Une valse à deux temps

Par Rimeko

Les chandelles brûlent sous la haute voûte de pierre. Le vin sirupeux tinte dans les coupes ornementées, d’un rouge si profond qu’il en apparait presque noir, une couleur de cerise trop mûre, la même teinte épaisse et riche du sang s’écoulant d’une veine ouverte. L’air stagne, alourdi des parfums des convives et des mets s’empilant sur les tables alignées le long des murs, n’attendant que le ballet des domestiques pour amener les uns aux autres. Les grandes fenêtres de la salle de bal, joignant le parquet mordoré aux moulures du plafond, s’ouvrent sur le jardin à la française et, attirés par l’air chaud de l’été comme des papillons à une flamme, les danseurs ont quitté la lumière des candélabres pour celle de la lune.

Violet se retourne, sa longue robe pourpre bruissant avec le mouvement de son corps.

« Viens danser, mon amour. »

Hannah lui sourit en acceptant sa main tendue et se laisse entraîner au milieu des autres convives. Le gravier crisse sous ses semelles. La bague de Violet, celle ornée d’un rubis étincelant, lui semble si froide contre sa peau. Elle sert un peu plus fort les doigts de la comtesse qui, superbe, ignore les regards qui s’attardent sur elles.

Les murmures se taisent, un instant le silence résonne, puis les premières notes s’élèvent dans l’air. La valse commence.

Violet la serre contre elle, un peu plus qu’il n’est d’usage, et son souffle caresse l’épaule nue d’Hannah quand elle se penche pour lui murmurer des mots que la bienséance récrierait. Hannah sent ses joues rosir, et elle sourit, elle tente de répondre ce qu’il faut.

 

C'est une danse qu'elle ne connait que trop bien.

 

Alors qu’entraînée par l’envolée des violons, la foule s’écarte, Hannah se tourne vers la salle de bal, baignée dans la lumière chaude d’une myriade de bougies. En face des fenêtres, le jardin se reflète dans d’immenses miroirs. Inconsciemment, elle se cherche, dans ce reflet, elle imagine ce que les autres voient ; elle, la jolie première qui fait ses débuts en société, sur le parquet des salles de bal, et la belle comtesse, Violet An Coinín, qu’on murmure veuve noire.

Un regard de côté, et la scène se révèle toute autre.

 

Une main sur son bras, la prise qui se resserre, la pointe de douleur d’ongles griffant sa peau.

La chasseresse vacille, rate un pas et son cœur un battement, et elle n’a d’autre choix que de suivre alors que l’autre la force à se tourner. Un rire couleur de verre brisé lui vrille les tympans.

 

Dans le miroir Hannah danse seule, paupières closes, la tête levée vers de lointaines étoiles. Une main levée à hauteur de son visage, l'autre tenue au niveau de sa hanche. La peau de Violet est froide sous ses doigts. Son corps connaît les pas de lui-même, par cœur, et elle n'a pas besoin de baisser les yeux pour être sûre de ne pas marcher sur les pieds de sa partenaire. Elle se laisse porter.

 

C'est comme un fossé entre elles. Elle sait qu'elle ne peut l'atteindre. Pas encore.

Le rythme accélère. Sa respiration de même. Elle sent une goutte de sueur descendre le long de sa colonne vertébrale, comme un frisson.

Si elle n’arrive pas à suivre...

 

« Viens, mon amour. »

Encore une fois, Hannah suit, ne rouvrant les yeux qu’à regret. Elle n’entend plus la plainte des violons, seulement son cœur qui bat à ses oreilles et l’écho de la voix veloutée de Violet. Elle lui emboîte le pas, en bonne partenaire, aveugle et sourde à toutes les autres silhouettes qui virevoltent dans la pénombre, révélées au gré d’un pas de danse par la lumière des bougies, à l’intérieur.

Elles s’écartent de la foule, jusqu’à un recoin de nuit dérobé aux regards. Ici, personne ne viendra les interrompre. Rien d’autre ne compte qu’elles deux et le frémissement qui brûle sous la peau d’Hannah. C’est maintenant. Ici et maintenant.

 

Elle pense à son père.

