France, région P.A.C.A, Marseille.
Son skeatbord sous le bras, Daïven rentrait chez lui, suivi par les regards furieux des garçons et le gloussement des filles.
Il ne les voyait pas il ne les entendait pas.
Il voyait seulement le monde, il haïssait le monde.
C'était sa faute, au monde, si le malheur existait, c'était sa faute si le mal existait.
Daïven entendit derrière lui l'un des garçons lui lançait une injure, il soupira mais n'y fit pas plus attention ; il avait l'habitude de tout ça, dans chaque école dans laquelle il était passé, tout s'était déroulé de la même façon. Daïven était le fils du célèbre Emeric Enwisth, le millionaire qui avait ouvert un parc d'attractions, et le créateur d'une application destinée à sauver des vies. Sa mère était Giorgana Enwisth, née Masfield ; elle était une grande styliste de renommée internationale. Daïven était ainsi riche, et ses parents ne voulant pas qu'il devienne orgueilleux l'avaient toujours mis dans des écoles publiques, espérant ainsi qu'il se fasse des amis autres que des lords qui jouaient au poker et au polo mais rien n'y faisait, tout les enfants le détestaient car il n'aurait peut-être jamais besoin de travailler pour survivre. Il ne parlait pas de ça à ses parents car cela ne le dérangeait pas, il ne voulait pas que l'on oblige des gens qui ne l'aimait pas à le cotoyer.
Il s'arrêta devant le bus, qui était déjà là, puis il présenta son ticket au contrôleur qui le laissa monter et alla s'asseoir sur un siège vide contre le mur. Daïven appuya sa tête contre la vitre et regarda le paysage défiler. Cette année, sa mère avait eu un contrat avec une agence de stylisme française, et la famille l'avait suivit dans son déplacement, comme toujours. Les Enwisth avait des maisons dans le monde entier, et leur logement actuel se trouvait en Provence.
Il regarda les pins et les chênes défilaient dans un film flou ; on pouvait entendre le chant des cigales derrière le bruit du moteur.
Un frisson lui parcourut la nuque, et il se retourna. C'était la dixième fois dans la journée qu'il avait le sentiment d'être observé mais il n'y avait personne, à part une vieille dame qui faisait son tricot en chantant doucement.
Sûrement une hallucination, pensa-t-il.
C'était plus pour se rassurer qu'un constat. Il regarda la vieille dame une dernière fois, puis se détourna. Il devait rêver, mais il aurait juré la voir s'élever de quelques centimètres au-dessus de son siège. Daïven secoua la tête pour remettre ses idées en place. Non, c'était juste une hallucination, la fatigue sans doute. L'arrêt de bus pour se rendre à la maison de campagne de ses parents fut annoncé et il descendit. Il resta ensuite debout sur le trottoir, immobile.
Le bus, derrière lui, repartit, lui laissant toujours l'impression d'être surveillé. Il le regarda et vit que la vieille dame l'observait. L'insistance que Daïven lut dans son regard le mit mal à l'aise, mais il y avait autre chose. Il eut à nouveau un frisson, et leva la tête vers le ciel.
Tu ne vas pas me tomber sur la tête ? lui demanda t-il.
Le ciel ne lui répondit pas, mais gronda. Des nuages gris recouvraient le ciel, ne laissant plus percer aucun rayon de soleil. Une goutte tomba, puis une autre et ensuite, se fut le déluge. Daïven couru vers l'abri-bus et se laissa tomber sur le banc.
Je ne vois pas ce qui pourrait m'arriver de pire... dit-il en regardant la pluie.
Il ignorait qu'il se trompait, et pas qu'un peu.
Trois chapitres qui changent à chaque fois de cadre et personnages, étrange !
Je ne sais pas du tout où cela mène, à toi de jouer !
Sinon, j'aime beaucoup les deux phrases de fin.
Tout est organisé, c'est fait exprès, je sais à peu près ou je vais mais rien n'est encore joué !
Moi aussi j'aime bien ces deux phrases, elles apportent quelque chose au texte...
Personnellement j'ai souvent tendance à dévier du chamin initial, pour le meilleur ou le pire !
C'est la pagaille totale, des brouillons par ci, des essais par là...
Je n'écris même pas mes chapitres dans l'ordre ! XD
Je sais effectivement où je vais, mais je préfère voir ce qui va se passer entre temps, j'aime que rien ne soit sûr et que tout puisse se passer.
Trois chapitre
rien apparemment en commun
Ma curiosité est exacerbée.
Juste une réflexion pourquoi te crois tu obligée de ....France Région Paca Marseille...ne serait il pas plus simple...Marseille, France
Trois chapitre
rien apparemment en commun
Ma curiosité est exacerbée.
Juste une réflexion pourquoi te crois tu obligée de ....France Région Paca Marseille...ne serait il pas plus simple...Marseille, France
Il y a peut-être des tournures de phrases à revoir, mais j'aime beaucoup l'ambiance de ce premier chapitre.
Pour les informations sur sa famille, au lieu de raconter à la troisième personne, on pourrait l'apprendre par un dialogue. Le garçon qui l'insulte pourrait lui sortir un truc du genre : "tu viens te mêler à la populace, le gosse de riches ?", ça permettrait de rendre la scène encore plus concrète.
Quelques coquilles repérées en chemin :
skeat-bord : skateboard
renommé international : renommée internationale
ses parents ne voulant pas qu'il devienne orgueilleux, l'avait toujours : avaient
Hâte de voir Daiven embarqué dans l'aventure :)
Par rapport au dialogue, c'est vrai que ça permettrait de dire une chose essentiel en enlevant du texte inutile, que Daïven est riche et que les autres ne l'accepte pas.
Mais on est plus concentré sur Daïven, et pas spécialement sur ce qui l'entoure, alors je ne sais pas trop si je vais rajouter du dialogue.
Pour les fautes, j'ai déjà corrigé !