Le monde libre

"Le monde libre qu'est ce que c'est ?" 

Alors que tous ses conseillers débattaient autour de la table, Oda Hanami se posait cette question. La seule réponse qui lui vint à l'esprit était que sa future décision n'allait peut-être pas lui permettre de répondre à cette question. Il a été propulsé là. Tout s'est passé tellement vite. Il y a eu l'annonce de sa candidature, la campagne, le débat puis son investiture. Il était à la tête du pays le plus puissant du monde. Il était le président, lui qui vivait au jour le jour sans se soucier des conséquences. Mais était-il la bonne personne pour ce moment. 

Dans ce vacarme, il se leva et se mit en face de la porte donnant sur le jardin. La porte était ouverte et il faisait encore jour. En ce mois d'avril, les cerisiers en fleurs étaient vraiment magnifiques. Les hirondelles chantaient depuis leur branche. Oda pensa alors que ces êtres ne savaient pas ce qui pouvait advenir de ce monde dans les jours à venir. Il alluma une cigarette et écouta les oiseaux. Il se dit que sa cigarette n'avait jamais eu de saveur aussi exquise. Les oiseaux prirent alors leur envol puis le silence. Il se retourna et se rendit compte que tout le monde le regardait. 

- La brise est si douce, vous ne trouvez pas, messieurs ? Demanda Oda Hanami

- Oui, Monsieur le Président... Alors que pensez-vous de la stratégie du général Skywalker ? 

- Dans mon discours, j'ai promis à nos citoyens... Et aux citoyens du monde que nous devions nous concentrer sur ce qui nous unissaient et pas le reste. Qu'ensemble, il n'y avait rien que nous puissions ne pas accomplir. Tous nos alliés nous regardent, nous qui sommes les forts, nous devons protéger les faibles afin qu'à leur tour, il arrive à se protéger eux même. 

- Nous attaquons, c'est ça ? 

Oda Hanami regarda avec colère le général Thomas, comme si tout ce qu'il détestait le plus se tenait devant lui, en un seul homme. 

- Non, nous n'allons pas attaquer... Oda Hanami répondit au général non sans éprouver du dégoût.

- Mais s'il nous attaque avant monsieur le président ? Le général Thomas ne comprenait pas l'attitude d'Oda Hanami.

- Alors le monde se souviendra que nous n'avons pas eu peur. C'est la peur qui pousse les hommes à faire des actes inconsidérés. La négociation n'est pas un signe de faiblesse, au contraire. Il faut du courage pour s'asseoir à la table de ses ennemies."Et si" est à mes yeux le pire des arguments... Tiens, ce ne sont pas mes cigarettes... C'est ce de ma fille. 

L'audience ne comprenait pas la fin de phrase du président. Oda Hanami reprit. 

- Je commençais à trop me détendre... Garder pour vous que le président dans un moment de crise mondiale fume de la Marijuana

Les conseillers étaient stupéfaits, ils se regardaient les uns et aux puis ils se mirent à rires. Le président toujours au pied de la porte qui donnait sur l'extérieur se mit à rire aussi. 

- Qu'est-ce qui vous arrive tous à rire, le fumé de mon joint vous a aussi atteint ? 

- Non, c'est vous monsieur le président rétorqua Monsieur Henry Minho conseiller en matière de sécurité nationale. 

Le président garda son joint en main et parti s'asseoir à la table. 

- Ma fille est son plus intelligente que nous. Nous devrions sans doute leur envoyer un cargo remplit de joint, à mon avis, on est sûr de gagner la paix. 

- Si c'est le cas, il faudra donner à ta fille le prix noble de la paix. Dit Law Hanami le frère du président qui était son ministre des affaires étrangères. 

Le président sans laisser son nouveau meilleur ami de ses amies reprit la parole

- Plus sérieusement, je vais parler à l'ambassadeur avant qu'il ne s'en aille de notre "capital des fleurs". Nous devons maintenir le dialogue, sans cela, nous n'aurons pas de visage. En échangeant avec nous, ils seront alors obligés de nous voir. Nous allons mettre l'avenir du monde entre leur main. Montrons-leur ce que l'on ressent lorsque doit assumer le poids d'une lourde responsabilité. Quiconque n'a jamais ressenti cela, tentera toujours de jouer avec le feu. Le simple fait d'être un homme est un métier. Dans une entreprise, on a besoin de tous au risque que cette dernière ne s'effondre...

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