Partie 3

Par Azulys

— C’est par là ta maison, gamine ?

La petite, elle continue d’avancer. Elle a pas l’air à l’aise dans ses petites bottines non plus. En même temps, ça guigne sur elle, ça marmonne, et puis ça met sa main devant sa bouche en écarquillant les yeux comme des soucoupes.

Ouais, vous aussi, vous vous le dites, hein ? Dans quoi est-ce qu’elle s’est embarquée la vieille Mam’Brogne ? Je savais que ça sentait mauvais cette histoire. Bougre d’anguille… Je le savais depuis le début.

Et puis, je reconnais la maison, avec ses volets bleus et ses dentelles aux fenêtres. Je fais mine de rien quand j’avance vers la porte, mais, au fond, je sens que ça tourne pas rond. Même le heurtoir en bronze, il a l’air de me dire que je devrais décaniller. Pourtant, je cogne. Je cogne une fois. Je cogne deux fois. Je cogne trois fois. Personne ouvre. Je jette un coup d’œil derrière mon épaule, où y’a deux péquenots qui jouent les commères.

— Z’avez quoi ? Vous voulez que la vieille Mam’Brogne vous botte le derche ?

Je peux vous dire, ils ont décampé fissa. Une belle bande de pétochards !

Moi, je regarde la gamine qu’a encore ses petites épaules toutes rentrées en dedans. Elle m’observe par dessous ses cils, puis elle me reprend la main. Celle qu’elle avait lâchée pour que je frappe à la porte. Et…

La vieille Mam’Brogne, elle en a biglé des souvenirs qui froissent. Oh oui, j’en remontais de ces trucs de mon étang parfois. Mais celui-là de souvenir, celui de la gamine, c’est le dernier truc que j’aurais voulu y voir dedans.

Tout à l’heure, je vous parlais d’une peinture qui bouge. C’était pour simplifier, parce que les souvenirs qu’on bigle, c’est pas vraiment comme ça. Un peu comme les vrais souvenirs, d’ailleurs. C’est plein de brume noire, de moments qui s’embrouillent et qui bouclent comme ils devraient pas boucler, de couleurs qu’on sait plus trop bien lesquels c’étaient, de voix qui se déforment et qui se reforment.

Ouais, ben je crois que quand la gamine, elle a touché ma paluche, c’est d’abord les cris qui m’ont chaviré les entrailles. Des cris de terreur. Des cris de mort. Les images, elles clignotent follement, un peu comme quand l’orage éclaire le dehors et qu’y’a pas le temps de compter jusqu’à deux, que tout replonge dans le noir. Le père, il est allongé sur le dos avec une grimace qui lui tord la figure. Y’a comme des veines noires qu’ont boursouflé sa peau. Et y’a surtout beaucoup trop de sang qui lui gicle des naseaux. Ça crie. Je sais pas où, je sais pas qui. Mais ça crie salement. La bonne femme avec ses boucles brunes, elle rampe. Elle s’accroche au parquet avec ses ongles. Ses yeux, ils me fixent comme ceux du corniaud qui sait que vous l’envoyez à l’abattoir. Ouais, sa bouche, elle dit rien, mais ses yeux ils demandent pourquoi. Et puis d’un coup, y’a des filaments noirs qui jaillissent de moi. Le corps de la femme, il s’agite comme une truite échouée sur la berge. Mais ses yeux, ils continuent de me regarder. Ils comprennent pas. Ouais, ils me regardent, jusqu’à qu’ils puissent plus.

Je m’appuie contre la porte. La rue pavée, elle est là à nouveau, avec la maison aux volets bleus et le heurtoir en bouton de rose. Et surtout, y’a la gamine qui me lance des yeux d’excuses.

