Chapitre 28 - L'orage gronde

 

Les nuages tournaient, entraînés par un vent de mer capricieux. Tel un félin tapi, guettant sa proie dans l’attente du moment propice, l’orage contenait ses grondements et observait.

Thiya la première aperçut le garçon. Dans un craillement réprobateur, elle déploya ses ailes ombrageuses pour s’arracher du sol. Le mouvement n’avait pas échappé à Donovan qui suivit un moment des yeux l’envolée, avant d’apercevoir le petit groupe. Il n’eut aucune peine à les identifier : le costaud, le philosophe, la sauvageonne et le fils prodigue, un quatuor de choc. Un rictus narquois tordit sa bouche. Si c’était là tout le renfort dont disposait ce peuple, il n’avait pas à s’inquiéter. Il choisit donc de ne pas intervenir, les laissant approcher. Un geste de grande mansuétude.

Till évita de croiser le regard de sa mère et vint se placer à la droite du Magister ; Blair, Châny et Naëlle demeurant légèrement en retrait. Aucun des membres de la délégation ne parut surpris par leur arrivée. Aucun ne prononça la moindre parole. La corneille trônait à présent sur l’épaule du garçon, toisant le Technovateur avec une effronterie dénuée de bienveillance. Le regard que lui lança Sven se voulait rassurant mais Till s’inquiétait pour son père étendu au sol. Son teint cireux, l’angle contre-nature de sa jambe, l’uniforme imbibé d’une auréole sombre, auguraient d’une méchante fracture. Karlov s’obstinait cependant à détourner la tête, fuyant des yeux qui l’interpellaient. Donovan s’amusa un instant de ce jeu de dupe, mais le moment était venu d’y mettre un terme. Il leva une main. Les soldats jusqu’alors immobiles, se divisèrent en deux unités. Stratégie sans surprise, élaborée par des militaires rodés à ce type d’intervention. Les formations s’élancèrent à l’assaut du plateau. Une course aux pas accordés, dont le martèlement rythmé heurtait l’intimité de la prairie. La manœuvre était sans équivoque, le Technovateur cherchait à les prendre en tenaille. Le déploiement achevé, les militaires en position d’attente, l’un des soldats de sa garde rapprochée apporta à Donovan une enveloppe de velours pourpres aux armes dorées de la Confédération : un aigle à quatre têtes, chacune surmontée d’une couronne et portant la devise : « Jamais plus » en référence au grand chaos. D’un geste pontifiant, le technovateur sortit un document qu’il entreprit de lire d’une voix digne et officielle :

  • Puisque tout recours à la négociation a échoué et que l’intérêt vital de la Confédération le nécessite, je déclare l’annexion de ce territoire qui appartient dès à présent à la Confédération d’Estrie. Les lois et règlements en vigueur sur le continent s’appliqueront ici. Nul ne pourra y déroger. En vertu des pouvoirs conférés par le Haut Conseil des Commandateurs, moi, Arp Donovan, Technovateur et Commandant sur terre de l’expédition, assumerai seul la gouvernance de l’île et prendrai toutes les décisions nécessaires dans le respect de ses intérêts. La population est invitée à un recensement. Tout acte de rébellion sera assimilé à un crime envers la Confédération et passible de peine de mort ou de déportation.

Il marqua une pause pour laisser aux esprits le temps d’assimiler ses paroles. Puis il reprit sa lecture, détachant chaque syllabe, s’exprimant avec l’attitude compassé du tribun s’adressant à une foule ignorante :

  • Dans un souci de bonne cohabitation avec la population autochtone, nous l’autorisons à poursuivre ses activités dans la mesure où elles n’entravent pas la réalisation du projet initié. Décret 49-3 établi le jour 22 d’Oktav de l’an 1553 (1) en présence des représentants de l’île de Kokoën (2).

La lecture finie, Donovan signa le document, y apposa le sceau de la Confédération, le remit au garde qui referma l’enveloppe et recula de trois pas. Puis il tourna son regard vers la délégation et demanda :

  • Avez-vous bien compris les termes du présent décret ?

