Chapitre 3 - Le Sylphe du bois des Brumes

La créature gisait au sol au milieu de la clairière sous l’œil dépité de la corneille. Till n’en avait jamais rencontré de semblable. Elle ressemblait à un humain mais sa taille n’excédait pas dix pouces, une charmante miniature qui semblait plutôt inoffensive. Till s’accroupit pour l’observer de plus près, elle paraissait inconsciente. Il frôla d’un doigt hésitant le petit corps, intrigué par la couleur insolite de sa peau d’un vert profond irisé d’éclats d’argent, elle possédait la douceur du parchemin et la fraîcheur de la civelle :

  • Qu’est-ce que c’est ?
  • Krâa, peut-être Puck, il en existe par ici.
  • Je n’en ai jamais entendu parler. Nous allons le ramener à Ma, elle saura quoi faire…

Mais alors qu’il se penchait à nouveau sur la créature, celle-ci ouvrit grand les yeux et poussa un cri étouffé.

  • N’ayez pas peur, nous ne vous voulons aucun mal.

Si la petite chose s’était tue, elle n’était visiblement pas encore rassurée, son regard suivait chaque oscillation du bec de la corneille :

  • Recule Thiya ! Recule, tu la terrorises !
  • Krâa ! Elle raison avoir peur. Moi terrible ! Moi féroce ! Moi invincible !
  • Mais oui, elle a bien compris. Tu vois, elle ne conteste pas.

En effet la créature qui s’était redressée, écoutait l’échange d’une oreille attentive.

  • Comprenez-vous nos mots ? demanda Till en détachant bien chaque syllabe.
  • Oui, je vous comprends. Depuis votre arrivée sur cette terre, nous avons appris à connaître votre langue. Nous nous sommes adaptés à vous.
  • Oh…

La surprise de Till n’avait d’égale que celle de Thiya qui dévissa son cou pour mieux reluquer la bestiole.

  • Les esprits de la mer vous ont conduits jusqu’à nos rivages, il y a bien longtemps. Nous respectons la volonté des esprits. Toi, tu es le fils adoptif d’Elhyane, la guérisseuse...
  • Oui, mais comment savez-vous ça ?
  • Elhyane est notre amie.
  • Elle ne m’a jamais parlé de vous…
  • Mâa pas tout dire ! Mâa avoir secrets ! Gloussa Thiya, visiblement amusée.

L’aventure prenait un tour si inattendu que le garçon s’étonna à peine d’une telle révélation.

  • Je m’appelle Till, le plumeau bavard c’est Thiya et vous, comment doit-on vous appeler ?
  • Certains persifleurs écervelés nous appellent Pucks… mais ça ne nous dérange pas, ajouta la créature avec un sourire. En réalité nous sommes des sylphes, gardiens du sanctuaire, et les miens m’appellent Piblô…
  • Blô ! Blô ! Croassa Thiya vexée. Pourquoi attaquer Till ?
  • Mais nous ne l’avons pas attaqué ! Nous cherchions simplement à le ramener sur le chemin. Il courait droit sur la falaise. Le bois des Brumes est un piège pour qui s’éloigne de la route, il dissimule un abîme de roches déchiquetées qui plonge jusqu’à la mer.
  • Tout ça, c’est ta faute Thiya ! C’est toi qui m’as flanqué la trouille !
  • Toujours faute de Thiya ! Pauvre Thiya !
  • Nous vous devons tous les deux des excuses, j’espère que vous nous pardonnerez et que nous pourrons apprendre à mieux nous connaître.
  • J’en serais heureux. Nous n’avons pas commencé de la meilleure des manières mais je suis curieux de rencontrer enfin l’enfant particulier d’Elhyane.

L’enfant particulier d’Elhyane… Même les créatures les plus secrètes de la forêt connaissaient son existence, Till ne sut si cela devait le réjouir ou l’alarmer. À son air renfrogné, Thiya, penchait visiblement pour la seconde hypothèse. Au moins, ce sylphe ne semblait guère effrayé, un point de départ encourageant. Il fallait à présent trouver les mots appropriés pour s’exprimer sans montrer une curiosité exagérée. Till évita donc de le questionner sur sa relation avec Ma, se promettant d’interroger sa mère dès son retour.