Qu’est-ce qu’il dirait, s’il la voyait ? Oh, elle le sait bien. Il lui dirait que c’est folie. Qu’elle risque de tout perdre, qu’elle risque son âme, et que rien ne vaut ce pari insensé qu’elle a fait, pas même de rendre honneur à une promesse faite sur un lit de mort. Mais il n’avait jamais pardonné au monstre la mort de sa petite sœur et, à elle aussi, sa tante lui manque.

 

Violet l’attire à nouveau à elle, les entraînant toutes deux dans une valse lente, au rythme de la respiration d’Hannah, un rythme simple, à deux temps, et toutes deux ignorent les musiciens qui jouent pour les autres convives. Le pouce d’Hannah glisse sur le rubis de la bague de Violet. Dans son milieu à elle, peu pouvaient s’offrir une pierre précieuse de cette taille. Une pointe de jalousie lui titille les entrailles. Elle ferme les yeux, un instant, juste un instant.

À son tour, d’une pression, elle entraîne sa partenaire dans une pirouette qui leur fait tourner l’angle du manoir. Elles sont tout contre une fenêtre, mais l’intérieur est si brillamment éclairée que la nuit autour d’elle n’en semble que plus profonde.

 

La chasseresse fait un pas sur le côté, sans se désengager tout à fait ; maintenant, c’est elle qui mène la danse, elle qui impose son rythme.

Elle y est presque.

 

« Vas-y, » murmure-t-elle dans un souffle, un élan, qui la rapproche encore un peu de Violet – une inspiration et leurs poitrines s'effleurent, leurs corsages bruissant l’un contre l’autre. Le cœur d’Hannah s'emballe, la tête lui tourne, sa bouche s'assèche, ses yeux s'embrasent.

Sa main tâtonne dans les plis de sa robe, ses doigts effleurent quelque chose de dur au milieu du tissu satiné, et elle lève les yeux vers Violet, elle lui sourit.

 

Elle inspire, expire. Sa prise se resserre.

Elle veut seulement que son père soit fier d’elle.

 

D'une main dans sa nuque, elle encourage Violet à se baisser. Elle entortille ses doigts emprise sur les boucles brunes, la pousse presque dans son cou, et elle frisonne quand ces lèvres si froides effleurent sa peau, une fraction d'un instant avant la délicieuse douleur des crocs qui s'enfoncent dans sa chair. Elle s'accroche à Violet pour ne pas tomber. Elle croise le regard de son double dans la vitre, seule, toujours, reflet mensonger, ou prophétique, peut-être.

Inversé, bien sûr, comme le sont tous les bons reflets.

Elle ferme les yeux avant de se voir disparaître. Elle le sent, et cela lui suffit. La tête commence à lui tourner, sans l'étreinte de la comtesse elle pense que ses jambes se seraient dérobées sous elle. La musique s'évanouit dans une coruscation. Elles dansent toujours.

Violet la domine, en taille, et ainsi Hannah presse son visage dans son cou, le relief de sa clavicule tout contre son menton. Elle résiste à l’envie de mordre, à cet instinct tout neuf qui s’épanouit derrière ses côtes. Elle n’a pas encore ses crocs ; pour le moment, elle est toute entière sous la coupe de Violet, une créature assujettie corps et âme à sa créatrice. Elle le restera tant que la vampire seigneuresse ne lui laissera pas sceller le pacte avec, en échange, le goût de son sang sur la langue d’Hannah.

 

Qu’a-t-elle à perdre ?

Sa famille n’est plus, ruinée, détruite par l’Église et la vindicte populaire. Il y a des secrets qui suffisent à faire tomber même un comte, et surtout un comte tout juste intronisé à la mort de sa sœur, la comtesse en titre — et, avec lui, toute leur lignée a été entraînée dans l’abîme.

Elle a promis de se venger du monstre qui a emporté sa tante, des années auparavant, et causé leur perte.

 

Violet n’a d’yeux que pour elle, ses pupilles dilatées jusqu’à engloutir toute la couleur de ses iris, magnétiques comme deux aimants. Elle s’assure qu’Hannah regarde alors qu’elle retrousse son gant, lentement, si lentement, dévoilant la perfection de sa peau pâle, l’entrelac de ses veines au creux de son coude, son poignet, si délicat, laissant deviner la structure des os et des tendons en-dessous. Le cœur d’Hannah a cessé de battre. Elle, ne regarde plus la vampire, toute entière absorbée par la chair dévoilée.

