A Byan, en parallèle du procès de Sonfà.
_ C’était une mauvaise idée de te faire venir avec moi Achot, je le regretterais toute ma vie ! se plaignait Gaultier en serrant son amant dans ses bras musclés.
_ Que je sois venu avec toi ou non n’a rien changé à l’affaire. Si le conseil ministériel est au courant de notre couple, c’est parce qu’ils ont des yeux partout, voilà tout. Quelqu’un a parlé, quelqu’un a vu et ils savent. J’aimerais continuer à être naïf et te dire que ce n’est pas Hemma mais c’est la dernière personne qui a été mise au courant pour nous et la seule qui n’avait pas ta confiance.
_ Il m’est tentant de te blâmer pour cela. Cependant, je me suis toujours promis de te protéger avant toute chose et quand tu as eu le plus besoin de moi, je n’étais pas là. Rien ni personne ne nous séparera mon amour. Je ne les laisserais pas faire. Je franchirais vents et marées pour te retrouver, je parcourais plaines et montagnes pour t’accompagner. Ils ne pourront jamais rien faire contre mon dévouement. Tu comprends Achot ? Je ne te laisserais pas ! déclara un Gaultier fébrile en caressant la mâchoire de son âme sœur.
Comme unique réponse Achot tendit ses lèvres vers son bien aimé. Le baiser fougueux qu’ils partagèrent emporta avec lui toutes leurs craintes, tous leurs doutes pour ne laisser place qu’à la force de leur amour.
_ Pour toujours et à jamais, murmura Gaultier en enlevant le t-shirt de son amant.
_ Pour toujours et à jamais, acquiesça alors Achot en lui mordillant le lobe gauche.
Les gestes étaient flous, comme si le temps allait bientôt leur manquer. Entre tendresse et férocité, leurs mains se liaient et se déliaient à la vitesse des vas et viens de leur peau. Griffures et doux baisers se mélangeaient comme s’il y avait urgence à s’aimer et à s’apprivoiser au plus vite. Le telsman de l’hylé brillait de tous ses feux, se languissant comme son propriétaire sous les caresses intimes de son âme sœur. Si à cet instant, ils avaient su tout ce qu’ils les attendaient dans l’avenir ils en auraient encore profité. Au lieu de cela, les caresses jouissives firent place à des mots durs.
_ On ne peut continuer ainsi Achot. Bientôt, ils viendront nous séparer. Je ne t’abandonnerais jamais mon amour mais je me dois de te mettre en sécurité, déclara un Gaultier qui avait repris ses traits durs qu’on lui connaissait bien.
_ Je croyais que tu ne me lâcherais jamais, qu’on ne serait jamais séparé ! Gaultier, je ne vais pas partir loin de toi et attendre que tout cela passe. Tu as conscience que cela peut aussi bien ne jamais se terminer ? Que feras-tu dans ce cas-là ?
_ Je ne t’abandonne pas Achot ! s’emporta Gaultier. Mais nous ne pouvons pas nous tenir la main joyeusement dans les rues alors que nous savons très bien qu’ils vont venir te chercher d’un jour à l’autre. Pour eux, je suis censé enfanter et être qu’avec des Siréliens. Je souhaite juste pouvoir contrôler moi-même notre séparation.
_ Se séparer ? Qu’entends-tu par ce mot ? s’écria Achot en se rhabillant dans la précipitation.
_ Nous allons juste te cacher, dans un endroit qui me sera accessible. Je me battrais seul contre ces lois pour que tu puisses me revenir. Quand ce sera fait je te reconnaitrais officiellement comme l’autre moitié de mon âme.
_ Je m’y oppose Gaultier. Tu as toujours voulu te battre seul, toujours mais cette fois je ne te laisserais pas faire. Ce n’est pas seulement ton combat, c’est le miens aussi et celui de toutes les personnes concernées par ces simulacres de lois.
