- Bonjour, cher lecteur,
J’espère que vous êtes confortablement installé et prêt à plonger dans une aventure qui pourrait changer votre perception du monde. Vous vous demandez peut-être pourquoi je m’adresse directement à vous, pourquoi je brise cette barrière entre nous. Eh bien, c’est parce que ce que je m’apprête à vous révéler ne peut être raconté de manière traditionnelle. Ce récit n'est pas une simple histoire – c'est une vérité oubliée, une saga qui transcende le temps et l’espace, et je suis ici pour vous guider à travers ses méandres. Des secrets oubliés, des fragments effacés de notre passé, qui pourraient ébranler vos croyances.
Mais je m’égare. Allons droit au but. Êtes-vous prêt à explorer les mystères enfouis du passé ? À affronter des vérités qui défient l’imagination ? Je vous préviens, ce voyage n’est pas pour les cœurs fragiles, car il mettra à l'épreuve non seulement votre intellect, mais aussi votre sens de la réalité.
Il y a des millénaires, lorsque notre planète n'était qu'une vaste étendue peuplée de dinosaures, une civilisation humaine existait. Comment le sais-je ? Pourquoi cette vérité a-t-elle été ignorée ? Vous pensez probablement que j’affabule, que tout cela n’est que fadaise, billevesée ! Après des décennies de recherche, je suis ici pour partager mes découvertes avec vous. Alors, écoutez attentivement…
Laissez-moi vous raconter leur histoire...
Leur civilisation était bien plus avancée que la nôtre. Des cités flottantes s’élevaient au-dessus des plaines, des voitures volantes se déplaçant à la vitesse du son, leur avancée technologique n’avait de limites que leur imagination. Mais, comme toute société, des tensions entre les nations se creusaient, les alliances se faisaient et se défaisaient ; et bientôt, des guerres éclatèrent aux quatre coins du globe pour les ressources. La paix n’était plus qu’un souvenir lointain. Ça vous rappelle quelque chose ?
Et puis, un jour, une menace venue des cieux changea tout. Une météorite, de proportions colossales, fonçait droit vers la Terre. Une catastrophe d'une telle ampleur que même leurs armes et technologies avancées ne pourraient la stopper. Vous connaissez bien cette météorite, n’est-ce pas ? Oui, c’est celle qui a anéanti les dinosaures. Mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’elle a failli détruire…
Face à l'extinction imminente, les dirigeants des différentes nations se réunirent dans une tentative désespérée pour sauver ce qu'ils pouvaient. Ce fut l'un des rares moments d’unité de leur histoire, un dernier sursaut de solidarité. Après des délibérations qui durèrent des jours, les plus brillants esprits de la planète aboutirent à une seule conclusion : la Terre devait être abandonnée.
Ils avaient un plan, un projet audacieux, titanesque : ils allaient voyager vers une autre planète : leur dernier espoir, un renouveau, une terre promise : Prométhée. Et ainsi, pour la première fois depuis des siècles, les peuples s’allièrent pour construire d'immenses arches spatiales, des vaisseaux d'une complexité inimaginable, conçus pour transporter l’ensemble de leur population à travers les étoiles. Mais il y avait un problème : ce voyage allait durer plus d'un million d'années.
Pour résoudre ce dilemme, ils développèrent une technologie de cryogénisation avancée, capable de maintenir la population endormie pendant toute la durée du périple, protégé de l’usure du temps. Ces vaisseaux, pures merveilles de la technologie, furent construits. Le jour fatidique arriva. Alors que la météorite s'approchait, ils quittèrent la Terre, abandonnant leur monde à son sort. Les dernières images que les colons gravèrent dans leur mémoire étaient celles de l’ancienne Terre, balayée par des vents violents, des créatures géantes errant encore dans les plaines.
Prométhée, le joyau d'une autre galaxie, les attendait. Ce monde, aux dimensions colossales, deux fois plus grand que la Terre, orbitait autour de deux soleils dans une trajectoire complexe formait un huit. Cet équilibre précaire lui conférait des saisons contrastées, des climats extrêmes, mais également une beauté sans égale.
