de baisers. Mais il ne veut surtout pas compromettre leur rencontre, alors il avance précautionneusement une main et la pose doucement sur celle de la jeune fille, espérant que cela suffise à lui exprimer ce qu’il ressent. Elle lui répond par un grand sourire qui fait dégouliner son cœur déjà tout fondu.
— Je ne veux plus désobéir à Marraine. Elle exagère peut-être, mais je ne veux pas qu’elle se fasse du souci pour moi. J’ai beaucoup de chance d’être la filleule d’une magicienne aussi accomplie. Et elle a raison, j'ai encore beaucoup à apprendre pour devenir la magicienne que je veux être. C’est une grande responsabilité, surtout pour une reine. C’est à cela que je vais consacrer mon temps en vous attendant… ça m’évitera de devenir folle, à imaginer toutes les aventures extraordinaires que vous allez vivre loin de moi !
— Je vous emmène avec moi, dans mon cœur et dans ma tête, s’écrie le chevalier en serrant la main de la jeune fille. Je les vivrai pour vous, ces aventures et je n’aurai de cesse de revenir vous les raconter en détail, les bonnes et les mauvaises, les drôles et les tristes, les émouvantes et les humiliantes, pour vous faire rire et pleurer. Mais surtout pour vous prouver que je suis digne de vous et que votre marraine n’a rien à craindre.
— Vous n’êtes pas un peu troubadour, Chevalier ? Vous ne vous seriez pas trompé sur votre vocation, par hasard ?
— Je serais poète pour vous, Princesse, si vous me le demandez, car j’aime les mots, c’est vrai. Quand un sujet m’inspire, ils arrivent tout seuls et expriment ce que je ne sais pas moi-même.
— Tant mieux, les récits de vos aventures et de vos exploits n’en deviendront que plus passionnants. Mais promettez-moi de ne pas vous laisser distraire en route par quelque sirène, ou ensorceler par une autre magicienne que moi ! Jurez que vous reviendrez me chercher, et que vous saurez me retrouver où que je sois, même cachée, même différente !
— Rien ni personne ne pourra jamais m’empêcher de vous rejoindre, rien ne pourra vous cacher à mon cœur. Je me laisserai appeler par votre âme, je me laisserai guider par notre amour. Vous êtes mon étoile du berger, que rien ne peut obscurcir, que rien ne peut détrôner dans le ciel de mon cœur, et je la suivrai sans me lasser. Votre marraine peut bien vous emmener au-delà du monde connu, vous murer dans des cavernes magiques, vous couvrir de hardes ensorcelées, rien ne pourra vous soustraire à mes yeux, rien ne pourra changer notre destin. Et je vous le jure, rien ne m’arrêtera, ni dragon, ni armée d’ogres ou de géants. Je traverserai des continents, j’escaladerai des sommets vertigineux, je traverserai des océans mais je vous retrouverai !
Pendant qu’il parle, la princesse pâlit, s’étiole, devient transparente. Juste avant de disparaitre, elle souffle au chevalier un baiser qu’elle a posé sur ses doigts.
— Attendez ! s’exclame le jeune homme.
Mais il a ouvert les yeux, le cœur battant et il est nez à nez avec son cheval qui le regarde attentivement de son gros œil de velours :
— Ce n’est pas ce qu’il y a de plus fiable, le voyage astral. On n’a encore rien trouvé de mieux qu’un bon cheval, pour aller d’un point A à un point B, marmonne-t-il.
Le lendemain, de bon matin, alors que le chevalier lève le camp, une fillette un peu ronde nageant dans un grand hoody rouge débarque dans la clairière. Elle tient à la main un bouquet de fleurs et, dès qu’elle aperçoit les voyageurs, elle s’approche pour le leur faire admirer.
— Je l’ai cueilli pour ma Mamie qui habite de l’autre côté de la forêt et chez qui je vais déjeuner. Je vais l’aider à préparer, il y a un invité… c’est bien parce qu’elle n’a pas beaucoup d’amis, encore, elle vient d’arriver dans la région. Vous ne voulez pas venir avec moi ? Elle serait ravie de vous recevoir, elle fait de merveilleux gâteaux… qui ne font pas mal au ventre !