_ Je ne te laisse pas le choix Achot. Je ne peux vivre avec toi en me préoccupant toujours de ta sécurité. C’est la seule solution que j’ai trouvée pour continuer à nous aimer, et ce sera ainsi ! Ordonna Gaultier.
_ Tu te fous de moi ? La seule solution pour toi c’est de nous séparer pour mieux nous retrouver ? Tu crois vraiment que je vais obtempérer sans rien faire ? Tu penses que je vais t’attendre pendant des mois, des années jusqu’à ce que tu décides à m’aimer publiquement ? Fulmina Achot en jetant la chemise de son amant à sa figure.
_ Il n’y a pas d’autre choix, c’est ainsi. Je te le demande Achot, non je te l’ordonne, un point c’est tout !
_ Très bien dans ce cas, je préfère en finir là ! rétorqua le professeur en remettant ses grosses lunettes rondes au bout de son long nez aquilin.
_ Que veux-tu dire mon cher Achot ? Tu perds l’esprit !
_ Je te quitte, comme cela tu ne m’ordonnes rien ! Je ne suis pas obligé de partir, de tout fuir puisque je ne te dois plus rien. Cependant, je resterais ici dans ta ville, là où tu pourras voir mon joli minois tous les jours et on verra combien de temps tu tiendras cette séparation mon cher !
_ Achot, nous sommes âmes sœur. Tu ne peux pas rompre ainsi, se radoucit Gaultier face aux yeux céruléens et larmoyants de son homme.
_ Oh mais si je le peux ! Comment tu m’as dit déjà ? Ah oui, il n’y a pas d’autres choix. C’est ainsi, je te le demande Gaultier, non je te l’ordonne ! Nous, nous séparons un point c’est tout ! hurla Achot en claquant la porte de leur nid d’amour.
L’Elu trentenaire des Hylés était fou de rage, le poing recouvert de métal il frappa un grand coup dans le mur de sa chambre. Le trou qu’il y laissa était à l’image de celui que venait de laisser Achot dans son cœur, béant et profond. Il aurait dû le rattraper, lui courir après mais il n’en avait pas la force. Il laisserait ses états d’âmes pour les prochains jours, en attendant il préférait noyer son chagrin dans l’alcool.
Livré à lui-même, Achot arpenta longuement les rues de Byan. Il était à la recherche d’une réponse, d’un dénouement heureux. Si les plaines des Kalokas étaient verdoyantes et celles des Physés sablonneuses, la région de Narnji était-elle rocailleuse. Le regard perdu face à ses amas de roches, Achot s’amusait à jeter des cailloux comme si chacun d’eux représentait l’un de ses tourments.
_ Oh jeune homme, ce n’est pas ainsi que tu vas te défouler mon ami ! l’interpella un milicien qui se promenait par là.
_ Je ne suis pas un grand athlète, cela me suffit pour l’instant mais merci monsieur, répondit simplement Achot.
_ Tu ne devrais pas rester ici, tu es en terre sirélienne. Ce n’est pas bon pour les humains comme nous d’y rester surtout si comme toi nous ne portons pas d’uniforme !
_ Vous avez raison, ce n’est pas avec des cailloux que je devrais me battre ! rétorqua alors Achot en se dirigeant droit vers le milicien en question avant de se raviser voyant qu’il n’était pas seul.
_ C’est bien mon ami. Tu es sage, nous allons te raccompagner, déclara son interlocuteur plein de bonne volonté.
_ Oh mais attendez sergent, je le reconnais ! Il était avec monsieur Kajut lors de la prise d’otage ! C’est son protégé ! s’écria l’autre homme qui escortait son ainé.
_ Monsieur, êtes-vous bien Achot Anmegh ? le questionna alors le doyen.
_ Oui et qu’est-ce cela peut bien vous faire ! S’empourpra alors Achot en accélérant le pas.
_ Je suis désolé mais dans ce cas-là, cela change tout, monsieur.