Avec la main de Violet, son attention remonte, s’arrêtant à ses lèvres peintes. Le rouge laisse place au blanc, comme ses crocs, comme sa peau, puis le rouge, à nouveau. Le sang, celui d’Hannah, coule. Elle sent sa bouche s’assécher. Le monde grésille, vibre, à la limite de sa perception. Prêt à basculer.

 

Elle le serre si fort que les échardes du pieu s’enfoncent dans sa paume.

 

Violet lui tend la main, et Hannah ne peut qu’obéir, sentant à peine la pression encourageante des doigts de la vampire alors qu’elle se penche et embrasse l’intérieur de son poignet.

Son sang est aussi chaud que sa peau est froide. Un frisson secoue Hannah toute entière alors que le goût métallique se déverse sur sa langue. Elle a réussi. Sa main droite se referme sur le bras de Violet, serrant si fort qu’elle laisse des marbrures sur la peau pâle. D’un mot, la vampire seigneuresse pourrait encore lui ordonner de lâcher, de reculer, de se tuer même – pendant un instant encore, un instant qui s’étrécit à chaque gorgée avide, elle a tout pouvoir. Hannah lape avidement le sang, ce sang volé, ce sang qui a appartenu à d’autres et maintenant réchauffe de l’intérieur le corps immortel de Violet. Désormais, il embrasera aussi le sien.

La compulsion cède ; son corps lui appartient à nouveau. Sa main gauche, enfin, se lève, armée d’un pieu taillé en une pointe parfaite.

 

Abigaël titube.

Le pieu lui échappe, tombe dans la poussière.

Elle ne crie pas. Instinctivement, elle porte ses mains à sa poitrine, son geste suspendu juste avant que ses doigts effleurent la dague enfoncée dans son ventre jusqu’à la garde, ornée d’un large rubis rouge. Elle ne le connaît que trop bien. Il était monté sur une bague, avant — la chevalière de Violet, un héritage de famille. Sa famille.

Il lui semble sentir ses entrailles convulser tout contre la lame, la chaleur de son corps sapée par le froid de l’acier planté dans sa chair. Abigaël fait encore un pas en arrière. Ses jambes tremblent.

Elle s’effondre.

 

Un cœur brisé saigne tout comme un autre.

 

À travers les ombres qui grignotent déjà sa vision, elle voit la pointe d’une botte qui s’arrête juste au niveau de sa tête. Dans un bruissement de tissu précieux, la vampire s’accroupit à côté d’elle. Quand elle lui sourit, ses dents accrochent la lumière de la lune. Abigaël se demande si elle compte l’achever, ou seulement la regarder mourir.

À la place, Hannah se penche un peu plus, et ses crocs s’enfoncent dans le cou de sa victime impuissante. Elle ne retournera pas la faveur ; elle ne rendra pas son libre arbitre à Abigaël, ne lui donnera pas l’occasion de porter le coup fatal.

Cinq ans plus tôt, Violet avait commis cette erreur, et l’avait payée de sa vie.

 

Hannah étreint toujours Violet quand les jambes de la comtesse se dérobent sous elle – elle accompagne sa chute jusqu’à la déposer sur le sol, délicatement, dans une parodie de révérence. D’un geste fluide, elle ôte la bague du doigt de la vampire. Elle contemple le rubis à la lumière des bougies de la salle de bal. Sur la face interne ont été gravées les armes de la famille des An Coinín.

Violet gémit et Hannah revient à elle. Elle se penche et l’embrasse, glissant sa langue entre ses lèvres froides, goûtant son sang à elle, les mêlant pour la dernière fois. Quand elle s’écarte, leurs regards se croisent, noisette étoilé de rouge, et noir voilé de larmes. Un souffle, comme une expiration, et les yeux de velours se ferment.

Du plat de la main, Hannah enfonce un peu plus le pieu dans la poitrine de la comtesse.

 

Elle sent son cœur ralentir, puis s’arrêter. Elle se sent mourir. Désormais, le pieu abandonné dans l’herbe sera la seule arme capable de lui ôter sa non-vie. Hannah s’est redressée et la regarde, toujours avec ce même sourire, désormais ensanglantée. Elle a triomphé du dernier vestige de la lignée de Violet.