— Ton invitation me touche, petit hoody rouge, mais nous sommes un peu pressés, répond le chevalier. Pourrais-tu nous indiquer le chemin pour rejoindre les Monts de la Mort ?
— Pourquoi voulez-vous allez aux Monts de la Mort ? Il n'y a rien là-bas, ni personne !
Puis regardant autour d’elle avec une moue concentrée, elle ajoute, en levant le bras droit devant elle :
— Je n’en suis pas absolument sûre mais, je pense que c’est par là. Et si vous changez d’avis, pour aller chez ma grand-mère, c’est par ici, ajoute-elle en repartant d’un pas dansant, le nez au vent.
Saisi d’un pressentiment, le chevalier ne peut s’empêcher de lui lancer :
— Tu ne devrais pas traîner en route, on ne sait jamais, tu pourrais faire une mauvaise rencontre.
La fillette se retourne et le regarde, étonnée :
— Ici ? Non, vraiment, il n’y rien à craindre ! s’exclame-t-elle avant de disparaitre dans le feuillage.
Le chevalier considère d’un air perplexe la direction indiquée par l’enfant :
— On part par là ?
— Pourquoi pas ? répond le cheval. De toute façon, je serais étonné si on ne rencontrait pas rapidement quelqu'un à qui demander confirmation.
De fait, peu après, un énorme loup gris aux crocs acérés leur barre la route.
— En même temps, murmure le chevalier, on aurait dû s’y attendre. On fait demi-tour ?
Comme le cheval ne bouge pas, le chevalier observe l’animal qui fouille sous les buissons et les herbes au bord du chemin sans leur prêter la moindre attention.
Tout à coup, un homme se redresse devant le fourré. Il a l’air très inquiet et pose une main lasse sur la tête de l’animal.
— Je n’ai pas l’impression que ce loup soit dangereux, déclare le cheval. Et son maître semble avoir perdu quelque chose.
— Je vais lui donner un coup de main, décide le chevalier.
Quand ils arrivent à leur hauteur, le chevalier met pied à terre :
— Vous semblez avoir égaré quelque chose, mon brave ; puis-je vous aider ?
Le braconnier, reconnaissable aux pièges pendus à sa ceinture, explique qu’il a perdu sa boussole. Or, il doit se rendre à une invitation chez la grand-mère et sa petite fille, et il connait mal cette partie de la forêt. Alors, sans sa boussole…
Le cheval qui s’était mis à brouter quelques mètres plus loin, s’ébroue tout à coup puis frappe le sol de son sabot pour attirer l’attention des deux hommes. À ses pieds, la boussole brille dans la rosée.
— Merci, Chevalier, merci ! s’exclame l’homme en serrant sa boussole contre son cœur. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ? Vous n’êtes pas du coin et il peut être un peu difficile de s’orienter, dans cette forêt.
— À qui le dites-vous ! répond le chevalier. Nous essayons de rejoindre les Monts de la Mort, pourriez-vous nous en indiquer le chemin ?
— Les Monts de la mort? Pourquoi donc voulez-vous aller aux Monts de la Mort, il n'y a rien à faire, rien à voir. Plus personne ne va par là… Par contre, vu que vous êtes chevalier, j'ai croisé à l’entrée de la gorge, juste derrière ce rocher là-bas, une demoiselle en détresse qui pourrait vous intéresser. Je ne me suis pas arrêté, j'ai tendance à faire peur plutôt qu'à rassurer ; et je suis un peu pressé. D’ailleurs, vous m’excuserez, je file…
Après un dernier coup d’œil à la boussole, le braconnier et son loup détalent pendant que le chevalier marmonne :
— Une demoiselle, maintenant ! Il y en a du monde, dans cette forêt … Et a-t-elle vraiment besoin d’aide ?
— Le plus simple serait d'aller voir, propose le cheval. Et des fois qu’on trouverait un panneau…
— Attend-moi sur le chemin, plutôt, décide le chevalier. Je reviens tout de suite.
Sans faire de bruit, le chevalier contourne le rocher. En effet, un peu plus loin, entre les parois abruptes d’un petit canyon, une jeune fille agenouillée creuse le sol avec un bâton. Ses vêtements, de bonne facture, auraient besoin de quelques reprises et le capuchon de sa courte cape dissimule son visage.
