Arrivés chez Sébastien, les quatre amis s’étaient installés autour de la table dans la salle à manger. Les rires et les discussions s’enchaînaient. Le jour déclinait doucement, diffusant sur le paysage sa lueur dorée. Sébastien interpella ses amis :
- Je commence à avoir faim, je me mets en cuisine pour vous préparer des frites et des burgers.
Sébastien se leva et partit dans la cuisine. Mathilde eut un sourire attendri en le regardant partir, ce qui n’échappa pas à Christophe. S’apercevant que Christophe l’observait, Mathilde rougit et fit mine de s’intéresser à l’agencement de la maison.
- Du coup, la cuisine est attenante au salon et à la salle à manger, et les chambres sont en haut ?
Demanda-t-elle d’une voix un peu forte à Sébastien, qui s’affairait déjà en cuisine.
- Oui, il y a juste une chambre d’ami en bas, répondit Sébastien.
- Tu t’intéresses à l’architecture intérieure ?
Lança Christophe sur un ton moqueur, affichant un grand sourire taquin.
- C’est pour savoir… rétorqua Mathilde un peu sèchement ponctuant ça phrase en lui tirant la langue.
Pendant que Sebastien s’affairait à la cuisine pour préparer le repas, Mathieu proposa de faire un Uno. Après quelques échanges bruyants sur les règles à appliquer, il déclara :
- On va donner un enjeu pour pimenter les choses : celui qui gagne donnera un gages de sont choix aux deux perdants.
Les deux autres se regardèrent. L’épisode de la piscine les avait tous rendus revanchards, ils n’allaient donc pas louper l’occasion. Presque simultanément, ils s’écrièrent :
- OK !
La partie touchait à sa fin, et l’atmosphère était électrique. Mathilde n’avait plus que quatre cartes en main. Si elle se débrouillait bien et que ses adversaires ne la bloquaient pas, elle pourrait finir en deux coups.
Mathieu regardait Mathilde en souriant, comme s’il préparait un mauvais coup, mais pour l’instant, c’était à Christophe de jouer. Concentré sur son jeu, Christophe sortit une carte et la posa : c’était une carte pour changer le sens du jeu.
- Mais ! C’est pas possible, j’allais gagner !! s’écria Mathieu.
Mathilde sentit une vague de stress l’envahir. Elle sortit deux cartes identiques et les posa. Mathieu retrouva rapidement son sourire et, sans même réfléchir, déposa une carte pour inverser à nouveau le sens.
- Œil pour œil, Christophe ! lança Mathieu en le regardant avec défi.
- Mathieu, tu veux que Mathilde gagne ou quoi ?!
Mathilde, silencieuse, posa une carte.
- UNO !
Puis elle sourit et déposa une deuxième carte, identique à la première.
- J’ai gagné… J’ai gagné !!!
Elle s’était levée et sautait sur place en levant les bras. Les deux garçons étaient sous le choc, mais il était difficile de dire si c’était la défaite ou le ballottement des seins, qui avaient bien du mal à rester dans le crop top de Mathilde, qui les laissait sans voix.
- N’en fais pas des tonnes, c’est bon ! dit Mathieu en jetant ses cartes sur la table avec dédain.
- C’est toi qui l’as fait gagner ! protesta Christophe en se dirigeant vers la cuisine.
- Seb, tu as besoin d’aide ? demanda Christophe en voyant Sébastien émincer un oignon.
- Sors les frites et mets-les sur la plaque, s’il te plaît.
Christophe s’exécuta pendant que Sébastien disposait deux rondelles d’oignon sur les burgers et plaçait le pain légèrement toasté, tartiné de la mayonnaise maison dont il avait le secret.
- On peut passer à table.
Sébastien s’avança avec une assiette dans chaque main, suivi de près par Christophe qui, fort de ses expériences de serveur saisonnier, portait deux assiettes d’une main et le plat contenant une montagne de frites dorées à la perfection de l’autre.