  • Piblô ? je peux vous appeler Piblô ?
  • Bien sûr.
  • Vous êtes le premier sylphe que je rencontre…

Till hésitait sur la manière de formuler sa demande. Il ne voulait pas blesser la petite créature :

  • Vous n’êtes pas un humain comme nous ? C’est ça ?
  • Les sylphes ne sont pas des êtres humains, au sens où vous l’entendez même si nous nous présentons avec un corps, une tête, deux bras et jambes. La forme humaine adoptée est un choix, non un héritage. Et notre taille n’a rien de commun avec la vôtre comme tu peux le constater.
  • Vous dites la forme adoptée ?
  • Nous sommes un concentré d’énergie pure. Notre structure interne nous permet de nous transformer au gré des nécessités. Ainsi nous pouvons prendre l’allure d’un humain, d’une fourmi, d’un arbre, d’un nuage ou même d’une corneille.
  • Krâa ! Dégoutant !
  • D’une fourmi ? Comme celles du chemin ?
  • Oui, j’étais parmi celles que tu as secourues…

Dans le même temps, avec une rapidité hallucinante, Piblô se métamorphosait en un fantastique cheval noir aux yeux de braise, puis en arbre, rapace, dragon des falaises, rocher, millepied. Millepied doté d’une paire d’hélices et comptant un nombre incalculable de pattes chaussées de brodequins multicolores. Un drôle d’insecte qui grossit, grossit, jusqu’à occuper tout l’espace de la clairière ; jusqu’à exploser en milliers de particules d’argent avant de redevenir sylphe. Till ne fut pas effrayé, impressionné au contraire, et prodigieusement amusé devant l’agacement de la corneille.

  • … nous ne nous manifestons jamais spontanément, expliquait Piblô. Il faut pour cela une raison impérieuse. Je suis heureux de cette rencontre.
  • Krâa ! Belle démonstration ! Tu vois, petit crabe rampant, moi raison dire nous observés !
  • Oui Thiya, tu avais raison, excuse-moi mais, s’il te plait, tais-toi un peu. Donc, si je vous comprends bien, je ne vous ai pas vraiment sauvé la vie.
  • À aucun moment je n’ai été en danger. Je désirais te rencontrer, l’occasion s’est présentée. Mais je te remercie pour ton intervention généreuse.
  • Oh oui ! Les fourmis qui n’étaient pas réellement des fourmis.
  • Tu l’ignorais. Vois-tu, c'est l'intention qui confère toute sa valeur au geste. Les circonstances ont précipité ce rendez-vous, le hasard n'y est pour rien. En réalité, il n'est qu'un subterfuge destiné à rassurer l'esprit quand il ne trouve pas de réponse satisfaisante. Le hasard n'existe pas.

Till hocha la tête, un peu gêné. Dans les propos du sylphe, un élément avait retenu cependant son attention : leur rencontre n’était pas accidentelle. Manière polie d’expliquer la situation ou intention cachée ? Le garçon retint toutefois sa question, il ne devait pas tirer de conclusion hâtive. Il n’était pas Thiya.

  • Et donc vous habitiez cette île avant notre arrivée ? Je n’arrive pas à croire que personne ne vous ait jamais rencontrés.

Piblô sourit :

  • Installons-nous d’abord plus confortablement…

Une mousse moelleuse, agrémentée d’étranges fleurs odorantes, envahit aussitôt la clairière :

  • Nous étions sur l’île bien avant l’arrivée des hommes, il y a un nombre incalculable de lunes.
  • Qu’est-ce que vous voulez dire ?
  • Dans la grande organisation de l’univers, à l’époque où des forces puissantes se déchaînaient, les énergies s’affrontèrent dans une lutte pour l’équilibre. De ces conflits violents émergèrent des mondes, une organisation rationnelle du néant qui permit le développement de la vie. Les sylphes furent les éclaireurs de cette terre, sa conscience vivante et les témoins de son épanouissement.
  • Est-ce que je dois comprendre que vous êtes là depuis la création du monde ? Mais quel âge avez-vous ?
  • Un nombre incalculable de lunes…
  • C’est impossible, Piblô, vous nous racontez des histoires !
  • Je conçois que pour toi cela semble invraisemblable. Tu dois comprendre une notion essentielle, l’énergie est présente dans toute chose, qu’elle soit humaine, animale, végétale ou inerte comme les cailloux. Elle est puissance, élan, éternel renouvellement. L’énergie est la source infinie, la création.