Bougre d’anguille… C’est pas possible, c’est pas la petite gamine qu’a pu faire ça, quand même ? La petite gamine avec ses boucles brunes, son caban et ses bottines rouges. La gamine avec son bouquet de clochettes, qui fait briller ses doigts pour jouer avec du fil de pêche. Non, c’est pas possible, c’est pas la gamine…

Et puis, y’a les engrenages qui cliquètent dans ma caboche. Je pense à tous les péquenots du village qu’ont eu les pétoches en nous voyant débarquer. Au pignouf qu’a dit qu’il voulait l’emmener dans un endroit pour des cas comme elle. À la gamine au bord de l’étang avec son souvenir à bazarder. À ses petites mains pleines de sang que j’ai décrassé dans la bassine. Ouais, à la gamine qui décroche pas un mot, parce que qu’est-ce que vous pouvez bien dire quand vous avez tué vos parents ?

Pour sûr, la vieille Mam’Brogne, elle en a vu, mais je peux vous dire que là, elle était toute tourneboulée. Je crois que la gamine, elle attendait que je dise un truc. Qu’elle avait pas fait exprès, comme le coup des clochettes. Que c’était pas grave. Que ça allait s’arranger.

— Est-ce qu’il vous faut l’ordre d’arrêt ou est-ce que vous allez enfin me la confier, la fillette ?

Y’a ma vieille carcasse qui tressaute. Le pignouf, il se tient devant le portillon avec la rage aux lèvres et de la mousse plein le manteau. Pendant un moment, y’avait pu que la gamine et moi, sur le perron de la maison. Le monde, il existait plus.

— C’est elle qu’a fait, ça ?

En vrai, je demande, mais je sais déjà la réponse.

— Bien sûr que c’est elle, pourquoi croyez-vous qu’on la cherchait ?

Je crois que j’essaye de hausser les épaules, mais y’a un poids plus lourd que le sac qui pèse sur ma carcasse.

— Pourquoi z’avez rien dit ?

— M’en avez-vous seulement laissé le temps ?

Alors, il s’approche. La gamine, elle me supplie de tout le bleu de ses yeux. Mais je bronche pas. Je crois que j’aurais préféré qu’elle se carapate… Pourquoi elle les zigouille pas avec ses filins noirs ? Pourquoi, elle reste là, le regard vissé sur ma figure ? Et pourquoi, elle continue de me regarder quand y’a le pignouf qui lui attrape le bras et qui y met un bracelet avec une petite pierre noire qui crépite ? Peut-être un truc pour pas qu’elle utilise sa magie, allez savoir.

La gamine, elle me lâche pas non plus des yeux quand il l’emmène avec lui et que moi, je reste sur le perron de cette foutue maison avec ses foutus volets bleus.

Ouais.

C’est ce que je voulais, non ? Refourguer la môme et retrouver ma bicoque, ma barque et mon étang plein de souvenirs.

Ouais, c’est ce que je voulais.

Déjà deux jours de pêche dans l’os, alors elle va devoir trimer, la vieille Mam’Brogne, si elle veut gagner sa croûte.

Je remonte mon sac sur mes épaules et je quitte Pivoines-sur-Lis avec le renifloir qui goutte et deux flaques à la place des yeux. À cause des foutues clochettes, hein, allez pas croire autre chose… Ma hanche, vous connaissez la rengaine, mais mes guibolles, ça faisait une trotte qu’elles avaient pas vu autant de pays et y’a encore le retour à se farcir. Foutu chemin de campagne plein de trous, que ces clampins sont pas capables de reboucher. Ça m’apprendra à poser des questions, tiens. Ouais, ça m’apprendra… Foutue forêt avec ses feuilles mortes qui schlinguent et ses racines partout.

Et puis forcément, la nuit, elle se met à tomber. Commence même à faire trop noir pour que j’y voie quelque chose. Alors je m’arrête près d’une souche toute pourrie et je laisse tomber mon barda. Foutu froid de canard. Foutus canards. Je ramasse quelques branches pas trop humides, puis je sors mon briquet. Ça crépite, ça crépite et le feu prend enfin. Si elle a pas l’air godiche, la vieille Mam’Brogne, au milieu de sa forêt à se peler le derche ! Ouais, juste parce qu’elle a fourré son pif là où fallait pas. M’enfin, ruminer, ça a jamais réchauffé personne, alors je cale mon sac sous ma tête, je rabats ma capuche sur ma figure et je fourre mes paluches toutes glacées dans mes poches. De toute façon, vous voulez que je fasse quoi, à part pioncer ?