Seul le sifflement méprisant du vent qui enflait à nouveau lui répondit. Ensuite les évènements se précipitèrent. De petites lueurs apparurent çà et là, se multiplièrent. Sous le regard médusé des gardes, les lucioles enflèrent, grandirent, se dilatèrent jusqu’à adopter une apparence humaine. Elles formaient à présent autour de la délégation un bouclier protecteur. Par jeu plus que par nécessité, elles avaient revêtu l’apparence des gardes du continent, un mimétisme provocateur. Aucun de ces soldats ne portait d’armes, les Sylphes n’en avaient pas l’utilité. Ils se positionnèrent, jambes écartées, dos droit, paumes des mains tendues vers l’avant, dans l’attente.

Donovan ne sembla pas ému par ce tour de magie destiné à impressionner les enfants. Les illusionnistes sévissaient également sur le continent. Ceux-ci étaient doués, il devait en convenir. Mais ces gens s’imaginaient-ils sérieusement pouvoir s’opposer à lui avec quelques tours de passe-passe ? Il ordonna à un garde de tirer. L’éclair jaillit, traça droit une ligne de feu qui buta sur un mur invisible. Le Technovateur fut contrarié par ce résultat mais aucun subterfuge ne pourrait résister à un tir nourri. Toutes les armes crachèrent alors en même temps. Des claquements secs partirent de toutes les directions, une fumée épaisse envahit l’espace dissimulant la cible aux yeux des gardes. Les tirs cessèrent enfin. Lorsque la fumée se dissipa la ligne de défense les défiait toujours, intacte.

En réponse à ce déferlement de tirs, les sylphes se métamorphosèrent une nouvelle fois. Dans une coordination exemplaire, chaque corps s’étira démesurément, s’habillant d’armures de piques, de dards et d’écailles. Des pattes puissantes munies de griffes affutées comme des sabres remplacèrent et démultiplièrent bras et jambes. Les crânes s’allongèrent, se distendirent, s’aplatirent. Des yeux, fendus en leur milieu d’une ligne noire effilée à l’extrême, dardaient leurs prunelles d’or sur une armée pétrifiée. Des gueules armées de crocs acérés s’entrouvrirent, des langues monstrueusement longues se déroulèrent, s’enroulèrent, se déroulèrent, frappant avec la sècheresse de coups de fouets les gardes en première ligne, les forçant à rompre leurs positions. Un grondement rauque, menaçant assaillit les tympans. D’instinct, les soldats reculèrent encore. Un pas. Dix pas. Cent pas. Bien leur en prit car, dans un crépitement funeste, des jets de flammes fusèrent des gueules béantes, dessinant autour de la délégation un cercle de cendres fumantes. Le tracé était d’une telle précision que nul ne douta du sérieux de l’avertissement. Certains soldats n’avaient d’ailleurs pas attendu cette sommation pour opérer un repli stratégique.

Dans le silence consterné revenu, la voix d’Harald s’éleva :

  • L’île n’accepte aucun décret d’aliénation.

L’enveloppe de couleur pourpre aux armes de la Confédération s’enflamma dans les mains du soldat qui lâcha précipitamment le document. Incrédule, Donovan fixait ses espoirs s’éparpiller en fumée. L’humiliation, encore. Non ! Cette mission, il l’avait voulu, c’était son projet, la chance qu’il espérait depuis toutes ces années, confiné dans les sous-sols obscurs de la confédération ; l’opportunité d’une résurrection. Il ne se laisserait pas déposséder de cette victoire, essentielle pour accéder enfin à la reconnaissance qu’il méritait, à la place qui lui revenait de droit. Le champ de force ne les protégeait pas tous. Il dégaina son arme et la pointa sur les otages.

  • Ceux-là vont mourir si vous ne vous soumettez pas immédiatement.

Le tonnerre claqua en réponse, un éclair zébra le ciel, la terre trembla sous l’impact. Une pluie fine et glacée se mit à tomber. De petites rigoles se formèrent pour converger vers un point bas où elles s’assemblèrent. Donovan, obsédé par son combat personnel, ne vit, n’entendit rien.