Till écoutait, essayant d’intégrer toutes ces informations.

  • Vous voulez dire que nous non plus, on ne meurt jamais.
  • Oui, d’une certaine façon. Il restera toujours une infime trace de toi dans l’univers, une particule, une poussière… La nature est pleine de surprises.
  • Hum, si je n’avais pas vu ce que j’ai vu, j’aurais vraiment du mal à le croire. C’est tellement… tellement inimaginable !
  • Krâa, moi savoir ! Thiya avoir beaucoup énergie ! Mais Till pas questionner Thiya ! Till penser que plumeau pas expert en énergie !

D’une main, Till caressa la tête de la corneille :

  • Tu es d’une intelligence exceptionnelle, Thiya, je le sais et Piblô aussi le sait.
  • Krâa ! Krâa !
  • Elhyane, reprit Till, m’a raconté l’arrivée de son peuple sur cette île…
  • Oui, une bien terrible histoire.

C’était la première chose qu’on leur enseignait au Foyer, avant même d’apprendre à lire ou écrire : la Grande Histoire. Celle du peuple de pêcheurs du pays Nordîn, sur le grand continent, du peuple contraint de fuir et de la vie rude des premiers âges.

  • Mais moi, je ne suis pas comme eux… je veux dire que je n’appartiens pas à ce peuple.
  • Tout comme eux, la mer t’a déposé sur le rivage. Elhyane t’a recueilli, a fait de toi son fils et la communauté t’a accepté comme tel.
  • Hum… C’est une manière positive de présenter les choses. Est-ce que vous savez d’où je viens ? poursuivit Till qui espérait plus que cette réponse laconique.
  • Cette question te trouble, je le sens.
  • C’est vrai, j’y pense parfois. Je viens de là-bas n’est-ce pas ? Du continent ? C’est bien ça ? Vous, vous devez le savoir.
  • Tous les hommes viennent du continent.
  • Mais on raconte tellement d’histoires et moi je ne ressemble pas aux gens d’ici, je suis différent.

Différent était un euphémisme. Till bataillait chaque jour avec un amas nébuleux d’épis rebelles et de boucles entortillées. Une crinière d’un blanc de neige, revêche, impossible à étriller. Plus par jeu que par malice, Thiya s’y était un jour emberlificotée les serres. Un souvenir cuisant. En dépit de cette mésaventure, Till avait toujours refusé qu’Elhyane y mette bon ordre. Une taille drastique aurait peut-être simplifié son existence. Il en doutait. Till désirait avant tout qu’on le voie, qu’on l’accepte tel qu’il était. Cette aberration qui le distinguait, c’était lui. Personne ne se moquait du regard blanc de la vieille Wilma, des oreilles démesurément grandes du forgeron ou du nez fleuri de Gustav, le tavernier ! À sa connaissance, il était bien le seul enfant à posséder cette couleur étrange de cheveux, cette peau ambrée ; brou de noix, affirmaient certains avec défiance.

  • En quoi es-tu différent ? Vous les humains, vous êtes extraordinaires ! Pourquoi chercher des différences là où il n’y en a pas. Je parle de différences fondamentales bien sûr, pas de la couleur de votre peau ou de la longueur de votre nez.
  • Tu ne dirais pas ça si tu étais à ma place, répondit Till avec tristesse.
  • Écoute Till, vous avez encore beaucoup à apprendre. L’apparence n’est qu’une coquille vide. Ce sont nos choix et nos engagements qui déterminent qui nous sommes, non notre origine ou notre héritage.
  • Vous le pensez vraiment ?
  • J’en suis convaincu. Donne-moi tes mains…
  • Krâa ! C’est peut-être piège !!!