Mathilde et Mathieu débarrassèrent les cartes pour installer les assiettes et le plat de frites. Nos quatre complices s’installèrent pour manger, racontant à Sébastien le déroulement de la partie sans manquer d’expliquer l’enjeu.
Sébastien manifesta à ses camarades son regret de ne pas avoir pu, lui aussi, tenter sa chance pour disposer des précieux gages, revendiquant qu’il leur avait sans doute préparé les meilleurs burgers de toute la côte. Mathilde se leva et déclama :
- Chris, Mat, est-ce que vous êtes d’accord pour lui donner le privilège de pouvoir donner un gage à l’un d’entre nous, pour le remercier de ce succulent repas hypercalorique ?
- Oui, s’il ne me le donne pas ! dit Chris en souriant.
- On est tous les trois d’accord, continua Mathieu.
Nos amis continuèrent à discuter bruyamment un moment, listant ce qui, pour eux, était les pires hontes qu’ils pouvaient avouer avoir à subir. La nuit était à présent tombée. Mathieu se leva et se dirigea vers une fenêtre donnant sur l’arrière de la maison.
- Seb, c’est pas l’heure d’aller se promener dans le jardin ?
- Tu ne perds pas le nord ! répondit Sébastien.
- Il n’y a pas d’heure précise, je ne connais pas le planning, mais on peut aller voir si vous voulez.
Mathilde, interloquée, se positionna à côté de Mathieu en regardant dans la même direction.
- De quoi parlez-vous ? Vous m’intriguez, dit-elle.
- Tu verras, nous allons te montrer, répondit Sébastien en se dirigeant vers la porte donnant sur le jardin.
Les trois amis le suivirent. Sébastien fit signe aux autres de ne pas faire de bruit et avança à pas de loup en direction de la clôture du jardin, située à une trentaine de mètres d’eux. Ils s’enfoncèrent dans la pénombre, avançant en file indienne. Devant eux, dans la lumière d’une des baies vitrées de la maison voisine, des silhouettes semblaient danser sans musique.
À cinq mètres de la clôture, Sébastien s’arrêta, se retourna vers ses complices et leur chuchota :
- Elles sont là. On va contourner par la droite pour rester dans la pénombre. On pourra se cacher dans le buisson. De là, on aura une vue directe sur la chambre.
Mathilde, qui suivait ses nouveaux amis le cœur battant, ne sachant rien de l’objectif de cette infiltration palpitante, comprit qu’ils allaient espionner leurs voisins. Dans une autre circonstance, cette situation l’aurait sans doute rebutée, mais là, l’excitation monta en elle. Elle adressa un regard à Sébastien et lui dit :
- Petit pervers, tu mates tes voisines ?
- Et ce soir, je ne vais pas être le seul…
Sébastien sourit et se retourna pour se diriger vers le buisson qui les dissimulerait parfaitement. Figés dans l’ombre, ils observèrent la scène.
Trois jeunes femmes improvisaient des chorégraphies improbables au son d’une musique rythmée, que, depuis leur poste d’observation, ils percevaient à peine. Le son était étouffé par l’épaisseur de la baie vitrée. Elles étaient toutes les trois en robe d’été assez courte, pieds nus. En dansant, elles se frôlaient, ondulant de manière très évocatrice.
Mathilde observe attentivement les trois nymphes, deux d’entre elles étaient presque identiques : grandes, brunes, fines et d’une beauté insolente. La troisième, tout aussi belle, dégageait une aura plus sauvage, moins lisse. Elle était rousse, au teint clair, et aussi fine que ses amies.
- Elles sont jumelles ! murmura-t-elle.
- Chut ! Oui, elles sont jumelles. La troisième est une amie à elles. On les croise souvent à l’université. Tous les mecs sont morts de faim autour d’elles.
- Tu m’étonnes, en les voyant, je le suis aussi un peu, dit Mathilde en faisant un clin d’œil à Seb.
