Chapitre 17 - Révélations

Dans la citadelle Asage.

 

            Manon ne réussit pas à dormir cette nuit-là. Elle se repassait sans cesse les mêmes images en tête : son enlèvement, l'énigmatique Andzrev, les intentions de Garnel Asage, les cachoteries de son père, son surprenant échange avec Vikthor et enfin les secrets de sa mère. L'adolescente se sentait totalement perdue et impuissante. Pourtant, le lendemain, de terribles épreuves l’attendaient et elle devait se montrer prête.

 

Quand Andzrev vint toquer à sa porte, Manon était déjà sur le qui-vive. Il lui tendit une nouvelle tenue à travers la trappe du passe-plat. Silencieusement, il fit de même pour Solenne. Elles se retrouvèrent toutes deux parées d'un ensemble gris clair constitué d'une chemise au col officier et d'un pantalon aussi large que souple, lui aussi en lin. L'uniforme ne laissait plus rien apparaitre de leur silhouette féminine.

 

_ Magnifique, ironisa Solenne peu habituée à porter une telle tenue.

 

C'est ainsi qu'elles rejoignirent la salle de réception de la veille. Un Loris plus sournois que jamais les y attendait. Pour une fois, ce n'était pas après Solenne qu'il en avait, mais bien après Manon.  Andzrev fit assoir Solenne dans l'un des deux fauteuils attenants au trône, sur l'estrade. Garnel Asage la rejoignit peu après et avertit sa milice qu'on pouvait commencer les hostilités.

 

D'un coup, on fit rentrer une baignoire pleine d'eau dans la pièce. On l'installa face à l'estrade et on y déposa une chaise juste devant où Manon dut s'y assoir. Andzrev préféra, lui, tourner son fauteuil roulant vers l’estrade, dos à la scène qui allait se dérouler. Manon avait peur de comprendre ce qu’il se passait.

 

_ Les dons des Kalokas sont les plus durs à développer. Ils ne dépendent de rien contrairement aux autres familles de pouvoirs. C’est uniquement votre corps ou votre esprit qui rentre en jeux et rien d’autre. Pas d’intermédiaire, expliqua calmement le roi des lieux.

 

_ Autrement dit, il faut faire réagir ton corps ou ton esprit pour te stimuler ma petite. Aujourd’hui, ils vont te faire suffoquer. C’est à toi de te défendre toute seule si tu veux survivre, surenchérit Loris l’air amusé.

 

Alors que Manon s’apprêtait à leur répondre, un des miliciens lui attrapa la nuque et la pencha la tête la première dans la baignoire. Le contact glacé l’assaillit de toute part alors qu’elle n’avait pas eu le temps de prendre sa respiration. Ses cris silencieux retombaient au fond de la baignoire, là où son innocence venait de se briser. Elle se débattait comme elle le pouvait, mais le bras vigoureux qui la tenait ne lâchait pas son emprise.  Des traces rouges vénèrent à la rencontre de sa peau blanche, là où on enserrait sa nuque. 

 

L’eau soudainement agitée traduisait la tempête qui se jouait à l’intérieur de la baignoire. Petit à petit, les vaguelettes se calmèrent. La vision de Manon devenait brumeuse. Son esprit semblait s’engouffrait dans du coton épais quand on projeta la tête de la jeune fille en arrière. Haletante, elle avait du mal à reprendre son souffle.

 

_ Allez-y doucement, précisa tout de même Garnel.

 

Les hommes autour d’elle, dans leurs uniformes bleu nuit, semblaient ne rien ressentir à cette scène. Manon entendait en revanche, très discrètement, Loris se tordre de rire. Solenne, elle, pleurait à chaudes de larmes devant tant de violence. Elle suppliait Garnel Asage qui restait presque impassible. Quant à Andzrev, il avait le nez rivé sur ses chaussures et il se bouchait les oreilles tant bien que mal.

 

_ Arrêtez ! Je vous en supplie, cria Solenne quand sa sœur sortit une première fois la tête de l’eau.

 

Tandis qu’on ressaisissait Manon par la nuque, la baignoire recula, seule, de quelques centimètres. Personne n’eut l’air de s’en rendre compte sous le coup de l’agitation et il s’en suivit plusieurs allers-retours, de moins en moins agités. À chaque plongée, les pensées de Manon se calmaient. Conscient de son environnement, son esprit s’apaisa. Les battements de son cœur ralentissaient eux aussi, jusqu’à devenir presque imperceptible.

 

_ Elle ne réagit même plus, je vous en supplie, continua Solenne.  

