Un bruit qui lui rappelait les gouttes d'eau s'écrasant sur les dalles de sa cellule réveilla Lokten. Il en avait fait le rêve mais ce bruit persistait hors de son sommeil, par-delà sa caverne. Le plic-ploc d'une étourdissante régularité et d'une effrayante éternité le fit profondément douter. Elle le paralysa sur sa couche. Était-il vraiment sorti ?
Chose certaine, jamais il ne survivrait à une autre captivité. Alors, avec la plus grande méfiance, Lokten se leva, franchit le seuil délimité par le gel et découvrit qu'à quelques pas, serpentait un insaisissable ruban, scintillant à la lueur des dernières étoiles. Un ruisseau, doté de la transparence et de l'éclat du diamant poli, était apparu durant la nuit.
Le goût âcre de la chair tapissait encore la gueule de Lokten et soudainement, à la vue de cette eau, cela lui devint insupportable. Il s'avança jusqu'à sentir la caresse du faible courant contre ses chevilles, forma une coupe entre ses mains et l'y plongea plusieurs fois. Une délicieuse fraîcheur éteignit les dernière braises qui crépitaient encore entre ses côtes. L'eau apaisa aussi ses pieds endoloris et balaya la crasse qui les recouvrait. Plus surprenant, et cela laissa Lokten interdit durant de longs instants, l'eau entraînait dans son sillon une fine pellicule fripée, qui se détachait de ses jambes en longs lambeaux. Sa peau glissait, aussi aisément qu'une cape. A dire vrai, il s'agissait plutôt d'une mue, car par dessous, se révéla une chair douce, blanche, lisse et défaite de cicatrices et de marques noires, imprimées par les entraves de sa prison.
Lokten s'étendit, massé par les reliefs des pierres. Le courant se fit plus fort ; suffisamment fort pour que, de son dos, se détachent ses ailes flétries. En se relevant, Lokten se trouva face un spectacle des plus étranges. Plus étrange que la meute de loups cédant son repas sans contrepartie, plus étrange que sa propre mère, extrayant ces épouvantables protubérances de son squelette. Plus encore que ses rêves les plus incompréhensibles. Pour la première fois, il découvrit son reflet.
Animé par le mouvement de l'eau, il distingua à peine son corps à cause de la pâleur du ciel derrière lui. Cependant, le vert de ses yeux le frappa. Un halo sombre les entourait, les enfonçant un peu plus dans leurs orbites. Il étudia longuement son visage, l'étirant pour mieux en noter chaque détail. Ses dents pointues comme celles des loups. Son nez droit, tiré d'un seul trait. Sa crinière brune, grasse, qui tombait comme deux rideaux de part et d'autre des angles de sa mâchoire. Avec ses pommettes raides et son front plat, il n'eut pas le moindre doute d'être né de la pierre. Lokten ignorait s'il était beau ou laid. Tout ce qu'il voyait, c'était Lopten, surgissant en de brefs instants au fil des grésillements de l'image.
L'eau terminait de chasser la peau de son squelette. Elle glissait le long de ses membres devenus blancs, défaits des écailles qui gisaient au fond du ruisseau, comme autant de petites perles noires. Soudain, penché sur son reflet, il eut un mouvement de recul. Si pâle, il semblait de la même espèce que Lazare. Son cœur tambourinait dans sa poitrine mais l'eau, encore une fois, le dépouilla de sa noirceur et rapidement, sa fureur retomba.
Lokten se demanda d'où venait ce ruisseau. D'où lui venaient ses vertus et dans quel océan il se jetait. Il était probablement l'œuvre d'un guérisseur, d'un bienfaiteur. Et, Lopten le lui en avait fait la promesse : une bienfaitrice l'attendait, par-delà les murs de sa prison. Ce chemin d'eau lui était adressé. Ainsi, il décida de le suivre.