Abigaël An Coinín, désormais, sera sienne.

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Yvaine
Posté le 23/07/2024
Ce texte est très doux et pourtant passionné, avec de nombreuses images qui fonctionnent par évocation (la botte, par exemple). C'est très agréable à lire, d'autant plus avec des formulations très poétiques comme "un rire couleur de verre brisé", "c'est comme un fossé entre elles" ou "inversé, bien sûr, comme le sont tous les bons reflets" ! Tu joues sur l'aspect séducteur qui est à l'origine de la légende des vampires, à la manière de "Carmilla" qui est aussi une romance entre deux femmes.

Cependant, le dialogue final me semble sonner un peu faux. Le reste du texte a fait comprendre au lecteur qu'il s'agissait d'une relation amoureuse, et garder le doute sur la sincérité des deux personnages permettrait peut-être de préserver l'atmosphère onirique du reste du texte. La dernière phrase rend le tout plus dramatique, mais après ce dialogue, j'ai l'impression d'une dissonance. Mais c'est peut-être voulu, pour justement montrer cette tension !

Quoi qu'il en soit, c'est un très beau texte, très agréable à lire !
Rimeko
Posté le 23/07/2024
Hehe, j'aime bien mes images, donc content de voir qu'elles plaisent aussi aux lecteurices :D Je connais pas Carmilla, mais oui je voulais jouer un peu autour de la mythologie du vampire ^^

Hmm, t'as raison pour le dialogue par contre, en le relisant ça fait un peu mauvais mélodrame mdr

Merci de ton passage <3
Feydra
Posté le 11/11/2023
Je me suis laissée emportée par cette danse et par cette histoire. Cette nouvelle est vraiment bien écrite. j'ai eu un peu de mal à saisir la deuxième histoire (et j'ai dû la relire à part pour comprendre :) ). C'est une belle histoire de vengeance, très prenante et forte, avec beaucoup de sous-entendus. L'ambiance du bal est montrée à la perfection. Bravo !
Rimeko
Posté le 17/11/2023
Hello :
Oui c'est une histoire à relire haha, c'est fait exprès qu'on pense au début que les italiques s'appliquent à Hannah, et pas à un troisième personnage ^^ Merci !
Francois6po
Posté le 10/11/2023
Hello
Je me suis perdu dans le texte. Comme dit ClaraDiane c'est une histoire à lire deux fois.
Mais malgré cet impression de confusion, c'est un beau texte, avec une ambiance prenante et des émotions intenses.
Merci :)
Rimeko
Posté le 11/11/2023
Hello !
Oui je crois que j'ai perdu tout le monde, haha. Bon, c'était prévu de faire une histoire à lire deux fois, mais de préférence sans toute la confusion entre deux xD Merci de ton passage !
Gabhany
Posté le 10/11/2023
Hello Rim ! Alors j'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle, le style, le rythme, ça crée une ambiance particulière, toute en séduction vénéneuse. C'est un très beau texte, très visuel. Juste comme les autres Plumes, j'ai eu du mal à comprendre qui était Abigaël, j'ai compris en lisant les commentaires en dessous. Mais en tout cas bravo pour ce beau texte !
Rimeko
Posté le 10/11/2023
Hello Gabhany ! Ça faisait longtemps, comment ça va ? :D
Merciii, ravi que tu aies aimé l'ambiance ! Mais haha oui, j'ai apparemment donné un peu trop dans le compliqué avec ce texte, je retiens ça pour la prochaine fois mdr
ClaraDiane
Posté le 09/11/2023
Une histoire à lire deux fois ! J'ai bien aimé même si, comme les autres, je suis tombée dans le piège des passages en italique. Ca ne rend la fin que plus sympathique quand tu peux pousser un "aaaah !" surpris et satisfait :p
Rimeko
Posté le 10/11/2023
Haha oui, c'était une nouvelle à plot twist xD
Solamades
Posté le 09/11/2023
Rimeko ouvre le bal !  C’est donc une histoire de meurtres par vengeances entre vampires et chasseuses.
Sur le coup, j’ai eu un peu de mal à comprendre, d’autant plus que mon chéri me lisait le texte à voix haute, je n’avais pas accès aux italiques. J’ai eu les éléments qui me manquaient par la suite. En tout cas, l’ambiance est réussie, à la fois sexy et dangereuse, sensuelle et mortelle… Très beau texte !
Rimeko
Posté le 10/11/2023
Le ferme, plutôt, vu le classement par ordre alphabétique xD
Ah oui sans la mise en page c'est un niveau de difficulté différent, damn ! Déjà que c'était apparemment un poil trop nébuleux, alors sans voir qu'il y avait une distinction... Mais content de voir que tu as aimé quand même !
lukyaspyndell
Posté le 08/11/2023
Bonjour,
Cette tension magnifiquement décrite me rappelle First Kill (si tu connais). J'ai beaucoup aimé la manière dont tu as écrit cette nouvelle, c'est original. La forme me rappelle l'effet de l'ivresse, on mélange de tout et il y a des choses fortes qui se déroulent : c'est mélancolique, poétique, romantique. Ça m'a transporté et j'étais triste d'avoir fini. Merci pour cette danse
Rimeko
Posté le 09/11/2023
Hello !
Je connais de nom, c'est la série Netflix avec une vampire et une chasseuse de vampires, non ?
Ravi que tu aies aimé !! C'est vrai qu'il y a un effet d'ivresse avec le mélange des temporalités ; c'est pas aberrant pour un bal, j'imagine qu'il devait bien y avoir de l'alcool dans ces soirées haha. Et d'un point de vue plus poétique, on peut dire que c'est l'enivrement de l'amour et du pouvoir :P
lukyaspyndell
Posté le 09/11/2023
Oui c'est ça ^^
Ah sûrement que ça s'arrosait x) en tout cas chapeau !
Raza
Posté le 06/11/2023
Bonjour!