C’était le moment, Till devait avancer.

  • Ah ! le fils retrouvé qui vient sauver son père et son petit camarade ! Comment espères-tu t’y prendre ? Tu veux te battre ?

Tout en parlant, le Technovateur avait pointé son arme vers Till. Des éclats de terre volèrent juste devant ses pieds. Un avertissement. Les yeux du garçon croisèrent ceux de Donovan emplis d’une colère froide. Till haussa les épaules, indifférent, toute colère avait déserté son cœur, il ne ressentait plus pour cet homme qu’une indicible pitié. Thiya, posé à présent sur le bras de Châny, crailla sourdement.

  • Fais-le taire ! s’énerva Donovan.

Till ignora l’injonction et poursuivit en direction des otages. Son cœur battait calmement au rythme des tambours, une mélopée susurrait à son oreille. Il était là et dans un ailleurs où le soleil brillait haut dans un ciel sans nuage. Un nouveau tir frappa le sol :

  • Ça, c’est courageux ou stupide. Tu dois tenir de ton père. Ta mère avait plus de bon sens. Je n’ai jamais compris ce qu’elle lui trouvait. Un rustre mal dégrossi et une aussi jolie femme...

Ces mots heurtèrent le garçon qui tituba. Son corps pivota au trois-quarts pour se positionner face à l’homme. Ses yeux traversèrent le Technovateur aussi transparent qu’un carreau de verre. Glissée dans sa ceinture, la canne de Piblô palpitait doucement. Son regard s’abaissa, suivit le mouvement de sa main passant devant sa poitrine pour se poser sur le pommeau. La canne jaillit. Elle était à présent aussi noire que le ciel.

  • Oh, mais en voilà un joli jouet, et que comptes-tu en faire ?

Till observa son bras se lever lentement vers le ciel avec la sensation étrange de ne plus s’appartenir. La lumière des éclairs décomposée à travers les gouttelettes d’eau, ressemblait à des myriades de soleils flamboyants. L’effet était saisissant, hypnotique

  • Till, hurla Karlov, ne fais pas ça !
  • Ne me menace pas, enfant, gronda le Technovateur, où tu le regretteras ! Écoute donc ton père !
  • Assez, Donovan ! Il est encore temps, laissez-les en paix.
  • Ah, toujours la même rengaine. Vous ne faites pas honneur à votre peuple, Karlov. Où est donc passé le guerrier de légende ? Faîtes le taire, j’en ai assez de ses jérémiades !

Un garde empoigna sans ménagement Sven pour l’écarter et l’envoya rouler hors du cercle de protection militaire, quelques pas à l’arrière de Till, tandis qu’un autre assénait un violent coup sur le crâne du Colonel qui perdit connaissance.

Un pouce sur le déclencheur de son arme, les yeux braqués sur le garçon, Donovan évaluait la situation. Oh, la démonstration avait été éloquente, il avait même été à deux doigts de se laisser impressionner mais, en dépit des airs dédaigneux affichés par la délégation, aucun soldat n’avait été blessé. Ces hommes n’étaient pas prêts à assumer les conséquences d’un combat. Ils n’interviendraient pas. Pas si la vie d’un des leurs était en jeu. S’imaginaient-ils que quelques tentatives d’intimidation le feraient reculer ? Lui ? C’était sous-estimer sa détermination. Quelle bande de crétins ! Ce n’était pas la peine de posséder une magie si puissante pour en faire un si piètre usage.

Ce jeune imbécile était à présent à sa merci. En avait-il seulement conscience ? Le technovateur jubilait. Il avait repris la main. Seul. Sans cette bande de couards mal dégrossis qui lui servait d’armée. En cet instant précis, il ne doutait pas de sa supériorité. Il était la Confédération. Mais devait-il tuer le garçon ? Le technovateur hésitait. Cet enfant était important à leurs yeux. Il s’était placé à côté du chef, une place privilégiée et qui donnait la mesure de son rang. Le blesser présenterait des avantages, cela forcerait les autres à réagir. Idée séduisante. Ils abandonneraient la protection du bouclier, ce qui donnerait à ses gardes l’opportunité de les éliminer.

