La promesse d'un bon repas n'avait pas été tenue. La viande avait brûlé. Le bouillon avait débordé. Une odeur rance planait au-dessus de la table sans que Sygn ne parvienne à s'en accommoder.
Assise devant un bloc carbonisé – qui avait dû être la cuisse d'un oiseau, bien que dans cet état, elle ne pouvait en être certaine – ses jambes battaient mollement entre les pieds de son tabouret. Le feu séchait son dos, mais un froid humide persistait contre son ventre.
A côté d'elle, Siegfried ne s'était pas défait de son appétit. Il ne s'en défaisait jamais, à moins d'être malade. Son écuelle vidée, il écoutait avec le plus grand intérêt les récits de leur père. Lazare occupait un poste dont il vantait constamment l'importance. Il était archer et plus encore que viser à la perfection, il façonnait les flèches les plus équilibrées de la Cité ; c'est du moins ce qu'il affirmait. Preuve à l'appui, son carquois reposait contre la porte. Les couleurs d'Alldhreim marquaient le cuir et la bandoulière par un blason en forme d'oeil que Torunn trouvait grotesque. Heimdall, dont l'oeil voit au-delà mais dont la bouche reste étrangère à toute vérité. Elle ne supportait pas de le voir là. Lazare pouvait remercier la pluie torrentielle sans qui ses armes seraient restées dehors. Sygn non plus, n'aimait pas ces couleurs. Autrefois, elles annonçaient la présence de Lazare, désormais, elles la narguaient. C'étaient vers elles qu'il repartirait bientôt. Elles qui le retenaient. Elles, qu'il préférait.
En relevant légèrement le nez, elle vit qu'un désintérêt semblable au sien accablait Torunn. La mâchoire serrée, elle guettait, telle une renarde prête à condamner le lapin à la première patte posée hors de son terrier. Conscient du piège, Lazare surveillait ses mots. A ce titre, il avait développé une habileté toute particulière en matière de sobriquet. Ainsi, Heimdall devenait Le Seigneur, Le dieu de la Cité ou Le Protecteur d'Alldrheim. Ce dernier surnom mettait tout particulièrement Torunn en rage.
Depuis le début du repas, sa tête n'avait cessé de rougir, au point d'avoir la teinte flambée du fond d'une marmite. Bientôt, elle déborderait de colère. En fait, sa patience ne dura pas un instant de plus. Après une ultime louange chantée par Lazare, sa cuiller grinça lentement contre la céramique de son écuelle. Le crissement retentit dans toute la maison. Siegfried et Lazare s'interrompirent net.
« Qu'avais-tu à nous dire, Lazare ?
Plus que tout, son époux se méfiait de ce timbre doucereux. Torunn pouvait tout aussi bien lui planter une fourchette dans l'oeil que demeurer ainsi : statique, ses gros yeux de batracien figés sur lui.
« J'y viens, j'y viens.
— Tu avais dis que ce serait une grande nouvelle, rappela Sygn.
— Une bonne nouvelle, corrigea Torunn sur le ton de la menace.
Face à Lazare, se côtoyaient la défiance, l'incompréhension et, ah, il s'en réjouissait : la hâte de Siegfried. Tous les trois pendus à ses lèvres.
« Cela concerne Sieg', à vrai dire.
— Ah oui ?
— Torunn, je t'en prie, garde ton calme.
— Pourquoi aurais-je à le perdre ? C'est une bonne nouvelle, paraît-il.
— Il se pourrait que tu ne la perçoives pas immédiatement comme telle.
— Je t'écoute. Nous t'écoutons tous. »
Lazare déglutit. C'était bien cela, le problème. Il était inutile d'enrober son message par d'interminables tournures qui ne duperaient personne.
« Le Seigneur, Heimd...
— Fais très attention à ce que tu vas dire.
— Heimdall, répéta-t-il en articulant chaque syllabe, voudrait accueillir Siegfried à la Cité.
— Qu'est-ce que ça veut dire, exactement ? gronda Torunn.
— Il veut que Siegfried rejoigne Alldhreim afin d'y apprendre à se battre, à manier l'arc, l'épée et le bouclier. Tout ce qui pourrait l'aider à accomplir la grande tâche qui l'attend.