Mais Till n’écoutait pas. Piblô, par commodité, avait grandi jusqu’à atteindre la taille du garçon. Avec douceur, il s’empara de ses mains. L’air alentour frémit, les plumes de Thiya se hérissèrent, une onde de chaleur parcourut le corps de Till. Un contact bref mais intense.

  • Comment te sens-tu ?
  • Bien. Très bien même.

C’était la vérité. L’air pénétrait plus librement ses poumons, les tensions s’étaient dissipées et le poids qui pesait l’instant d’avant sur sa poitrine avait disparu.

  • Comment vous faites ça ?

Mais Piblô préféra poursuivre :

  • La différence, pour en revenir à ta préoccupation, c'est d'une certaine façon comprendre et accepter qui tu es pour mieux comprendre et accepter les autres tels qu'ils sont. Et puis, dis-toi que le monde serait bien plus ennuyeux sans elle. Tu es un être bon, généreux, n’en doute jamais. Un jour prochain, tu devras choisir où est ta place. Lorsque tu le sauras, les autres le sauront aussi. Ton cœur te guidera. Écoute-le toujours.
  • Qu’est-ce que ça veut dire ?
  • Tu comprendras le moment venu. Il est temps que je te raccompagne, la nuit ne tardera pas à tomber et je ne voudrais pas qu’Elhyane s’inquiète.

Poursuivre l’expédition ne présentait plus le même attrait. Till désirait avant tout profiter le plus longtemps possible de la compagnie de son nouvel ami. Pour plus de discrétion le sylphe avait pris l’apparence d’un homme d’un certain âge, au dos vouté et aux pas laborieux. La nuit tombée offrait à présent le spectacle animé du firmament. Piblô racontait. Till écoutait. La voix mélodieuse dévoilait le mystère. D’autres univers existaient au-delà des frontières de l’île, au-delà des frontières du monde. Un infini harmonieux peuplé de nébuleuses, de constellations, de planètes, d’étoiles et de galaxies. Cet infini n’avait pour Piblô aucun secret.

  • Le w que tu aperçois là, expliquait-il en le désignant du doigt, c’est la constellation de Cassiopée. Sa vanité et son orgueil l’ont condamnée à tourner éternellement en rond autour du pôle. La grande branche du W guide ton regard jusqu’à l’étoile polaire, la plus brillante. Tu vois ? Un peu au-dessus. Elle indique toujours le nord. C’est un bon repère.

Le regard fasciné, Till acquiesçait.

  • Là, sur ta gauche, ce qui ressemble à un charriot, c’est la grande ourse ! On raconte l’histoire d’une jeune nymphe, Callisto, abusée par un Dieu retors. La malheureuse, qui attendait un enfant aurait été transformée en ourse avant d’être assassinée par l’épouse trompée. Pris de remords, ce Dieu aurait alors déposé la dépouille de l’ourse dans le ciel où elle aurait mis au monde son enfant. Depuis ce temps, le petit s’attache à chacun de ses pas.

Piblô aimait cette aptitude humaine à poétiser l’indéfinissable et ne résistait jamais à l’occasion de conter ces légendes.

  • Comment savez-vous toutes ces choses ? demanda Till, émerveillé.
  • J’ai eu le temps d’apprendre et de très bons professeurs, répondit Piblô avec un sourire énigmatique.

Ils s’arrêtèrent en bas du raidillon rejoignant la route côtière :

  • Nos chemins se séparent ici. Je dois te quitter maintenant.
  • Déjà… Est-ce que nous nous reverrons, Piblô ?
  • Oui, nous nous reverrons bientôt mon jeune ami. Et…

Le sylphe tendit à Till un sachet de toile :

  • … C’est pour Elhyane, un sachet de graines d’euphorie. Je lui avais promis. Ne parle à personne de notre rencontre, excepté à Elhyane bien sûr. Tu peux m’en faire la promesse ?
  • Oui, je vous le promets.
  • Tu sauras retrouver ton chemin ?
  • Oui, ce n’est pas très compliqué…
  • Soit prudent, ne t’éloigne pas de la route. Il vaut mieux éviter les mauvaises rencontres.