Till cligna des paupières pour en chasser l’eau. Dans sa paume, la canne de Piblô grésillait sourdement. Était-ce inquiétant ? Pas vraiment, dérangeant plutôt. Son regard balaya lentement le plateau à la recherche de sa mère. La pluie ou peut-être les larmes floutaient son visage. Pleurait-elle ? Mais pourquoi ? Tout allait bien. Ses yeux poursuivirent leur course, croisèrent ceux énigmatiques d’Harald. Enfin il aperçut ses amis… qui criaient…Quoi ? Il n’entendait pas…

Comme le mouvement mécanique d’un automate, sa tête repartit soudain en sens inverse. Là-bas, à l’opposé, son père… Immobile. Était-il mort ? Et Sven, où était Sven ? L’angoisse l’étreignit un bref instant avant de s’évanouir. Ce serrement était-il une émotion ? Il ne savait plus, tout sentiment lui semblait désormais étranger. Curieuse impression. Sa tête revint à son point de départ. Pourquoi tout était-il si lent ? L’autre parlait encore mais lui n’écoutait plus depuis longtemps. Son corps, son esprit était ailleurs. Il ne ressentait pas la peur. La peur, c’est pour les vivants. Lui, il allait retrouver Silha pour s’envoler encore au-delà des dunes, certain de retrouver cette sensation de légèreté extraordinaire, tout le poids des questions emprisonnées dans sa poitrine, dispersé, emporté par le souffle du désert. Une caresse douce effleura son front. « Elle » aussi était à ses côtés. Son regard croisa alors celui du Technovateur, il sut que l’heure était venue. « C’est un acte d’amour suprême qui délivrera ton peuple ». Il ne lutterait pas, ne prendrait pas une vie, ne romprait pas le pacte avec l’île. Il était prêt à mourir. Tout serait enfin fini. Il espérait à présent que ce serait rapide.

Face à lui, Donovan ferma un œil, ajusta son tir et appuya sur le déclencheur.

 

