Un vieil homme dans la neige...

Notes de l’auteur : Voilà ce qu'on appelle du "recyclage". Génial, le recyclage.

Sur ce, bonne lecture,
RoseRose

P.S : Version au passé simple et l'imparfait, l'autre est au présent.

Toc toc toc ! On frappait à la porte. « Rooh, mais qui peut me déranger si tard ! Mon éditeur n’oserait quand même pas… si ? » marmonna Georges, un soir de décembre. Il soupira encore une fois et entrouvrit la porte. Un homme aux cheveux de la même couleur que la neige habillé de vêtements sombres se tenait là.

Était-ce par courtoisie ou par curiosité que Georges invita l’inconnu à franchir le seuil de son humble demeure ? En tout cas, en fermant la porte, Georges se fit la réflexion que le chemin qui conduisait à sa maison était étrangement lisse et immaculé. « Soit il neige vraiment très fort, soit… soit… ». Georges préféra ne pas imaginer la suite et repoussa cette idée dans un coin de sa tête. Le temps de penser à tout ça, Georges en avait oublié son visiteur qui tapait du pied, les bras croisés.


 

- Alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? s’impatienta ce dernier.

- Euh, excusez-moi ! Entrez, je vous en prie… bredouilla Georges en s’extirpant de ses rêveries.

- Ah, il me semblait bien qu’on t’avait éduqué correctement !

 

Le vieil homme s’engouffra dans la petite maison, tout en rouspétant :

 

- Eh ben, ça fait une plombe que tu n’as pas chauffé ici ou quoi ? Ah, mais excuse-moi, tu dois sûrement avoir envie de savoir pourquoi je suis là, hein ?

- Bien… Bien sûr, bégaya Georges que la présence du vieillard intimidait quelque peu.

 

Quand le vieil homme retira son bonnet, Georges ne put s’empêcher de frémir. Les traits de l’inconnu lui étaient étrangement familiers. Où donc diable avait-il pu apercevoir ce visage ?

 

- Alors, récapitulons : si je me souviens bien, je crois que tu es en panne d’idées pour ton roman et que ton éditeur t’a fixé une date limite. C’est cela ?

- Comment le savez-vous ? bafouilla Georges, de plus en plus inquiet.

- Je sais tout. Bon, qu’importe, l’important, c’est que je vais t’aider, annonça le vieillard, en cherchant des yeux le manuscrit.

- Mais, euh... Vous êtes sûr ? bredouilla encore une fois Georges, l'esprit embué de doutes.

Sans attendre une quelconque permission, le vieillard s’empara du manuscrit posé sur le bureau.

 

Georges se demanda si cela se faisait.... C'était de la triche, non ? Et puis, cet homme était un parfait inconnu, après tout ! Un inconnu si mystérieux ...

 

- Je ne suis pas sûr de... dit l’écrivain en reprenant le manuscrit pour le protéger et en le serrant instinctivement contre sa poitrine.

- À la bonne heure ! Je savais que tu serais raisonnable ! Tiens, va nous préparer une bonne tasse de thé pour fêter ça ! s'exclama le vieillard tout en arrachant le manuscrit des mains de Georges.

 

Georges obéit machinalement. Il ne savait ni pourquoi, ni comment, mais... c'était comme si une force extérieure agissait à sa place, l’obligeait à accepter l’aide inattendue de son visiteur, lui disait qu'il ne le regretterait pas...

 

- Ah, on va pouvoir commencer ! annonça le vieillard, en se frottant les mains de satisfaction.

 

Il s’installa dans un fauteuil moelleux près de la cheminée, prit une plume et un flacon d’encre vert émeraude.

 

- Je vous prépare une tasse de thé ! dit la voix de Georges venant de la cuisine.

- Ah, rien ne pourrait me faire plus plaisir ! acquiesça le vieillard, un petit sourire malicieux en coin.

 

Le vieillard saisit doucement le manuscrit à la couverture grenat un peu abîmée.

