Chapitre 35 - Coup d'état ou coup monté

Kentrony, dans le cratère ministériel.

 

 

Cela faisait plusieurs minutes que les cloches retentissaient dans le dôme quand Manon vit apparaitre madame Gorstik dans la salle du procès. La ministre bien qu’elle fût seule ne montrait aucune peur face à la jeune fille et à ses miliciens fraichement alliés. Son âge avancé ne trahissait pas sa détermination. Cependant Manon non plus ne silla pas. Elle avait déjà retourné l’esprit de trois miliciens alors elle ne comptait ne faire qu’une bouchée de la ministre.

 

_ Vous allez oublier tout ce que vous venez de voir et m’aider à prévenir le peuple de ce qu’il se passe ici, lui ordonna Manon.

 

La ministre commença à s’exécuter quand la porte s’ouvrit dans un grand fracas. Derrière elle des dizaines de miliciens, de secrétaires, d’humains de toutes l’administration se tenaient prêt à entrer. De cette foule, Manon ne percevait que Garnel Asage, il fonçait droit sur elle. Les cris de Sonfà qui retentissaient dans les escaliers du cratère ne laissait aucun doute face à son échec.

 

_ Arrêtez la ! ordonna la ministre de la justice.

 

_ Ne la touchez pas ! intervint Garnel.

 

Manon voyait en lui son envie de la gifler, de la prendre par les épaules et de la secouer, toutefois il n’en fit rien. Il se contenta de la regarder le plus profondément possible avant de lui faire des reproches car si les miliciens savaient qui se cachait exactement sous la toge de cette jurée, ce n'était pas le cas de tout le monde.

 

_ Je vous faisais confiance, j’ai eu tort. Je vous ai sous-estimé, je pensais que l’amour de votre sœur passait avant le bien être de votre peuple. Vous avez une volonté de fer, c’est de famille. Appelez Loris, gronda le ministre Asage.

 

_ Je vous en conjure, Garnel, ne faites pas cela. Je vous en supplie, implora Manon sans jamais baisser les yeux sous sa capuche.

 

De longues minutes s’écoulèrent dans le silence, la respiration haletante de la jeune Kalokas trahissait toute fois la dangerosité de la situation. Dans le plus grand des calmes, Sonfà fut rapatrié dans la salle du jugement avec deux des Yeghes qui l’avait emmené. Ferza et Tomàs manquaient à l’appel. Manon tenta alors d’en savoir plus mais ce fût ce moment que Namon choisi pour faire disparaitre la pierre de Sélénite du front de sa protégée.

 

Sous la capuche de la jeune télépathe, le triangle blanc s’effaçait peu à peu laissant la place à la peur et aux tourments. Elle entendit, sans réagir, Mme Gorstik donner l’ordre de fermer l’accès du cratère et de rassembler tous les Yeghes.

 

_ Personne ne doit sortir, nous allons les punir pour cette trahison. Tomàs en tête de fil. Retrouvez-le-nous !

 

Quand Garnel fût enfin mit en contact avec son bras droit, Manon était pendue à ses lèvres.

 

_ Tout ne s’est pas passé comme prévu. Cependant, la plupart des Yeghes ont été mis hors d’état de nuire et nous avons de quoi les incriminer de trahison. Nous allons donc pouvoir les écarter du pouvoir. Pas besoin de faire souffrir nos hôtes, pas pour l’instant Loris, déclara calmement Garnel sans jamais lâcher des yeux la Manon tremblante qui lui faisait face.

 

_ Vous ne la punissez pas ? Vous vous faites tendre monsieur Asage ! s’empourpra alors la ministre de la justice.

 

_ Voir ce qu’il va se passer pour Sonfà, ses alliés et pour son peuple sera un châtiment suffisant pour elle, je vous le promets, répondit-il simplement.

 

A ces mots, dans le tribunal tout s’accéléra. On ouvrit les portes à tout le monde maintenant que Manon était mise hors état de nuire. A présent, elle devait se taire et retrouver son anonyma, on la bousculait pour se remettre à sa place sans savoir qui elle était réellemnt à nouveau. On traina alors Sonfà sur le banc des accusés. Le visage tuméfié, elle pleurait à chaudes larmes. La guerrière qu’on lui reprochait d’être avait perdu toute contenance. Toutefois, elle se raccrocha à un petit espoir, une lueur qui brillait au sein de son esprit et qu’elle partagea avec Manon.