Till sourit :

  • Elles ne sont pas toujours mauvaises… mais je ferai attention.
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Baladine
Posté le 31/08/2022
J'aime beaucoup le sylphe qui enchante l'univers en laissant entendre que tout est conscient et nous regarde, et peut agir. Thiya est toujours très amusante et Till de plus en plus attachant ! On dirait que Shakespeare est passé par là, il a laissé des traces de pas, ce qui rend le passage d'autant plus magique !
Hortense
Posté le 01/09/2022
Merci Claire, Piblo est un personnage important de l'histoire et je suis ravie que tu t'attaches à Till. La suite devrait te surprendre.
A très bientôt
JeannieC.
Posté le 01/04/2022
Hello Hortense ! :D
Me revoici pour suivre Till et Thiya. Un chapitre très riche en révélations et en mystères, avec cette nouvelle rencontre :) Il y a un dosage efficace entre la narration et les dialogue, toute la discussion en coule bien - là où le défi de ce genre de passage est de ne pas faire trop indigeste, donc bravo.
Thiya a toujours ses petites pointes d'humour qui viennent saupoudrer tout ça, et le pauvre Till semble à juste titre assez incrédule encore devant tout ce qu'il entend. Piblô porte décidément beaucoup de mystères et je suis bien curieuse de voir sur quoi ça va ouvrir !
Au plaisir =)
Hortense
Posté le 03/04/2022
J'espère vraiment que la suite ne te décevra pas ! Un grand merci pour ton retour si positif.
A bientôt
H.Monthéraut
Posté le 01/04/2022
Bonjour Hortense,

J'aime beaucoup l'imaginaire autour de ce peuple de sylphes, même si Piblô est un poil agaçant (il parle avec beaucoup trop de mystères).

Comme les chapitres précédents, les dialogues fonctionnent et Till et son oiseau sont vraiment attendrissants et drôles.

Je n'avais pas compris que Till avait été adopté !

Une petite remarque : vu que c'est ton monde et ton imagination, pourquoi avoir repris la véritable explication/les noms des constellations ?