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Baladine
Posté le 24/09/2022
Bon, je reste pas longtemps, parce que je veux lire la suite. La suite, la suite, la suite !!
- Cette mission, il l’avait voulu, => lueee
A tout de suite !
Hortense
Posté le 28/09/2022
MDR, à touuut de suite !
Edouard PArle
Posté le 04/03/2022
Coucou !
L'affrontement final entre Donovan et les insulaires était bien rendu, sous un orage grondant. L'île intervient mais c'est bien Sven qui sauve Till en lançant son caillou sur Donovan. C'est un beau symbole que ce soit lui^^
J'ai trouvé la partie d'action très claire et compréhensible. Après, un petit rebondissement supplémentaire pour ajouter en tension ne serait pas de refus.
Le rêve apporte déjà plusieurs éléments de résolution que j'imagine voir développés dans le ch29.
Mes remarques :
"Décret 49-3" amusant le nom ^^
"Joli jouet et que comptes-tu faire ?" point à la place de et ?
"Vous ne faîtes pas" -> faites
Un plaisir,
A bientôt !
Hortense
Posté le 05/03/2022
Bonjour Édouard,
Un grand merci pour ton retour. Je note les petites remarques. Quant au rebondissement, tout n’est pas encore fini…
Décret 49-3 , petite allusion que tu as remarqué 😊
À très bientôt, la fin est proche !
Romanticgirl
Posté le 07/11/2021
Bonjour Hortense,
Tu crées une ambiance oppressante avec l'orage qui gronde. On a l'impression de lire une dystopie, notamment avec la déclaration d'annexion de Donovan. Une fois n'est pas coutume, j'ai trouvé ce chapitre un peu court ;) As-tu pensé à faire deux chapitres, à scinder l'affrontement et le rêve ? J'aurais développé le passage sur les sylphes pour donner plus d'impact à l'enfermement des soldats et à la puissance de l'île. Tu as adopté le point de vue de Donovan, ce qui est très appréciable car ce sont les hommes du continent qui sont enfermés. Mais, je trouve que l'accès aux pensées de Till devrait être plus large. Quand il s'avance pour lutter, peut-être pourrais-tu insister sur les raisons de son sacrifice, son amour pour sa mère, ses amitiés avec les enfants, son appartenance à l'île,... Enfin, je n'ai pas vraiment compris le passage du combat avec la main qui arrive du ciel. Est-ce l'île (ou Piblô) qui donne la force à Till de lutter ? J'aurais développé ce passage. Un petit mot sur le rêve. C'est intéressant de retrouver Silha à ce moment de l'histoire, quand tout se termine. Si j'ai bien compris, grâce au sacrifice désintéressé de Till, le peuple des sables retrouve son don de créer une nature florissante. Cependant, je trouve qu'il faudrait davantage insister sur ce don perdu dans les chapitres précédents pour donner plus de poids à cette révélation finale. J'ai aimé les phrases suivantes, très poétiques "Une femme vêtue d’une robe de voiles de pluie sous un manteau d’écume les accueille", "e suis le maillon qui unit à jamais l’empreinte et le lien."
A très bientôt !
Hortense
Posté le 07/11/2021
Bonjour Romanticgirl,
Tu as raison sur la structure du chapitre. C'est une remarque que l'on peut appliquer également à d'autres. Je vais redécouper tout ça. Toute la partie du combat, qui n'est pas très claire, va être retravaillée.
Effectivement le sacrifice désintéressé de Till va permettre au peuple des sables de retrouver son don. Je vais relire le passage des révélations de Karlov, voir si je peux compléter des informations.
J'ai du pain sur la planche.
Un grand merci pour ta lecture si précieuse.
A très bientôt
Ella Palace
Posté le 20/07/2021
Bonjour Hortense,

est-ce moi ou? Mais je n'ai pas suffisamment ressenti la tension décrite. J'ai remarqué que c'était surtout les phrases simples qui donnaient du poids dans ce genre de situations. Peut-être sont elles trop sophistiquées pour mon ressenti.
Quand il s'évanouit et qu'il rencontre Torûk, j'ai bien aimé ce passage car je ne m'y attendais pas. Seulement, la raison pour laquelle Till est là, on le sait déjà depuis les tous premiers chapitres. Voulais-tu créer un effet de surprise à ce sujet?
A chacun ses préférences, mais j'aurais aimé beaucoup plus d'action, d'angoisse etc. Comme je te l'ai déjà dit, ça manque de "piment" à mon goût, mais ce n'est que mon goût...

Mes remarques:

-« Ils se positionnèrent, jambes écartées, dos droit, paumes des mains tendues vers l’avant, dans l’attente », j’aurais aimé qu’il soit précisé « dans l’attente de… ».
-« Cette mission, il l’avait voulu », j’hésite tout le temps dans ces cas, c’est « voulu » ou « voulue », ici ?
-« Une main de feu aux longs doigts incandescents, large et puissante comme un battoir, déchira les ténèbres, empoigna les bras tendus. Till ne lâcha pas sous la violence du choc. La canne était devenue le prolongement de son bras, elle était son bras. L’homme et le garçon étaient reliés, par une force prodigieuse, invisible, ardente », je relis mais je ne parviens pas à bien comprendre de quoi il est question, je ne visualise pas vraiment.
-« L’une m’a recueilli, l’autre par mon père a risqué sa vie pour nous sauver », il n’y aurait pas un « qui » après « père » ?

Amicalement
Hortense
Posté le 20/07/2021
Bonjour Ella, en fait si je te comprends bien , l'histoire est trop écrite et manque de rebondissements. Je vais y réfléchir lors de ma réécriture, il faut que j'approfondisse cette question de l'effet de surprise funal. Peut-être le chapitre suivant répondra-il en partie à tes attentes.

Je prends en compte tous les points de détails.
Un grand merci pour ta constance et à très bientôt
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