 

_ Tomàs et Ferza ont réussi à fuir avant qu’on se fasse prendre. Ils ont eu l’idée de se séparer pour prévenir d’autres Yeghes de ce qu’il se passait ici. Ils étaient peu mais je crois qu’ils ont réussi. Il me semble avoir vu cinq ou six d’entre eux se faufiler dans les entrailles du cratère. Ils pourront peut-être trouver de l’aide, espéra Sonfà.  

 

Manon souhaitait de tout son cœur que son amie avait raison, cela ne représentait pas grand-chose face à la machine de guerre qu’était Garnel mais c’était tout ce qu’elles avaient. Devant eux des dizaines de Yeghes se virent rassembler à côté de Sonfà. Apeurés, dans l’incompréhension la plus totale, ils se laissaient malmener par la milice. D’autres se montrèrent toutefois moins conciliants. Des cris montaient dans l'escalier au loin.

 

_ Le cratère est fermé ! Vous n’irez nulle part ! criaient des soldats

 

_ Je préfère mourir que de vous suivre répondit alors une des Yeghes en fuite.

 

Des dizaines de coup de feu se firent alors entendre sans que personne dans la salle ne puisse rien voir. A chacun Manon sursauta, à chacun, elle se senti déchirer de toute part. Elle en est certaine, pour chaque balle tirée, un Yeghe avait laissé sa vie. Transie de froid, elle comprit vite que là encore elle ne gagnerait pas. L’homme en noir, aux mains gantées, celui qui la regardait sans jamais la lâcher du regard, avait toujours un coup d’avance. Elle venait de laisser passer sa chance et elle lisait sur la mine de Garnel sa déception.

 

Les corps sans vie de seize Yeghes furent alors disposés devant elle, comme si elle en était la cause. Garnel avait raison, voir cela était une punition bien suffisante pour Manon. Elle s’en voulait, elle s’en mordait les doigts. Sous son masque ses yeux se remplirent de larmes. Elle avait l’impression d’entendre leurs derniers râles dans son esprit, pourtant ils étaient déjà morts. C’était comme si elle voyait leur âme s’échapper petit à petit. Elle les sentait venir à elle. Toutefois il était trop tard, elle ne pouvait plus rien pour elles. Léthargique, elle assista à ce spectacle avec tristesse et désarroi. Néanmoins, le pire était à venir.

 

_ Nous le conseil ministériel, nous accusons les Yeghes de haute trahison. Vous avez tenté un coup d’état et cherchez à nous dissoudre, déclara Mme Gorstik.

 

_ Qu’est-ce que vous racontez ! C’est vous qui vous vous acharnez sur nous sans raison ! Gronda Melia, une femme aigle.

 

_ Taisez-vous ! Gronda Garnel Asage.

 

Un silence de mort se fit alors dans toute la salle. Sa voix pénétrante avait calmé toute l’assistance. Chacun était pendu à ses lèvres, dans l’attente d’une condamnation, d’une libération ou bien d’un nouvel ordre.

 

_ Vous avez tenté de faire évader une ennemie de la nation. Pour se faire vous nous avez manipulé et montez une rébellion. Tandis que des Siréliens prenaient en otages des miliciens à Byan, vous avez essayé de faire évader Sonfà Karmir. Ainsi nous avons la preuve que vous vous êtes associés avec des Siréliens pour faire tomber le conseil ministériel, annonça Garnel Asage.

 

A ses mots, l’administration hua tous les Yeghes présents dans la salle. Ils leurs crachaient aux visages, comme si dans ce cratère tout le monde venait de perdre son humanité. Les miliciens firent alors s’agenouiller tous leurs otages, la peur se lisaient dans les yeux de tous ces Yeghes. Manon aurait voulu leur venir en aide mais la menace du regard de Garnel l’en empêcha. De toute façon, qu’aurait-elle pu faire contre tout cela.