_ Qu’est-ce-que vous me voulez enfin ? Vous allez m’arrêter c’est ça ? Pour aimer un homme sirélien d’un amour sincère.
_ Et bien, normalement les mesures ne sont effectives qu’à partir de demain mais au vu de votre implication majeure dans la prise d’otage et dans la rébellion sirélienne, nous n’avons pas d’autres choix que de précipiter un peu votre expatriation. Vous m’en voyez sincèrement désolé, je suis simplement les ordres.
_ Mon expatriation ? Vous allez m’arrêter comme Sonfà et me trainer sur la place de Grève pour me faire expier mes fautes et m’infliger un châtiment ? ricana Achot.
_ Non, nous avons des nouvelles mesures à mettre en place. Le conseil ministériel a souffert d’un complot au sein même de l’administration. Des personnes se sont alliés à des Siréliens peu scrupuleux pour retourner le pouvoir. La rébellion qui s’est joué ici et à Mÿrre n’a fait qu’attiser le feu et pousser le gouvernement à sévir. Vous n’acceptez pas les nouvelles lois qui ont été mises en place pour le bien être du Nouveau monde, pour sa prospérité, nous avons donc l’ordre de vous remettre dans le rang, expliqua calmement le milicien.
_ Et comment comptez-vous faire cela ?
_ Apparemment des camps de redressement ont été mis en place afin d’éduquer, de reprogrammer siréliens, humains ou toutes personnes qui s’opposent et s’opposeront aux nouvelles lois et aux dirigeants qui ne souhaitent que l’essor du Nouveau Monde.
_ Vous voulez dire que vous allez me déporter ? balbutia Achot.
_ Je le crains monsieur. Je vous demande votre coopération, nous avons l’ordre de tirer sur tous ceux qui s’y opposeront. Seuls les Elus échapperont à cette règle. Pour le moment, souffla le militaire en activant le pas après avoir menotté le malheureux.
Achot marcha ainsi silencieusement entourer de ses deux hommes de lois. Le professeur était abattu, il n’assimilait pas ce qui était en train de lui arriver. Il se remémora alors les dernières paroles qu’il avait dit à l’homme de sa vie, nous nous séparons un point c’est tout.
Il aurait voulu crier, pleurer ou courir mais son corps réprimait toutes actions. Un poids insoutenable pesait sur sa poitrine. S’il avait été moins fier, s’il avait été moins con, il aurait écouté son amant. Le temps était aux regrets, sans Gaultier, il ne donnait pas cher de sa peau. Séparé, peut-être à tout jamais, il prévoyait déjà la fureur sanglante de son âme sœur.
_ Où m’emmenez-vous exactement ? Chuchota Achot déjà à bout de force.
_ Je ne suis pas censé vous le dire, répondit l’agréable milicien.
Devant eux, un train les attendait. Il était immense, munis de nombreux wagon à bestiaux. Le silence de la nuit tombante alourdissait leur vision et brisait les espoirs.
_ Vous, vous allez partir, dès ce soir, dans cette locomotive seule. Demain, ils rempliront ce train en revanche. Ils ne pourront rien faire, ils tueront tous ceux qui s’y opposeront. Byan est la première ville touchée. Vous allez partir pour les terres australes, elles ne sont pas habitées et là-bas plusieurs camps ont été mise en place à ce qu’il parait. Humains et Siréliens devraient être dans des sections séparées mais peut-être au sein des mêmes prisons. Avec un peu de chance, ou non je ne sais pas ce qui est mieux, vous retrouvez vos amis bientôt.
_ Quand sera-t-il pour l’Elu ? bredouilla péniblement Achot
_ A moins qu’il ne se fasse passer pour un autre, il a peu de chance d’aller dans l’un de ces camps pour le moment. On compte sur eux pour soumettre le reste de leur peuple, ils séviront dans le cas contraire.
_ Vous êtes d’accord avec cela ? Vous semblez différent des autres.