Comment dire que, quand vous vous gelez la couenne, ben la nuit, vous la sentez passer. Quand le soleil se pointe, j’ai le corps raide comme un vieux piquet. Les douleurs, je vous raconte pas, c’est comme si je m’étais castagnée avec un troupeau de sanglier. En vrai, je sais même pas si je vais pouvoir me lever. Bougre d’anguille…

Enfin, je dis ça, mais quand j’entends des pas dans les feuilles mortes, je me hisse fissa sur mes guibolles. Y’a quelqu’un qui bouge dans les buissons, et foi de Mam’Brogne, c’est pas un sanglier !

— Eh ! que je crie.

Comme ça répond pas, j’attrape ma canne et j’y donne quelques coups à ce foutu buisson. Y’a plus personne. Par contre, y’a un souvenir enchevêtré dans les branchages. Un souvenir rouge et palpitant qui se tortille comme un ver. Je le zieute de mon œil qu’est le plus réveillé et je réfléchis pas de trop, je le chope à pleine pogne pour le bigler.

Voilà que c’est de nouveau la nuit. Je soulève le rideau en dentelle et de l’autre côté de la fenêtre, y’a la rue pavée de Pivoines-sur-Lis avec ses géraniums et ses lampadaires qui dégueulent une lumière orangée. Et devinez quoi ? Juste en face, y’a la maison aux volets bleus.

Et voilà qu’y’a trois silhouettes qui surgissent au bout de la rue. Quand ils arrivent à hauteur de la maison, je plonge sous le cadre de la fenêtre et je laisse juste dépasser mes yeux. Mais ces silhouettes, je les reconnaîtrais entre mille.

Le pignouf et ses deux gaillards.

Et je sais pas, mais ça m’étonne pas de les voir se ramener vers la maison aux volets bleus. Ni quand le pignouf frappe trois coups de heurtoir. La porte s’ouvre, avec derrière, la bonne femme et ses boucles noires. J’entends pas trop, mais je vois bien que ça se chamaille. Ça fait des moulinets avec les bras, ça montre les dents, ça pointe du doigt. Puis y’a le bonhomme qui rapplique et ça apaise personne. Alors le pignouf, il triture un truc dans la poche de son manteau. De ce que je vois, ça ressemble à la crosse d’une pétoire, avec des filins noirs qui s’entortillent dessus. La bonne femme, elle veut fermer la porte, mais les gros bras, ils les jettent, elle et le bonhomme, à l’intérieur. J’ai juste le temps de me baisser quand le pignouf se retourne. Mon palpitant, il se déchaîne. Quand je me relève, y’a plus personne sur le perron, mais je peux vous dire que ça crie. Ouais, ça crie tellement fort que ça traverse les fenêtres. Et ces cris, je les ai déjà entendus.

D’un coup, y’a une vague de lumière qui illumine la rue. Ça crie encore. Nouvelle vague de lumière. Silence. La porte s’ouvre à la volée. Y’a la petite gamine qui court dans la rue et juste derrière, un des gros bras qui la poursuit. Il la chope par le col au moment où le pignouf sort de la maison en réajustant son manteau. Il s’approche de la môme, s’accroupit et ferme les yeux. Son visage se plisse, y’a sa tempe qui enfle et il attrape un souvenir tout filandreux qu’à l’air de lui coller aux doigts, puis il le plaque contre la caboche de la gamine. Elle se débat, mais il pousse, il pousse, et le souvenir, il finit par rentrer. La petite, elle tombe sur ses genoux. Alors y’a un des gros bras qui la soulève et qui la ramène à l’intérieur.