Quand le vieillard fut certain que Georges était occupé, il sortit de nulle part une baguette de bois de houx, lisse et brillante, et prononça une formule incompréhensible. C’était… Eh ! Je ne dois pas la prononcer, moi ! Sauf si vous voulez que j’arrête le temps…

La neige cessa alors de tomber, le feu rougeoyant dans la cheminée se figea, Georges qui était en train de disposer de petits gâteaux sur une assiette s’immobilisa comme une statue, les bulles dans la bouilloire furent paralysées…

Le vieillard prit le temps d’observer le séjour douillet, le refuge de Georges. La pièce était telle qu’il la connaissait. Le feu de cheminée diffusait une douce chaleur crépitante, de douillets fauteuils en velours rouge trônaient un peu plus loin, et un miroir reflétait la grande bibliothèque en bois qui menaçait de craquer sous le poids des innombrables ouvrages.

Le vieil homme trempa la plume dans l’encre émeraude et écrivit, écrivit, écrivit, écrivit jusqu’au moment où il s’arrêta, épuisé.

Une grande marque rouge était apparue entre ses doigts. Il contempla fièrement son travail, satisfait.

Alors, il frappa dans ses mains :

 

- Terminus !

 

Les flocons de neige comme suspendus à des fils invisibles tombèrent à nouveau, le feu recommença à crépiter, Georges continua à disposer les biscuits …

 

- Voilà, j’arrive… marmonna Georges.

- J’ai fait ce que j’ai pu…

- Je vous avoue que je manquais d’inspiration… Le syndrome de la page blanche, vous savez ? bredouilla Georges en posant l'assiette sur la table basse.

- Oh, que oui ! Bon, dites-moi ce que vous en pensez…

 

Georges ouvrit impatiemment le carnet. Tout y était ! Ce qu’il avait en tête mais qu’il ne parvenait pas à exprimer était là. Sa nouvelle avait pris forme sous la plume d’un autre. Comment était-ce possible ?

 

- Merci… merci… je ne trouve pas les mots et... c’est fantastique et… Comment vous témoigner ma gratitude ? Je tiens à vous adresser mes plus vifs remerciements ! murmura Georges.

- Allons bon… Je ne veux pas de larmes et de "vifs remerciements" dans cette maison. Ne soyons pas tartignolles… Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours, enfin !

- Merci monsieur.

- Hahaha ! Mais… Hahaha !

 

Le vieillard éclata de rire, visiblement très amusé par la réponse de Georges. 

Ce dernier le regarda sans comprendre :

 

- Je ne comprends pas… Qu’y a-t-il de si drôle ?

- Tu peux m’appeler Georges, tu sais.

- Oh, ça alors ! Moi aussi, je m’appelle Georges !

- Hahaha ! Mais, parbleu, tu n’as toujours pas compris, mon petit ? Je pensais que tu avais plus de cervelle que ça, moi !

 

Soudain, Georges se souvint : il avait vu quelque chose d’effrayant dans la neige… Et puis ce visage... Oh oui, ce visage... Il lui rappelait vaguement quelqu’un... Mais qui ?

Le feu était de plus en plus ardent et l'atmosphère lourde, chargée de secrets.

Georges se sentit tout à coup moins à l’aise. Il balbutia :


 

- Que… que voulez-vous dire ?

- Ce que je veux dire ? Ah là là… Il faut tout expliquer, j'ai l'impression... soupira le vieillard, en relevant la mèche blanche qui lui barrait le visage.

 

Georges observa avec plus d’attention le vieillard, puis son regard s'arrêta dans le miroir...

Mais oui !!! C'était donc ça !!! Georges est frappé par la ressemblance du vieillard avec... lui même !

 

- Euh… Vous pouvez m’expliquez ? répéta Georges plus doucement.

- Si tu y tiens… Mais tu me déçois… Je pensais que tu aurais compris tout seul. Vois-tu, tous les humains ont trois… trois… eh bien, employons le bon terme : trois écérènes…

- "Écérènes" ? répéta Georges, sans comprendre.

- Oh, oui, "écérènes", bon ça va, c'est pas non plus le mot le plus bizarre du monde, hein... Mais tu vois, les écérènes sont tous un peu différents : le premier est l'écérène "bébé, enfant et adolescent". Le deuxième écérène vit la période "jeune adulte et adulte". Le dernier est celui qui incarne "le vieil homme et le pépé". Moi, je suis le Georges écérène vieillard, et toi, l’écérène adulte. Ça y est à présent ?