 

Tandis qu’on relevait Manon une énième fois de la baignoire, l’eau dégoulinait à présent sur son visage calme. Impassible, Manon respirait de nouveau normalement. Son corps ne bouillonnait plus, elle le maitrisait à sa convenance. Manon semblait presque ressourcée à chaque sortie de l’eau. L’apnée n’avait plus d’influence sur elle. Elle se contrôlait totalement et avec elle tout son système cardiaque et cérébral. Le modus opérandi avait beau être violent, il avait marché.

 

_ Stop, cela suffit ! cria un Andzrev au bord des larmes.

 

Les miliciens n’obtempérèrent qu’une fois que Garnel Asage eût donné son accord. Manon le défiait du regard et laissait transparaitre un calme olympien. Elle avait les lèvres bleues, mais ne tremblait pas. Elle n'eut besoin que de quelques minutes pour remonter sa température corporelle. Solenne, choquée, restait coite en voyant sa sœur sereine.

 

_ C’est bien mon enfant, mais ce n’est pas vraiment ce qu’on vous demande. Ce n’est pas ton corps que tu devais contrôler, mais l’esprit de ton assaillant. Toutefois, c’est assez remarquable pour être relevé. Tu as une force mentale impressionnante, mais il aurait été beaucoup plus simple de t’en prendre à lui directement. Pourquoi ne l’as-tu pas fait, plutôt que de te torturer ? Ne nie pas, Andzrev sait que tu peux prendre le contrôle du corps de tes frères et sœurs, demanda Garnel Asage impressionné.

 

_ Non, il était plus simple pour moi de maitriser mon esprit que de risquer de lui nuire. Vous l’avez dit, je ne contrôle pas mon pouvoir, on ne sait pas ce que je pourrais donc lui faire sous la pression, expliqua Manon avec une grande sincérité.

 

En réalité, Manon se souvenait qu’elle avait déjà essayé d’étrangler un homme qui s’en était pris à sa sœur. Elle ne voulait pas recommencer. À ses yeux, ses jeunes adultes étaient tous manipulés et endoctrinés. Elle comprenait un peu mieux, à présent, l’ambigüité d’Andzrev. Il avait dû souffrir lui aussi pour rester sous le joug du ministre.

 

_ Qu’attendez-vous de moi exactement, monsieur Asage ?  demanda la jeune fille alors qu’on l’incitait à se sécher.

 

_ Que tu rentres dans des esprits, que tu les contrôles pour moi évidemment, lui répondit Garnel en descendant de son fauteuil.

 

_ Vous avez déjà un télépathe pour cela et lui, il sait se servir de ses dons ! rétorqua-t-elle.

 

_ Personne ne peut lire l’esprit des Yeghes, encore moins les manipuler. Personne sauf toi, peut-être. Or si je veux gouverner le monde, ils représentent le dernier obstacle, commenta le ministre.

 

_ C’est impossible et tout le monde le sait. Vous avez tort, de toute façon. Bien plus d’obstacles vous attendent, mon peuple se soulèvera contre vous et…

 

_ Les Siréliens sont déjà dispersés, j’ai votre père sous ma coupe et tout le monde est assez occupé à gérer ses propres problèmes pour venir m’affronter ici. Les Siréliens, j’en fais mon affaire. Non, je vous assure que les Yeghes sont ma seule inconnue dans l’équation. J’ai de bons espoirs à votre sujet. Une enfant qui tente de devenir l’Élue dès sa naissance ne peut être qu’exceptionnelle. Votre ressemblance avec la déesse ne fait que renforcer mon intuition, la coupa Garnel.

 

À ces mots, le ministre se leva et regagna ses appartements, accompagné de Loris. Il voulait établir un nouveau plan d’action pour le lendemain. Les deux sœurs furent alors amenées aux douches. L’eau était à peine tiède, mais cela suffit à les détendre.

 

_ Tu vas bien, comment te sens-tu ? la questionna Solenne morte d’inquiétude.

 

_ Oui, tout ira bien pour moi, ne t'inquiète pas. Toi, comment vas-tu ?

 

_ Maman disait toujours que du malheur naissent au moins dix bonnes choses. J'aimerais lui rendre hommage aujourd'hui, mais là tout de suite j'ai du mal à lui donner raison. 

 

_ Nous sommes toujours en vie, lui sourit Manon en l'aidant à nouer ses cheveux dans une interminable tresse blonde.