Lorsque les colons émergèrent de leur long sommeil, ils découvrirent un monde à couper le souffle. D'immenses chaînes de montagnes aux sommets enneigés s’étendaient à perte de vue. Les vallées verdoyantes en contrebas regorgeaient de fleurs d'une diversité éclatante, les forêts abritaient des arbres titanesques aux troncs noueux, et les lacs cristallins scintillaient sous le regard bienveillant des deux soleils. C'était un monde façonné par la grandeur et la majesté.
La raison qui les avait poussés à choisir cette planète et la rendait vraiment unique, c’était la magie, une énergie inconnue et inépuisable, qui semblait présente dans l’atmosphère. Elle flottait dans l'air comme une brume éthérée, imprégnant chaque pierre, chaque plante, chaque goutte d'eau. Cette force surnaturelle permettait aux habitants de réaliser des exploits qui défiaient la logique et les lois de la physique même.
Les colons, séduits par la tranquillité apparente de Prométhée, pensaient avoir trouvé un refuge loin des tourments de la Terre. Mais la réalité se révéla plus complexe. Pendant leur long voyage, d'autres espèces avaient évolué sur cette planète. Des êtres, mi-humains, mi-animaux, y avaient élu domicile, tels que les Harpies, les Garous, les Félis, les Urs et les Lizardus.
Les siècles passèrent, et les descendants des premiers colons s’adaptèrent pleinement à leur nouvelle demeure. Sous l'influence de la magie omniprésente, les sociétés et les peuples évoluèrent, donnant naissance à des cultures et des civilisations complexes, marquées par la diversité des peuples et des territoires.
Ces différents peuples souhaitant repartir sur de nouvelles bases, ils se partagèrent les terres et établirent un Conseil pour maintenir la paix. Les sociétés primitives se trouvèrent ainsi sous la bienveillance des colons, qui s'installèrent à proximité de leurs habitats. Bien que le Conseil des Rois regroupât tous les peuples dans le but de maintenir la paix et faciliter les échanges (l’équivalent de notre Union Européenne), les premières alliances se formèrent, certaines solides et d’autres fragiles, Le temps poursuivit son cours, s'étendant sur plusieurs millions d'années.
Sous l’influence de la magie, les colons évoluèrent, en fonction de leur environnement, en Sorciers et Magiciens, des Sirènes, des Anges, des Elfes, des Nains, des Vampires et des Démons.
Certaines de ces nouvelles formes de vie résonneront avec des créatures que vous connaissez peut-être, celles de vos légendes et de vos contes préférés. Il est désormais temps de plonger dans l'origine de nos contes enchanteurs.
Afin de renforcer son influence, le Conseil des Rois s'unit sous la bannière de l'Empire, où chaque pays conserva sa souveraineté tout en prospérant. À la tête de cet empire se trouvait l’Empereur, élu parmi les rois des différentes nations. Pendant des siècles, le roi des Hommes présida ce conseil, consolidant une tradition qui traversa les générations.
C'est dans cette époque d'équilibre fragile que naquit la dynastie impériale. L’actuel empereur, William le Juste, était un homme respecté et admiré, dont la sagesse et la force avaient permis à l’Empire d’atteindre son âge d’or.
La paix, cependant, n'est jamais éternelle, menacée par les rancunes et les ambitions dévorantes du passé. Et c'est là, cher lecteur, que notre histoire prend un tournant décisif...
Le palais impérial se dressait au sommet de la colline, dominant la capitale resplendissante d’Anthropolis. Ses murs de marbre blanc étincelaient sous les rayons dorés du soleil couchant, un monument à la gloire et à la sagesse des Empereurs d’antan. Les vastes jardins qui entouraient le palais fleuris de mille couleurs, reflétaient l'harmonie du règne de William Le Juste. La capitale du royaume des Hommes, s'étendait en contrebas, animée et vibrante, mais toujours sous le regard bienveillant de son souverain.
William, paladin de la lumière, était un sorcier redoutable. Il maniait l’épée avec une habileté que peu pouvaient égaler, utilisant sa magie pour ensorceler son arme d'une lumière éthérée. Sa présence inspirait crainte et admiration, et son nom résonnait comme une promesse d’équité et de paix à travers l'Empire. À ses côtés se tenait Solaria, son impératrice, une fée diurne aux pouvoirs magiques émanant des forces lumineuses des soleils. Son aura lumineuse et bienveillante semblait envelopper tous ceux qui s'approchaient d'elle, et son sourire réchauffait même les cœurs les plus froids.
