Un mois s’est écoulé depuis le couronnement, et pourtant, cette foutue vampire continue de hanter mes pensées, impossible de m’en défaire. Pourquoi elle ? Et pourquoi maintenant, alors que j’ai toute cette merde de responsabilités à gérer, chaque nouvelle charge pesant sur mes épaules comme un putain de boulet ? Les réunions se succèdent, m’imposant de revoir constamment les alliances, et les sorties stratégiques deviennent mon quotidien pour surveiller le territoire et repousser nos ennemis, cette meute du 18ème arrondissement. Depuis des mois, ils cherchent à s’approprier le 12ème, rongeant notre espace, prêts à mordre à la moindre faille.
En plus de ma fonction d’Alpha, je continue mon travail de maçon, levant chaque mur comme si c’était un rempart personnel contre tout ce chaos. Pourtant, malgré la sueur, les combats, et l’effort de contenir ce maudit territoire, le tumulte dans ma tête ne change pas. Le chaos reste, grondant sous la surface, et même dans cette discipline imposée, l'image de cette vampire persiste, vivante et indélogeable.
Elle refusait de quitter mes pensées. Mais pourquoi je m’en faisais autant ? Une saloperie de buveuse de sang, voilà tout. Rien qu'une distraction de plus, comme toutes les autres, non ? Pourtant, chaque fois que j'essayais de me concentrer, son visage surgissait. Ses yeux. Son corps. Je secouai la tête, agacé. J’étais toujours Ethan, celui qui regardait chaque femme comme une option, un moyen de m'échapper. Une distraction temporaire. C’est ce que je me répétais, encore et encore.
Mais une petite voix en moi, à peine audible, murmurait que peut-être, cette fois, ce n'était pas aussi simple. Que peut-être… elle représentait plus qu'une simple fuite. Je fermai les yeux, chassant cette pensée ridicule. Merde. Pas de faiblesse.
Ce soir-là, je décide de me libérer de toutes mes frustrations, de me décharger de cette rage et de cette lassitude qui me rongent depuis trop longtemps. Direction le Refuge, notre boîte de nuit, où l’obscurité et la musique étouffante offrent un terrain parfait pour s'oublier un peu. Je sais pourquoi je suis là, pourquoi je ressens ce besoin de tout lâcher ce soir. Et c’est à ce moment que je la vois.
Elle, une nouvelle louve dans notre meute, se déhanchant au rythme de la musique, son corps ondulant dans la pénombre, ignorant totalement mon regard insistant. Je m’approche lentement, calculant chaque pas, jusqu’à sentir la chaleur de sa peau contre moi. Glissant une main ferme à sa taille, je m’impose dans son espace sans dire un mot. Elle ne recule pas, ne me repousse même pas. Au contraire, elle continue de bouger, se pressant contre moi, le souffle court, les yeux fermés. Elle ignore toujours qui je suis, et cela m’amuse.
D’un geste, je la fais pivoter pour qu’elle me fasse face. Une lueur de surprise traverse son regard noisette, suivi d’un sourire espiègle, une invitation silencieuse. L’électricité entre nous est palpable, et sans perdre de temps, nous nous esquivons vers l’arrière, là où la foule, les règles, et les regards ne comptent plus. Ce soir, il n’y a que le besoin brûlant de combler ce vide, de m’abandonner à l’instant.
Par devant, je la pris d’un coup sec, mes mains agrippant brutalement ses hanches, la tirant vers moi avec une violence assumée. Elle criait à chaque coup, mais ce n’était pas un cri de douleur—c’était de la pure jouissance, un besoin animal que je ne fait qu’attiser. Ses gémissements, plus désespérés que jamais, résonnent dans la pièce, se mêlant à la musique qui pulse au loin. Alors que je continue à la pénétrer, je pince ses tétons durs entre mes doigts, l’obligeant à se cambrer davantage. Elle se mit à gémir encore plus fort, son corps s’adaptant à chaque mouvement. J'admire la façon dont elle se soumettait à moi, cherchant à approfondir le contact, à ressentir chaque instant de cette passion animale. Son regard brille d’un mélange d’excitation et de désir, chaque geste m'invitant à aller plus loin, à intensifier le rythme. Je la tenais fermement, la soulevant presque à chaque poussée, mes doigts laissant des marques sur sa peau. Le contraste entre la douceur de sa chair et la brutalité de mes actions ajoute une couche supplémentaire à ce qui se passe. Elle est là, vulnérable et c’est tout ce que j’attendais d’elle. Je n’y vais pas de main morte, mes mouvements sont rapides, agressifs, ne lui laissant aucun répit. Ses seins rebondissent sous l'impact, sa respiration est rapide, haletante, et je peux sentir la tension dans son corps qui se cambrent sous la moindre pression. Ses ongles se plantent dans mes bras, cherchant à s'accrocher à quelque chose pour ne pas perdre pied sous l'intensité.