— En faire un nouveau chien de sa garde.
— Un héros pour la Cité !
— Je saurai me battre comme les Einherjars ? »
Si elle ne l'avait pas tant aimé, Torunn aurait pu étrangler Siegfried pour cette naïveté teintée d'insolence. Lazare, au contraire, saisit l'échappatoire qui venait de lui être offerte :
« Exactement comme eux. Ainsi, le jour où se présentera le grand Fléau, tu seras apte à le vaincre. C'est ce que tu veux, n'est-ce pas ? C'est aussi ce que tu voulais Sygn, tu l'as dit toi-même que...
— Mon fils ne rejoindra pas l'armée de ce monstre, trancha Torunn.
— Ce n'est que temporaire, le temps de...
— Il ne prendra pas aussi mon fils !
— Torunn ! Il n'est pas question de te prendre quoique ce soit !
— Tu as raison, reprit-elle sur un calme glacial. Heimdall ne va rien prendre du tout, puisque tu comptes le lui offrir sur un plateau !»
Lazare n'eut pas le temps de la rattraper que déjà, son épouse s'était levée, avait projeté son carquois vers les flammes d'un coup de pied et s'était confondue dans la tempête qui faisait rage de l'autre côté de l'écorce. La porte, secouée par les bourrasques, claqua à plusieurs reprises. La véritable furie venait de se lever, pensa Lazare.
« Que se passe-t-il ? Pourquoi le prend-elle si mal ? s'étonna Siegfried.
— Combien de temps ? »
La manche vide de toutes cartes, Lazare s'affaira quelques instants de plus à épousseter la pointe de ses flèches. Il lui fallait un peu de temps. Pour trouver des réponses. Que se passait-il ? Torunn était en rage. Très prochainement les plus viles accusations jailliraient de sa bouche. Dans ses mots, Lazare deviendrait un traître, un voleur d'enfant, peut-être même un agent d'Asgard. Combien de temps Sygn serait-elle séparée de son frère ? Bien assez pour nourrir sa rancune et conforter Torunn.
« Combien de temps est-ce que ça va prendre ?
— Je n'en sais rien, Sygn. Quelques mois, quelques années peut-être.
— Mais je reviendrai te voir souvent, promit déjà Siegfried. Et nos duels n'en seront que plus extraordinaires ! »
Il rayonnait sans éclairer sa soeur. Lui, ne voyait aucun problème. Lui, accueillait la grande et bonne nouvelle de Lazare à bras ouverts. Blessée, Sygn se tourna un peu vers l'obscurité. Elle avait besoin de Siegfried mais lui, de toute évidence, n'avait plus besoin d'elle. L'idée s'était déjà formulée dans ses plus tristes pensées. C'était quelque chose de possible, quelque chose de probable mais qui ne devait pas se produire si tôt.
« C'est peut-être mieux, marmonna-t-elle. Torunn a raison. Je ne sais pas me battre moi, alors je ne pourrais pas...
— Je n'aime pas que tu appelles ta mère ainsi.
— Qu'est-ce que ça peut faire ? Elle n'est même pas dans la pièce. Et bientôt, vous non plus, vous n'y serez plus. »
Ses prunelles luisaient dans le feu. Rien d'autre que sa danse, molle et aléatoire, ne comptait. Enfin, Lazare délaissa son si précieux carquois. Un genou posé à terre, il délaissa aussi la porte qui continuait à claquer contre l'écorce, le vent rugissant et l'ombre du combat qui lui restait à mener, dehors.
« Tu sais Sygn... Il est un âge où les frères et les soeurs doivent se séparer. Cela ne veut pas dire que leurs chemins ne se recroisent pas après. Au contraire. Sur le Grand Tissage, chaque fil doit se défaire de ses noeuds, pour s'étoffer et espérer, un jour, prendre part à un motif plus grand. Ce moment est arrivé pour ton frère et dans quelques années, il se présentera aussi à toi. Et qui sait ? Si tel est le dessein des Nornes, ce grand motif, vous le broderez peut-être tous les deux.»