Christophe et Mathieu, silencieux, profitaient du spectacle, la bouche entrouverte.
Mathieu, toujours prompt à passer à des plaisirs plus exquis, glissa une main sur son short et caressa son sexe à travers le tissu.
- Désolé, Mathilde, mais moi, j’aime beaucoup, dit-il en lui souriant.
Mathilde gloussa, amusée.
- Il ne t’en faut vraiment pas beaucoup…
À peine eut-elle terminé sa phrase que la fille à la crinière flamboyante fit glisser une bretelle de sa robe. En se dandinant, elle laissa tomber le haut du vêtement jusqu’à ses hanches, dévoilant à tous sa poitrine ferme, aux aréoles larges et rose clair. Dans un même geste, elle prit ses seins à pleines mains, les serra fermement et pinça ses tétons entre ses pouces et ses index avant de reprendre sa danse, sautillant, les yeux mi-clos.
- Bon, là, il y a de quoi…, chuchota Mathilde en pressant son majeur contre son short.
Sébastien baissa son short et commença à caresser son membre, qui se tendait peu à peu. Mathieu et Christophe firent de même.
Les deux sœurs observaient leur amie à demi-nue. Le rythme de la musique changea ; un slow résonna dans la pièce. Les trois filles se rapprochèrent et entamèrent une danse sensuelle, se frottant les unes aux autres. Puis, les sœurs firent glisser leur robe le long de leur corps, ne gardant que leur string. La tension érotique montait dans la chambre… mais aussi dans les buissons.
Le short de Mathilde glissa le long de ses jambes, ne tenant plus qu’à une cheville. Un pied posé sur une branche un peu plus haute, elle s’enfonçait profondément deux doigts dans son sexe l’appétit de plaisir était devenu trop grand pour elle et pour la troisième fois aujourd’hui, elle ne voulait plus que se faire jouir. Le clapotis de ses caresses brûlantes attira l’attention de Sébastien, qui ne savait plus où donner de la tête.
Les trois filles, toujours en string, ne dansaient plus vraiment. Elles se caressaient, leurs gestes devenant de moins en moins subjectifs et de plus en plus direct. Désormais, il était clair qu’elles cherchaient qu’à se donner du plaisir.
Les deux sœurs avaient pris leur amie en sandwich. L’une frottait sa poitrine contre celle de la rouquine, tandis que l’autre, plaquée contre son dos, laissait tout d’abord ses mains glisser sur son corps puis fit passer une main de ses fine et agile sous l’élastique du string de la rouquine. Celle-ci bascula instinctivement le bassin pour lui offrir un meilleur accès. Sous le fin tissu de ses sous-vêtements, on devinait le mouvement précis de ses doigts.
La rouquine ouvrit la bouche dans un soupir, sa tête basculant en arrière. Ses mains remontèrent pour agripper les seins de la sœur face à elle, dans un élan sensuel, elle la poussa en arrière. La brune tomba sur le lit, les jambes grandes ouvertes. Sans hésitation, la rouquine se glissa entre ses cuisses et commença à la lécher.
Privée de son jouet vivant, l’autre sœur fit le tour du lit, écarta son propre string sur le côté et s’assit sur le visage de sa jumelle, qui ne se fit pas prier pour lui dévorer à pleine bouche son sex.
Le spectacle était incroyable. Les quatre complices voyeurs hypnotisés, laissaient échapper quelques soupirs en se caressant, totalement absorbés par la scène qui se jouait devant eux…
- Tu as… déjà fait ça… Mathilde ? demanda Mathieu en accélérant le va-et-vient sur sa tige tendue qui ne demandait que ça.
- Non…pas vraiment mais… ça donne vraiment envie…, répondit Mathilde dans un souffle.
Mathieu acquiesça en regardant Matilde se donner du plaisir. Les doigts de Mathilde étaient revenue sur sont clitoris qu’elle frottait comme s’il était question d’en faire jaillir un génie.
