Chapitre XIX : Ermyr (maj : 27/12/22)

Notes de l’auteur : Bon, je vais essayer d'avoir un rythme de publication normal

Evannah suivit Saphir et Orage qui marchaient d’un pas pressé. Iuka était vivante, mais dans quel état était-elle ? Les Peaux de Pierre allaient la traquer et la situation était désespérée. Mais son cœur lui murmurait de ne pas s’inquiéter. La guerrière avait survécu à sa mésaventure avec Mosdrem. Elle et son peuple étaient réputés pour être solides. D’une autre part, son cerveau lui rappela qu’Iuka était une moadrin seule dans Ibyulis et que ses chances étaient très réduites.

Selon Orage, Iuka avait été aperçue à l’ouest de la cité et il fallait agir vite avant qu’elle n’atteigne le portail. Ils s’arrêtèrent près des plateaux où ils avaient rencontré les Alpha. Orage chassa Evannah, lui signalant que tout ceci ne la concernait pas. Désolé, Saphir lui suggéra de retourner chez lui et de se reposer. L’humaine n’insista pas. On l’avait déjà sauvée de sa bêtise et elle n’avait pas envie d’éveiller de nouveaux soupçons.

Evannah partit après avoir souhaité bonne chance à Saphir. Le yotora avait bien compris de quoi elle parlait. À travers son regard, elle lut qu’il ne promettait rien, mais qu’il ferait de son mieux pour secourir Iuka. La jeune fille retourna auprès de ses amis, remplie de doutes.

Le Marionnettiste buvait une tasse d’huile et de tomate dans son âne mécanique, au pied des tanières. Il accueillit l'humaine avec un sourire qu’elle ne rendit pas. Lyzel, qui était derrière Clya, surgit et comprit qu’il y avait un problème.

– Evannah, tu as l’air soucieuse. Que s’est-il passé ?

– Iuka a été aperçue, expliqua la jeune fille. Saphir et des yotoras, dont Orage, sont partis à sa recherche.

Ses deux amis restèrent silencieux, la mine sérieuse.

– Il faut qu’on fasse quelque chose, décida Evannah.

– Quelle est ton idée ? demanda le Marionnettiste. Nous ne pouvons pas agir sans réfléchir. Nous nous attirerons des problèmes, à nous et à Saphir.

– Non, la meute refuse qu’on les suive. Mais nous pourrons chercher Iuka dans la nuit. J’ai bien peur qu’ils ne la retrouvent avant nous, mais je n’ai pas d’autre solution. Selon Orage, elle se dirige vers le portail.

– Les portails sont gardés, Evannah.

– Mais Iuka sait très bien se débarrasser de yotoras !

– Des yotoras alpha accompagneront Saphir, il serait inc...

– Peu importe, trancha Lyzel, moi je suivrai Evannah. Je ne veux pas voir les Peaux de Pierre apporter la tête de Foudre Bleue le lendemain. C’est très risqué ce que nous allons faire, mais Saphir savait très bien dans quoi il s’est engagé quand il a accepté qu’Iuka vienne avec nous.

L’humaine étreignit la damorial, très reconnaissante. Face à leur détermination, le Marionnettiste céda.

Durant la soirée, Evannah cacha son anxiété à Nuage. Elle ne mangea presque pas, prétextant que les bonbons de la foire lui avaient coupé l’appétit. La gentillesse du yotora lui pinça le cœur. Elle se sentait coupable de pousser Saphir à trahir sa meute. Elle était en partie responsable de ce qui arrivait.

Nuage vantait son fils en promettant qu’il allait débarrasser Ibyulis de cette affreuse moadrin et qu’ils pourraient circuler sans danger jusqu’à Leïvron. Ses paroles affolèrent davantage les craintes d’Evannah. Toute la soirée, elle imaginait les yotoras retrouvant la trace d’Iuka et la massacrant, ou déjà sur le chemin du retour, la tête du lépokyr entre leurs pattes. Ou alors, elle voyait la guerrière tuer Saphir, croyant que ce dernier désirait réellement sa mort.

Ses pensées l’empêchaient de dormir. Une fois Nuage plongé dans un profond sommeil, elle et Lyzel se levèrent en silence et descendirent jusqu’à l’atelier ambulant.