Bon week-end à toi
Hortense
Posté le 05/04/2022
Merci H.Monthéraut, pour ton retour. Oui, Till a été adopté, je ne voulais pas introduire trop tôt cette information.
Je retiens ta suggestion sur les noms des constellations, c'est vrai, pourquoi avoir repris la véritable explication ? Probablement parce que j'imaginais cet univers comme un possible prolongement du notre et que Piblô, présent depuis l'origine du monde et qui a eu de bons professeurs, a appris ces légendes en d'autres temps chez les grecs.
Mais c'est juste dans ma tête et le lecteur ne peut le deviner. Donc ton idée est très bonne et je vais la creuser. Merci.
A très bientôt
sifriane
Posté le 21/11/2021
Salut,
J'ai lu ces premiers chapitres presque d'une traite.
D'autres l'ont déjà dit, tu fais de très belles descriptions. Pour le moment on ne sait pas trop où va mais c'est très intéressant.
Désolée ce n'est pas très constructif comme commentaire.
Je continue ma lecture avec plaisir :)
Hortense
Posté le 22/11/2021
Bonjour Sifriane, pas de soucis, je suis heureuse de te compter parmi mes nouveaux lecteurs. N'hésite pas à me faire part de tes réflexions, je suis en pleine réécriture et tout m'intéresse.
J'ai vu que tu avais publié, j'irai faire un tour du côté de Myrddin.
A très bientôt
Jujux-Lyon
Posté le 03/10/2021
Des sylphes de l'énergie, le hasard n'existe pas. Je suis bien d'accord avec tout ça. Parcontre je ne comprends pas encore bien en quoi il est différent des autres vu qu'ils sont tous humain.
Hortense
Posté le 03/10/2021
Coucou Jujux,
Tous les humains ne se ressemblent pas. La différence est bien souvent dans le regard de l'autre ou dans la manière dont on se perçoit soi-même. Parfois aussi on se perçoit différent parce que les autres vous considèrent comme différents. Ouille, ça chauffe !!! Le personnage de ton roman est différent bien qu'humain...
Merci de ta visite et à très bientôt
Jujux-Lyon
Posté le 03/10/2021
Je suis d'accord, mais dans ton histoire, le tiens à l'air d'être rejeté par les autres enfants de son âge. Un peu comme Naruto. Et appartement il aurait quelque chose de spécial.
Hortense
Posté le 03/10/2021
Il est mis à l'écart par les autres enfants, c'est vrai et il est spécial à sa manière, mais tu découvriras pourquoi dans la suite de l'histoire.
Edouard PArle
Posté le 06/09/2021
Salut !
Un chapitre efficace en introduction d'univers, j'ai bien apprécié le personnage du sylphe.
Je me demande si Till a quelque chose de vraiment différent des autres au-delà de sa simple apparence...
Une petite remarque :
"s’il te plait, tais-toi" -> plaît
Hortense
Posté le 06/09/2021
Bien évidemment je ne répondrai pas à ton interrogation, tu t’en doutes. Tu as un vrai radar pour l’orthographe ! J’admire, ça a toujours été ma bête noire. Pourtant je relis, lorsqu’on pose le doigt sur une faute, je dis mais oui, bien sûr ! C’est agaçant, mais bon je me soigne, on progresse à tout âge.
N’hésite pas à être critique, je ne suis pas susceptible.
Un grand merci à toi
À très bientôt
Edouard PArle
Posté le 06/09/2021
Les fautes sont plus faciles à trouver chez les autres xD (c'est pas vrai que pour l'orthographe)
Pas de problème, après je reste bienveillant dans mes commentaires (=
Hortense
Posté le 06/09/2021
Merci !
Romanticgirl
Posté le 04/07/2021
Bonjour Hortense,
J'ai bien aimé ce chapitre. J'ai apprécié le personnage de Piblô, le fait qu'il soit protéiforme et omniscient et que Till l'ait déjà rencontré sous l'apparence d'une fourmi. L'univers s'enrichit avec de nouveaux peuples ainsi que des mythes des origines. On en apprend davantage sur Till, sur son physique et sur sa différence. Le mystère s'épaissit et on a envie d'en découvrir davantage. Les dialogues sont fluides et bien menés, le style toujours aussi riche et précis. Quelques petites remarques :
- J'aurais aimé avoir une description physique un peu plus étoffée de Piblô lors de sa rencontre avec Till. Mais, comme il change d'apparence, peut-être n'est-ce pas nécessaire... Même remarque lorsque Piblô change de formes à plusieurs reprises. Je trouve le passage peut-être un peu court.
- "Manière polie d’expliquer la situation ou intention cachée ?" La phrase averbale m'a étonnée, elle contraste avec le reste du paragraphe. Mais, d'un autre côté, cela permet d'insister sur l'interrogation de Till.
Bonne continuation !
Hortense
Posté le 04/07/2021
Merci Romanticgirl pour ta lecture attentive. Effectivement, je ne m'attarde pas sur Piblô mais c'est volontaire, je comprends ta frustration. La frustration du lecteur fait partie du jeu. On le retrouvera plus tard
Romanticgirl
Posté le 04/07/2021
Je lirai la suite avec curiosité.
Zultabix
Posté le 28/06/2021
Bonjour Hortense,

Tu es plus en avance sur la lecture de mes textes, que je ne le suis sur les tiens. J'espère bien me rattraper !^^

Au niveau poil de "derrière" d'amélioration, j'allègerais un peu ce premier petit paragraphe comme ceci :

La créature gisait au sol au milieu de la clairière sous l’œil dépité de la corneille. Ce n'était pas une créature ordinaire. Elle ressemblait à un humain mais sa taille n’excédait pas dix pouces. La couleur de sa peau était d'un vert profond irisé d'éclats d'argent. Elle semblait inconsciente et Till s’accroupit pour l’observer.
I
Zultabix
Posté le 28/06/2021
La suite...