- Si on veut… dit Georges, tout en réfléchissant. Mais ! s'écria-t-il, immédiatement.

- Qu'y a-t-il ?

- Pourquoi n'y avait-il pas d'empreintes sur la neige ?

- Je te l'ai dit : je suis un écérène : je ne suis pas encore réellement vivant !

- Ah... C'est... un peu... comment dire ? Euh...

- Bon, ça suffit, pas de commentaires ! bougonna le vieillard, vexé.

- Non mais, ça veut dire que depuis le début, je parle avec moi-même ! résuma Georges d'un ton mal assuré.

- Et puis-je savoir quel est le problème ?

- Laisse, tu ne peux pas comprendre... soupira Georges, qui se permit alors de tutoyer son écérène.

 

Un silence pesant s’installa entre les deux hommes qui ne savaient plus quoi se dire. Comment feriez-vous si vous étiez confronté à votre écérène ? Le vieillard se racla la gorge et annonça qu’il devait repartir pour Ecérénie.

 

- Bon... eh bien... au revoir... grommela le vieillard, une grosse boule dans la gorge.

Aller à la rencontre de son écérène et partager un moment avec lui avait été si facile et agréable... Comme il était douloureux à présent de se dire adieu !

 

- Oui.. et surtout, merci... merci pour tout...

 

Georges ne put s’empêcher de regarder le vieil homme s'éloigner avec un petit pincement au cœur.

La longue silhouette s’affina jusqu’à devenir un petit point à l’horizon qui disparut sous la neige tombant de plus belle.

 

Mais j'y pense ! Voulez-vous savoir qu’elle était cette fameuse histoire ? Vraiment ? Vous êtes sûrs ? Certains ? Sans rire ? Rooooh, ça va, j'arrête...

Cette histoire est... Eh bien, vous venez d'en lire la dernière ligne !

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Contesse
Posté le 22/06/2023
Hello !

J'aime beaucoup la poésie de cette histoire, et la petite morale qui s'en découle :) Cette idée que finalement, tout est en nous et qu'il suffit d'y croire, de s'écouter et de puiser les ressources qu'on a. Ça sonne beaucoup d'espoir et ça fait rêver héhé !

Sinon j'adore la mise en abime de la nouvelle qui est écrite et qu'on a sous nos yeux, comme si elle avait été écrite par nous, ou pour nous ^^

Bref, ce fut une nouvelle toute douce, toute en poésie, un plaisir à lire !
A bientôt ;)
Nascana
Posté le 29/10/2021
Coucou,

Pour la vrai question est : où le vieux Georges a eu sa baguette magique ? Je veux bien la même. Quoi que... L'ordinateur risque de ne plus marcher si le temps est figé.

J'ai bien aimé l'idée de l'histoire qui est l'histoire qu'on lit.

Maintenant reste à savoir si Georges va vraiment créer ce futur.
RoseRose
Posté le 17/12/2021
Bonjour Nascana,

Alors, pas d'inquiétude, l'ordinateur fonctionne très bien même avec le temps figé. (Testé et approuvé par ma personne quand on me l'a prêtée).
En réalité, je pense qu'il l'a volé quelque part, cette baguette... (La légende raconte qu'il l'a volé à une des trois admines de PA qui s'en servait pour pouvoir prendre autant de temps qu'elle le souhaitait pour répondre aux commentaires) (mais laquelle ? je ne sais pas)).
Du coup, si ça se trouve, une deuxième baguette appartient à une 2ème admin et tu peux lui prendre...

Bonne chance !

P.S. : Désolée, comme je l'ai déjà dit, si j'ai répondu (un peu beaucoup trop) tard....
Amusile
Posté le 19/10/2021
Une nouvelle toute en légèreté, avec un brin d’humour. De la tendresse du vieillard sur son passé qui est l’instant présent. J’ai apprécié ce regard de nostalgie que le vieux adresse au jeune adulte qu’il était, est et sera.
RoseRose
Posté le 17/12/2021
Coucou Amusile,

merci d'être passée ici et comme je le disais à itchane, désolée du retard de réponse ^^' . Ton commentaire me fait très plaisir, ça me touche beaucoup.