 

_ Je pensais à des choses plus futiles à vrai dire, comme le fait que tu n'es finalement pas la seule télépathe des Kalokas ou que pour la première fois nous avons chacune notre chambre et surtout notre lit ! Toi qui voulais voir un peu de pays, il semblerait que nous soyons arrivées à la capitale. Mais oui tu as raison, principalement, nous sommes toujours en vie ! Ah et enfin, j'oubliais, je pense que tu dois adorer porter ce pantalon au vu de ton désamour pour les robes ! plaisanta Solenne de sa voix d'enfant.

 

C'était cela que Manon voulait protéger à tout prix, son innocence. Une fois rhabillées et de nouveau présentables, Andzrev invita les filles à le suivre. Ils arrivèrent dans ce qui semblait être les cuisines de la bâtisse. Les casseroles s'y entrechoquaient joyeusement dans un vacarme rassurant. Une table où était dressé le petit déjeuner les attendait. L'improbable trio engloutit le repas en un temps record. Reclus dans la cuisine avec le personnel de maison, ils se sentaient tous plus à l'aise.

 

_ Ma mère n'a rien à voir dans tout cela, j'en suis certaine !  argüa Manon alors qu'on débarrassait la table.

 

_ En effet et je ne lui remettais aucunement la faute dessus quand j'ai dit qu'elle tenait à ce que vous restiez ensemble. Hestia est très secrète et je ne savais aucunement ce qu'elle cachait quand on m'a envoyé vous espionner. J’ai tout découvert en lisant ses pensées, comme pour le reste de ta famille.

 

Manon l'exhorta à leur en dire plus, ses phrases énigmatiques la rendaient impatiente. Andzrev lui lança un regard amusé, il appréciait la compagnie des sœurs. Il attendit qu'elles grommèlent encore un peu, pressées d'en savoir plus, pour continuer.

 

_ Vos parents n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Ils mourraient tous à la naissance ou pendant la grossesse. C'était une tragédie pour eux. Hestia se mit donc à prier la déesse Namon pour réussir à enfanter. C'était son seul espoir. Pour votre père, c'était illusoire d'y croire encore. Toutefois un matin où elle se promenait seule dans les Monéyiéres, elle fit la rencontre d'une jeune femme qui semblait flotter sur les champs de bruyère dans un halo d’une exceptionnelle aura bleutée, commença doucement Andzrev en dirigeant son fauteuil roulant vers les filles.

 

_ Vous avez lu tout cela dans son esprit ? Alors que Manon n'a jamais pu ? le coupa Solenne, pleine d'interrogations.

 

_ Oui, celle qui ne veut pas être lue restera muette aux yeux de ses proches ! Cependant, en réalité, elle ne vous a jamais réellement caché votre destin, continua Andzrev devant des interlocutrices de plus en plus perdues.

 

Il leur expliqua, ensuite, que leur mère avait longtemps parlé avec cette inconnue. D'après lui, c'était la déesse Namon en personne ou du moins une représentation d'elle qui était venue à la rencontre d'Hestia ce jour-là. S'ils n'arrivaient pas à avoir d'enfants c'était pour réparer le pêcher obscur d'un de leurs ancêtres. Le père de Paskhal aurait été maudit et ses enfants avec. Pourquoi ? Andzrev ne voulut pas leur révéler. Cependant, il expliqua qu'Hestia avait pu enfin donner naissance à un garçon, qu'une fois après avoir promis à la déesse de réparer le passé. 

 

Tout cela était tellement énigmatique, pourtant cela correspondait assez bien à Hestia. Pour elle, la famille comptait plus que tout. Solenne et Manon buvaient les paroles du vieux Kalokas, plus que jamais.

 

_ Votre mère était consciente de l'offense qui devait être réparée, mais ne sut pas ce qui l'attendait avant d'être enceinte de son second enfant. Il y a maintenant seize ans de cela, alors qu'elle allait se promener au lac Montcelle à la mi-aout, elle fut contrainte par un énorme orage de passer la nuit seule dans une cabane de berger. Enceinte de son second enfant, elle ne pouvait se risquer de rentrée sous la tempête. Là, Namon l'y attendait et dans ses bras un enfant aux cheveux d'or.

 

Il parlait de Solenne et de sa mystérieuse adoption. Hestia avait toujours évité le sujet, même avec son mari. L'enfant était le prix à payer pour fonder une famille. Cependant, aux yeux d'Hestia, c'était un cadeau plutôt qu'un fardeau. Quand elle avait posé ses mains de liseuse sur l'innocent nourrisson, elle avait lu qu'elle se devait de le protéger. 