* * * * *
Torunn n'aimait pas grand-chose sur ces artificielles terres humaines. Les dieux les avaient créées en catastrophe, comme des marins construisaient un radeau tandis que coulait leur embarcation. Assemblage de débris, retenus ensemble par des enchantements, soudés par le Fleuve des Rêves qui se déversait dans les esprits de pauvres créatures qui s'y trouvaient enfermées, bien loin d'égaler la Midgard dont ils avaient été déchus. Ces nouvelles terres n'avaient ni la Majesté d'Alfheim, ni la robustesse de Nidavellir. Les saisons y défilaient avec une rigueur mécanique, dénuée de la poésie de Vanaheim et des caprices passionnés du climat de Jötunheim. Les hivers étaient froids et tempétueux, les printemps doux et pluvieux, les étés chauds et secs, les automnes mornes et nuageux.
Torunn n'appréciait ni le soleil ni la pluie qu'on y trouvait. Elle détestait la fatigue, la douleur, la maladie, le vieillissement, la dégénérescence des âmes et des corps et plus encore la mort pathétique qui attendait chacun. Elle haïssait la sensation de faim, de soif d'autant plus qu'elles étaient apaisées par de fades victuailles. Elle haïssait le froid, le chaud et se languissait des printemps de Vanaheim. Elle ne comprenait ni l'émerveillement des humains face aux événements du quotidien, rigoureusement calculés par des divinités dénuées de fantaisie et que certains constataient pour la quarantième fois. Elle les haïssait, à ruiner ce que les Sorcières avaient accompli, en se complaisant à demeurer les brebis des dieux, sages dans leur enclos.
A plusieurs lieues de la Maison-dans-l 'Arbre, la rivière lovée au creux de la forêt d'Au-Delà des Murs ruisselait sur un lit de pierres colorées et étincelantes, tombées des ruines du Bifröst. Leur éclat imprégnait l'eau et transperçait sa surface depuis quelques temps. Dans la danse du courant, s'esquissaient parfois, le temps d'un instant, les vieilles fondations du Pont. Chacune de leurs apparitions, les rendaient plus solides. Elles finiraient par l'être suffisamment pour supporter le poids d'un être. Puis de deux.
La rivière courait jusqu'au lac autour duquel s'étaient établis les Jardins de Torunn. Et Torunn aimait tout en ce lieu. De la tiédeur agréable de l'eau à sa surface lisse et parfaite, pareille à celle d'un miroir ; aux couleurs des arbres et des plantes dont le prisme tamisait la lumière criarde du soleil. Torunn se plaisait à croire qu'elle se trouvait au creux de la boîte à bijoux de la Reine des Géants où régnait un perpétuel silence.
La brise caressa doucement sa peau quand elle tendit la main pour cueillir quelques baies. Le goût des mûres était celui des sacrifices de jadis, et le jus qui coulait sur son menton, le sang des offrandes. Sous ses paupières closes, elle vit les danses autour des grands feux et entendait les musiques que l'on jouait à Vanaheim. Et puis, tout s'évanouit, balayé par un craquement tinté de maladresse.
Lazare s'extirpait difficilement d'entre les ronces. Ses gestes gauches, amplifiés par sa haute taille. Ses vêtements portaient les stigmates de son blasphème, puni par chaque tige, chaque feuille et chaque branche de cette place sacrée. Il n'est finalement rien de plus qu'un doux intrus dans mon existence, regrettait intérieurement Torunn.
A sa décharge, cela faisait des heures que Lazare arpentait la forêt, à la recherche de ce refuge tant chéri par sa femme. Il en connaissait l'existence, bien sûr, mais jamais il n'avait eu l'impudence de s'y rendre. Elle était une déesse, il était un homme. En ces lieux qu'il ne lui appartenait pas de fouler, soumis au regard sombre et changeant de son épouse, Lazare réalisa qu'il la craignait. En ces lieux, le visage marqué de sa soif vengeresse, elle lui inspirait une profonde admiration qui la plaçait bien au-delà de la race des hommes. Bien plus que la Sorcière que chassait autrefois Heimdall, elle était la Déesse des bois, à qui répondaient les ronces aux griffes courbées et les créatures tapies sous les sols et dans les cimes. En plus de vingt ans, Lazare n'était jamais parvenu à se défaire de l'étrange attraction qu'elle dégageait mais en ce jour, il se serait allongé sur l'autel, sous le joug d'un poignard consacré pour lui plaire.