Il osa toucher du doigt la charmante miniature qui semblait plutôt inoffensive, et frôla cette peau qui possédait la douceur du parchemin et la fraîcheur de la civelle.




:
Zultabix
Posté le 28/06/2021
Pour la suite, le dialogue est très vivant, et nous apprend plein de choses, mais je le trouve un peu long. Sans rien couper cependant je distillerais cet échange en intercalant des scènes "en marche" au cours de petit voyage quand Till et Thiya raccompagnent Piblô, afin de le rendre peut-être un peu plus en mouvement et cinématographique. Cela s'y prête. D'ailleurs, tu le fais vers la fin de ton chapitre.
Un charrette, un âne, un animal hybride pourrait être envisageable également. À toi de voir.

Bien à toi !
Zultabix
Posté le 28/06/2021
Nota Bene : J'ai vérifié la valeur du pouce, Piblô mesure environ 25 cms ! ^^
Zultabix
Posté le 28/06/2021
Ah une dernière chose ! C'est fait exprès les points pour remplacer les tirets cadratins ?
Hortense
Posté le 29/06/2021
Bonjour Zultabix et merci pour toutes tes suggestions,
J'étais perplexe sur la fin, je me demandais si tout le monologue de Piblô sur l'univers était pertinent. Je vais le retravailler.
Et oui Piblô mesure bien 25 cm !
Et non, les points sont conséquence du copié collé mais j'avoue ne pas avoir cherché à tout modifier.
Un grand merci à toi et à très bientôt
Ella Palace
Posté le 16/06/2021
Bonjour Hortense,

cette Thiya est très drôle et me fait souvent sourire. Elle reste mystérieuse et on continue de se poser des questions à son sujet. On a la réponse à l'énigme sur la différence de Till, son origine qui offre de nouvelles perspectives et de nouvelles questions. J'aurais plutôt fait cette révélation plus loin dans le récit mais je n'ai pas encore lu les chapitres suivants lol... à voir...

Mes remarques très personnelles et donc subjectives et relatives ;-):

- Tantôt tu écris "Sylphes", tantôt "sylphes"..., (bon ok, ça c'est pas subjectif lol), est-ce voulu?
- Après "le hasard n'existe pas", tu as oublié le point ;-)
- "Plus que l'acte, c'est l'intention qui compte", "le hasard n'existe pas", " la différence est une richesse", sont des lieux communs qui pourraient être exprimés autrement.
- le dialogue où le Sylphe parle de la création du monde et de l'énergie qui est dans tout, ne meurt jamais mais se renouvèle... cela a été tellement répété, "rien ne meurt, tout se transforme" etc., cela manque peut-être un peu d'originalité, peut-être y mettre une touche différente, étonnante, quelque chose de nouveau que tu nous fais découvrir...???

Je continue d'apprécier ton histoire, ta jolie écriture si bien dosée entre la fluidité, l'accessibilité, le vocabulaire et l'esthétique de tes phrases.
Je reste intriguée et veux connaître la suite.

Je poursuis...
Hortense
Posté le 16/06/2021
Merci Ella pour ton retour qui demande réflexion, il va falloir que je me triture les méninges pour voir si j'arrive à extirper des formules plus originales tout en conservant le sens initial. Un défi !
Sylphe est sans majuscule, je vais donc corriger.

A bientôt
Ella Palace
Posté le 16/06/2021
Oui, ce n'est pas évident, j'aimerais tenter de t'aider un peu...
Par exemple, dans le roman dont je viens t'entamer l'écriture, je dis que le hasard est un dormeur qui n 'existe que lorsqu'on le réveille.
Pour l'idée de l'intention, peut-être quelque chose comme quoi nos intentions sont souvent plus préoccupées que nos actes??
Pour la différence, partir du principe que la différence est un puits de connaissance qui ne demande qu'à être découvert...?? dans le sens où c'est une richesse quand on apprend à connaître l'autre...
J'essaye... lol

Ella
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