Aucun yotora ne traînait dans les parages. La nuit était froide et les deux anneaux d’Ibyulis éclairaient les environs. Les plateaux d’ambre avaient perdu leurs éclats et s’effaçaient dans les ténèbres. Les fleurs luisaient et prévenaient de l’emplacement des piliers. Evannah et Lyzel montèrent à bord de l’âne mécanique qui démarra dans la plus grande discrétion. Le vent frais soufflait dans leurs cheveux et leur hérissait les poils. L’humaine ferma son manteau. L’odeur de vanille ne la rasséréna pas et elle épiait sans arrêt les alentours.

Par chance, ils ne croisèrent personne et sortirent de la cité sans histoire. Clya suivit la route indiquée par la jeune fille. Une fois loin de la civilisation, Lyzel éclaira les environs de ses boules blanches. Ils avancèrent ainsi pendant de longues minutes. Evannah crut qu’elle s’était trompée ou pire, que les yotoras avaient aperçu Iuka ailleurs.

Son regard se promena sur les montagnes. Les arcs-en-ciel des quartz jaillissaient des sommets et coloraient l'éther comme des aurores boréales. L’air frais emmenait Evannah dans un paysage arctique. Les ombres des kirnels ondulaient dans les lumières, suivies de formes de chiens ailés et de loups spectraux. Leurs cris brisaient le silence de la nuit. Le spectacle soulagea l’étrangère. Jusqu’au moment où elle aperçut la silhouette d’un lapin géant.

La jeune fille se redressa. Lyzel ouvrit la bouche pour lui demander ce qui se passait, mais elle le vit à l’instant. Elle l’apprit au Marionnettiste qui ordonna à Clya de talonner l'animal. L’âne obtempéra et accéléra sa marche.

Il était impossible de rattraper un lépokyr. Le groupe craignait de le perdre, mais l’artiste assura que Clya pouvait retrouver ses traces. Comme Lyzel et Evannah s’y attendaient, la bête disparut de leur champ de vision. L’humaine appréhendait une rencontre avec les yotoras. Saphir serait bombardé de questions par ses camarades, mais elle pensa à ce qu’avait dit Lyzel : il savait très bien dans quoi il s’engageait. Ses aveux à la foire le confirmaient.

Bientôt, ils entendirent les cris stridents du lépokyr. Clya accéléra la cadence et monta une pente dans la plus grande prudence. Evannah se tint sur la pointe des pieds pour observer le sommet. Elle aperçut une mare semblable à un miroir qui n’était autre que le portail, quatre cadavres de yotoras… et Iuka.

La moadrin s’impatientait sur une stèle lisse et argentée. Sur la surface en biais se dressait un petit quartz irisé sur lequel Iuka hurlait continuellement « Maciurim ». À chaque fois que le portail entendait ce nom, il vibrait comme si une grosse pierre était jetée dans un bassin et prenait une teinte rouge. L’humaine courut vers elle et fut accueillie par les exultations de Foudre Bleue. Iuka se tourna vers elle, surprise.

– Evannah ? Qu’est-ce que tu fiches ici ?

– Iuka, je suis tellement soulagée de te voir en vie ! s’écria Evannah, essoufflée. Il faut fuir vers Maciurim, des yotoras vont arriver d’une minute à l’autre !

Lyzel et le Marionnettiste se dévoilèrent à leur tour. Foudre Bleue bondit vers eux et les accueillit avec ses cris. Comme Evannah s’y attendait, Iuka cracha avec dédain face à son avertissement.

– Qu’ils viennent, ils ne pourront rien contre Foudre Bleue et moi ! Mais je n’ai pas de temps à perdre avec eux. Je veux libérer Ora de Mosdrem et ce portail refuse de s’ouvrir.

– Je m’en doutais, déclara Lyzel. Leïvron a dû fermer Maciurim et Ixarian pour la sécurité des autres mondes. Nous n’avons le choix qu’entre Darcovia et Ermyr.

– Bien, donc nous avons le choix entre une dimension où le bruit est interdit et…

Foudre Bleue s’alarma dans la direction opposée à celle d’où étaient venus Evannah et ses amis. Un yotora au pelage rouge surgit et asséna un coup de griffes au museau du lépokyr. La pauvre bête hurla de douleur et bondit vers Iuka. Des lignes de braise s’étaient creusées sous son œil droit et lui brûlaient la peau. La guerrière tenta vainement de le calmer. Leur adversaire la frappa de nouveau, mais la moadrin le para avec un de ses kasyars. Les griffes étaient aussi longues et tranchantes que des poignards. Iuka repoussa son ennemi d’un coup de pied et se jeta sur lui.

Effrayée, Evannah se plaça derrière la stèle. Elle compatit avec le pauvre lapin qui se débattait contre la douleur.