« Cette demoiselle n’a pas l’air d’être en grande détresse ! En même temps, il n’y a pas de mal à demander » décide le chevalier en s’avançant.
Au craquement de branches derrière elle, la jeune fille se retourne avec un cri de frayeur, faisant retomber son capuchon sur ses épaules.
Incrédule, le chevalier s’immobilise : ce visage plutôt rond, aux grands yeux noisette écarquillés de surprise, ces boucles cuivrées qui lui mangent le front et s’échappent du chignon sommaire pour lui grignoter des joues semées de taches de rousseurs…
— Copine ?
La jeune fille l’a reconnu aussi. Elle se relève, court vers lui et se jette à son cou avec une exclamation de joie.
— Chevalier, c’est toi ? Ici ? Je ne rêve pas ?
Le chevalier, un peu gêné par ce vif transport, ne peut que bafouiller :
— Ben oui, c’est moi ! Mais que fais-tu ici, toi ?
— Longue histoire ! Et toi ? Il faut que tu me racontes tout et en details ! Oh ! Accompagne-moi jusqu’à son campement, ce sera plus confortable.
Elle attraper le panier qu’elle avait abandonné par terre et le tend au chevalier :
— Tu veux bien le porter ? J’ai fini ma cueillette et il est assez lourd. Mais ne t’inquiète pas, on ne va pas loin.
Le chevalier prend le panier plein de tubercules, de champignons et autres herbes et s’apprête à suivre Copine qui s’élance déjà sur un sentier herbeux. Un hennissement étouffé lui rappelle son cheval que la surprise lui a presque fait oublier !
— Mon Fidèle Destrier ! s’exclame-t-il.
Copine s’arrête et se retourne vers lui en fronçant les sourcils :
— Un cheval ? Tu as un cheval ? C’est que j’ai peur des chevaux, moi ! Je pensais que tu étais à pied, comme tout le monde ! En même temps, un chevalier sans cheval, ça n’aurait pas d’allure.
— Et le mien est un peu spécial, je t’assure. Je vais te le présenter, je suis sûr que tu lui plairas.
Dès qu’il a rejoint le chemin, le jeune homme fait de grands signes au cheval :
— C’est incroyable, viens voir sur qui je viens de tomber !
Et il enchaine pour Copine :
—C’est un cadeau d’un parrain d’Amérique. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui.
Bizarrement, au lieu de trotter à leur rencontre, le cheval se tient parfaitement immobile, observant la jeune fille. Près du chevalier, celle-ci s’est figée aussi. Elle penche la tête, comme si elle écoutait et brusquement, une intense surprise se peint sur son visage.
Le chevalier a l’impression que l’air s’est densifié autour de lui, que le temps fait une pause et qu’il ne doit pas bouger non plus.
Il laisse Copine s’avancer lentement jusqu’au cheval. Puis, elle avance la main timidement vers ses naseaux qui effleurent sa paume et ils restent là, à se regarder.
À moins que… recouvrant l’usage de ses membres, le chevalier se précipite et les rejoint à temps pour entendre Copine déclarer :
— Voilà, messire Cheval, une surprise de taille, mais vous me voyez aussi ravie que vous de cette rencontre !
— Tu l’entends ? s’exclame le chevalier.
Et, sans reprendre son souffle, au cheval :
— Tu lui parles ?
Devant l’air ahuri du jeune homme, Copine éclate d’un rire joyeux alors que le cheval répond :
— On s’entend et on se parle. Pourquoi serais-tu le seul avec qui j’aurais le plaisir d’échanger ?
— Mais, parce que, bafouille le chevalier, tu es mon destrier… et je suis ton chevalier !
Puis, interpellant Copine :
— Et toi, c’est tout l’effet que cela te fait, que de discuter avec un cheval ?
La question, à demi-rhétorique, semble embarrasser la jeune fille plus que de raison :
— C’est que… dans le monde qui est déjà le mien, il vaut mieux que je sois préparée à en voir de toutes les couleurs !
Puis elle ajoute, timidement :
— Ce n’était pas de notoriété publique à HEC, mais je suis une apprentie magicienne.