- A cette vitesse tu va t’enflammer si ça dure trop. Dit Mathieu sur un ton un peu moqueur.
Mathilde sourit. De la main droite, elle caressait le repli si sensible qui surmontait ses lèvres, tandis que de la main gauche, elle tirait vers le haut sa vulve afin de mieux décalotter son clitoris. La manipulation experte de Mathilde la foudroya d’une première décharge de plaisir : tout son corps se contracta subitement, et elle poussa un petit cri aigu qui attira l’attention des trois garçons qui l’entouraient.
De l’autre côté de la baie vitrée, la rouquine s’était installée à quatre pattes sur le lit, au-dessus de la jumelle qu’elle ne léchait plus mais qu’elle doigtait profondément. Ses mouvements étaient rapides, et la jumelle ondulait au rythme des va-et-vient de sa main. L’autre sœur, quant à elle, n’avait pas changé de position. Elle se tortillait sur le visage de sa jumelle, tandis que la rouquine lui offrait une vue indécente sur son intimité. Elle ne put s’empêcher de déposer d’abord quelques caresses sur ce sexe ouvert et trempé, puis, s’apercevant qu’il n’en fallait pas beaucoup pour la faire jouir, elle y fit lentement glisser deux doigts. Restant à quelques centimètres de l’entrée, elle lui massait du bout des doigts son point G.
La rouquine se figea, puis se cambra, la bouche ouverte, les yeux clos. Elle jouissait. D’abord, ses ondulations étaient félines, mais après de longues secondes, ses mouvements devinrent de simples saccades mal contrôlées. Elle semblait supplier la jumelle d’arrêter, mais elle ne put protester bien longtemps avant qu’une deuxième vague, plus puissante encore, ne l’envahisse.
La jumelle changea alors de rythme, la doigtant plus profondément et plus vite. Le corps de la rouquine s’immobilisa et se contracta brutalement sous ces assauts répétés, jusqu’à ce qu’un puissant geyser jaillisse de son sexe, inondant le torse nu de la jumelle allongée sous elle.
Il n’en fallut pas plus pour déclencher un orgasme tout aussi puissant chez la jumelle assise sur le visage de sa bienfaitrice. Elle se cambra, la tête basculée en arrière, les mains posées sur ses cuisses, puis tomba sur le côté, révélant le visage empourpré de désir de sa sœur. Nos voyeurs, assistant à une scène qui les avait excités à un stade qu’ils avaient sans doute rarement atteint, semblaient avoir perdu toute forme d’inhibition. Ils se masturbaient tous les quatre avec une sauvagerie assumée, n’ayant qu’un seul objectif : atteindre la jouissance, et au-delà, si possible. Mais ils avaient déjà joui au moins trois fois aujourd’hui, peut-être plus pour certains. L’orgasme était donc plus long à venir.
Dans la lumière feutrée de la chambre, la brune, qui n’avait pas encore joui, était à quatre pattes au-dessus de la rouquine. Ses tétons dégoulinaient, goutte après goutte, sur le torse de cette dernière, qui donnait de petits coups de langue sur la naissance de son sexe ouvert et luisant de désir.
Sa sœur, positionnée à genoux sur le côté, avait posé ses mains délicates sur les lobes des fesses de la brune et les écartait, dévoilant la pastille plus sombre de son anus. Puis elle se pencha et, alors que la rouquine lui tétait à présent le clitoris, elle déposa un premier coup de langue sur cet orifice qui semblait frémir d’envie. Après quelques premières secondes timides, il n’y avait plus d’ambiguïté : elle lui prodiguait un anulingus appliqué, qu’elle semblait grandement apprécier. Les pieds de la brune, léchés de toute part, se cambrèrent. Puis, en écartant ses orteils, elle jouit en tremblant sous les coups de langue répétés. Les trois filles éclatèrent de rire, s’enlacèrent, puis disparurent de la pièce.