Mais sa déesse était clémente. Elle le prit par le menton et l'embrassa. Ses gestes, perdus entre délicatesse et autorité, le tendirent brutalement d'un désir déraisonné. A ce premier contact, Lazare oublia le motif de sa venue. Quelque chose d'important qui ne surpassait pas son besoin de retrouver la taille marquée de son épouse et la pulpe de ses lèvres, tordues par un bec-de-lièvre. Le corps tout entier de Torunn ondula contre son torse. Qu'importe la raison justifiant sa visite ici, la Vane en était ravie.
Lazare mordit dans le fruit noir et brillant qu'elle lui plaqua contre les lèvres, ravagé par un empressement affamé. Il reconnût le goût âpre du sang à demi séché, rouillé, blotti derrière l'acide de l'excitation et l'amertume de la souffrance. Une goutte rougeâtre dévala le long de sa gorge et se cacha sous l'étoffe de sa tunique beige. Une trajectoire que Torunn suivit d'un avide regard avant de la retracer de sa langue.
Ces fruits n'auraient pas dû pousser ici.
Un frisson remonta l'échine de Lazare. Il la voulait, il la désirait, corps et âme. Il était une proie docile qui s'approcha quand Torunn l'attira à lui d'un geste ferme. Il n'était qu'un assemblage de sensations qu'elle était la seule à éveiller, et auquel il mourrait de se soumettre.
Torunn le soulagea du poids de sa longue veste en cuir marquée de l'emblème de la Cité et de la sangle de son carquois. Avec ces vêtements, elle le libéra de la dernière retenue qui pouvait subsister en lui, et alors, pouvait-il pleinement être sien.
Les mains de Lazare parcouraient frénétiquement le corps de Torunn, comme si elles craignaient qu'elle ne leur échappe. Il adulait chaque parcelle de sa chair, chaque imperfection qui faisait pourtant d'elle l'objet de son culte. Il caressait, redessinait et saisissait son idole sans lassitude, comme s'il redécouvrait chaque fois sa forme. L'épaisse robe bleue et noire de Torunn glissa le long de ses jambes charnues, exaltant Lazare de plus belle. Avec elle, il restait un jeune homme inexpérimenté, dévoré par des pulsions qui le noyaient. Les ordres que Torunn lui murmurait entre deux baisers le maintenaient lucide, juste assez pour le rendre conscient de ses actes mais pas suffisamment pour qu'il en prenne le plein contrôle. Torunn ouvrait des fenêtres, au travers desquelles Lazare se voyait façonné à sa guise. Il se vit, tombant à genoux avec une dévotion qui plaisait à sa déesse. Contre sa bouche, il sentit la peau claire et fraîche de ses jambes, que des filigranes bleutés ornaient comme des bijoux.
Lazare était un amant des plus passionnés et maintenant que Torunn y pensait, il occupait peut-être bien la première place sur la liste des choses qui la retenaient en ces terres si inhospitalières à sa nature. A l'inverse de bien des hommes, il n'agissait pas en maître conquérant mais bien en serviteur. Lazare aurait renié son propre plaisir au profit de son impétueuse amante, qu'il ne cessait de bénir et de réchauffer par ses baisers remontant prudemment le galbe de sa cuisse.
Le Jardin de Torunn fut le témoin privilégié de leur union, seulement articulée par les soupirs et les râles qui retentissaient dans le silence pieux. Leurs poitrines se soulevaient et s'affaissaient ensemble, guidées par un appétit voué à les consumer jusqu'à l'épuisement. Ce n'est que lorsqu'elle fut repue de son adoration, que Torunn daigna céder pleinement à Lazare. Il n'en tirerait aucun orgueil, elle le savait. Depuis toujours, il se sentait honoré de faveur qu'il ne méritait pas.
Torunn partit se rafraîchir dans les eaux cristallines. Assis sur la rive, Lazare contemplait sa longue chevelure brune, brisée à la surface du lac tandis que la chute de ses reins, elle, s'enfonçait dans son propre reflet. Il se tenait là, nu, complètement indifférent à la température hivernale. Une braise ne s'en serait guère plus souciée. Torunn s'éloignait et petit à petit, il revenait à lui.