Le chevalier la regarde avec des yeux ronds, puis brutalement, toutes les pièces du puzzle se mettent en place dans son esprit.
Mais avant qu’il ait pu ouvrir la bouche, Copine prend les choses en main :
— Ne restons pas plantés au milieu de la route ! Suivez-moi. Messire Cheval, faites attention aux cailloux, nous sortons du chemin principal.
Cela peut-etre voulu, mais attention, n'oublie pas que jusqu'a présent le lien lecteur/chevalier n'a pas été beaucoup développé, d'autant que dernierement celui-ci inspire plutot la pitié... si tu crée soudain un lien lecteur/chevalier, cela semble artificiel, forcé.
D'autant qu'il a étudié tout cela pendant HEC, non? Il devrait savoir mieux que quiconque ce dont elle parle... ne pas sembler aussi perdu.
Avec cette histoire de magicienne qui revient: il faut absolument clarifier. Il semble que tout d'un coup la princesse a décidé qu'elle voulait en devenir une finalement. Mais pourquoi? Simplement pour faire plaisir a sa marraine? Si oui, l'enjeux n'est pas assez fort. On penserait au contraire qu'apres avoir rencontré le chevalier, et de part l'amour qu'ils se portent, elle y aurait rennoncé completement. C'est ce a quoi on s'attend en tout cas, or c'est exactement l'inverse qui arrive.
Elle parle également d'etre reine... Mais peut-elle etre magicienne et reine en meme temps? Dans le chapitre précédant, le roi parle de créer des unions par le mariage, il semble donc logique que si la princesse accede au trone et devient reine, elle devra se marier et donner un roi au royaume (logique...). Mais il a aussi été question du célibat des magiciennes... Du coup, je ne comprends pas les deux directions. Il faudrait sans doute en choisir une.
Je pense également que cette confusion vient du fait que le role des magiciennes n'est pas clair, ni leurs pouvoirs, ni leurs enjeux dramatiques, et ce depuis le début de l'histoire.
Les envolés lyriques du chevalier pour la princesse sont devenus assez rébarbatives... et un peu barbantes! Elles sont trop longues, et n'ajoutent rien a l'histoire. Elles n'apportent pas d'informations concretes sur le chevalier ou la princesse, ce sont des promesses, toujours des promesses, mais qui semblent bien vides a ce point... Il faudrait les retravailler, soit en couper, soit leur faire dire des informations importantes pour la suite de facon plus évidente.
Petit chaperon rouge au hoody, et chasseur avec son loup: OUI! Toutes ces petites références aux contes qui parsement le texte sont agréables, meme si elles sont abandonnées un peu vite... On en redemande!
Copine, qui apparait de nul part, parle au cheval et veut devenir magicienne...??? Oula, ca fait beaucoup en quelques petites lignes de dialogues! Je pense qu'il y a trop d'expositions autour d'elle. Je sais que ces informations sont sans doute importantes, et qu'il faut les caser, mais n'oublie pas qu'il est toujours plus efficace de MONTRER plutot que de DIRE. Aussi, laisser un peu plus de temps a Copine pour s'installer dans le récit et montrer les choses dont elle est capable serait sans doute plus efficace d'un point de vu narratif que de les faire expliquer par les personnages.
J’avais parlé de copine il y a quelques chapitres quand il trouve le bracelet, mais un peu vite peut-être, revoir aussi.
les choses vont se stabiliser d’elles même. => d'elles-mêmes
Attend-moi => attends-moi (-s à l'impératif deuxième personne du singulier des verbes des deuxième et troisième groupes, sauf exceptions...)
Je ne m'attendais pas du tout à la rencontre de son ancienne camarade dans cette forêt perdue. Je me demande s'ils vont rester ensemble pour la suite des aventures et comment notre chevalier va se débrouiller entre cette copine et sa princesse.
Pour le titre, une suggestion au passage : "trois rencontres pour un chemin"
Bonne Année 2020 en tout cas.
J'aime le mélange de caractères, les références aux contes connus mélangés à la modernité !
Titre: l'autre dimension, Saut quantique ??
Heu... pour le titre, tu m’explique un peu plus ?