Leur union symbolisait l’harmonie entre les races, une alliance entre les Hommes et les Fées qui avait été consolidée par l’amour. Ensemble, ils avaient donné naissance à quatre enfants : Lucius, l’aîné, portait le fardeau et les responsabilités de la succession, sa bravoure et son intelligence promettant déjà un futur glorieux. Mathilde et Mathieu, les jumeaux, partageaient un lien mystique unique, une connexion profonde qui défiait même les plus puissants sortilèges. Et enfin, la petite Aurore, la cadette, dont la douceur ingénue contrastait avec des yeux vivaces révélant une grande intelligence. Vous l’avez compris, il s’agit bien sûr de l’héroïne !
Lorsque la petite Aurore naquit, William fit une proclamation solennelle : lorsque ses enfants atteindraient la majorité, ils seraient soumis à une série d’épreuves, et celui qui se montrerait le plus digne de la couronne deviendrait l'héritier légitime. Ainsi, chaque enfant aurait une chance égale de prouver sa valeur.
Mais cinq ans plus tard, alors que Lucius fêtait tout juste ses quinze ans, une tragédie bouleversa à jamais l’équilibre de la famille impériale.
La nuit était tombée sur Anthropolis, une lueur rougeoyante déchirait les cieux ; des cris résonnaient dans les couloirs d’ivoire du palais, un hurlement bestial, sauvage. Une armée de Démons, assistée de leurs esclaves Félis, attaquait avec une violence inouïe, semant la destruction sur leur passage.
William, à la tête de ses gardes, combattait avec la force de cent hommes, son épée lumineuse tranchant l'obscurité. Solaria, quant à elle, se battait aux côtés de ses enfants, ses mains brillant comme deux petits soleils. Mais les ennemis étaient trop nombreux, déchaînant leur rage sur la famille impériale avec une brutalité dévastatrice.
Lucius, malgré son jeune âge, fit preuve d’un courage hors du commun. Il combattit avec l’habileté d’un guerrier, repoussant les Félis qui tentaient de l'approcher. Ses coups étaient précis, son esprit alerte, mais face à cette marée d’ennemis, même son talent ne suffisait pas. C’est alors qu'un Félis, aux griffes acérées, fondit sur lui, lui infligeant une blessure terrible. Une balafre se dessina sur son visage, partant de son sourcil droit et descendant jusqu’à son cou. Son œil fut irrémédiablement perdu, et le sang coulait abondamment. Mais Lucius, malgré la douleur atroce, continua à se battre avec une fureur désespérée.
Pendant ce temps, les jumeaux, Mathilde et Mathieu, étaient séparés du reste de la famille dans le chaos de la bataille. Ils luttaient ensemble, utilisant leur magie partagée pour tenter de se protéger. Mais les Démons, avec leur force surhumaine, étaient implacables. Mathilde tomba la première, poignardée dans le dos. Mathieu hurla de douleur en sentant la vie quitter sa sœur jumelle, leur lien brisé en un instant. Il se jeta sur son agresseur dans un dernier élan de rage, mais fut à son tour abattu, laissant leurs corps sans vie sur le sol froid du palais.
Aurore, quant à elle, trop jeune, aurait subi le même sort si sa mère n’était pas intervenue. Solaria, sentant la fin approcher, fit appel à toute la magie en elle, déployant une barrière protectrice autour de sa fille. Les assaillants reculèrent, aveuglés par l’éclat incandescent qui émanait de la fée. Solaria savait qu’elle n’avait plus beaucoup de temps. Elle regarda Aurore, une larme coulant sur sa joue, avant de tomber à genoux, épuisée. La dernière chose qu’Aurore vit avant que sa mère ne s’effondre, fut son sourire aimant, un sourire rempli de tristesse et de fierté.
Solaria donna sa vie, pour sauver celle de sa fille.
Les combats finirent par s’arrêter, et les Démons furent repoussés. Le palais, autrefois si majestueux, n'était plus qu'un champ de ruines fumantes. Cette victoire avait un goût amer : les pertes étaient immenses, et le cœur de l’Empereur était brisé.