Un filet d’eau sortit de la bouche de Clya et arrosa le museau du lépokyr. La bête s’ébroua et se redressa. Son œil droit peinait à rester ouvert et clignotait frénétiquement. Sous les encouragements du Marionnettiste, Foudre Bleue émit un long cri enragé et fila vers son ennemi. Il saisit le dos du yotora qui n’avait rien vu venir. Iuka en profita pour lui trancher les mains avant que son adelphe ne le plaque au sol pour lui arracher la tête.

Huit autres yotoras apparurent et cernèrent le groupe. Orage et Saphir étaient parmi eux. Le lépokyr se cabra et hurla d’un air menaçant. Le sang vert sur son museau coula dans sa gueule et goutta sur l’herbe. Celui de sa victime avait éclaboussé son pelage. Le guerrier Bêta fixait tour à tour ses camarades, sidéré. Ou peut-être même furieux de savoir qu’Evannah lui avait désobéi. Orage s’avança, le regard meurtrier.

– Bien, lâcha-t-il, je vois que tes amis apprécient la moadrin, Saphir. Tu t’es bien moqué de nous, humaine. Capturez-la et tuez les autres !

Evannah s’apprêta à ouvrir un passage, mais quelque chose agrippa sa cheville et la fit tomber. Des plantes ligotèrent ses jambes comme un serpent et la clouèrent sur l’herbe. Alors qu’elles grimpaient jusqu’à ses bras, la jeune fille entendit la bataille faire rage autour d’elle. Les yotoras grognèrent, certains glapirent de douleur et d’agonie. Foudre Bleue hurla et le sol vibra sous le corps d’Evannah qui se démenait et gémissait. Mais les lianes l’immobilisaient et lui bloquaient la respiration. Une lumière blanche jaillit derrière elle et un mur de cristal se forma afin de la protéger des attaques. Le Marionnettiste se baissa près d’elle, trancha ses liens et l’aida à se relever. Les poumons libérés, Evannah prit une bouffée d’air comme si elle sortait d’un lac et se tourna vers Lyzel.

Mais le corps d’un gros yotora traversa son œuvre et surgit devant l’Enfant-Cristal. Hésitante, Evannah jeta un regard sur la bataille, plus inquiète pour ses amis que pour sa vie. Saphir s’était opposé à sa meute et se battait férocement contre Orage. Foudre Bleue, chevauché par Iuka, bondissait partout en évitant les crocs de ses ennemis.

Sans réfléchir une seconde de plus, l’humaine se précipita devant la stèle, le Marionnettiste à ses côtés qui surveillait le cours du combat. Elle se tourna vers Lyzel pour s’assurer qu’elle s’en sortait. Un pique de cristal se planta dans la gorge du yotora qui avait brisé le mur. La damorial courut vers Evannah qui s’était penchée sur le quartz.

– Ermyr ! cria l’humaine.

C’était la seule dimension qui lui venait en tête. Le portail s’agita comme une mer et refléta l’image d’une forêt. Le Marionnettiste la poussa et agrippa le bras de Lyzel pour l’entraîner dans sa chute.

Evannah était portée par des torrents. Elle sentit son corps sombrer puis être tiré d’un côté. Elle heurta le sol et roula jusqu’à un arbre. L'artiste l’écrasa à son tour et se releva. Mais Lyzel apparut comme un boulet de canon et le fit de nouveau tomber sur Evannah. Tous trois se remirent debout et s’écartèrent quand ils entendirent Clya arriver. L’âne mécanique brailla et freina à temps avant de percuter le tronc.

Evannah se massa les poignets et frotta ses jambes souillées par la terre et l’herbe bleue d’Ibyulis. Ici, elle était rouge et quelques touffes poussaient entre les racines noueuses qui s’étendaient dans la forêt. Les arbres autour se dressaient tels des gardiens et leur chevelure rousse volait dans un même sens, comme aspirée par un trou au lointain. Une mousse orange habillait leur tronc. Sur leur bois foncé étaient plantées des lanternes en forme de goutte qui éclairaient ce monde sombre.

Lyzel chercha un chemin ou un signe de civilisation. Mais seuls la végétation et quelques oiseaux vivaient ici. Ses pieds foulèrent le sol mouillé et tapissé de feuilles rouges en forme d’étoile. Evannah enleva son manteau et le posa dans l’atelier. L’air était chaud et le vent humidifiait ses cheveux et sa peau.

