Gretel regarda en soupirant la maison de sa grand-mère. Pour aider son père qui avait d’autres soucis en tête, elle s’était proposée pour faire le tri dans le vaste grenier de la demeure mais à présent, elle sentait son courage disparaître.
Sa grand-mère n’y habitait plus depuis près de six mois, c’est-à-dire le début de son hospitalisation et la jeune femme se doutait qu’il y aurait sans doute une bonne couche de poussière un peu partout car personne dans sa famille n’avait voulu se charger de l’entretien.
Gretel se dirigea rapidement vers le grenier et elle dut s’y reprendre à deux fois avant de pouvoir ouvrir la porte qui donnait accès aux combles.
Elle sourit bien malgré elle quand elle vit un vieux lit d’enfant, et un cheval à bascule qui avait connu des jours meilleurs. En se demandant par où commencer, Gretel s’approcha de la fenêtre et son regard fut attiré par une imposante malle en osier qui n’était pas fermée et qui débordait de vieux vêtements.
La jeune femme les retira lentement pour les fourrer dans le grand sac plastique qu’elle avait emporté avec elle. Lorsqu’elle prit une robe à fleurs qui garnissait le fond de la malle, Gretel eut alors la surprise de sentir quelque chose de dur sous ses doigts. Elle se retrouva avec un énorme cahier noir dans les mains.
En tremblant légèrement, Gretel l’ouvrit délicatement et les quelques mots inscrits sur la première page complètement jaunie la firent frissonner.
Ce carnet appartient à Werner Von Neurath. Cadeau de mes parents pour mes douze ans.
La jeune femme se demanda alors ce qu’elle devait faire. Grand-oncle Werner était un sujet tabou à la maison. Gretel savait qu’il y avait un lien avec la guerre mais jamais ses parents n’avaient voulu lui en parler. Sa curiosité fut plus forte que tout et elle sortit de la maison pour aller s’installer contre un arbre et commencer sa lecture.
Elle ne put s’empêcher de frémir en découvrant les premières lignes inscrites dans le carnet.
Papa a insisté pour que j’ouvre son paquet en premier. C’est un livre. Je ne comprends pas, je n’aime pas lire. Mais papa a dit que c’était important.
Niveau forme : je pense que le style manque un peu de fluidité. Certaines formules/phrases sont lourdes, exemple : "c’est-à-dire le début de son hospitalisation et la jeune femme se doutait qu’il y aurait sans doute une bonne couche de poussière un peu partout car personne dans sa famille n’avait voulu se charger de l’entretien."
Pas de ponctuation, la présence du "car" et "c'est à dire" sont maladroites
Je pense que ce prologue mériterait à être reformulé, retravaillé
Bilan à la fin du prologue, l'essentiel est là : j'ai envie de découvrir le contenu du journal