 

_ Vous êtes accusé d’avoir délibérément enfreint la Namonienne, notre première loi que je cite, ‘‘Personne ne se servira des pouvoirs des dons pour intervenir dans la vie gouvernementale du Nouveau Monde’’. Or, en tentant de créer une rébellion au sein des territoires siréliens, en commandant à Sonfà et à ses amis de blesser délibérément notre milice et enfin en commanditant son évasion vous n’avez pas respectez cet article II, continua le ministre de la justice.

 

_ Dans quel but aurions-nous fait cela ? l’interpella alors Melia révoltée du mensonge.

 

_ Pour nous discréditer au sein de l’administration et de ce fait dissoudre le conseil. La fuite de votre leader et de cinq de ses acolytes n’en est que la preuve. Vous vouliez diriger le Nouveau Monde, sans humains. Vous vous êtes servis des Siréliens pour en venir à vos fins. Vous qu’on croyez inoffensifs, vous aimez le pouvoir. Vous étiez prêt à mourir pour en venir à vos fins, les corps sans vie de vos frères et sœurs ici même n’est qu’une preuve de plus de votre trahison, ajouta alors le ministre.

 

Le glas était sonné, les Yeghes ne s’en sortiraient pas. Garnel Asage avait pensé à tout, prévu son plan dans les moindres détails. L’aide de Manon n’était qu’un plus, quoiqu’il advînt, les Yeghes devaient être destitué de leurs fonctions ce jour.  On ne pouvait plus rien y faire et on n’avait surement jamais pu. Le coup monté était bien rodé.

 

_ Pour tout cela, le conseil a décidé de vous démettre de vos fonctions. Vous ne surveillerez plus notre administration, ni ne contrôlerez le conseil ministériel. N’ayant pas d’endroit où vivre autre qu’ici et au vu de votre dangerosité, nous avons convenu de vous maintenir confiné bien loin de nos terres habitées. Depuis ma montée au pouvoir, j’ai réfléchi à votre potentiel trahison au vu de vos réactions à nos actions politiques dévouées. Par précaution, nous avions mis en place des camps de redressement dans les terres australes pour éduquer toutes les personnes qui pourraient se montrer hostiles à la prospérité du Nouveau Monde. Dès aujourd’hui, vous serez déporté dans ces camps.

 

_ C’est une honte ! Ce ne sont que des mensonges ! S’offusqua la femme aigle.

 

_ Vous vous opposez à votre condition ? lui demanda calmement monsieur Chiwa, ministre de l’économie.

 

_ Oui et bien plus encore ! S’écria Mélia.

 

C’est alors que dans un silence glaçant une balle fusa en plein dans la poitrine de la plaignante. Le sang qui s’écoula peu à peu de la plaie calma les réticences de l’assemblée.  Le plumage de la femme aigle se couvrit alors de rouge avant que la Yeghe s’écroule de tout son long sur le sol du tribunal.

 

_ Tous ceux qui s’opposeront à nos décisions subiront le même sort ! surenchérit Chiwa en poussant Garnel à continuer son discours.

 

_ Vous allez partir dès à présent et il sera de même pour tous les acteurs de votre rébellion. Vous avez voulu mettre à mal notre civilisation, les Humains et Siréliens qui vous on suivit dans vos folles idées en payeront aussi le prix. Dès demain, tous ceux reconnus comme des opposants seront déportés. Du travail vous sera donné dans ces camps, selon votre espèce vous vous rendrez utiles à la société, acheva Garnel avant de passer la parole à sa collègue.

 

_ Pour faire appliquer ces lois, nous avons prévu de diffuser du poison dans tous les foyers de résistance. Drogués, les Siréliens ne pourront se défendre. Dès demain, seul nos troupes seront équipés de masque. Le reste de la population touchées se trouvera sans force et amorphe. Pour le moment il n’est question que des territoires des Hylés et des Physés. Au vu de leurs dernières étincelles, nous commenceront par la ville de Byan. Les Elus devront rester pour discipliner ceux qui n’ont pas encore été accusé d’enfreindre nos lois, nous ne cherchons pas à exiler toute la population.

 

Dans un froissement de papier, la liste des personnes touchées par ces nouvelles lois se diffusa dans la salle. Sous les regards effrayés de Sonfà et de Manon, on pouvait y lire, entre autres, les noms de Sophya Peyrache, Bénédit Karmir, Achot Anmegh et Arthur Agape. Ils avaient mélangé humains et siréliens de tous bord, les symbolisant uniquement par des couleurs. Rouge, jaune, orange et blanc était le nouveau drapeau de l’horreur. La liste interminable ratissait large et mentionnait également tous les Yeghes y compris Tomàs et Ferza encore aux abonnés absents.