« Heimdall pense que la mort d'Odin est l'œuvre des sorcières et du dieu Loki, dit-il, encore un peu vaseux.
Torunn se tourna vers lui, un sourire doucement malin sur les lèvres. Elle gloussa en prenant de l'eau entre ses mains.
« Heimdall est un idiot.
— Sais-tu quelque chose ?
— Je sais que cela ne m'étonne nullement que Heimdall ait songé à Loki. Il l'a toujours blâmé de la moindre broutille.
— Je crains pour toi, mon Aimée.
— A cause de Heimdall ? Je ne le crains pas. C'est un vieillard aveugle et croulant. »
De toute évidence, Lazare ne partageait pas son insouciance. La déesse des bois fendit les eaux, balayant ses longs cheveux d'un geste paresseux.
« Qu'est-ce qui t'inquiète réellement ? »
Le regard de Lazare fouillait les herbes hautes puis se porta sur ses mains, abîmées par les ronces.
« S'ils apprennent que tu cultives pareils Jardins, dit-il, j'ai peur qu'ils... ils t'en tiendront rigueur s'ils le découvrent.
— Je pense qu'au contraire, j'ai toutes les cartes en main pour regagner ma place.
— Ta place, glapit-il. Quelle place ?
Sa joue se blottit contre la main que lui tendait Torunn.
« Tu savais que ce jour arriverait.
— Je croyais que... enfin... J'espérais que tout se passerait autrement. »
Torunn se tenait désormais en face de lui. A moitié immergée de la sorte, elle ressemblait à une sirène. Son charme opérait sans qu'elle n'ait à chanter. Lazare était suspendu à ses lèvres, et elle ne le savait que trop bien. Ses mains, glacées malgré la température de l'eau, effleurèrent les pommettes de Lazare avec une tendresse qui ne lui était pas coutumière.
« J'ai vécu avec toi toutes ces années. Viens vivre avec moi, maintenant.
- Que comptes-tu faire ? Leur mettre ton trésor sous le nez et les prier de te reprendre ? »
Torunn se roidit. Soudainement, son regard se fit dur et sa voix, plus encore. Empreinte d'orgueil. Tranchante.
« Je ne prie personne, Lazare. Je les mettrai à genoux. Quand ils verront que leur survie dépend de mon bon vouloir, j'obtiendrai d'eux tout ce qu'ils me doivent. Et leur respect envers toi en fera partie. Qu'abandonnerais-tu vraiment, en me suivant ?
— Et Siegfried et Sigyn ?
— Un fils qui ne t'admire plus depuis des années et une fille dont tu perdras bientôt toute l'estime. Car elle découvrira tôt ou tard ce que nous avons fait et qu'elle ne le pardonnera pas.
— Tu es tellement dure.
— Sans que nous ne l'ayons vu arriver, Siegfried est devenu un homme, et ta fille, une femme. Nous n'avons plus d'enfants.
— Je croyais que tu avais cessé de n'aimer que toi-même, à force de vivre ici, geignit Lazare. C'est naïf, je sais... mais je m'étais fait à l'idée que nous vivrions ensemble ici, pour toujours.
— Tu ne peux pas me demander de me comporter comme les humaines qui vivent derrière les murs d'Alldrheim. Je ne te supplierai jamais de ne pas m'abandonner. Je ne remuerai jamais ciel et terre pour ton bonheur, ni pour celui des enfants que nous avons eus. Je ne suis pas une épouse, je ne suis pas une mère. Je suis une Sorcière de Vanaheim qui réclame et qui obtiendra justice.
— Tu n'es plus la sœur d'Idunn. »
Torunn le gifla.
« Aujourd'hui, je te propose de m'accompagner. La décision n'appartient qu'à toi. »
Aucun son ne parvint plus à se former dans la bouche de Lazare. Torunn n'attendait pas sa décision, elle avait pris la sienne et attendait de connaître le poids de son fardeau. Et malgré la douleur qui se propageait depuis sa joue jusqu'au plus profond de son cœur, Lazare se sentait attiré par sa déesse. Irrémédiablement. A un point devenu trop douloureux. Car aujourd'hui, sa déesse le rejetait. Lazare savait que jamais il ne reverrait son visage, quand bien même il la suivait. Celle qu'elle avait été disparaîtrait, éclipsée par celle que la vengeance modèlerait bientôt. Lazare n'eut plus la force de la regarder.
