La voix s’élève. Déchirante. La voix du vide, la voix du noir. Cette voix qui nous a toujours fait peur.
La voix nous transperce, et nous tombons, nous nous écroulons sur le sol. Mais la voix est celle du noir, celle du vide. La voix nous laisse en vie. Déchirés. La voix ne nous laissera aucun répit.
Et nous pleurons. Qu’il est bon de pleurer, me dis tu, et je crois que je pleure aussi. Parce que la voix nous transperce. Froide. Brûlante. Acérée. Je t’en prie, dis-moi que ce n’est qu’un rêve…
Dis-moi que tu n’existes pas. Je ne veux pas que tu souffres.
La voix se heurte à nos corps meurtris. La voix nous cherche ; elle nous trouve. C’est la voix du vide. C’est la voix d’un univers disparu. C’est la voix qui me fait peur. N’aie pas peur, je t’en prie. J’ai besoin de te voir sourire.
Regarde-moi.
Dis-moi, je t’en prie, dis-moi que tu n’existes pas.
Je ne veux pas que tu souffres.
C’est vraiment trop beauuuu ! Et même s’il est moins travaillé que les autres, je trouve que le rythme est très bon, on est pas dérangé en lisant. En tout cas, je pense pas que je l’aurais remarqué, si tu l’avais pas dit. :)
Au fil de la lecture :
« La voix du vide, la voix du noir. » —> C’est très joli.^^
« La voix nous laisse en vie. Déchirés. » —> C’est vrai que parfois, on a vraiment envie de disparaître, quand on regrette l’image qu’on a donnée aux autres…
« Dis-moi que tu n’existes pas. Je ne veux pas que tu souffres. » —> J’aime beaucoup cette ambiguïté… C’est très spécial de préférer qu’une personne (que l’on connaît déjà) n’existe pas plutôt que de la voir souffrir.
Voilà voilà, à bientôt !^^