Mathieu, Sébastien, Christophe et Mathilde, malgré leur expertise dans le domaine, n’avaient toujours pas joui. Mais ils ne pouvaient ni s’arrêter ni abandonner : ils étaient allés beaucoup trop loin pour ne pas jouir.
- On va se finir à l’intérieur ? chuchota Sébastien.
- Ouais, je pense que quand je vais y arriver, je vais gicler comme jamais ! répondit Mathieu.
Christophe ne s’était pas complètement rembraillé et marchait en se branlant doucement. Mathilde, quant à elle, tenait son short à la main et avançait à moitié nue dans le jardin, fixant le sexe massif de Christophe.
Ils entrèrent dans la maison, Sébastien en tête, les conduisant jusqu’à sa chambre. Les garçons s’installèrent sur le lit tandis que Mathilde prit place sur la chaise de bureau. Elle posa son pied droit sur l’accoudoir et se positionna face à eux, ne leur laissant aucun doute sur l’état d’excitation dans lequel elle se trouvait.
Sébastien ouvrit le tiroir de sa table de nuit, fouilla un instant tout en se branlant, puis en sortit une bouteille de lubrifiant Durex. La bout de forme cylindrique était déjà à moitié vide. Il dévissa le bouchon d’une main et fit couler une généreuse quantité du liquide visqueux sur son sexe. Le contact froid lui provoqua des sensations très agréables. Sans perdre de temps, il commença à faire des mouvements circulaires, enserrant dans sa main lubrifiée son gland, avant de passer la bouteille à Mathieu.
Ce dernier reproduisit exactement les gestes de son voisin, fit quelques mouvements, puis passa la bouteille à Christophe. Celui-ci, après avoir versé une quantité importante de lubrifiant dans sa main et revisé le bouchon, décalotta complètement son sexe et se concentra exclusivement sur son gland.
Mathilde, qui observait les trois garçons, avait introduit les premières phalanges de deux de ses doigts en elle et, avec un rythme assuré, stimulait son point G. Christophe, sans quitter Mathilde du regard, proposa d’un geste la bouteille, qu’elle attrapa en tendant le bras. Il enduisit ensuite son sexe tout entier avant de le prendre à deux mains, et se branla doucement en serrant au maximum son emprise sur sa tige brûlante.
Mathilde, tenant la bouteille de la main droite, fit couler quelques gouttes de lubrifiant sur son clitoris avant de reboucher le flacon. Elle se massa lentement, les yeux rivés sur les garçons. Puis, d’un geste langoureux, elle dirigea la bouteille en forme phallique vers son sexe entrouvert, qui semblait supplier une pénétration plus intense. Elle bascula son bassin vers l’avant et, dans un mouvement qui semblait sans fin, enfonça progressivement la bouteille en elle, avant d’amorcer de petits va-et-vient.
Les garçons continuaient à se branler en la regardant. L’excitation montait. Sébastien, en proie à un désir grandissant, sentit le besoin d’aller plus loin, d’offrir à Mathilde une nouvelle étape, un nouveau frisson. L’envie d’ajouter encore plus de combustible à leur jeu l’envahissait. Il se tourna vers ses amis et, d’une voix tremblante, lança :
- On lui montre ?
Ses camarades de jeu approuvèrent d’un simple hochement de tête. Mathieu tendit la main droite vers la verge tendue à son paroxysme de Christophe et la caressa lentement, faisant glisser ses doigts sur toute sa longueur.
Mathilde avait du mal à contenir ses gémissements. Elle accéléra l’amplitude de ses va-et-vient, la bouteille disparaissant presque entièrement dans son sexe trempé.
Christophe fit signe à Sébastien de s’approcher. Celui-ci se leva et vint s’installer à droite de Christophe, qui s’empara d’un geste de son sexe turgescent et commença à le branler, sans même attendre qu’il soit assis. Le sexe de Sébastien se retrouva ainsi à hauteur du visage de Christophe. Ce dernier jeta un regard à Mathilde, lui adressa un sourire en voyant qu’elle ne restait pas indifférente au spectacle.
