Vingt mois plus tôt...
L'astronaute contemple une photo de sa famille. Première fois qu'il réveillonne seul.
Au CNES, la tradition impose la diffusion d'un chant de Noël lorsque sonne minuit, pour que les pilotes en orbite gardent le moral.
Les premières notes résonnent. L'astronaute s'en émeut.
« Petit papa Noël, quand... *frrrrzzz* descendras d... *frrrrzzz* ciel... »
L'écoute crépite. Bientôt, le chant s'éteint au profit de bips intermittents. Du morse. L'astronaute repose la photo, saisit crayon et calepin, puis décode la communication pirate.
Gluten. Nicher. Invasion.
Les bips s'étouffent. Autres ? Ou Hôtes ?
L'astronaute doit avertir la Terre, immédiatement. Il choisit Autres et reporte le verbatim dans l'ordinateur de bord. Il a juste le temps d'appuyer sur la barre-espace de transfert, un halo verdoyant happe la fusée.
Tandis que tout s'évapore, l'astronaute pense à son fils Jiji.
« Dehors tu vas avoir si froid. C'est un peu à cause de moi. »
Alors là, encore une à laquelle je ne m'attendais pas ! Le père de Jiji était le ponte tartuffe du PAF, et sa fusée bien réelle ! Mais alors, il y aurait des spaghettis tueuses nichées dans les étoiles ?
Voilà qui donne matière à réflexion sur nos désirs de coloniser Mars.
En attendant, c'est l'heure de ma pause dej. J'ai des fusillis dans mon tupper.
J'ai peur.
Ori'
Je vais devoir répondre à plein de choses maintenant ;)
Je réponds à celui-ci d’abord, parce qu’il y a une petite incompréhension: le ponte et l’astronaute défunt sont bel et bien deux personnes distinctes.
En réalité, le ponte a trouvé le moyen de s’emparer du verbatim télétransmis par l’astronaute à la Terre. Et pour une fois, sa fake news télévisuelle avait une part de vérité ;)
Bon cela dit, ça ne change rien à la qualité de l'histoire ;)
En tout cas ravi de savoir que ça t’a plu. Et merci pour tous ces commentaires enthousiastes. :)
Ça fait chaud au cœur.