Je la retourne sans un mot, la plaçant à quatre pattes, son corps courbé devant moi, une invitation silencieuse à explorer de nouvelles profondeurs. Je la pénétre à nouveau, cette fois dans son cul serré, une sensation délicieuse qui me fait grogner de satisfaction. Mes mains s'agrippèrent fermement à ses fesses, les écartant sans ménagement pour permettre à mes hanches de s'enfoncer plus profondément en elle, plus loin que jamais. Une chaleur brute monte en moi, une sensation profonde et sauvage qui réveille chaque fibre de mon être. C’est l’animal en moi, cette force indomptable qui réclame le contrôle, qui exige de dominer, d'affirmer sa puissance sur elle, sans filtre, sans retenue. La transformation prend le dessus, m’enveloppant d’une force brutale et irrésistible, et je ne peux ni la contenir ni la désirer autrement. J’hurle, un ordre instinctif qui fait écho en elle, la poussant à répondre à cet appel sans résistance. Elle aussi, laisse l’animal émerger, sa forme se transformant sous mes yeux. Et alors que nous plongeons dans notre essence la plus pure, la plus primitive, tout se déchaîne.
Chaque coup de reins la pousse un peu plus contre le sol, l’enfonçant dans la surface dure tandis que son corps s’adapte à la brutalité de mes mouvements. Je sens sa chaleur, sa tension, alors qu'elle se cambre sous chaque impact, savourant le mélange de plaisir et de douleur. Elle veut du dur, du brutal, et je lui donne sans la moindre hésitation. Mon rythme devient de plus en plus rapide, une cadence implacable où chaque poussée est une déclaration de mon désir. Je la sens se perdre, son souffle devenant de plus en plus erratique, ses gémissements se mêlant à mes grognements. Mon corps réclame, exige, et elle accepte tout, poussant même son bassin vers moi, cherchant à intensifier le contact, à ressentir chaque seconde de ce plaisir débridé.
Je sens la chaleur monter en moi, une vague de plaisir brute qui électrise chaque fibre de mon être. Je me penche en avant, mes dents mordant son épaule sans prévenir, laissant une marque rouge sur sa peau, une empreinte de ma possession. Elle crie, un cri qui mélange surprise et désir, mais au lieu de reculer, elle enfonce ses hanches contre moi, comme si la douleur ne faisait qu’amplifier son plaisir.
Je tire sur ses cheveux, la forçant à cambrer encore plus, m'assurant qu'elle ne puisse échapper à la vague d'extase que je lui offrais. Mon rythme devient frénétique, un mélange de sauvagerie et de passion, chaque mouvement me rapprochant un peu plus du sommet. Elle veut être utilisée, et c'est exactement ce que je fais
Tout en continuant d’enculer ma petite chienne, je fais glisser trois doigts dans sa chatte trempée, l'humidité m'accueillant comme une promesse de plaisir. Je ne m'arrête pas, enfonçant mes doigts avec une précision assurée, jouant avec son corps comme un musicien avec son instrument. Chaque mouvement, chaque va-et-vient est un appel à la volupté, un engagement à la débauche. Je peux sentir ses muscles se contracter autour de mes doigts, sa chaleur se mêle à la frénésie qui me pousse à continuer. Elle est là, complètement à ma merci, ses gémissements deviennent de plus en plus insistants, une mélodie qui m'encourage à aller plus loin, à intensifier le rythme. J'explore chaque recoin, cherchant à l'emmener à des sommets qu'elle n'a jamais connus, et je sais que je ne ferais pas marche arrière. Elle se cambre, cherchant à se libérer de l’intensité de mes caresses, mais je maintenais mon emprise, plongeant mes doigts plus profondément, trouvant le point précis qui la fait perdre tout contrôle. Ses réactions, ses mouvements frénétiques, sont un écho de mon propre besoin de la prendre.
Sans attendre, je la fais basculer sur le dos à nouveau, me plaçant au-dessus d’elle. Je prend sa bouche avec la même brutalité, m'enfonçant en elle sans relâche. Ses gémissements étouffés par mes coups ne font que m’encourager, ses mains agrippent mes bras pour me forcer à continuer, à aller plus fort, plus vite. Ses lèvres s’ouvrent avec avidité, engloutissant tout ce que je lui donnais. Elle ne se contente pas d'accepter, elle réclame que je la prenne, de toutes les manières possibles. Une vraie salope. Je me vide en elle avec une fureur que je ne cherchais même plus à contrôler. Il n’y a plus de douceur, plus de retenue—seulement le besoin viscéral de l'utiliser pour évacuer tout ce que cette foutue vampire a laissé en moi. Mais malgré l’intensité, malgré la brutalité, le vide reste toujours là. C’est elle que je cherche à oublier, mais elle est toujours là, gravée dans mon esprit. Rien ne change cela. Rien de nouveau sous la lune, juste une autre distraction, juste une autre tentative futile pour combler ce vide sans fond.