Sygn renifla un peu, haussa les épaules, avant de s'en remettre à la contemplation des dernières braises, luttant dans l'âtre. Il en faudrait bien plus pour disperser sa peine, mais Lazare la savait résiliente. Plus, bien plus que Torunn.
La poursuivre dans les bois jusqu'à son repère, au beau milieu des ténèbres, slalomer entre leurs pièges et les caprices de l'orage, n'était pas exactement l'issue qu'il avait espéré. Mais avec sa Sorcière de femme, cela faisait partie du mariage, semblait-il. En échange de ses humeurs changeantes et de ses colères tempêtueuses, elle lui permettait de goûter à ses charmes les plus insondables. Lazare ne se souvenait pas du jour où il était tombé amoureux de Torunn. Comme si rien de digne d'intérêt ne la précédait. Rien avant. L'après n'existait même pas dans son imagination. Comme s'il l'avait toujours été. Comme s'il n'y avait toujours eu qu'elle.
En vérité, une part de Lazare se hâtait déjà de se fondre dans la forêt, grisé à la seule idée de sentir le vent gonfler ses manches et rugir plus fort que son coeur, inquiété par les présences qui se cachaient entre les arbres. Parce qu'il n'y craindrait rien, au fond. Torunn rugirait plus fort que le tonnerre. Ils se déchireraient comme le ciel l'est par les éclairs, avant de s'adoucir sous une tendre averse. Franchir la porte, c'était se jeter dans l'oeil du cyclone. Les dieux ressentaient-ils parfois cela ?
« Montez vous coucher, tous les deux. Il me faut encore convaincre votre mère. »
* * * * *
« Tu sais pourquoi Maman est autant en colère ?
— Elle ne veut pas que tu partes parce qu'elle déteste Heimdall.
— Oui, je sais. Quand j'étais petit, avant que tu naisses, elle me racontait toujours cette histoire et... Et je pense que c'était lui, le Seigneur dont elle parlait. Et déjà, elle le haïssait. Elle répétait qu'il avait pris quelque chose qu'il ne pouvait pas rendre.
— Tout à l'heure... Elle a dit qu'il avait tué sa soeur. Mais Papa, lui disait que ce n'était pas vrai, alors je ne sais pas trop...
— Maman avait une soeur ? Elle n'en a jamais parlé.
— C'est sûrement pour ça, en fait.»
Sygn hésitait à citer le nom de Feue la déesse Idunn. Jamais sa mère ne l'avait prononcé. D'ailleurs, c'était Lazare qui l'avait fait. Depuis, un millier de nouvelles questions la tourmentait : que s'était-il réellement passé ? Quand était-ce arrivé ? Pourquoi était-ce arrivé ? Pourquoi Heimdall n'avait-il pas été condamné ? À moins que son exil de la Lointaine Asgard ne fût son châtiment ? Un châtiment bien doux puisqu'il se retrouvait Maître de son bagne. En attendant d'obtenir la moindre réponse, Sygn contemplait le plafond, changé en carte des bois. Au centre, trônait la Maison dans l'Arbre. Autour, les ruisseaux se dispersaient comme les veines autour d'un coeur. Derrière les crêtes et les fossés, les Jardins de leur mère, marqués par quelques contours incertains. La vieille ruine d'Arène où tous deux aimaient jouer, en prétendant cracher du feu et porter une armure.
Les frontières de leur royaume d'enfants se limitaient aux lattes de bois. Il y avait quelque chose ailleurs, plus loin. Sygn le savait. Quelque chose de plus grand. Si grand que tous les plafonds du monde ne pourraient le représenter. Quelque chose que même le Ciel lui-même, le Soleil braqué comme une énorme torche, ne pouvait observer d'un seul coup d'oeil.
« Il n'y a pas la Cité, sur la Carte, dit-elle distraitement.
— C'est parce qu'on a jamais réussi à la voir. Il y avait chaque fois de la brume.
— Je sais. Je me demande où elle est. À quelle distance d'ici. A quoi elle ressemble. Si elle est plus grande que ce qu'on a déjà exploré.
— Je pourrais te dire ça quand je rentrerai.
— Tu crois qu'un jour, Heimdall voudra aussi m'inviter ?
— Je lui parlerai de toi. De ce que tu sais faire, de ce que tu sais montrer. Je suis certain qu'il voudra te rencontrer.
