Chapitre II
Une attaque surprise
La pluie qui tombait sans discontinuer depuis le matin et le vent cinglant en rafales rendaient l’aventure moins palpitante que prévue. Thiya voyageait sur l’épaule du garçon. Son poids, ajouté au poids du havresac, rendait la marche inconfortable. Partis au matin, ils atteignirent à la mi-journée un bois de hêtres et de pins tourmentés, dont les branches courbées presque à l’horizontale dénonçaient l’âpreté du climat. Le sentier étroit, bordé de genévriers et envahi de fougères, serpentait sous les frondaisons en suivant approximativement la côte.
- Krâa… Belle journée, propice à l’exploration !
- C’est pas trop dur pour toi ! répondit Till un peu agacé par la désinvolture de son amie.
- Krâa ! Thiya bien. Till confortable. Mâa laissé partir garçon. Thiya surprise.
- Mais pourquoi ! Je suis capable de me débrouiller seul. Ma le sait bien. Et puis j’ai passé les treize ans donc en théorie je pourrais même me présenter à Gran-Cairn.
- Toi prêt ?
- Comment ça prêt ? Tout le monde n’a que ce nom là à la bouche, Gran-Cairn ! Comme s’il s’agissait d’un endroit remarquable, exceptionnel ! À mon avis, si on préfère cacher ce qu’il en est, c’est que c’est pas si fabuleux que ça. J’y ai réfléchi, tu vois, et tout ça ne me dit rien de bon. Et puis, je sais déjà presque tout ce qu’il faut savoir.
- Krâa, oui ! Till puits de savoir. Till intelligent. Till expert. Till lire, écrire, compter…
Thiya marqua un temps appuyé de silence avant de dévisser son cou pour planter son œil dans l’œil du garçon :
- … mais tête de Till vide comme crâne de camouflet (1).
- J’en sais déjà beaucoup plus que toi, ironisa le garçon, un peu vexé.
- Thiya savoir beaucoup. Tête de Thiya bien pleine, répondit l’oiseau d’un ton offusqué.
- Ah oui ? Et Thiya savoir quoi sur Gran-Cairn ? Parce que j’ai du mal à imaginer qu’avec ta curiosité prodigieusement envahissante tu n’as pas encore été fourrer ton bec du côté de la montagne
- Sur tout le reste Thiya savoir.
- Donc tu ne sais rien.
- Toi interroger Mâa, toi ennuyer Thiya avec questions fâcheuses !
- Ma, Ma, elle en sait pas plus que moi…
- Mâa allée à Gran-Cairn, tous les enfants aller à Gran-Cairn.
Till soupira.
- C’est ce que disait le Maistre de notre Foyer, mais pour y faire quoi, ça c’est le vrai mystère.
- Krâa, ça évident ! Toi aller pour apprendre métier.
- Apprendre un métier ? J’en sais rien… Et puis ça m’embêterait de laisser Ma toute seule.
- Prétexte mauvais ! Mâa plus forte que Till imagine. Toi réfléchir à quoi faire.
- Pourquoi tu me parles de ça, c’est Ma qui t’a demandé de me faire la leçon ?
- Thiya entendre Mâa parler au village.
Gran-Cairn avait été le sujet principal des conversations cette année au Foyer, maison commune et lieu d’initiation aux premiers apprentissages. Lors de son discours traditionnel aux Novices (2) de quatrième et dernière année, le Maistre avait été très éloquent, parlant beaucoup pour en dire peu. Les rares élèves qui semblaient détenir des renseignements se réunissaient dans la cour en petits comités dont Till était systématiquement exclu. Il avait bien capté quelques bribes d’informations, mais trop lapidaires ou trop fantaisistes pour retenir son attention. Il était donc parvenu à se convaincre, sans trop de difficultés, que le sujet ne le concernait pas. Cependant l’attitude de Ma avait changé ces derniers temps, elle désirait parler. Parler sérieusement. C’est-à-dire parler de son avenir et, pour elle, il était évident que son avenir se dessinait à Gran-Cairn. Il ne pourrait pas se défiler indéfiniment.
Ma n’avait jamais voulu admettre sa différence, Till était un enfant normal qui devait mener la vie normale de tous les enfants de l’île. L’entrée au Foyer avait été son premier combat. Le Maistre était en accord avec cette démarche mais les familles s’étaient montrées extrêmement réticentes.