 

_ Tout cela a été prévu il y a bien longtemps, souffla Sonfà horrifiée en lisant la liste pré-datée.

 

_ Quant à vous, vous êtes déclaré coupable au même titre que les Yeghes. Cependant, pour avoir engendré la mort dans vos actions, vous serez décapité au plus vite. D’ici là, le ministre Asage s’occupera de vous afin que vous puissiez nous transmettre des informations sur votre groupuscule, lui répondit alors Mme Gorstik.

 

_ Très bien, maintenant que vous êtes à la page, il est temps de vous annoncer la promotion de mon frère. Loris Asage sera dès à présent en charge de ces camps, il aime les appeler les ‘‘Lendemains sans peur’’ et c’est donc ainsi qu’ils seront nommés au sein de l’administration. Il dirigera la plupart des opérations de la capitale, l’idée de ces camps venant de lui, vous devrez exécuter tous ses ordres.  Il est également dès à présent le chef de la milice, le plus haut gradé après les ministres.  Il sera donc chargé de l’exécution de mademoiselle Karmir.

 

_ Très bien monsieur Asage, j’aurais juste une question à vous poser si vous le permettez, osa un sergent de la milice.

 

_ Allez-y.

 

_ Vous venez de nous transmettre un second feuillet surnommé suspicion. Il est rempli de quelques noms de femmes et d’hommes et de points argentés. Qu’est-ce que cela représente ? Il y est écrit que la liste est non exhaustive et à compléter.

 

_ Oui, c’est la liste de tous les humains suspectés de posséder un sixième sens apparenté à des dons siréliens. Nous voulons juste les répertorier pour pouvoir les étudier. C’est une simple hypothèse. Nous les appellerons les argentés pour le moment. Maintenant, allez rejoindre vos affectations et occupez-vous de l’exil de ces traitres, ordonna Garnel en désignant les Yeghes.

 

_ Un cinquième peuple, souffla Manon.

 

De nouveaux héritiers créant un lien entre Humains et Siréliens, les nouveaux enfants songea-t-elle cette fois dans sa tête.

 

Sous les ordres des miliciens, Sonfà et la jurée numéro trois furent ramené au ministre de la protection des peuples et des territoires. Victorieux, il les attendait impassible sous le dôme de conseil.

 

_ Vous vous êtes bien battu. Toutefois, tous les éléments étaient contre vous et vous ne pouviez rien y faire, déclara Garnel Asage avant de remettre à Manon son telsman qui lui avait tant manqué. 

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Elenna
Posté le 12/11/2020
Ah bah non les argentés c'est les humains à potentiels pouvoirs...
Comment dire que là c'est la catastrophe. C'est totalement n'importe quoi. Pourtant je croyais que les Yeghes étaient immortels. J'ai dû mal comprendre. Bon comment dire mis à part que c'est encore pire qu'avant, que Manon va prendre cher, et toute la population aussi...
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ils ne meurent pas de vieillesse... Ils sont un peu comme des elfes. Immortel mais pas invulnérable.'..

Oui et je répète que tu connais quelqu'un qui est argenté...
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ils ne sont pas invincible !
Elenna
Posté le 12/11/2020
Comment ça je connais quelqu'un qui est argenté ? Celui qui a fini dans les camps ?
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Non tu connais quelqu'un qui a une aura argenté...
Elenna
Posté le 12/11/2020
Une aura argentée ? ça me dit quelque chose mais j'arrive pas à me rappeler... Solenne ? Ah... J'arrive pas à me rappeler !
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ahah oui Solenne a une aura argentée!
Elenna
Posté le 12/11/2020
Ok, donc je me rappelais bien... Ouf et... ah... ok... j'ai compris le délire...
Renarde
Posté le 19/04/2020
Coucou ludivinecrtx,

Loris et le frère de Garnel ? Charmante famille ! Punaise, leurs parents auraient dû s'abstenir de procréer -_-

Et Namon, elle fabrique quoi ? Pourquoi est-ce qu'elle retire sa marque sur le front de Manon ?