Une fois que tout est terminé, elle prend un moment pour souffler. Ouais, elle a bien morflé, mais bizarrement, elle semble satisfaite. À vrai dire, je m’en fous royalement. Je l’ai prise comme je le voulais, sans concession. Mais voilà qu’elle commence à parler, et pourquoi faut-il toujours qu’elles parlent ?
Je la saisis par la mâchoire et la plaque contre le mur. Mon cœur bat un peu plus vite, mais pas pour les raisons qu'elle pourrait imaginer. Non, elle n’a pas le droit de parler. Ma position m’interdit d’avoir des relations autres qu’avec la Luna, même si je n’en ai pas encore.
— Je suis ton Alpha, et ce qui s’est passé ce soir, c’est rien, ok ? Tu vas juste prendre ton cul et te casser d’ici. Et surtout, ne t’avise pas de parler.
La colère monte en moi, sourde et brûlante. Mes yeux virent au rouge d’un coup, ma respiration devient plus lourde, presque féroce. C’est comme si une bête s’éveille en moi, prête à mordre.
— D’accord, Ethan, je ne parlerai pas… à une condition…
— Putain de merde, t’es pas en position de négocier,je l’interrompt avec un ton qui ne laisse aucune place au doute.
Je la maintiens fermement, la forçant à s'agenouiller devant moi, à se soumettre à l'Alpha que je suis. C'est un jeu de pouvoir, une danse dangereuse entre désir et domination. Je veux qu’elle comprenne qui est le véritable maître ici. Elle ne dit rien de plus. Elle se rhabille en silence, ses gestes rapides trahissent une certaine nervosité. Elle prend ses affaires et quitte la pièce, laissant derrière elle une atmosphère chargée de tension.
J’allume une clope, cette douce complice qui me donne un peu de répit après cette partie de jambes en l'air. La fumée s’élève dans l’air, enroulant mes pensées dans une brume apaisante. Je prends une gorgée de mon verre, peu importe ce qu’il contient, tant que ça m’aide à oublier. Oublier qui je suis, ce que je dois devenir, et surtout, oublier cette femme qui a joué avec moi. Je souffle la fumée, observant les volutes s’évanouir dans l’obscurité. C’est mieux ainsi, non ? Ne pas se laisser distraire par des sentiments inutiles. Mais à chaque inhalation, une part de moi se questionne. Suis-je vraiment ce monstre que je prétends être ? Chaque clope, chaque gorgée me rapproche un peu plus de la vérité que je refuse d'affronter. Le cynisme est mon armure, mais même les meilleures protections peuvent se fissurer.
Garry n’est pas idiot. Il a vu cet échange de regards entre moi et la vampire durant la cérémonie. Je l’ai bien remarqué, mais je m’en fous. Ou du moins, je fais semblant. Sauf que Garry, lui, ne va pas laisser passer ça. Avec son regard aiguisé, il sait que quelque chose cloche. Il sait que je ne suis pas juste perturbé par mes responsabilités, et je peux déjà deviner qu’il va vouloir me parler. Il va essayer de me mettre en garde, me dire de ne pas déconner avec une vampire. Comme si j'avais besoin d’un rappel sur les règles. D’un rappel de ce que sont ces putains de vampires.
Mais bordel, il n’y a plus de règles. Pas depuis que j’ai été couronné Alpha. Chaque jour, je dois faire face à des choix difficiles, et je sais bien que m’attacher à une créature comme elle ne fera qu’ajouter à mon chaos intérieur. Pourtant, une partie de moi, celle que je m’efforce de réprimer, s’interroge sur cette attirance inexplicable. Peut-être que je cherche un moyen d’échapper à la pression qui pèse sur mes épaules, même si cela signifie jouer avec le feu.
Quand Garry me trouve enfin, il est là, ferme et résolu.
— Ethan, tu veux vraiment replonger? Ca t'a pas suffit? il faut que tu recommences. Oublis-là. Tu as déjà assez souffert tu ne crois pas? il soupire. Et le pire c’est que tu souffres encore et que tu es prêt à remettre un pied dans la tombe!
Je lui jetai un regard ennuyé, un rictus cynique sur les lèvres.
— Tu penses vraiment que je suis inquiet pour ça ?
Garry secoua la tête, une lueur de frustration dans les yeux.
— Ce n’est pas un jeu, Ethan. Tu as des responsabilités envers ta meute. Les vampires et les loups-garous ne sont pas faits pour coexister, et tu le sais aussi bien que moi. Une simple attirance peut mener à des conséquences catastrophiques.
Sa voix est empreinte de sérieux, et malgré mon sarcasme habituel, un frisson d’inquiétude parcourt mon échine. Me voilà coincé entre le désir de céder à cette attraction et la nécessité de rester fidèle à mon rôle. Mais chaque fois que je repense à cette vampire, à son regard perçant et à sa présence envoûtante, je ne peux pas m’empêcher de sentir que, finalement, il va falloir que je choisisse.