J'ai bien aimé l'idée, avec cette tension entre qui chasse qui, qui vit quoi. L'historique du personnage donne du corps à l'histoire. Cependant, il m'a été un peu difficile de suivre le fil, en particulier, à un moment, le personnage danse devant un miroir, et j'avais l'impression que ça se passait à un autre moment, en un autre endroit (elles sont dehors au début), mais je n'ai pas réussi à relier les points.
Malgré cela, j'ai apprécié lire cette scène intense où se passe le tournant de toute une vie :)
Rimeko
Posté le 06/11/2023
Hello !
Pour le miroir, ils sont bien à l'intérieur de la salle de bal, mais Hannah et Violet dansent juste à l'extérieur de la salle, de l'autre côté des baies vitrées qui ont été ouvertes. Si la foule s'écarte, elles peuvent voir leur reflet - enfin, Hannah peut, haha.
Content que ça t'ait plu malgré cette petite confusion !
Herbe Rouge
Posté le 04/11/2023
Coucou,
Alors, j'aime bien cette histoire de vengeance, et de victime qui devient bourreau... mais il y a des passages que je n'ai pas réussi à comprendre, notamment ceux en italiques, qui est Abigaël... (il y a deux protagonistes principales ici pour moi alors je suis perdue avec ce troisième prénom... mais bon, c'est sans doute juste moi, il m'en faut peu). Je reste incertaine également sur cette dague... se sont-elles entretuées ? S'agit-il d'un fragment du passé ?
Cependant, cela reste une belle idée :)
Rimeko
Posté le 05/11/2023
Coucou !
Les passages en italique sont bien du point de vue d'un troisième personnage, Abigaël, la "chasseuse", et prennent place plusieurs années après le bal et la mort de Violet – mais c'est volontairement gardé flou jusqu'à la fin, pour laisser penser que c'était Hannah la chasseuse de vampires. Abigaël est d'ailleurs la nièce de Violet, et le "monstre" qu'elle cherche à tuer, c'est donc celle qui a tué sa tante (et plongé leur famille dans l'infamie en révélant la nature vampirique de Violet) : Hannah.
Et la dague, c'est Hannah qui a volé la bague de famille de Violet et en a placé le rubis dans le pommeau de son arme ^^
Merci de ton commentaire !
Herbe Rouge
Posté le 05/11/2023
Ah oui, j'ai loupé pas mal de trucs quand même. 😆
Je comprends tout à fait cette volonté de laisser volontairement dans le flou ceci dit :)
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