— Il a peut-être tué la soeur de Torunn. C'est sûrement pour ça qu'elle ne veut pas l'approcher. Il faudra que tu fasses attention.»
Siegfried venait de terminer son sac. D'un air très sérieux, il s'assit au bord de son lit, en se frottant le menton. De la barbe lui poussait sur les joues et sous la bouche depuis quelques mois en ne manquant pas de le démanger. Malgré cela, Siegfried la préservait avec le plus grand orgueil. Il disait souvent à Sygn qu'il s'agissait d'un présage, plus encore d'une certitude aussi solide que celle de la venue du printemps après l'hiver : il approchait l'âge d'être un homme. Puis, Sygn le redoutait, viendrait aussi celui d'être un mari ou un père. Que resterait-il de son frère après cela ?
« Tout à l'heure, Maman m'a dit que les dieux n'aimaient pas les sorcières.
— Elle le dit tout le temps. Ca veut dire que Heimdall ne m'invitera jamais. Finalement, c'est peut-être mieux comme ça.
— Mais Papa dit que...
— Il est né là-bas. Il n'est pas neutre.
— Maman non plus ne l'est pas.
— Quand elle parle des dieux, c'est pour dire qu'ils sont jaloux. Ou juste, mauvais. Alors fais attention, quand tu seras là-bas. C'est peut-être un piège. Heimdall te voit peut-être comme un concurrent. Quelqu'un qui pourrait être plus impressionnant que lui à l'avenir.»
Il ne restait plus qu'une mèche déjà carbonisée baignant dans la cire, et pourtant, Sygn se désola de ne déceler qu'une nouvelle vague fierté chez son frère. Égaler un dieu, voilà la seule chose qu'il retiendrait. Le voyage vers la Cité d'Alldrheim ne lui inspirait qu'une profonde excitation. Pas une trace de peine, pas un seul regret. Sygn gageait déjà qu'une fois sur le dos de Spiegel, aucun regard ne serait jeté par dessus son épaule.
« Comment tu crois que Heimdall sait ?
— Comment il sait quoi ?
— Tu sais. Pour moi. La Prophétie.
— C'est une Prophétie importante. Quelqu'un lui en a forcément parlé. Les dieux ont des oreilles partout. Ou alors c'est tout simplement Papa qui lui a dit.
— Mais Papa, comment il le savait à ton avis ?
— Par Torunn.
— Mais elle ?
— Les Nornes ont dû le lui dire.
— Tu as raison, sourit Siegfried. Et tu penses qu'il y a d'autres Dieux à la Cité ?
— Pourquoi ?
— J'aimerais bien les rencontrer, un jour.
— Qui, par exemple ?
— Je ne sais pas.»
Se fendant d'un rictus taquin, Sygn se redressa sur les coudes.
« Je suis sûre que c'est Freya que tu voudrais rencontrer.
— De quoi est-elle la déesse déjà ?
— Ne fais pas semblant de ne pas le savoir !»
Siegfried bondit sur son lit et attrapa son oreiller pour l'abattre sur la tête de Sygn. D'abord surprise, elle s'empara du sien, et la riposte n'attendit pas.
« Siegfried est amoureux de Freya ! » cria-t-elle de plus belle.
Des plumes volaient autour d'eux, comme les flocons d'hiver. Un nouveau coup sur l'épaule renversa Sygn vers sa couche. Les pieds pris dans la couverture, elle bondit avec moins d'aisance qu'elle ne l'aurait voulu. Elle retomba juste après. Peu importait. Elle riait aux éclats en imitant par d'affreux bruitages dégoulinants deux personnes s'embrassant dans la plus grande débauche.
« C'est ce que tu veux faire avec elle ?»
Siegfried lâcha son oreiller pour l'enrouler dans sa couverture tandis que sa soeur s'agitait comme un ver de terre. Devenue sa prisonnière, son affront fut châtié par les chatouilles les plus impitoyables.
« Et toi c'est le beau Baldr que tu voudrais voir, c'est ça ?"»