À très vite !
itchane
Posté le 17/10/2021
Bonjour RoseRose !

Ce texte est trop chouette, j'ai beaucoup aimé le regard du futur sur le présent et la présence élégante du paradoxe de l'écrivain ^^
La chute aussi est très amusante, tout à fait dans la légèreté de ton et l'espièglerie de l'ensemble, bravo !

: )
RoseRose
Posté le 17/12/2021
Bonjour Itchane,

Mille mercis (et pardons aussi) pour mon (incroyable, légendaire, extrordinaire...).... retard à répondre à ton (très gentil et adorable) commentaire.

Merci encore, joyeux Noël et bonne année (wow, le temps passe vite).

RoseRose
Hastur
Posté le 16/10/2021
Hello !

Super texte. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère générale, le côté presque humoristique, mais pas tout à fait. Je dois avouer qu'au début, comme Herbe Rouge, j'ai cru qu'il s'agissait du Père Noël hu hu ^^.

J'aime beaucoup l'idée de la fin !

A bientôt :)
RoseRose
Posté le 17/10/2021
Salut Hastur !

Et non, pas de père Noël pour cette fois, perdu ! Je te remercie pour ton passage ici, ça me fait très plaisir !


Je te souhaite une bonne journée :),

à bientôt.
Kevin GALLOT
Posté le 11/10/2021
Salut Roserose, très sympa ton texte, j'aime beaucoup le côté "voyage temporel", tu explores complétement un paradoxe temporel très connu, le paradoxe de l’écrivain, en lui ajoutant le fait que le vieux écrit exactement ce qu'il se passe en temps réel, en prédisant même les futurs échanges avec son moi jeune. C'est très intéressant, ça bouscule les neurones. Bon maintenant c'est ballot, j'hésite entre trois histoires pour mon vote, ça va être compliqué :D
A+
RoseRose
Posté le 16/10/2021
Hi Kevin, merci pour ton retour !

Tu as parfaitement décrit les deux temporalités qui se téléscopent, celle du jeune Georges bien en peine face à sa page blanche et celle de son écérène qui arrive comme un tourbillon et qui rédige les événements en train de se dérouler et ceux à venir.
Je te propose de l'aide pour ton vote : choisis ......ta nouvelle préférée XD.
En tout cas, j'ai beaucoup aimé ta nouvelle mais je ne dis rien de plus sinon mon commentaire sera tout p'tit.

À bientôt,
RoseRose
Herbe Rouge
Posté le 03/10/2021
Très sympa cette histoire ! Au début, j'ai cru que ça allait être le père Noël (vieil homme, neige...). Mais pas du tout, et c'est tant mieux !
Le ton du vieil homme ne m'a pas dérangé, et j'ai beaucoup aimé l'arrêt du temps, et le fait que tout ceci, au final, reste tout de même bien mystérieux.
Un bon recyclage ;)
RoseRose
Posté le 07/10/2021
C'est vrai, il aurait pu s'agir du Père Noël mais il devait être occupé ... Trop d'auteurs ont évoqué ses aventures et la Mère Noël elle-même était prise par d'autres obligations. Tu savais qu'elle prenait désormais des cours de violon ?
Du coup, ce cher vieux Georges a dû se dédoubler pour affronter la neige, rédiger la nouvelle et préparer le thé ...
Si d'autres personnages sont volontaires pour intervenir dans de prochaines histoires, ils sont les bienvenus !
Je m'en vais rédiger une petite annonce, tiens ...

Un grand merci pour ton passage ici et à très vite, Herbe Rouge !
Belisade
Posté le 03/10/2021
Bonjour RoseRose,
La fraîcheur habituelle de tes nouvelles a laissé la place à beaucoup de maturité. Tu joues avec le temps, ces deux personnages en miroir, dont l'un ne reconnait pas l'autre, ce sont deux lignes de temps qui se rencontrent ! et la baguette pour arrêter le temps, ... le temps d'écrire une nouvelle hahaha ! ... j'ai beaucoup aimé. Enfin la fraîcheur on la retrouve aussi avec tout cet épisode dans la neige et la création du mot 'érécène'. Ces vieux messieurs qui écrivent des histoires en buvant du thé, oui on n'est pas très loin de Dickens ...
Bravo pour ton histoire, très sympa !
RoseRose
Posté le 06/10/2021
Coucou Belisade,

ce sont de très chouettes compliments qui me réchauffe le cœur autant que le ferait un bon feu de cheminée.
On a tous besoin d'une petite (grosse) dose de magie pour affronter les obstacles de la vie. Si seulement mon écérène pouvait me remplacer pour les cours d'EPS (ah, comme je déteste le cross)...