Mathilde était terriblement troublée par la scène. Une idée lubrique lui vint à l’esprit, et un sourire effleura ses lèvres.
- Je pense… que je vais utiliser… un de mes deux gages, susurra-t-elle. Christophe, suce Sébastien.
- Mais…
- C’est le jeu, répondit-elle en enfonçant la bouteille encore plus profondément en elle.
Un instant d’hésitation plana dans l’air chargé de tension. Puis, lentement, Christophe s’exécuta. Il tourna timidement le visage vers Sébastien et, tout en continuant à le branler, glissa son gland entre ses lèvres. Les fesses de Sébastien se contractèrent sous l’effet du plaisir, accompagnant d’un subtil mouvement de hanches la fellation parfaite que lui offrait Christophe.
- Merde, c’est trop bon…
Mathilde esquissa un sourire malicieux.
- J’ai un deuxième gage… Mathieu, suce Christophe.
Mathieu rougit légèrement, hésita un instant, puis se pencha, prenant avec difficulté l’énorme sexe de Chris dans sa bouche.
- J’ai moi aussi un gage ! dit Sébastien, le souffle court. Mathilde, je veux te voir sucer Mathieu…
Sans la moindre hésitation apparente, Mathilde se leva, s’agenouilla devant le lit et, tout en continuant ses va-et-vient lubriques entre ses cuisses, engloutit le chibre de Mathieu. Celui-ci, toujours concentré sur la succion du membre hors norme de Christophe, se contracta, tentant de contenir un orgasme qui arrivait au galop. Il ne put même pas prévenir Mathilde à temps : son plaisir explosa en elle, balayant ses dernières défenses, et il déversa une puissante giclée dans sa bouche. Mathilde, surprise par l’intensité de l’éjaculation, n’eut pas le temps de tout recracher et en avala plusieurs gorgées. Elle continua à le sucer, savourant le plaisir qu’elle lui procurait. À son tour, elle sentit un orgasme puissant s’emparer d’elle, la consumant de l’intérieur. Serrant le sexe devenu flasque de Mathieu entre ses doigts, elle bascula la tête en arrière, laissant échapper un long gémissement incontrôlé. Son corps tout entier tremblait sous l’assaut du plaisir. Elle chercha à aller plus loin, à dépasser les limites du supportable, jusqu’à ce que, dans un dernier spasme, elle s’effondre en arrière, laissant rouler sur le sol la bouteille souillée de son désir.
Libéré par la puissance de son orgasme, Mathieu accéléra les choses, branlant et suçant Christophe de manière débridée.
Mathilde se redressa, encore tremblante.
- Laisse… c’est moi qui vais les faire jouir.
Elle se plaça devant Christophe et Sébastien, puis entreprit de les masturber tous les deux, alternant entre leurs deux membres palpitants.
- Elles sont vraiment grosses… murmura-t-elle avec une lueur de gourmandise dans le regard.
Elle les fixa dans les yeux, passant de l’un à l’autre, les suçant, les caressant, attisant leur excitation.
- Je veux que vous gicliez.
Ces mots suffirent à faire basculer Christophe. Sentant qu’il atteignait son point de non-retour, Mathilde engloutit son gland juste à temps pour recevoir la première salve de sperme dans la bouche. Surprise par la puissance de l’éjaculation, elle recula légèrement en continuant à le branler, laissant la deuxième giclée asperger ses seins et son visage. Christophe, à bout de souffle, la supplia d’un geste de relâcher son sexe. Sébastien avait maintenant Mathilde rien que pour lui. Elle prit son sexe entier en bouche et le suça avidement, alternant entre des gorges profondes et des caresses expertes sur son frein.
Son attente ne fut pas longue. Cette fois, pourtant, Mathilde ne se recula pas : elle avala toute la semence au goût légèrement fruité de Sébastien, ne s’arrêtant que lorsque son sexe commença à se détendre sous ses lèvres.