Moi, je suis assise sur mon derche, par terre dans les feuilles mortes.

Bougre d’anguille, Mam’Brogne, t’es vraiment pas la perche la plus aérée de l’étang !

Ouais, je sais ce que vous vous dites : la vieille, elle vend des souvenirs à des types louches à longueur de temps et elle est pas foutue de se dire que peut-être, la mémoire de la gamine, elle a pu être trifouillée par un pignouf qu’avait pourtant l’air sacrément louche. Je suis peut-être bien la morue d’eau douce qu’il pensait que j’étais, tout compte fait ! Les villageois, c’était pas de la gamine qu’ils avaient la trouille, c’était de la bande de sangsues qui lui collait aux basques !

Le froid du matin, il me rentre dans le col. J’ai le renifloire qui gratte et j’éternue dans le mouchoir. Sous la morve, y’a les lettres « C. P » brodées en fils violets qui me jugent méchamment.

Bougre d’anguille de bougre d’anguille ! Qu’est-ce que t’as pas fait là, Mam’Brogne ? La gamine, tu leur as servi, toute cuite, comme une bonne assiettée de soupe de poisson chaude avec des croûtons au beurre !

Alors j’essuie ma trogne, je me remets sur mes quilles et j’attrape mon barda.

Ouais, je sais ce que vous attendez que je vous dise. Et vous croyez quoi ? Bien sûr que la vieille Mam’Brogne, elle est allée la chercher la gamine !

Bougre d’anguille !

 

***

 

Bon, autant vous dire que quand je me repointe à Pivoines-sur-Lis avec ma tronche qu’est à moitié réveillée et des feuilles mortes plein la tignasse, les villageois, ils sont pas plus ravis que la veille de me voir débarquer dans leur patelin. Y’a même la pancarte qui me louche dessus et les géraniums qui font le gros dos. C’est pas que j’avais envie de me repayer leur trogne non plus, mais c’est forcément un de ces péquenots qu’a déposé son souvenir dans la forêt. Un péquenot d’où que je sais très bien qu’il habite d’ailleurs. Ouais, c’est juste en face de la maison de la gamine. Je remonte la rue et je me ramène devant la porte où je crois que je reconnais le rideau en dentelle du souvenir. La première fois, je cogne poliment. La deuxième, disons un peu moins poliment. Y’a le rideau qui bouge avec une tête qui veut pas trop se montrer.

— T’as intérêt à ouvrir le péquenot, sinon la vieille Mam’Brogne, elle va la défoncer ta porte ! que j’aboie.

C’est le silence plat dans le village. À croire que ramener ma trogne ici, ça vous a fait clamser les piafs.

Il ouvre pas, le péquenot. Je crois bien que je vais devoir y envoyer un coup de botte à cette fichue porte. Puis non, y’a la serrure qui gazouille. C’est un bonhomme qui ouvre. Petites bouclettes blondes et veston en velours. Ouais, sans commentaire. Je sors le souvenir tout rouge, tout palpitant, de ma poche.

— C’est toi qu’a laissé ça ? je demande.

Il regarde le souvenir. Il me regarde. Puis il déglutit comme s’il avait une foutue arrête coincée en travers du gosier.

Ouais, ouais, je vous entends : « Mais, Mam’Brogne, s’il t’a largué son souvenir dans la forêt, ben il se rappelle plus de ce qui s’est passé le soir où les parents de la gosse se sont fait zigouiller ».

Et alors ? Il se souvient qu’il est venu le larguer, son souvenir ! Même s’il sait plus c’est quoi ! Des fois, je me demande vraiment si vous êtes pas qu’une bande de têtards qu’ont barboté trop longtemps dans une marre d’eau croupie.

Bref, j’en étais au péquenot à veston :

— C’est qui les pignoufs qu’ont emmené la gosse ? je demande encore.

