Un conte de fées...

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Il était une fois un roi qui changeait d’épouse chaque jour car aucune ne lui plaisait. Bien sûr, il le faisait subrepticement. Il était toujours odieux avec la reine.

Tous les matins, sa femme, la reine, faisait une promenade pour se rendre chez la fée Bonsens qui la rendait à chaque fois de plus en plus bonne. Quand la reine était enfant, elle était colère, elle était devenue douce ; elle était gourmande, elle était devenue sobre ; elle était menteuse, elle était devenue sincère ; elle était voleuse, elle était devenue honnête ; enfin elle était méchante, elle est devenue bonne.

 Il faut dire que la fée lui avait donné un présent très précieux : un miroir qui lui révélait ce qu’elle avait fait de mal et qui lui indiquait le bien qu’elle pouvait faire.

La reine allait dans la forêt à la recherche de personnes à aider : elle fit la connaissance de la mère Friquet qui avait huit enfants et dont le mari avait été  victime d’un naufrage. La pauvre veuve ne mangeait presque rien pour laisser tout à ses pauvres enfants. Alors, la reine partagea son maigre repas de prisonnier ( il faut dire que le roi était très avare ) avec eux. Ou encore la veuve Bonnet qui n’avait rien du tout ; pas de vêtements, pas de nourriture, pas de maison… Alors, la reine lui tricota des écharpes, chassa, cultiva pour elle, et, pour finir, elle lui acheta une petite maison. La reine n’était pas remboursée, bien évidemment, mais rien que le sourire et la reconnaissance des gens lui suffisaient.

Un beau matin, le roi voulut tuer un ours tout seul pour montrer à son ennemi qui se nommait Poilauxdents* qu’il était le plus fort, le plus courageux et le meilleur. Il arriva devant le plus grand ours de la forêt. L’ours passa tranquillement car il ne savait pas que le roi désirait le tuer.

Quant au roi, il ignorait que l’ours savait qu’il était là. Alors le roi se prépara puis surgit derrière lui. Le roi surgit avec son épée et trancha le coeur… de l’artichaut que le poilu mangeait (il était végétarien).

 

 

Heureusement qu’il était un peu gourmand, sinon, l’arme n’aurait eu d’autre choix que de se loger dans la gueule de l’animal.

L’ours prit la plus belle peur de sa vie et s’enfuit (un peu comme quand j'ai envie de couper un peu mes cheveux mais que, en même temps je stresse et que j’ai une boule dans la gorge ! Un vrai dilemme à chaque fois !) Donc, le végétarien courut et entendre un ours courir fait rarement peu mal aux oreilles. Ainsi, tout ce vacarme attira la fée et la reine.

Le roi sanglotait en disant :

« - Bouhouhou, un misérable, je suis un misérable ! »

L’ours se reposa quelques instants chez la veuve Bonnet pour lui demander s’il pouvait rester et vivre avec elle promettant qu’il l’aiderait et qu’il lui trouverait de quoi manger.

Mais pour le roi Pétain, ( oh, désolée, je n’ai pas fait les présentations, il s’appelle Pétain, « Pétaincoup », donc, je disais que pour le roi Pétain, cela n’allait pas du tout ! Il reprenait ses : « Un misérable, je suis un misérable ! »

Il aperçut enfin la reine qui se mit à lui demander pourquoi il pleurait et se lamentait ainsi ( je crois que moi aussi je me serais dépêchée de le consoler plutôt que l’entendre ! ) Voilà ce que mes caméras ont filmé :

« -Enfin, mon roi, cessez de sanglotez, n’êtes vous pas heureux ? La vie est le plus beau des cadeaux ! Vous savez, une minute de colère, c’est soixante secondes de bonheur en moins !

-Rien n’effacera tous les crimes que j’ai commis, hélas ! »

 

La reine, ignorant ( pour cause de sa bonté ) tous ses méfaits, ne sut que répondre.

« -Mais de quoi parlez vous ? Je ne vois pas les « crimes que vous avez commis », mis à part que vous étiez détestable, méchant et égoïste !( Non, ça, j’ai inventé ! )

- Car je vous ai astucieusement menti et trahie ! Malheureusement, je suis affreux à un point ! Je changeais d’amoureuses. Je me désole d’avoir une âme si noire. Ahh, je me sens mourir ! Pourriez-vous me pardonner ?

- Euh, laissez moi réfléchir… Euh, NON ! Si, si, c’est une blague !* Bien sûr ! ( désolée de encore une fois inventer )

Et le roi mourut de sa méchanceté dans les bras de la reine. Personne ne le regretta, enfin, peut-être en petit peu car il s’était sincèrement repenti. La reine vécut avec la fée et resta très charitable.

                                                                                                         The end

*En vrai, la reine était complètement d'accord de pardonner à Pétain...

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The Pighead
Posté le 28/09/2020
OK, alors je ne m'attendais pas à lire un truc aussi absurde, mais en vrai, je suis très contente d'être tombée dessus. C'est vraiment une proposition rafraîchissante et ça a réussi à me surprendre, en un sens, vu que je m'attendais à tomber sur un conte "normal" et qu'au fond, j'ai eu une bonne tranche d'absurde bien marrante. Donc, franchement, vraiment une très bonne histoire, j'ai adoré !
RoseRose
Posté le 28/09/2020
Merci, ça me va droit au coeur !
Belisade
Posté le 24/09/2020
Bonjour RoseRose,
Une histoire courte qui mélange l'absurde et le réel, qui part dans tous les sens avec des personnages qui ont l'air complètement sincères et qu'on imagine avec des physiques amusants, un bon moment de lecture de ta poésie rafraichissante et décalée ! Merci pour ce moment !
RoseRose
Posté le 25/09/2020
Mais c'est moi qui dois te remercier de me lire ! C'est vrai que j'aime bien le style "absurde".
Fy_
Posté le 13/09/2020
J'adore tes écrits, ils son poilants (poil aux dents) xD !
Tes interventions dans le récit sont drôles et inattendues :)
C'est atypique et complètement loufoque mais c'est ce qui en fait tout le charme.

Merci pour cette amusante lecture,
Au plaisir de te lire ;)
Fy
RoseRose
Posté le 14/09/2020
Merci, merci ! C'est moi qui doit te remercier de lire mes
écrits !
Rose
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