Paris, hiver 2009-2010.
Lors d'une soirée cabaret, Valentin a été abordé par Solène après sa prestation musicale sur la chasse aux papillons de Brassens, alors qu'elle écrit elle-même un court-métrage romantique sur le chanteur pour un concours. En le voyant sur scène, elle a eu le déclic pour son projet et l'a trouvé époustouflant. Après s'être moqué du piètre jeu de séduction d'Alexis, ivre, ils conviennent de se revoir pour la soirée du jour de l'An organisée par le bureau des étudiants de l'université d'Émilie, leur amie commune. Leur flirt s'y déroule à merveille, jusqu'à ce qu'Émilie s'enfuit de la soirée en prétextant faire une crise d'agoraphobie. Valentin décide de suivre son amie pour la réconforter, en laissant Solène en plan. Elle donne son numéro à Lola, la camarade de Valentin avant de quitter la soirée à son tour. Lorsque Lola lui transmet son numéro, Valentin hésite à la recontacter et préfère laisser les choses se faire. Lola décide de contre-carrer la passivité de Valentin en invitant séparément les deux tourtereaux à boire un verre, avec le projet de les laisser ensemble pour un rendez-vous galant... Au dernier moment, Valentin décide de venir accompagné d'Émilie, leur amie de longue date, et le rendez-vous prend une autre tournure. Solène y révèle avoir été déçue par les hommes et ne plus souhaiter de relation amoureuse avant d'avoir clarifié ses attentes. Valentin en ressort brisé. Il va se ressourcer dans son café favori "chez Marthe", dont la patronne est une vieille femme qui lui expose sa vision des relations, qu'elle décrit comme l'enchevêtrement des souvenirs communs comme des perles tissées par le fil de la vie.
Projet de couverture du livre : Marthe est représentée à la place de la grande prêtresse, du tarot Rider-Waite (la papesse du tarot de Marseille). Elle est encadrée par deux ailes à la place des colonnes de la carte d'origine. Il s'agit du savoir occulte (et livresque). La tisseuse de perles tisse le voile de la connaissance relationnelle avec des perles qui sortent de sa coiffe. Ce qui représente la construction des relations à partir de souvenirs communs enchevêtrés.
Fais-tu une référence, avec le prénom de Marthe, à la parabole de Marthe et Marie ? (sur laquelle Joanne nous a écrit un beau chapitre dans Jeanne et ses voix, soit dit en passant).
Oui, c'est amusant que le chapitre de Joanne fasse écho au prénom Marthe dans un de ses derniers chapitres !!! C'est drôle mais c'est une simple coïncidence du coup. Pour moi, la raison est plus prosaïque que ça, mon arrière grand-mère s'appelait Marthe, et c'est mon 3ème prénom (quand je dis que je n'ai pas beaucoup d'imagination :p). J'ai été chercher sur internet la parabole de Marthe et Marie - je ne suis pas assez érudite pour y faire référence je ne la connaissais même pas. :)
Merci encore pour ton commentaire et ta synthèse. C'est tout à fait ça. Du côté de Valentin, il a un imaginaire empathique tout aussi tronqué que celui de Solène, comme tu dis. J'ai prévu de suivre l'introspection de Valentin à travers ses discussions avec ses amies, Emilie – qui est également amie avec Solène et qui est un peu jalouse que ses deux meilleurs amis se rapprochent - et Lola – qui est le personnage clef de cette histoire, qui va jouer les entremetteuses.