Je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout la tournure que ça prend. Pas la manière dont tu amènes les choses, c'est top, mais la vision du monde selon Garnel et que tout roule sans anicroches ou presque, ça me fait péter un plomb à distance !

Bon, j'espère que le titre du prochain chapitre est pour Garnel...
ludivinecrtx
Posté le 19/04/2020
Re,

Oui, le demi-frère en réalité pour être précise... Je suis bien d'accord avec toi !!!

Elle ne voulait pas qu'on remarque la pierre sur le front de Manon... C'est un secret entre elles, que Garnel ne doit pas découvrir.. pour le moment.

Je sais, il s'en tire dans beaucoup de chose. Je sais c'est affolant... Mais c'est un peu comme ton William dans une certaine forme.

Par contre, la fuite des Yeghes va lui apporter quelques emmerdes je te le promet.

Garnel n'est pas un homme facile à vaincre, il a beaucoup d'atout dans sa manche qui font que je ne peux pas le battre comme ça.. Cependant je laisse quelques cailloux derrière lui comme la fuite de Tomàs qui lui causeront à terme des soucis, comme d'autres qui arriveront. Quand il y en aura assez, là je le ferais tomber. C'est un peu comme Val de mort, il en faut beaucoup pour le vaincre mais on y arrivera.
UnePasseMiroir
Posté le 15/04/2020
FOPHSGPRSSFFSFSJKLFSJFS.
ça va devenir une habitude pour moi de commencer mes commentaires par des cris de gorets qu'on égorge. Et ne t'avise pas à te plaindre. C'est de ta faute.

WTF Je sais même pas quoi dire tellement je suis sidérée T_T Même si Manon faisait la folle l'autre connard avait TOUT PRÉVU. J'ai envie de lui décerner les lauriers de la fourberie, accompagnée d'une bonne tarte à la poudre de canon dans sa gueule. Moi, violente et vulgaire ? Mais non.

C'est trop triste pour les Yeghes par contre T_T heureusement que Tomas a réussi à s'enfuir, je l'aime bien... mais pour les autres c'est vache de chez vache. Ai-je besoin de réitérer mes désirs de faire rencontrer mon poing au nez de Garnelichou ? Je suis sûre qu'ils s'entendraient à merveille.

Et Loris directeur des camps... dont juste le nom suffit à filer la frousse... non ça je le sens pas bien :/

AHAH les nouveaux enfants !!! Ils sont lààààà !!! On commence à y voir clair !!! Ou pas mais bref. Je sens que ça va être craignos et diablement intéressant.

Je sais que je me répète depuis quelques chapitres mais ARTHUR ET VIKTHOR VOUS FAITES QUOI PUTAIN ???!!!
ludivinecrtx
Posté le 15/04/2020
J'aime te faire crier mdr.. Après l'avoir écrite j'ai vu comment c'était un peu bizarre d'écrire ça mais j'ai quand me^me laissé mdr

Oui il avait tout prévu, ou presque mais ça tu le verras en temps voulu.

Oui tu as le droit de lui en vouloir mais c'est ainsi, il fait juste son bonhomme de chemin !!

Oui les Yeghes c'est triste... ils ont été pris au piège pour la gloire d'un homme.

Ouais Le frère de Garnel en directeur de camp, les autres vont donc apprendre qu'ils sont frère dans ce chapitre même si tu le savais déjà toi.

Ouais on commence à comprendre ce qu'ils ont un petit peu.

Ils arrivent, ils arrivent je t'ai dit. Patience.
UnePasseMiroir
Posté le 16/04/2020
Effectivement c'était très très bizarre, mais je vais faire comme si j'avais rien vu, ce qui n'est pas du tout le cas XD

Son bonhomme de chemin je veux bien, mais s'il pouvait éviter d'emmerder les autres... Garnel, répète après moi : "ma liberté s'arrête là où celle des autres commence." Voilà, très bi- "NON ! LA OU LA LIBERTÉ DES AUTRES COMMENCE, PAS LA OU LA MORT DES AUTRES COMMENCE.

Même sans savoir que c'est Asage junior, juste la personnalité de Loris fait que cette perspective n'est pas réjouissante en fait XDD
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