William erra dans les couloirs détruits, ses vêtements maculés de sang et de poussière, son épée traînant au sol. Il se sentait vide, anéanti. Deux de ses enfants avaient été tués sous ses yeux ; sa femme avait donné son dernier souffle pour protéger leur cadette. Et même Lucius, portait désormais les stigmates de cette nuit d’horreur, une cicatrice qui marquerait son visage à jamais. Mais au milieu de cette dévastation, deux espoirs subsistaient : Lucius et Aurore étaient vivants. Ils étaient les derniers vestiges de son bonheur passé, les derniers survivants de cette lignée qu’il devait à tout prix protéger.
La peur le submergea : les Démons reviendraient, plus déterminés encore. Lucius et Aurore ne seraient jamais en sécurité tant qu’ils restaient à ses côtés.
Une décision s’imposa à lui, terrifiante et douloureuse. Pour leur sécurité, il fallait qu'ils disparaissent ; tous les enfants impériaux devaient être considérés comme morts. Il les enverrait loin, dans des lieux secrets où personne ne les trouverait.
Lucius, fut confié à Isaac, l’ancien chef de la garde impériale, un vieil ami de William. Isaac vivait à Silva, le royaume des Elfes, et là-bas, Lucius pourrait grandir en sécurité. Quant à Aurore, si fragile, elle serait envoyée chez Luna, sa grand-mère maternelle, dans un coin reculé du royaume, loin des regards indiscrets.
William se tenait dans la grande salle du trône, vide et silencieuse. Il fixait le sol, ses poings serrés à en blanchir les jointures. Il pleurait, mais il ne pouvait pas laisser cette douleur le submerger. Ses enfants avaient encore une chance, et c'était à lui de les protéger. Les lumières d'Anthropolis brillaient au loin, indifférentes à sa souffrance. « Ils doivent croire qu’ils sont morts », murmura-t-il. « C'est la seule solution. » Mais cette trahison, ce mensonge, serait un fardeau qu'il porterait seul, à jamais.
Son cœur était lourd, rempli de haine envers les Démons qui avaient arraché sa famille à lui. Il rêvait de vengeance, même s'il savait que rien ne ramènerait sa famille. Leurs rires, leurs voix, leurs présences s'étaient éteints, et rien ne pourrait combler ce vide. Cette attaque avait non seulement brisé sa famille, mais aussi éteint ses espoirs d’unir les peuples dans la paix.
« Je les retrouverai, et je les ferai payer », dit-il d’une voix rauque, ses yeux fixant le lointain avec une détermination froide. La haine effaçait peu à peu ses idéaux de justice. Pour le reste du monde, il resterait William le Juste, l'Empereur sage et puissant, mais au fond de lui, il n'était plus cet homme. Une partie de son âme, consumée par le désespoir, avait laissé place à un besoin de vengeance.
Peu de temps après, les funérailles furent organisées, des dignitaires de tous les royaumes se rassemblèrent à Anthropolis. William se tenait droit, impassible, portant le masque du souverain fort et inébranlable, mais à l’intérieur, son cœur était en morceaux. La cérémonie était splendide, emplie de fleurs et de chants en l'honneur des défunts. Mais malgré toute la grandeur de l'événement, une ombre planait sur les participants. Le choc de l’attaque restait palpable, et les murmures d’incertitude se propageaient à travers l’Empire.
Aux yeux de tous, Lucius et Aurore étaient morts aussi. William serrait les dents tandis que les cercueils descendaient dans leurs tombes, emportant avec eux les corps de ceux qu’il avait aimés. Seule la nuit et ses cauchemars sauraient le rappeler à l’horreur de ce jour, encore et encore.
Les jours passèrent, et l’Empire, bien que profondément marqué, continua de fonctionner sans grand changement pour la population. William, autrefois homme de paix, adopta des mesures de plus en plus répressives contre les Démons et les Félis. Il avait tenté auparavant de les intégrer à l’Empire ; ils étaient désormais surveillés et parqués sur leur archipel rougi par le sang de siècles de violence. La méfiance et la ségrégation envers ces races avaient atteint leur paroxysme.
Malgré tout, l’objectif de William restait la sécurité de ses enfants. Lucius, caché à Silva, devait devenir assez fort pour reprendre un jour ce trône qui lui revenait de droit. Et Aurore, douce et innocente, devait vivre loin de ce monde de violence. Et tandis que l'Empire se durcissait, une autre ombre grandissait dans le cœur de William. Avec les années, la rage et la tristesse de ne peut-être jamais revoir ses enfants le consumaient de plus en plus.