Soudain, un yotora surgit du portail et atterrit à quatre pattes devant le groupe, les crocs découverts. Ses yeux menaçants transpercèrent Evannah qui n’eut pas le temps de réagir. Il fondit sur elle et la plaqua au sol, son haleine putride empestant son visage. À chaque tentative de fuite, les griffes se plantaient dans son ventre. Une forte lumière éclata et le loup se dégagea d’Evannah. Il grogna en secouant sa tête et ouvrit ses paupières. Son regard furieux fusilla la fautive et il se rua sur elle.

Lyzel évita de peu son attaque. Son adversaire écorcha les grosses racines et fondit sur la damorial qui s’écarta une nouvelle fois. L’arbre qui se trouvait derrière elle subit le coup. La fille blanche invoqua des cristaux du sol qui filèrent comme des ailerons de requin vers son ennemi. Une intense douleur pétrifia le yotora qui s’effondra. Evannah se releva, les bras et les côtes entaillés et s’approcha du cadavre transpercé de lames translucides.

Elle tourna la tête vers le portail. Combien de temps resterait-il ouvert ? Est-ce que Saphir et Iuka s’en sortaient ? La meute de yotoras n’était pas très nombreuse et Orage devait être encore de la partie. Evannah désirait passer derechef de l’autre côté pour voir comment se déroulerait la bataille. Mais elle savait que c’était une très mauvaise idée. Orage pouvait arriver à tout instant. Alors qu’elle s’apprêtait à conseiller à ses amis de se cacher, la surface aqueuse du portail s’agita.

Lyzel poussa Evannah afin qu’elle ne soit pas percutée. Iuka et Foudre Bleue surgirent à une vitesse folle et heurtèrent l’arbre. Au même instant, Saphir apparut et s’écroula sur le sol. Percés de morsures et zébrés de griffes, son corps et sa gueule étaient souillés de sang blanc. Ses membres tremblants tentèrent de le soutenir, mais il retomba. Evannah se jeta sur lui pour l’enlacer, les larmes aux yeux.

Foudre Bleue boita vers le yotora pour le humer. Un liquide vert suintait de sa patte avant qu’il laissait pendre, comme si le sol menacer de la brûler. Iuka avait les jambes creusées de griffures qui croisaient des rayures rouges, signe qu’elle était affamée et assoiffée. Celles naturellement blanches étaient voilées par ses épreuves. Elle s’approcha à son tour du guerrier et examina ses plaies.

– Iuka…, sanglota l’humaine. Est-ce que tu pourrais… faire quelque chose ?

Elle s’attendait à un refus catégorique. Après tout, leurs races restaient ennemies.

– Je ne sais pas, confessa la moadrin. J’ai appris quelques techniques pour soigner les blessures, mais seulement les plus superficielles. Mais il peut s’en sortir, c’est un yotora Adamantin.

Evannah agrippa le pelage argenté de Saphir et colla son front couvert de sueur dans la nuque. Iuka empoigna son épaule.

– Ne t’inquiète pas ! la rassura-t-elle. Il y a de quoi guérir ton sauveur. Regarde, tu es dans Ermyr ! Il y a une grande variété de plantes !

– Une grande variété de plantes ? répéta le Marionnettiste, affolé. Est-ce que vous êtes au courant que l’on n’a pas le droit de se servir dans Ermyr ?

– Personne n’en saura rien, répondit Iuka avec malice.

– Ce n’est pas une bonne idée et… et est-ce qu’Orage est…

– Aucune idée. Et je suppose que personne ne veut le savoir ?

Le Marionnettiste secoua la tête. Lyzel s’approcha de Saphir.

– Il a juste perdu connaissance, constata-t-elle. Si son état était critique, il commencerait par se changer en pierre. On devrait le porter dans Clya et partir d’ici.

– Les vupsans risquent de nous repérer, non ? s’inquiéta Evannah dont le flot de larmes s’était tari. Est-ce qu’on pourrait leur demander de l’aide ? Elles savent mieux que nous ce qui est bon pour Saphir.

– Les vupsans ne partagent pas les ressources de leur dimension avec les étrangers. Et nous avons amoché un de leurs arbres, dit l’Enfant-Cristal en désignant le tronc dont l’écorce s’était pelée salement.

– Elles ne vont pas apprécier ça, prédit Iuka. Bon, on porte l’autre poilu et on se tire, d’accord ?

Tous amenèrent Saphir dans l’atelier. Malgré son corps massif, il entrait de justesse. Puis, la bande s’éloigna, à la recherche d’un coin plus sûr.