Elhyane n’avait pas ménagé sa peine pour argumenter, trouver des appuis influents dans la communauté. Lors d’une ultime réunion houleuse, excédée, elle avait menacé froidement d’abandonner sa pratique et de laisser chacun se débrouiller avec ses petits embarras qui lui compliquaient singulièrement l’existence. L’argument était tombé sur l’assistance comme le couperet de la hache sur le billot, provoquant un silence abasourdissant. L’assemblée figée s’était cependant bien vite ressaisie, Elhyane était indispensable à la vie de la communauté. Alors, après tout, si la sécurité des enfants était garantie, si toutes les précautions étaient prises, on pouvait bien se montrer compréhensif.
Elhyane avait réussi, mais au bout du compte, Till n’avait été que toléré. Il avait espéré un temps qu’on s’habituerait et qu’on finirait par le regarder différemment, puis il s’était accommodé de la situation, préférant s’isoler plutôt que d’affronter regards hostiles et quolibets. Les sentiments ne se forcent pas.
À présent, Elhyane voulait repartir en guerre, mais lui ne désirait pas d’un nouvel affrontement. Rien n’avait changé depuis son entrée au Foyer, il était toujours le même : différent, inquiétant, bizarre. À Gran-Cairn, le changement de vie serait total, loin de la maison et loin de l’ombre protectrice d’Elhyane. Il se trouverait encore plus isolé, seul, plus seul que jamais. Oh, oui ! Il avait toutes les raisons de l’appréhender ce changement. Sa mère devrait comprendre, il fallait qu’elle comprenne. Dans tous les cas, il était trop tôt. Que pourrait-il faire à Gran-Cairn ? Apprendre un métier, disait Thiya. Mais quel métier ? Lui, tout l’intéressait. Et puis, on pouvait très bien apprendre d’une autre manière. Il pourrait travailler avec Elhyane, il s’y connaissait déjà assez bien en plantes. Et puis il y avait Sven et sa bande qui le harcelaient sans répit. Depuis qu’ils avaient découvert l’existence de Thiya, ces crétins ne cessaient de le harceler au cri de « Corbac ! Corbac ! ». Ils lui avaient pourri son année. « Le blanc corbac et la noire corbaille » ! Si c’était pour les retrouver à Gran-Cairn, il préférait s’abstenir et attendre des jours meilleurs.
- On raconte beaucoup d’histoires sur Gran-Cairn…
- Till peur ?
- Non, bien sûr que non ! Thiya tu dis n’importe quoi ! Je soutiens qu’il n’y a aucune obligation à y aller et que les corneilles n’y sont pas admises.
- Tous vont à Gran Cairn ! Rappela la corneille, obstinée.
- Pas tous !
- Si ! Aucun refuser d’aller.
- Comment tu sais ça ?
- Krâa, moi entendre…
- Moi entendre, moi entendre, tu entends beaucoup de choses avec tes petites oreilles !
- Thiya se taire si Till de mauvaise humeur. Thiya pas responsable de pluie.
Comme s’il avait compris, le ciel ferma brusquement les vannes. L’air saturé d’humidité exhala un brouillard léger qui ondula au ras du sol, dévorant sur son passage le moindre brin d’herbe. Seul le craquement des brindilles sous le pas du garçon et la ritournelle cadencée des notes de pluie gouttant des branches dans les flaques boueuses, troublaient la quiétude du lieu. Un calme étrange qui alerta Thiya :
- Nous observés…
Till fouilla du regard les environs sans rien apercevoir. L’oiseau étira ses ailes et s’envola :
- Thiya ! Où tu vas ?
L’oiseau, déjà bien trop loin, ne répondit pas. Contrarié par la désertion de son amie, Till hésitait sur l’attitude à adopter lorsqu’une colonie de fourmis attira son attention. Prisonnières d’un monticule dressé au milieu du chemin et cerné par les eaux, elles s’agitaient dans toutes les directions. Une île perdue au milieu d’un océan. Dans l’espoir d’atteindre l’autre rive, certaines s’aventuraient d’une patte hésitante sur un morceau d’écorce ou une feuille de bouleau déposée par le vent. Hélas, l’absence de courant condamnait à l’échec toutes leurs entreprises.
- Mouillé pour mouillé, je vais vous sortir de là, autant être utile à quelque chose en attendant Thiya.
Till saisit à pleine mains les minuscules bestioles et les frêles esquifs pour les déposer délicatement sur la mousse du sous-bois. Puis il jeta en travers du marigot une branche solide pour créer un pont. Les fourmis s’y engagèrent sans hésiter. La meneuse s’arrêta au milieu, dressée sur ses pattes arrière, elle observa un instant le garçon avant de reprendre sa course.