Je viens de finir ma première lecture de ce chapitre. Ce qui me vient à l'esprit en premier est la qualité de l'écriture. C'est très très bien écrit, vraiment.
Globalement, c'est aussi très bien raconté. Ton histoire est bien construite aussi.
En fait, je ne vois qu'un seul souci, qui selon moi n'est pas des moindres (mais c'est toi le narrateur, donc je ne fais que suggérer). J'ai l'impression que tu as voulu poser tout ton worldbuilding, toutes tes fiches dans un seul chapitre. Si l'effort technique est admirable, tu imposes un effort colossal à ton lecteur. Il y a plein de choses que tu pourrais enlever pour alléger ton histoire et donner davantage l'envie de te lire. Dans un premier chapitre, on signe une sorte de contrat avec son lectorat. Une sorte de contrat qui indique ce qui va être raconté, comment ce sera raconté, etc. Dans ton texte, j'ai du mal à savoir où je vais et tu m'as perdu (alors que je suis un lecteur motivé à te lire et à te donner un envie constructif, donc imagine un lecteur plus difficile/paresseux).
Je te donne un exemple de ce que je considère comme du wordbuilding et qui a plutôt sa place dans un glossaire ou un index (ou ce que tu veux mais pas dans le contenu principal de ton livre).
« Les Félis, créatures félines aux yeux perçants, évoluaient dans les ombres. Maîtres de l’infiltration et de la stratégie, ils étaient aussi habiles dans l'art de la traque que dans celui de l’intrigue. Discrets et solitaires, ils préféraient opérer en secret, maniant subtilement leurs pouvoirs pour obtenir ce qu’ils désiraient.
Les Lizardus, humanoïdes reptiliens, s’étaient adaptés aux environnements les plus inhospitaliers de Prométhée. Capables de régénérer leurs membres, ces créatures pragmatiques se méfiaient des autres.
Les Urs, humanoïdes à l'apparence d'ours massifs, incarnaient la force tranquille et la sagesse de la nature. Leur imposante stature cachait une profondeur spirituelle. Ils étaient les gardiens de l'équilibre naturel, préférant la paix à la guerre, mais n’hésitant pas à combattre lorsqu’ils devaient défendre leur terre.
»
C'est très bien écrit, ça ne remet pas en compte ta créativité, mais selon moi ce n'est pas le bon endroit pour mettre ses infos. Dans un premier lieu, ça doit apparaitre dans tes fiches d'écrivain. Ensuite, il faut le glisser subtilement ailleurs. Quand on croise une des créatures par exemple car c'est plus vivant et moins lourd à digérer.
Ton accroche n'est pas mal du tout. S'adresser directement au lecteur n'est pas un choix simple mais ça rend le texte vivant, ça me donne envie de continuer. Je garderais les passages en italique (si j'étais l'écrivain) et je garderais aussi la fin du chapitre. Les phrases y sont bien choisies et me donne envie de passer à la suite. Pour moi, tout ton travail réside désormais dans le tri. Je crois que ton chapitre gagnerait en qualité si tu laissais un peu plus de mystère ou si tu élaguais tout ce qui n'est que du "worldbuilding" à l'état pur. Désolé, j'utilise encore un anglicisme mais attention à l'infodrop. Il faut s'en méfier car ça alourdit terriblement nos histoires. J'ai passé beaucoup de temps à relire certains livres où je trouvais que l'auteur donnait habilement des informations pour mieux m'y prendre moi-même (car ça n'a rien d'évident).
Bref, mon commentaire est suffisamment long et je me répète. Pour faire court :
- Belle écriture, style magnifique
- Bonne accroche, bonne fin
- Contenu trop lourd contenant trop d'infodrop relatif à la construction de ton univers. À alléger (selon moi, encore une fois).
À une prochaine,
Phil :)
Effectivement, je me suis posée la question.
M
Je devrai effectivement repenser ce point car la version d'origine faisait 2 pages de cahier (à la main évidemment), celui la fait 11 pages tapés... C'est sûre que ce n'est pas la même quantité à absorber...
Franchement, « nulle » est le dernier adjectif qui me viendrait à l'esprit pour parler de ton histoire. Il y a largement matière à la travailler avec tout le contenu que tu as créé !
Content d'avoir pu t'aider en tout cas :)
À une prochaine !
J'ai gardé les idées mais j'ai TOUT réécrit