Derrière les étrangers, le portail se referma.

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maanu
Posté le 21/06/2022
Salut !
Les descriptions de paysages et d’atmosphères sont vraiment ton point fort (ici celle de la nuit sur Ibyulis) : elles sont toujours très belles, très poétiques, et tu arrives bien à nous les faire imaginer :)

-« Désolé, le guerrier lui suggéra de retourner chez lui et de se reposer. » -> c’est d’Orage que tu parles, ou de Saphir? Si c’est Saphir, il faudrait le préciser ;)
-« Le Marionnettiste buvait une tasse d’huile et de tomate dans son âne mécanique » -> cette phrase… ^^
-« Je ne veux pas voir les Peaux de Pierre amener la tête de Foudre Bleue le lendemain. » -> je ne sais pas trop pourquoi, mais il me semble que « apporter » serait plus adapté ici
-« Elle en était en partie responsable de ce qui arrivait. » -> « Elle était »
-« Toute la soirée, elle imaginait les yotoras retrouvant la trace d’Iuka » -> « imagina » (et juste après, tu devrais mettre une virgule après « massacrant », pour organiser un peu mieux la phrase)
-« Nous n’avons le choix qu’entre Darcovia et Ermyr. » -> pourquoi ça ? Pourquoi ces deux mondes-là en particulier ?
-« Les griffes étaient aussi longues et tranchantes que des poignards. » -> tu parles des griffes du yotora ou des kasyars d’Iuka?
-«Orage et Saphir étaient parmi eux. » -> il faudrait repréciser qui sont « eux » (comme tu as parlé de Foudre Bleue entre temps, ce n’est pas très clair), en disant « parmi les nouveaux arrivants », ou quelque chose comme ça
-« Capturez-la et tuez les autres ! » -> pourquoi ce traitement différent, entre Evannah et les autres ?
-« – Ermyr ! cria-t-elle. » -> ici, on a du mal à savoir si « elle » désigne Evannah ou Lyzel
-« L’âne mécanique brailla et freina à temps avant de percuter le tronc. » -> cette scène m’a beaucoup fait rire, je ne sais pas pourquoi ^^
-« Evannah se massa les poignets et frotta ses jambes souillées par la terre et l’herbe bleue d’Ibyulis. Ici, elle était rouge […] » -> ce genre de description, avec beaucoup de couleurs « non-naturelles » (pour nous autres pauvres terriens, en tout cas), ça me fait imaginer ton univers comme dans un film d’animation (je n’ai pas une grande culture en la matière, malheureusement, donc je ne pourrais pas te donner d’exemple…). Surtout les scènes avec les kyriels dessinant et donnant vie à des paysages, ça pourrait donner des choses assez incroyables, à mon avis ;)
-« Il fondit sur elle et la plaqua au sol » -> mince, moi qui pensais qu’ils étaient à l’abri et qui était dans le calme de ta description d’Ermyr, tu m’as prise par surprise avec ton yotora surgi de nulle part ^^
-« Un cri d’inquiétude s’échappa de la vupsan qui se dirigea vers le tronc pour l’examiner. » -> J’ai bien compris, en lisant la suite du chapitre, que les vupsans étaient les habitantes d’Ermyr (ce que tu devrais préciser dès le moment où tu parles d’elles), mais d’où sort celle-ci, et pourquoi est-ce qu’elle s’inquiète pour Saphir? C’est moi qui ai raté un chapitre? Ou alors c’est d’Evannah que tu voulais parler en fait?
-« Foudre Bleue boita vers le yotora pour le humer. » -> c’est mignon, ça
-« comme si le sol menacer de la brûler. » -> « menaçait »
-« Il y a de quoi pour guérir ton sauveur. » -> le « pour » est en trop, à mon avis
-« Et, nous avons amoché un de leurs arbres » -> virgule en trop, je trouve
-« Bon, on porte l’autre poilu et l’on se tire, d’accord ? » -> le « l’on » ne fait pas très naturel, dans un dialogue

A bientôt j’espère, hâte de lire la suite ! ;)
DraikoPinpix
Posté le 23/06/2022
Coucou ! Je suis tellement contente que mes descriptions te plaisent.
Alors, en effet, j'ai eu quelques oublis : la vupsan n'est pas censée être là. C'est une phrase de mon ancienne version que j'ai oubliée de supprimer T_T'
Bref, j'ai encore des corrections à faire, en tout cas ^^'
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