Préoccupé par l’absence de son ami, Till s’était déjà détourné et ne remarqua pas l’attitude insolite de l’insecte. Son regard scrutait à nouveau le ciel mais la forêt, si dense à cet endroit, dissimulait tout horizon. Déçu, il décida de reprendre sa marche. Seul, l’aventure était nettement moins palpitante. Quelle mouche avait bien pu piquer Thiya ? Perturbé, il se retourna à plusieurs reprises avec la sensation désagréable d’être suivi :
- Trop d’imagination cette corneille ! Elle va finir par me flanquer la trouille, marmonna-t-il.
La brume gagnait en épaisseur, étirant dans toutes les directions ses longs doigts fantomatiques. Till n’aimait pas le brouillard, ce voile poisseux dans lequel il était si facile de se perdre. Au loin le chemin disparaissait déjà. D’instinct il allongea le pas. Il ne devait pas se laisser engloutir, son amie ne le retrouverait jamais. Mais où était-elle donc passée ? Jamais là quand on en avait besoin ! Furieux, il ruminait tout en jetant alentour des regards inquiets. Un nouveau bruit l’arrêta. Il tendit l’oreille. Rien. Mu par une impulsion irraisonnée, il bifurqua soudain vers la gauche. Quittant le chemin, il s’enfonça dans les fourrées, avec l’espoir de gagner l’orée. Ce bois ne pouvait être si grand qu’il ne puisse en sortir rapidement. Il ne devait pas laisser la peur envahir son esprit, brouiller ses repères. « Surtout garder son sang-froid » préconisait le vieux Brack, prodigue de conseils que lui-même ne suivait jamais. Ce pilier de taverne en distribuait à l’envi après quelques rincées bien alcoolisées, et peu importait leur pertinence. La pensée du vieux Brack l’avait éloigné quelques instants de la situation délicate dans laquelle il se trouvait. La brume traquait à présent chacun de ses pas, remplissant le vide de son inconsistance. Son haleine glacée imbibait sa chevelure, gouttait le long de sa nuque, glissait entre ses omoplates. Il frissonna et remonta machinalement le col de sa veste.
Mais où était donc Thiya ?
Sa foulée emballait le rythme de son cœur, cognant de plus en plus vite, de plus en plus fort. Derrière, le sentier n’était plus qu’un vague souvenir. Ses yeux, sa tête, son corps tout entier pivotaient à la recherche d’une échappatoire, il était cerné. Un mur blanc, opaque et froid l’emprisonnait. Dans quelle direction avancer ? Il sursauta. Encore un craquement… Dans ce silence sépulcral, chaque bruit, chaque tressaillement se répercutait en écho, prenait une dimension alarmante. Alors Till accéléra encore, puis, envahi par un sentiment affolant de panique, il se mit à courir, droit devant, indifférent aux branches qui agrippaient ses vêtements et griffaient son visage.
- Thiya ! Thiya ! appela-t-il.
Un croassement tenu… si loin, si haut…
Tantôt le sol spongieux aspirait ses bottes, tantôt se dérobait sous ses pieds. Une lueur vive fila soudain entre les troncs puis une autre et encore une autre. Tout un essaim de lucioles fondait sur lui, l’obligeait à reculer, le renvoyait dans les griffes de la brume. Il ne voulait pas. Pas la brume. Il battit des bras pour se protéger mais les follets revenaient sans cesse à la charge. Résister, ne pas céder d’un pouce. Thiya finirait bien par arriver. Il devinait plus qu’il ne distinguait ses assaillants, éclairs incandescents, lueurs ardentes, rapides, agiles. Ils étaient partout. La clairière toute entière grésillait, un bourdonnement entêtant, incisif, qui crispait les nerfs déjà tendus du garçon. Thiya ne voyait-elle pas cette lumière ? On devait la repérer à dix-lieues à la ronde !
- Thiya ! hurla-t-il à plein poumons, terrorisé.
La corneille, redoutant un désastre, réagit aussitôt en piquant droit sur les frondaisons. Se jouant des branches avec agilité, cette virtuose des airs toupillait, attaquait, parait, virait, toutes serres dehors. Surpris par la brusquerie de l’attaque, les follets cherchaient à présent une échappatoire, se volatilisant les uns après les autres. La deuxième fois qu’il tomba, Till ne se releva pas. Recroquevillé au sol, les mains sur la tête pour se protéger de la tornade, il ne perdait cependant pas une miette du spectacle. Jailli du fond de la gorge de l’oiseau, un craillement rauque et métallique explosa le silence. Thiya mit à profit le bref instant de sidération pour terrasser l’une des créatures, les autres s’évanouirent aussitôt dans la nature. Satisfaite de sa prestation, la corneille sautillait autour de sa proie avec convoitise :
- Non Thiya ! Non, attend ! Ne la tue pas !