 

_ La déesse Namon, lui remit l'enfant dans une couverture blanche aux fils argentés. La fille portait au tour du coup un telsman d'or blanc avec une pierre de la même couleur et aux légers reflets colorés. Cette même pierre que tu portes aujourd'hui. Assurément une sélénite. Il semblerait que ce soit la pierre qui trône fièrement sur le front de la déesse, du moins sur les rares représentations qu’on en a, continua Andzrev en prenant le pendentif de Solenne dans ses mains tremblantes. 

 

Le réel poids de cette adoption n'était pas l'enfant lui-même. Le télépathe expliqua enfin qu'en échange de la famille qu'ils avaient fondé, Hestia devait élever ce bébé et le futur enfant à naitre comme des âmes sœurs, des jumelles. Le mois de décembre suivant, Hestia accoucha d'une fille. À coup sûr, d'après Namon, le nouveau-né serait le futur Élu des Kalokas. La déesse avait ajouté de la noirceur à ce tableau en l'éclairant un peu sur l'avenir. Un jour le destin viendrait frapper à leur porte et les éloigner d'elle dans la douleur. Cependant, tant que ses filles resteraient unies, elles survivraient permettant ainsi de réparer le passé.

 

Andzrev ne rajouta rien de plus à l'histoire, laissant les deux sœurs dans l'incompréhension. Au moment où il s'était rapproché de Manon, le télépathe ne savait pas qu'il faisait partie de l'implacable destin qui devait amener les filles Agape à réparer l'affront de leur grand-père paternel. Quand il avait appris cela à la lecture des pensées d'Hestia, il s'était fait violence pour laisser Loris emmener Solenne avec eux. Maintenant qu'elles étaient là, elles se devaient d'accomplir la prophétie.

 

_ Au fond de moi, j'ai toujours su que tu étais la clé. Nous nous ressemblons bien plus que tu ne peux l'imaginer Manon, pas que par notre don. Cependant je ne savais pas que la déesse était fourbe à ce point pour unir Solenne à ce combat. C'est très ironique, mais parfaitement justifié. Toi aussi, ma fille tu es unique. Mes chères enfants, vous devez accomplir votre destin et contrairement à ce que tu crois Manon, cela commence par ton éveil, reprit Andzrev en les raccompagnant à leurs cellules.

 

_ Aujourd'hui, j'ai commencé à développer mon don, mais je ne pourrais jamais m'en prendre aux Yeghes. Quand bien même j'y suis prédestinée, je m'y refuse. Alors qu'attendez-vous de moi ? s'insurgea Manon.

 

_ Quand un Sirélien utilise sa force énergétique, son aura brille autour de lui. Comme tu as pu le voir, la mienne est verte. À part à ta naissance dans les bras de ton père, tu n'as jamais poussé ton don au point de t'illuminer, Manon. Au cours de leurs prochains jeux barbares, tu devras le faire. Ainsi, tu sauras que tu es prête.

 

_ Vous l'avez vu dans nos souvenirs, qu’elle est la couleur de mon aura ?

 

_ À ton avis ? répondit Andzrev dans l'esprit de Manon avant de l'abandonner à sa chambre, seule en proie à ses interrogations.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Elenna
Posté le 12/11/2020
Ce chapitre est tellement génial que je ne sais pas quoi dire mis à part : OUAIS !!!! NON !!! C'EST LA CATA !!! YOUPI !!! bref... C'est super tant sur les informations que tu nous délivres que sur le reste. Par contre j'avais envie de les frapper pour l'épisode de la baignoire. Et la suite ne promet pas d'être meilleure. Par contre je m'étais aussi fait la remarque sur son aura qu'on avait jamais vu...
Bref c'est super !
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ahaha on m'avait un peu repris sur la violence du chapitre... Donc je comprends qu'il te mette en rogne !

Oui ce chapitre est bourré d'info sur les Sireliens...

Alors de quelle couleur est son aura à ton avis ?
UnePasseMiroir
Posté le 22/01/2020
La tronçonneuse c'était trop gentil, je crois qu'on va passer directement à l'étape suivante : le bulldozer.

Il est atroce ce chapitre T_T On va pas parler du massage de la baignoire, j'avais envie de castagner mon ordi pour qu'ils la lâchent !
Mais le pire c'est que tu soulèves encore plus de questions sans donner une seule réponse, espèce de méchante T_T Ah ça explique enfin les circonstances de la naissance de Manon et Solenne, mais dès qu'on veut des détails, y'a plus personne... Et NON, je te vois essayer de tout mettre sur le dos d'Andzrev, sache que ça ne prend pas. C'est quoi cette histoire de malédiction là ?! PASKHAL QU'EST-CE QUE TU AS FOUTU ENCORE ? RACONTE, QUE J'APPELLE UN EXORCISTE.