Écérène faignéant, viens à mon secours !!
Alice_Lath
Posté le 02/10/2021
Eh bien, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère chaude et apaisante de la pièce haha, c'était vraiment très agréable, ça faisait très cosy
J'ai bien aimé aussi le moment où le temps est arrêté, l'idée de la nouvelle, il y avait un côté un peu Scroodge, avec l'esprit du futur qui vient visiter sous la neige, enfin, je sais pas si je suis très claire haha
Je rejoins un chouïa Ery sur le début où l'engueulade est très sèche et prend un poil au dépourvu haha
Sur ce, je vais tenter de me faire un chocolat chaud histoire de coller à l'ambiance, merci à toi !
RoseRose
Posté le 05/10/2021
Coucou Alice,
tu as parfaitement vu ce à quoi je pensais en rédigeant cette histoire ! Quelques semaines auparavant, j'avais regardé le film "Le drôle de Noël de Scrooge" et cela m'a inspiré la neige, le thé, les allers-retours temporels et le caractère grincheux et bougon du vieux Georges.
Un grand merci pour ton commentaire !
Bon chocolat à toi et à très bientôt !
EryBlack
Posté le 02/10/2021
Salut RoseRose :)
C'est une super idée, le double du futur qui vient compléter l'histoire de l'écrivain en panne ! Et la petite mise en abyme à la fin est rigolote aussi. J'aime assez l'ambiance un peu magique, comme un conte de Noël. Au niveau du style, je trouve que ça fonctionne bien. C'est énergique et amusant.
Certains passages m'ont laissée plus réservée. Tout d'abord, les dialogues : le vieillard inconnu autoritaire qui tyrannise un peu son hôte, je n'ai pas vraiment accroché, j'ai toujours l'impression que c'est forcé. Je trouve que si le Georges du futur s'exprimait avec autorité et malice mais plus de sobriété, on comprendrait un peu mieux les hésitations du Georges du présent, parce que là il réagit mollement aux premières répliques, plutôt désagréables en soi, de son double. Cela dit, c'est un choix de ta part qui contribue sans doute à l'humour du texte, mon ressenti est très subjectif ici (j'ai ptet des comptes à régler avec les vieillards autoritaires en général, qui sait ?).
En tout cas, une chouette participation !
RoseRose
Posté le 02/10/2021
Salut Eryblack,

C'est chouette d'avoir ton retour sur ma nouvelle ! C'est vrai, le vieux Georges a un côté quelque peu autoritaire et dur mais c'est l'idée que je voulais donner. J'ai pensé à Scroodge en écrivant, je voulais que le vieil homme ait un côté donneur de leçons et moqueur. Il n'empêche que je l'aime quand même bien, ce vieil homme bourru et attachant...

À bientôt j'espère,
RoseRose
Prudence
Posté le 01/10/2021
J'ai adoré cette nouvelle. Son debut, son milieu et sa fin (la dernière phrasd, c'etait la cerise sur le gâteau). Elle m'a fait tellement sourire, presque rire. Il y a quelque chose dans le style, une sorte de maîtrise, de légèreté et de finesse mêlées qui m'a transportée. Cette nouvelle a été pour moi comme une goulée d'air frais et de joie. Merci pour ce partage et pour ces deux Georges, ces deux rayons de soleil <3
Prudence
Posté le 01/10/2021
Phrase* ce clavier m'a enlevé tous les accents, zut ^^'
RoseRose
Posté le 02/10/2021
Coucou Prudence !

C'est moi qui te remercie pour ton commentaire si gentil, ça me fait chaud au coeur TvT. Je suis heureuse que cette histoire t'ait autant plu et que tu considères Georges et son écérène comme des rayons de soleil même dans la neige :).

À très vite,
RoseRose
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