1 - Camouflet : oiseau échassier disharmonique à longue queue dont le corps démesurément grand supporte une tête ridiculement petite.
2 - Novice : Nom donné aux élèves du Foyer.
Chouette découverte ! J'ai beaucoup aimé le contraste entre le prologue et les 2 premiers chapitres. On dirait qu'on parle de deux mondes différents, ce qui laisse augurer du choc à venir lorsque ces deux mondes se rencontreront.
J'aime aussi beaucoup que tu nous tiennes en haleine à propos de la "différence" de Till. Sauf si j'ai raté quelque chose, il me semble qu'on ne sait pas encore, à ce stade, ce qui la constitue ?
Et enfin, la corneille bavarde et impertinente qui tient tête à la mère est aussi une sacrée trouvaille, à la fois drôle et un peu inquiétante.
J'aime énormément ta plume : toute en finesse, variée, fluide, je trouve qu'elle sert à merveille le récit en lui donnant un ton leger avec un soupçon d'ironie qui laisse penser que ça va se corser. C'est très agréable à lire.
Merci pour ce moment de lecture !
Tu as bien deviné, la "différence" de Till se révélera au cours du récit. Merci pour ton commentaire encourageant et plein de gentillesse. Je suis touchée.
A bientôt
Ces trois premiers chapitres posent la base du récit, avec le contraste de deux décors, des personnages dont on cerne déjà bien les enjeux, et du mystère : qu'est-ce que c'est que cette histoire de partir apprendre un métier ailleurs, quel métier et pourquoi, que vont faire Donovan et/ou Karlov (je les sens définitivement pas, ceux-là...). Et surtout : à ce stade, on n'a pas encore croisé "l'enfant des sables", mais je me doute bien que les mésaventures de ces derniers paragraphes nous y conduisent !
Je me suis demandé si l'histoire et la narration ne gagneraient pas en profondeur sans les (1) et (2) qui définissent "camouflet" et "Novices". Camouflet, si j'ai rien loupé tu inventes une nouvelle définition, et Novice est clair mais avec une particularité dans cette histoire. Pourquoi ne pas lâcher les notes de fin de chapitre, et intégrer des explications directement dans la narration ? Sans faire trop frontale ou explicatif ?
A bientôt !
A bientôt
J'ai été un peu surprise par la tournure de ce chapitre, avec des lucioles qui attaquent. J'ai plus l'habitude de lucioles qui font des lumières toute mimi dans la nuit et s'enfuit dès qu'il y a du monde.
La brume semble inquiétante également.
A bientôt
J'ai l'impression de n'avoir pas tout compris... mais c'est peut-être juste moi ! J'ai eu du mal à appréhender en quoi TIlly était différent ; cela dit le mystère est peut^(être voulu. Je comprends mal pourquoi sa tutrice veut absolument qu'il aille au FOyer, d'autant plus si c'est aussi peu hospitalier pour lui ; encore une fois peut-être que ça sera expliqué plus tard. Mais je sais pas,j 'ai eu l'impression que c'était moi qui passait à côté de quelque chose, plutôt que d'un "mystère" volontaire qui sera éclairci plus tard.
Cela étant j'ai beaucoup aimé le prologue, je l'ai trouvé très SF, en fait, je trouve drôle le décalage avec les chapitres suivants qui me donnent plus une impression de fantasy. Je crois que j'ai surtout hâte de voir comment les éléments du prologue vont influer sur les éléments donnés au début de l'histoire ! J'ai du mal à voir où tu veux en venir pour le moment, mais ce n'est pas grave car nous en sommes au tout, tout début ((je précise que je n'ai pas lu le résumé)), les enjeux peuvnt se préciser aux chapitres 3/4. Néanmoins, même si je n'ai pas de pressentiment sur leur agencement futur, je trouve que les quelques éléments posés sont prometteurs !
Plein de bisous !
C'est vrai qu'il y a un grand décalage entre le prologue et la suite du récit. J'ai remanié tout cela dans la réécriture. Quant à Till, sa différence et son histoire se révéleront petit à petit.
J'espère que la suite répondra à tes questions.
A bientôt
Tu décris très bien l'ambiance et les lieux. J'ai apprécié cette balade avec Till et son corbeau.
Les dialogues sont cohérents, ils reflètent bien le caractère de l'oiseau !
Du suspens aussi, avec Gran-Cairn et cette attaque surprise !
Bref, pas vraiment de critiques négatives pour l'instant :)
Eh bien, quelles taquineries entre Till et Thiya ! J'aime bien les petites piques qu'ils s'échangent, la complicité qu'il y a entre eux sous le dehors de leurs chamailleries.