Comme promis, me revoici ! Et je dois dire que je suis ravie de la lecture de ce chapitre ! Encore une fois, ta plume est très belle : j'ai relevé de nombreux passages qui m'ont plu dans mes remarques ci-dessous. J'ai même dû me refreiner de citer une phrase tous les paragraphes haha.
J'aime toujours autant Sygn et j'ai de l'empathie pour elle. J'espère qu'elle s'en sortira, livrée à Torunn... :( L'histoire d'amour de cette dernière est tellement plus belle à travers le regard de Lazare ! Enfin, je ne m'attendais pas à ce Siegfried ait de la barbe, il fait tellement enfantin dans son attitude que je l'imaginais nettement plus jeune. x) Peut-être ai-je loupé l'information précédemment ?
Mes remarques et suggestions :
- La promesse d'un bon repas n'avait pas été tenue, en fin de compte." → J''aurais supprimé "en fin de compte" qui alourdit la phrase et fait bizarre pour ouvrir un chapitre.
- Le feu séchait son dos, mais un froid humide persistait contre son ventre. → Joli !
- de la Cité; → ajouter un espace avant ";"
- Sygn non plus, n'aimait pas ces couleurs. Autrefois, elles annonçaient la présence de Lazare, désormais, elles la narguaient. C'étaient vers elles qu'il repartirait bientôt. Elles qui le retenaient. Elles, qu'il préférait. → J'ai beaucoup aimé ce passage !
- La mâchoire serrée, elle guettait, telle une renarde prête à condamner le lapin à la première patte posée hors de son terrier. Conscient du piège, Lazare surveillait ses mots. → Coup de cœur, c'est habilement tourné ♥
- Qu'est-ce que ça veut dire, exactement ? Gronda Torunn. → gronda
- Un héros pour la Cité! → ajouter un espace avant le "!"
- Il rayonnait sans parvenir à éclairer sa soeur. → Encore une jolie formulation !
- Éblouie, plus encore : blessée, Sygn se tourna un peu vers l'obscurité. → En revanche, si elle n'est pas éclairée par son frère, elle ne peut pas être éblouie la phrase suivante. De plus, le lien avec le fait qu'elle soit blessée est flou puisqu'être ébloui ne renvoie pas à un sentiment négatif.
- Si grand que tous les plafonds du monde ne pourraient les représenter. → le représenter
Merci pour ce chapitre de qualité,
Bonne année et à bientôt,
Em
Merci à toi,
à bientôt :)
Avec plaisir et à très vite pour le chapitre suivant,
Em
C’est un long chapitre assez dense en émotions ; il est décisif puisque les choses vont changer, le petit milieu de Siegfried va s’agrandir considérablement : il ira à la ville ! (pour le meilleur ou pour le pire, pour l’instant on ne sait pas…)
Les points que j’ai particulièrement appréciés :
- le rôle du feu dans toute la conversation familiale, il apporte un contre-point psychologique, avec toute la symbolique de foyer, mais aussi l’ambiguïté de cet élément, bref : très bonne idée.
- l’introduction du père en personne, après l’avoir vu à travers les yeux de sa fille.
- la scène de complicité entre les deux adolescents dans la dernière partie, elle permet de respirer après tout l’exposé riche en informations.
J’aime toujours autant ton récit, et j’ai hâte de me plonger dans la suite !
J’ai repéré deux petites choses :
« — Je saurais me battre comme les Einherjars ? » : je mettrais personnellement un futur simple ici et pas un conditionnel présent, (« saurai ») parce que c’est une partie d’un système hypothétique mais dans un dialogue au présent. [Si on basculait la phrase à la 3e personne, ça donnerait
– (S’il suit l’entraînement des Einherjars,) il saura se battre comme eux ?]
« Lazare ne se souvenait pas du jour tombé où il était amoureux de Torunn ». → manifestement, il y a eu une interversion de mots ;)
Merci beaucoup pour tes commentaires (sur ces 2 chapitres), ils me touchent beaucoup. Vraiment.
Damned, j'ai honte des coquilles que tu as relevé, parce que ça relève vraiment de la relecture 😭
- Le "s" est bien de trop, parce que la phrase est au futur.
- et... oui. Il y a eu mélange de pinceaux terrible vers la fin du chapitre 🙈🙈
Merci à toi 😁