_ Ce que je pense n’importe peu. Je suis rentré dans la milice car je trouvais que les siréliens ne répondaient plus aux attentes de Namon. J’étais d’accord avec le conseil ministériel sur ce point. Cependant, je leur reprochais leur distance, leurs airs supérieurs, leur isolement et leurs dérives sectaires. Je ne prêche pas un sang pur mais un monde unifié. Je ne sais pas si c’est la bonne voie mais c’est en tout cas la seule qui est proposée. Si l’on ne fait rien, nous reviendrons à notre point de départ et personne ne sait si Namon aura l’indulgence de nous venir en aide cette fois.
_ Et si ce n’est pas la bonne manière de faire, que fait-on ? s’inquiéta Achot.
_ Dans ce cas-là, advienne que pourra ! déclara le sergent.
_ Vous êtes chargé de toutes les arrestations ?
_ Plus ou moins, pourquoi ?
_ Mon bien aimé va mettre le Nouveau Monde à feu et à sang pour me retrouver. Il a toujours considéré les humains comme ses égaux et se plaint des Siréliens qui ne pensent pas de cette manière et qui font tout pour vivre reclus, loin de vous. Il a les mêmes idées que vous en sommes mais jamais il ne se soumettra à ces lois alors lui demander de faire obéir son peuple c’est peine perdue.
_ Oui, vous avez peut-être raison. Pour vu que Namon est d’autres desseins pour lui dans ce cas.
_ Si c’est vous qui avez à faire à lui, ayez l’amabilité de lui transmettre un mot pour moi s’il vous plait.
_ Dites toujours, sait-on jamais ! répondit le haut gradé.
_ Pour toujours et à jamais !
Pour une fois qu'il y avait un mec censé... Comme quoi tout le monde n'est pas timbré.
Non achot est un mec bien !
Aïe ! Je me demandais jusqu'à quand ces deux-là pourraient tenir au vu de la situation, je n'aurais pas pensé que cela se terminerait comme cela.
Le parallèle avec la deuxième guerre mondiale est de plus en plus évident. Et de plus en plus glaçant... J'espère que les gens vont finir par se réveiller, même si j'en doute.
Oui je m'en suis beaucoup inspiré malheureusement.
Je ne terminerais pas l'heure histoire ainsi, j'ai encore quelques projets pour les deux malgré tout ! ;)
Un jour oui mais quand?
Mais ça y est, je suis à jour sur ton histoire ! Et ces derniers chapitres étaient palpitants ! Le procès de Sonfa, les pouvoirs de Manon, Achot... Garnel est vraiment pas possible, j'en peux plus de lui è.é (j'en pouvais dejà plus avant xD je voudrais qu'il glisse sur une peau de banane et qu'il MEURE è.é)
Achot, j'étais pas contente qu'il ait parlé de leur relation, comme ça, merde quoi è.é
Par contre je n'aime pas comme Gaulthier lui parle et essaie de le protéger comme une petite chose fragile, donc j'étais un peu contente qu'il se rebelle... jusqu'à ce qu'il se fasse choper T.T olala c'est triste, Gaultier va être dévasté ! Perso, depuis quasi sa première apparition, j'ai le sentiment que Achot va mourir, sentiment qui a beaucoup augmenté dans les derniers chapitres. Du coup, là, le fait qu'il soit déporté, c'est vraiment horrible mais quelque part je suis un petit peu rassurée, je me dis qu'il va souffrir mais qu'on finira par le retrouver vivant... j'espère purée, je veux pas que son histoire avec Gaultier finisse comme ça T.T
Ou est-ce que je peux voir le portrait de Gaultier par UnePasseMiroir ? JE VEUX LE VOIR !!
Je craignais t'avoir perdu à tout jamais !! ^^ Non je rigole je sais bien que malgré le confinement c'est difficile d'avoir du temps O_o. Moi aussi j'ai eu du retard dans ma PAL, privilégiant l'écriture aussi. Mais ne t'inquiètes pas tu n'es pas la seule et le fait que tu prennes du temps pour continuer me touche beaucoup quand bien même tu ais pris du retard ou que tu ne peux pas lire chaque semaines !!!