« Tu as demandé à Siegfried de prendre en chasse le dragon. Sigyn est avec lui ?
—Tu connais déjà la réponse, j'en suis certaine.
— Lokten. Il... Disons que j'aurais aimé que ça se passe différemment, avec lui.
— Laisse ton fils accomplir ce qui l'attend. Considère ma proposition comme une porte de sortie à tout ceci. Fais table rase. C'est ce que je t'offre en retour de ce que tu as fait pour moi, autrefois. »
Lazare soupira, en levant les yeux vers le ciel. Aucune réponse ne lui tomba du ciel. En venant voir Torunn dans son refuge, il n'avait pas envisagé un instant que la situation évoluerait si vite. Il ne regrettait pas ses fantasmes juvéniles pour autant. Être père l'avait comblé pendant des années.
Le fait est que désormais, son rôle paternel pesait trop lourd pour ses seules épaules. Torunn s'était débarrassée de ce poids, et elle n'en paraissait que soulagée. Il se mit à l'envier soudainement. Elle et sa froideur qui lui permettait de comparer ambition et affection comme deux marchandises quelconques sur la balance de ses décisions. Peut-être avait-elle raison. Ce serait mieux pour tout le monde. Tout ce qu'il n'eût jamais désiré pour sa progéniture fut qu'elle devienne meilleure que lui. Sans lui, Siegfried allait devenir un héros. Sans lui, Sygn allait le suivre. Ils se porteraient mieux ainsi.
Partir apparût comme un choix de raison. Mais les humains, et les hommes, plus qu'ils ne le pensent, ne sont pas uniquement des créatures de raison.
« Je ne te suivrai pas, Torunn. Pardonne-moi. »
Et Torunn ne s'en étonna pas.
Il était un homme et elle était une déesse.
J’ai beaucoup aimé ce chapitre ! C’est un beau passage où on en devine davantage sur les rapports amoureux entre Torunn et Lazare, c’est psychologiquement assez abouti, on perçoit bien la complexité de cette relation asymétrique, et aussi la liberté qu’elle implique quand les choix à prendre ne sont pas convergents. J’ai vraiment plaisir à suivre cette histoire et l’évolution des personnages.
En avant pour la suite !
Donc j'écris sous celui-là un peu au hasard, pour te signaler que tu fais un travail incroyable.
Cette histoire est si riche et bien formulée (j'ai l'impression de me répéter à chaque commentaire, je ne suis pas très originale dans mes compliments, désolée...). J'admire tes tournures de phrases et la complexité de ton vocabulaire !
Il faut vraiment se concentrer pour lire chaque chapitre, on ne peut se contenter de lire en diagonale et ça en vaut le coup ! Même si j'avoue que parfois je me perd un peu entre ce qui se déroule dans la tête des personnages et ce qui se produit réellement dans l'histoire, mais tout fait sens à un moment ou un autre.
Plus on avance, plus les personnages s'étoffent, on en apprend de plus en plus et chaque chapitre est saupoudré d'indices qui donnent vraiment envie d'avancer et continuer à lire !
Je te souhaite une bonne continuation ! (Trop formel ?)
Je crois que sur cette plateforme tu es ma première lectrice (la première à s'être manifestée en tous cas 😅) donc tu occupes une place particulière dans mon petit cœur 😊. Et te voir continuer cette histoire, ça me touche beaucoup !
Si tu trouves certains passages mal fichus, n'hésite pas à le dire ! Il y a parfois des choses claires dans ma tête mais qui une fois écrit... tu vois l'idée ^^. Il faut pas que ça reste dans la limite du compréhensible.
Merci à toi en tous cas, et ca me fait penser que ton dernier chapitre est toujours dans ma PAL, alors je te dis déjà : à bientôt ! 😁