Le déluge passé, Daïven avait repris son chemin, et il marchait en direction du grand portail noir que l'on pouvait apercevoir sur le trottoir d'en face.
Daïven traversa la route puis s'arrêta face au portail, et avant d'entrer, il ouvrit la boîte au lettre, prit le courrier et glissa la clé dans la serrure.
La maison de campagne familiale aux allures de manoir avait des murs beiges et un toit en tuiles rouges. Elle était aussi entourée de deux tourelles plantées dans le sol.
Un vaste jardin encadrait la demeure. Il était composé de haies parfaitement taillées et de fontaines encadrant le chemin de sables qui menait aux portes.
Des arbres majestueux étaient disposés dans le jardin de façon à laisser une distance de vingt mètres entre chacun d'eux.
Daïven abaissa la poignée de la porte d'entrée, le silence du hall l'accueillant quand la porte en bois massif claqua derrière lui.
Il se dirigea vers le salon et posa le courrier sur la table avant de se rendre à la cuisine où il se fit un sandwich, puis traversa les pièces du manoir à la recherche de ses parents, mais ils n'étaient apparemment pas rentrés.
Daïven ne savait que faire de son temps, alors il s'occupa comme il le pouvait, déambulant dans le manoir, mordant de temps en temps dans son sandwich.
Les murs des couloirs étaient d'un blanc pur et éclatant, et le sol était marbré, sur le plafond, des lucarnes projetaient des raies de lumière faisant danser la poussière dans l'air.
Les pas de Daïven résonnaient dans le couloir qu'il traversait, se répétant en échos dans le silence pesant.
Daïven était là, mais son esprit était ailleurs, se baladant partout et nulle part à la fois.
Devoir de physique à rendre demain, se remémora-t-il.
Il plissa le nez à cette pensée.
La physique n'était pas son fort, et le sujet l'était encore moins.
Rédaction à rendre sur la fonte des glaciers.
Sacrée coïncidence, car ce sujet était celui de physique, mais aussi celui de français.
Les profs ont cette manie de toujours s'accorder sur le sujet de leurs cours !
Puis :
J'ai envie de pastèque...
Flisshh... flisshh... flisshh...
Et pourquoi pas une tarte recouverte de chantily...
Flisshh... flisshh... fli...
Daïven s'arrêta d'un coup, son sandwich à mi-chemin entre sa bouche et le vide.
Un étrange bruit se faisait entendre, ressemblant à des battements d'ailes, mais la chose devait avoir des ailes immenses pour faire un bruit pareil.
Il tendit l'oreille, en quête du bruit étrange.
Flisshh... flisshh... flisshh !
Il sursauta, fit volte-face, et ne vit... rien.
Une sensation glacée lui courut le long de la colonne vertébrale.
Le couloir était vide, sans aucune trace d'une présence inconnue.
Pourtant le bruit lui avait paru si proche !
Rien ne montrait qu'il n'avait pas rêvé, car il n'y avait rien, rien sauf des miettes de pain qu'il avait fait tomber lui-même, et rien d'autre que son souffle rapide.
Il regarda le couloir, jusqu'aux zébrures du marbre pour voir si quelque chose avait bougé, et les angles du plafond, à la recherche du moindre signe suspect.
Mais il n'y avait toujours rien.
Il se força à respirer calmement, et après avoir jeté un coup d'œil suspicieux au couloir, il continua son chemin.
Décidément, il était très fatigué !
Team flasshh de mon côté mais ça n'a que peu d'importance.
J'ai trouvé ce chapitre un peu plat, j'espère que les suivants me plairont plus.
Pas vu de fautes
Bien à toi
Sinon tu as dit qu'il n'était pas pauvre
Alors que fait il avec un pauvre sandwich!
ou sont les gens de maison
Même pas une voisine que ses parents paient...
sinon je préfére FLsssshhh, un sifflement
sinon plutot qu'utiliser une onomatopée inventée
Pourquoi ne pas décrire le bruit
entre le vent une présence qui ....
Je n'avais pas pensé à inclure le personnel dans cette scène, bien qu'il soit présent, disons que sa mère à tendance à les envoyer acheter ceci, cela, et que ce qui reste font leur vie, sachant très bien que si leur jeune maître à besoin d'eux, il les appellera. (N'oublions pas que Daïven aile être seul.)
"que ceux qui restent", "Daïven aime être seul".
Je ne savais pas trop comment décrire le bruit ; on m'a déjà proposé de faire une approche avec le mouvement du vent, mais je verrai à la réécriture.
On revient à ce que j'ai pu ressentir dans le chapitre précédent au moment où il commence à penser à ses devoirs puis entend le fameux bruit.... De là, jusqu'à la fin, j'aime beaucoup plus.
Il faut absolument que je le corrige, et ce commentaire m'encourage à le faire !
Le mystère approche encore... A choisir entre "flish" ou "flash", mieux vaut le premier, même si je ne suis pas fan des onomatopées dans les romans. Tu peux l'utiliser une ou deux fois, mais essaye de le décrire davantage ensuite : le vent claquait dans le couloir, comme un mouvement d'air..."
Tes paragraphes ressemblent parfois à des listes : il fait ça, puis il fait ça, puis il va là..." Essaye de changer davantage les tournures de phrases en plaçant des compléments avant le sujet et en ajoutant peut-être un peu plus de description dans les salles que Daiven traverse (le bruit de ses pas sur le parquet ou le tapis, la lumière naturelle ou des lampes qui grésillent...), ça ne rendra la scène que plus inquiétante encore !
Mettre des onomatopées à chaque chapitres ne fait pas partie de mon programme, et elles sont exeptionelles dans celui-ci.
Normalement, je n'en remettrais pas d'autre.
La description fait partie des choses que j'ai à améliorer, et je changerais certaine chose à la relecture de ce chapitre.
Il est vrai que je dois faire attention à ne pas tomber dans le mode liste, et je compte bien éviter ça !
Comme je ne sais pas à quoi correspond le bruit, je ne peux pas te dire si je préfère Flisshh, Flasshh ou Flouch.
Sinon le texte est bien fait car on comprend que cela indique la présence d’une entité mystérieuse.
Juste un truc : fais attention aux répétitions. Par exemple tu répètes très souvent le nom de « Daïven » ou le pronom « il ». A la place tu peux utiliser : le jeune homme, l’adolescent…
Egalement, quelques des coquilles :
remémorra-t-il => remémora-t-il.
glaçiers => glaciers
volte face => volte-face
jusqu'au zébrure => jusqu'aux zébrures / jusqu'à la zébrure
Il y a un indice dans la phrase :
"Un étrange bruit se faisait entendre, ressemblant à des battements d'ailes..."
J'en dit pas plus !
J'essaye d'éviter les répétitions, mais parfois je fais pas attention.
Faut que j'arrange tout, ainsi que l'orthographe !
Il faut dire que je préfère moi même ça, mais je ne savais pas ce qui interprétait le mieux le "bruit suspect".