13 juillet 1988
A son réveil, après de longues semaines passées dans le coma, Martial avait pris connaissance de son accident auprès de son entourage.
On lui avait décrit le scénario catastrophe de ce samedi 9 avril. Une journée commel es autres qui avait pourtant bien commencé. C’est un promeneur qui avait découvert le corps inerte du jeune homme et quelques mètres plus loin son engin d’enduro qui avait finit sa course contre un muret de pierres. Le marcheur avait alors rejoint la route départementale la plus proche ; par chance un véhicule n’avait pas tardé à passer sur cette route peu fréquentée.
Le conducteur avait prévenu les secours au premier village rencontré. S’en était suivi une véritable course contre la montre, pompiers, SAMU puis transport en hélicoptère jusqu’au CHU de Marseille.
Martial n’avait pas repris connaissance malgré les soins d’urgence et était resté dans un coma profond. Les jours s’étaient écoulés, puis les semaines et enfin les mois. Trois mois exactement séparaient le jour de son accident du matin du mois de juillet où il rouvrit les yeux, dans une chambre au mur clair du centre de réanimation.
Douze semaines qui avaient anéantit ses forces physiques tout autant que ses souvenirs. Un temps interminable pour ses parents, une absence qui avait remis à zéro sa mémoire et ses émotions passées. Son amnésie allait bien au-delà du jour de son accident. Il ne se souvenait pratiquement de rien qui puisse concerner les premiers mois cette année 1988.
Il avait fallu plus de temps encore pour retrouver une bonne élocution. Ses connaissances scolaires lui étaient peu à peu revenues en mémoire. Forcément, il ne s’était pas présenté à la session du baccalauréat et avait été admis d’office en redoublement pour la rentrée suivante.
Damien, son ami d’enfance avait quant à lui réussit son examen et son admission à l’école d’architecture de Bordeaux.
Martial découvrit avec stupéfaction que ses parents avaient vendu le commerce qu’ils exploitaient depuis plus de dix ans pour l’acquisition d’une supérette. Comble de chance, ces derniers avaient trouvé le commerce de leur rêve en périphérie de Bordeaux, sur la route de Lacanau. Ainsi, Martial pouvait intégrer un lycée assez proche de l’école de son meilleur ami.
Tout semblait rentrer dans l’ordre ; avec une année scolaire en décalage par rapport à Damien, Martial se remettait à rêver de leur association professionnelle dès leurs études terminées.
La seule trace qui resterait de son passé était une cicatrice au ras de son cou.
C'est intéressant d'en connaitre un peu plus sur ce qui s'est passé après, et comment Martial a réussi à retrouver une vie à peu près normale ^^
• "Une journée commel es autres qui avait pourtant bien commencé" → comme les ^^
• "son engin d’enduro qui avait finit sa course contre un muret" → fini
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• "Damien, son ami d’enfance avait quant à lui réussit son examen" → réussi