Ils sont pareils à nos familiarités.
Ils nous connaissent de bouche à oreille.
Ils nous cohabitent.
Nous les pensons là
Nous les parlons souvent
Nous les couchons avec
peine
ardeur
joie
désir
gène
souci
amour
gaité
envie
minutie
dédain
délicatesse
ivresse
sérieux
Sur des espaces immaculés.
Ils viennent
consoler nos peurs face au vide de l’insaisissable
combler nos solitudes par une étrange mélodie
capturer le souvenir d’une étreinte tendre.
Toujours, ils sont présents
Comme un être aimé remplace à jamais le ciel.