Belle immersion aussi au fil des descriptions, la forêt au début a quelque chose d'un tableau, je l'ai trouvée vivante et attirante. Puis beaucoup plus angoissante avec la deuxième partie de la scène, la brume, le sol spongieux, c'est sensiblement différent et l'angoisse prend bien.
J'apprécie également ton soin des images, la tête dévissée, le crâne de camouflet, le caractère bien trempé d'Elhyane comme un coup de hache, tout ça nous fait bien nous représenter l'atmosphère et les gestuelles.
Autrement je suis naturellement assez sensible à la thématique de la différence - avec ce jeune Till curieux de tout mais conspué par les merdeux du coin, et heureusement sous la protection d'Elhyane. Bien curieuse de ce qui va lui arriver sur la fin et de qui a attaqué ~
Très plaisant et prenant chapitre !
A bientôt !
A très bientôt
Merci Jujux pour ton passage. Mon île est bien loin de ta réalité mais j'espère que tu l'adopteras.
A Bientôt
Bon ce chapitre m'a pas mal aidé, je commence à mieux m'y retrouver au niveau des personnages. Tu es balaise en descriptions sinon (=
Une remarque :
"tu n’as pas encore été" -> tu n'ais (à vérifier)
Bien à toi
"Que tu n'aies pas encore été "est effectivement la conjugaison correcte, mais il me semble qu'on peut admettre une forme approximative en langage parlé ?
A très bientôt
Très bon chapitre ! J'adore ta besogne, je me retrouve dans ton artisanat !
Mais dis-moi, on commence à se connaître un chouia à présent. Ne serions-nous pas jumeaux ? Je te cite ?
J'ai besoin de savoir où je vais, construire un univers imaginaire est comme peindre un tableau. Chaque élément doit-être à sa place, la couleur doit donner le ton et la vigueur du pinceau exalter le ressenti. Le tout est de savoir s'arrêter à temps, sinon on tombe dans le barbouillage.
Ne t'ai-je pas dit un peu cela en substance en retour de tes altruistes commentaires sur "La révérence" ?
Bien à toi, chère Hortense !
Pour moi, t'es une écrivaine, parce que chacun de tes mots précis me transportent ! Tu es méticuleuse, oui voilà, c'est bien le terme, tu es méticuleuse ! Et ça fait de bien de t'avoir rencontrée !
Je suis méticuleuse, j'aime les mots, c'est mon côté perfectionniste. Mais je me soigne car à trop aimer les mots, on peut s'égarer, en oublier leur fonction première : exprimer .
Je me demande toujours, qu'est-ce que je veux dire, là ? Comment l'exprimer au mieux ? Trouver le bon mot, la juste expression, est comme mener une quête, une enquête. C'est jubilatoire et frustrant parfois lorsque le mot s'échappe.
A très bientôt cher jumeau !
Il est différent et donc bizarre... ça me parle, je le répète dans mon récit lol.
Une note de mystère supplémentaire devant cet adolescent qui semble bien singulier. Qui est-il? Qu'est-il? et peut-être, pourquoi?
Me revoilà avec les répétitions ;-), le terme combat revient. Peut-être affrontement? conflit?
- silence, en fonction du sens de la phrase, peut-être "pause", "mutisme", "vide", "chaos"?
- concernant le verbe abandonner qui revient souvent: se retirer, déserter, abdiquer, laisser, évacuer, renoncer...???
- "il décida à reprendre la marche", ça se dit? , ce ne serait pas "de" reprendre?
Tu as tous mes encouragements!
Des surprises à venir qui, je l'espère, te plairont.
J'ai bien aimé ce chapitre ! Le style est toujours très intéressant, le vocabulaire recherché, la syntaxe travaillée,... Je me répète ;) J'apprécie les descriptions de la nature notamment qui permettent de s'imaginer le lieu. Tu décris très bien, très précisément, avec des images bien choisies, le sentiment d'angoisse du petit garçon. Le mystère s'épaissit autour de Till. On se demande pourquoi il est rejeté par les autres. De même, on a hâte que l'histoire des scientifiques et celle de Till se rejoignent. D'ailleurs, j'ai vu que tu avais réécrit le Prologue. Bonne continuation !
Les scientifiques rejoindront le récit beaucoup plus tard, a un moment de basculement du récit. Je souhaitais les présenter dans le prologue mais c'est pour mieux les oublier dans un premier temps.
Je décris beaucoup, j'espère pas trop, je ne suis pas visuelle, c'est un moyen pour moi de rendre concret cet univers.
J'espère que la suite t'accrochera.