Je suis contente que les derniers chapitres te plaisent, la mort de Manon est un tournant et tout s’accélèrent avec elle. Oui Garnel est un connard mais je me suis fait la promesse qu'un jour (si vous me lisez tous les tomes parce que ce n'est pas pour tout de suite) mais un jour vous lui direz merci ahaha. ^^
Ahaha la mort à la con ! Des fois j'aimerais aussi puis je me rappelle la fin et je lui laisse du temps!
Achot m'a toujours fait pensé à ton Kiwi en caractère, dès que j'ai lu ton histoire... ou encore plus à son clone tient ! Crédule, naïf mais si touchant. Bien que les deux perso ne soient pas comparable mais je sais que si je te le présente comme ça tu comprends ce que je vois en lui.
Ouais Gaultier veut le protéger, tout contrôler mais ça n'aide en rien même si sur ce coup là il avait peut-être raison...
Ahah oui c'est vrai qu'Achot est l'un des perso avec une belle épée de Damoclès sur la tête. C'est le genre de perso qu'on peut sacrifier pour le bien de l'histoire mais il y a différentes façon de le faire et la mort n'est pas la seule option; on verra ce qu'il en sera pour lui. Ahah oui peut-être que tu es sur la bonne piste, à voir dans les prochains chapitres si je vous envoie avec lui en terre australe ou non ! ;).
IL EST SUBLIME !! Je te préviens. Bon j'ai été émue comme à chacun de ses dessins mais là on a jamais aussi bien ressenti un de mes perso... il est magique à mes yeux mais je ne suis pas la meilleure juge aussi ^^ je te l'envoie sur le Discord !!!
ARRRRRRGGHHHHHHHH.
Voilà, fin du commentaire, bonne journée.
Non mais non T_T Le début était super beau et chou et tout... mais j'ai été naïve d'attendre plus de dix lignes de tendresse de ta part dans ce genre de chapitre ! Pourquoi fallait que ça parte en couille au sens figuré ? je voulais le sens propre moi, le SENS PROPRE... Bref X)
En même temps c'était tout à fait prévisible et normal qu'ils aient eu ce genre de réaction.
Mais cette phrase m'a littéralement mise en PLS : "Tu penses que je vais t’attendre pendant des mois, des années jusqu’à ce que tu décides à m’aimer publiquement ?" MAIS NOOOOON MES BÉBÉS 😢😭😭😭 VOUS ENGUEULEZ PAAAAAAS...
Et évidemment il faut que la milice lui tombe dessus pile au moment où ils sont fâchés T_T Pourquoiiiiiiiii ? (Si je sais c'est pour le drama).
Par contre j'ai trop aimé le dialogue avec le milicien, avoir le point de vue et les idéologies du "camp" adverse est toujours intéressant. Même si c'est pour que le pauvre Achot finisse en déportation T_T là effectivement c'est un lien de plus avec la seconde guerre mondiale. Vive Garnel le Führer sans moustache !
Bon vu que je te parle en même temps c'est pas évident de faire un commentaire construit XDD bref non je déteste pas ce chapitre, il est génialement horrible ! Trop hâte de voir la réaction de Gaultier !
Il y a des sentiments, une scène d'amour c'est déjà pas mal !!! C'est parti en couille dans les deux sens... propre et figuré il y en a juste un plus détaillé que les autres c'est tout.
Si... c'est ce qui fait le charme de la dispute...
Oui le milicien n'est pas tout noir, il a ses idéaux et pense bien faire... Comme Gaultier et heureusement qu'il est là malgré tout d'ailleurs.
Oui je t'avais dit il y a un fort contexte seconde guerre mondiale mais j'avais prévenu.
Oui Pauvre Gaultier...