HORIZON.
Tu m’as invité à regarder droit devant,
Je ne savais pas que nos peaux étaient aimants,
Que dans tes yeux d’ambre et ton cou de coton
Se dessinait et se mélangeait l’horizon.
Tu es devenue ma religion, mon appel,
Mon ambition, et l’élan pour mes deux ailes
Qui s’imaginaient encore si légères,
Alors qu’elles étaient depuis longtemps sous terre.
J’ai supplié, négocié, hurlé et pleuré,
Que si le grand joueur avait un court instant,
Il pourrait peut-être de son temps, distribuer
Un peu de poudre sur mes ailes pour voler.
J’ai voulu t’emmener dans ces brises bleutées,
Hurlant que ce n’était pas si lourd à porter,
Que si c’étaient toujours à cause de mes ailes,
Le soleil sèche bien celles des hirondelles.
Je t’ai regardé t’envoler si légère,
Je ne ressens plus que l’avant, que l’hier,
Les oiseaux sont partis rejoindre le soleil,
Et me rappellent que tu restes éternelle.
Tout d'abord : bravo. C'est une magnifique poésie. Je ne suis pas une grande spécialiste, mais si je m'essaie parfois à la poésie (c'est très rare). Mais la tienne sonne très très bien, les mots s'enchaînent, nous donnent les ailes que "je" a perdues. "Tu es devenue ma religion." --> C'est tellement vrai, parfois ! ça montre à quel point l'amour peut être puissant. Et puis aussi, j'ai revu la Fée Clochette de Peter Pan, avec la poussière de fée. Et puis les ailes trop lourdes... Enfin bref. C'est plein d'images que j'ai adorées, alors bravo !
Petite coquille que j'ai repérée (mais c'est la seule) : Il pourrait peut être de son temps, distribuer --> peut-être
Enfin voilà, encore bravo ! Tu as une très belle plume =)
Audrey