D'ailleurs en parlant d'Andzrev, je commence à bien l'aimer, je sais même pas pourquoi (même si son nom est abominable à écrire) XD c'est intéressant de voir son ambiguïté comme tu la présente, et j'ai envie d'en savoir plus sur lui !

Sinon pour reprendre les mots de Renarde, ce serait bien que le bellâtre en chef ramène sa pomme de brun ténébreux... il faut que je l'amadoue à coups de fanarts, c'est ça ?


Quelques minuscules coquilles :
"Quand Andzrev vena toquer à sa porte" --> "vint"
"C'est ainsi qu'elles rejoignirent la salle de réception de la vieille." --> "veille" non ?

A bientôt ! ❤
ludivinecrtx
Posté le 22/01/2020
Ahaha oui le bulldozer !! Je vote pour !

Oui c'était assez violent je te l'accorde. Je vois pas de quoi tu parles ahaha. C'est déjà bien d'apprendre que Solenne vient des mains de Namon et qu'elle ets liée a Manon. Paskhal a rien fait il est maudit par son père et une des choses et qu'il n'était pas censé avoir d'enfants... On avance Petit à petit ahaha

Andrezv n'a pas voulu tout dire ahaha ! C'est pas de ma faute moi s'il a pas voulu dire ce qui avait causé cette malédiction et les origines exacte de Solenne etc ... Moi je veux bien mais il est assez secret comme perso
😋

C'est le père de paskhal qui a fait quelques choses de grave et ainsi maudit ses enfants. Paskhal a rien fait pour l'être ! Ahah

Contente que tu l'aimes bien c'est l'un de mes personnages préférés ahaha on comprendra au fur et a mesure.

Il arrive bientôt je te le promets !!

Merci pour les coquilles tu as tout à fait raison !

A bientôt 🥰
ludivinecrtx
Posté le 22/01/2020
Enfin il arrive bientôt non.. il part bientôt à sa recherche.. quant à arriver.. là on verra 😆
Renarde
Posté le 21/01/2020
Coucou ludivinecrtx,

Ce Garnel, il est vraiment pire que tout ! Et il ne s'en cache pas en plus, ce qui montre bien qu'il se croit vraiment intouchable.

Bon, le bellâtre, rapplique et fout lui la misère !

Le père de Paskhal aurait été maudit ? Et ses enfants avec ? Donc Paskhal est maudit en résumé... Cela n'augure rien de bon. Du coup, je me demande s'il est au courant de tout cela, et quelle est cette malédiction au juste.

La scène de torture est atroce. Et personne ne bouge, c'est fou ! Je trouve que Manon se remet un peu vite de tout cela, et qu'elle fait preuve d'un peu trop de calme lorsqu'elle s'adresse à Garnel. J'aurais eu envie de le tuer à sa place.

Quant à Hestia, est-ce que le secret faisait partie du marché ? Une fois de plus, je n'ose imaginer cette malédiction pour que la déesse elle-même intervienne. Cela doit être du lourd !

Bref, merci d'avoir posté ce chapitre si vite, même s'il pose encore plus de questions qu'avant ;-)
ludivinecrtx
Posté le 21/01/2020
Bonjour Renarde !

Oui, on comprendra au fur et a mesure pourquoi il se pense où se sait intouchable !

J'ai envie de répondre a ses questions mais ce serait du spoil alors je dis juste que Hestia la caché à tout le monde, y compris à son mari.

Oui il est maudit une partie de la malédiction est qu'il ne devait pas réussir à avoir d'enfants... Il en a eu grâce à Namon mais on saura que cette dernière peu être assez fourbe quand on apprendra la cause exacte de cette malédiction et ses conséquences.

Seul Solenne bouge mais elle est terrorisé et les autres se sont fait lavé le cerveau un peu comme des sandtrooper lol

On va comprendre pourquoi elle est seraine quand elle s'adresse à lui après... Et surtout comment elle arrive à reprendre le contrôle dans cette baignoire !!

Oui le secret faisait partie du deal on le comprendra au fur et a mesure encore une fois !!!

Je te jure c'est du lourd, lourd lourd mdr et même Hestia ne sait pas tout alors Hein !!!

Ahaha on me l'a réclamé et je me suis exécuté mais je savais qu'il ne répondrait pas à tout quand même

Vous lisez