Il secoue la tête avant de bafouiller un truc tout bas. Commence à me taper sur le coquillard, celui-là. C’est bien les bonhommes ça, je vous jure ! Ça vous roule des épaules pour faire le coq de basse-cour devant la donzelle, mais quand y’a le moindre pépin, ça vous chie dans son froc. Fin’ vous allez me dire, il jouait plutôt dans la catégorie anguille celui-là, alors pour le roulage d’épaules, on repassera.

— Parle plus fort, la vieille Mam’Brogne, elle est un peu dure de la feuille ! que je lui lance en collant mon oreille sur son pif.

— Je ne sais pas, ils viennent de Havresol, ils en voulaient aux parents à cause… À cause d’un projet… C’est un village tranquille ici… qu’il me bredouille avec ses babines qui tremblent comme un gamin qui va se prendre une rouste.

— S’appelaient comment les parents ?

Y’a ses lèvres qui continuent de danser la gigue, mais y’a pas un fichu mot qui lui sort du bec. Et comment vous dire qu’avec ma carcasse déglinguée par la nuit dehors, j’ai plus trop la patience de faire la causette.

— Écoute, le péquenot, t’es venu me cueillir dans la forêt avec ton fichu souvenir, alors tu vas cracher le morceau parce que sinon t’auras pas besoin d’attendre que les trois pignoufs, ils reviennent t’envoyer un coup de pétoire magique dans le poitrail ! Moi les anguilles dans ton genre, je les assomme d’un coup de maillet et je les fais frire dans du beurre.

— Adélaïde et Anselme Prunebois. La petite, c’est Capucine.

Ben tiens ! Capucine Prunebois qu’elle s’appelle, la gamine… Vous le croyez ? C’est pas que j’ai envie de rire, mais ça me fend le gosier comme un vieux relent de gnôle. Forcément qu’une gamine qui vit à Pivoines-sur-Lis, avec ses boucles brunes et ses grands yeux bleus, avec son caban et ses bottines rouges, forcément qu’elle s’appelle Capucine Prunebois ou une niaiserie du genre.

Bougre d’anguille…

Le péquenot, il recule comme si j’allais le bouffer tout cru.

— Et c’était quoi ce projet sur lequel ils bûchaient, ce monsieur et cette madame Prunebois ?

— Je ne sais pas… Un gisement de cristaux telluriques sur leur terrain, je crois, mais ils voulaient pas le vendre. Je ne sais rien de plus…

— Les pignoufs, ils ont emmené la gamine à Havresol ?

— Sans doute… Mais je ne sais pas…

— Comment c’est leurs noms à eux ?

— Je ne sais pas… Pauvre petite, je ne sais pas ce qu’ils vont lui faire et je ne sais pas…

— Ouais, ouais, j’ai compris, tu sais pas grand-chose, le péquenot.

Alors, je l’ai planté là, avec son veston en velours et sa tronche d’anguille enfarinée, puis j’ai descendu la Grand-Rue et j’ai pris la route en direction de Havresol.

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Amerylys
Posté le 01/03/2025
Je savais qu'elle avait bon coeur, la Mam'Brogne ! C'est quand même terrible ce monde où les souvenirs peuvent être jetés, trafiqués, modifiés... En tout cas pour moi la relation entre la petite et Mam'Brogne est touchante et crédible et je suis ravie qu'elle ne laisse pas tomber pour rentrer dans sa cabane !
Azulys
Posté le 02/03/2025
Hihi elle n'est pas si mauvaise qu'elle voudrait le faire croire ☺️
Plume de Poney
Posté le 26/02/2025
Ça tourne au tragique ct'histoire!

La description de la manière dont les souvenirs se révèlent est bien faite et la manière dont ils sont exploités après extraction est originale et bien vu!
Bon ça donne une perspective pas bien réjouissante au travail de Mam'Brogne et de ce qu'on peut faire des souvenirs qu'elle a repêchés...
Azulys
Posté le 27/02/2025
Oui, je voulais une ambiance en même temps drôle mais avec des côtés sombres 😊
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