Le jour du grand départ de Siegfried, Sygn se leva tout aussi tôt que lui. Le soleil lui-même dormait encore, bien emmitouflé dans sa couverture tissée de brouillard et de rosée. Les nuages avaient épongé le ciel de ses larmes. La nuit avait apporté la paix aux étoiles et ce matin-là avait le visage de l'optimisme. Il ne conservait de sa tourmente furieuse qu'une poignée de tâches sombres que la brise repoussait vers la cime des bois. Bientôt, elles disparaîtraient derrière le sommet des montagnes, que l'on distinguait à peine à cette heure.
Éternelle ombre de son frère, Sygn avait mangé à ses côtés et avait écouté les recommandations suspicieuses de Torunn. Au moins éprouvaient-elles toutes les deux la même méfiance à l'égard de la Cité, et surtout de son Seigneur. Puis, elle l'avait accompagné afin de vérifier avec lui qu'aucune affaire indispensable n'avait été omise de sa besace.
Avant que Lazare ne selle Spiegel, elle s'était précipitée dans la grange. La jument s'ébrouait, irritée par les brins de paille mouillés, entortillés dans son crin. Sygn l'en avait débarrassée et s'était lovée une dernière fois entre son large poitrail et sa lourde tête tout en lui faisant solennellement promettre de veiller sur ce grand dadais de Siegfried.
Ses chaussures couvertes de boue éclaboussèrent le plancher de la maison lorsqu'elle y revint. Personne ne la sermonna pour cela. Personne ne la remarqua non plus. Bien trop préoccupée, Torunn avisait son fils d'ultimes consignes. Sans doute en avait-elle adressé de plus sévères encore à Lazare, qui cherchait par tous les moyens à l'éviter. Une étreinte maternelle et possessive plus tard, Siegfried franchissait enfin le seuil. Sa sœur sur ses talons. Elle se tenait toujours dans ses pattes, comme un chat trop joueur.
Lazare avait chargé leurs sacs sur le dos de Spiegel et passé la bandoulière de son carquois en l'ajustant avec le plus grand soin. De sa pipe s'échappaient des volutes au parfum de mousse et d'écorce. Bientôt, Siegfried demanderait à en avoir une semblable. Tous deux auraient la même barbe éparse et piquante. Peut-être même, et Sygn et Torunn le redoutaient au plus haut point, partageraient-ils semblable loyauté pour Alldrheim. Le même uniforme, marqué des couleurs de son dieu maudit.
Les bras croisés, Torunn considérait leur départ d'un œil rougi et gonflé, depuis l'encadrement de la porte. Et puis, alors que son époux et son fils s'apprêtaient à tourner les talons, elle se mit enfin en mouvement. Déesse-mère aux pieds nus, elle traversa les flaques de glaise et les monceaux ramollis de feuilles mortes, sans le moindre égard pour le bas de sa robe de laine, déjà souillée par la pluie. Elle se planta devant Lazare, ôta délicatement la pipe de sa bouche et harponna ses lèvres par un baiser brutal. Attrapé tout entier, il agrippa ses larges hanches, succombant, se consumant encore, éternel esclave de ses volontés. Il n'y eut ni mot, ni sourire complice. Aucune excuse, aucun pardon. Seulement la promesse d'un amour persistant en dépit de leurs désaccords.
Siegfried et Lazare prirent la route avant l'aube. Torunn n'eut pas la volonté de s'infliger davantage de peine, alors, elle se réfugia dans les dernières ténèbres et disparut. Pareille aux ours qui n'affrontent pas la saison la plus froide, elle s'en allait se terrer quelque part jusqu'au retour des beaux jours.
Sygn s'y était attendue. Plus encore, elle avait espéré qu'ainsi se dérouleraient les événements. Lorsqu'elle fut définitivement et assurément hors de tous regards, elle s'engouffra dans la maison, monta l'échelle de cordes et attrapa son sac cousu de morceaux disparates d'étoffes et de peaux, planqué sous sa couche. Avec le même empressement, elle fit le chemin inverse et partit à l'assaut de la Cité.
Les lourds pas de Spiegel ouvraient une voie, bien aisée à pister dans le sol détrempé. La brume matinale se levait. Entre pénombre et premières lueurs, l'heure était idéale. Cette fois, Alldhreim se révélerait.
Sygn se refusait à rentrer bredouille. Pas cette fois. Elle marcherait jusqu'à la tombée de la nuit suivante s'il le fallait. Elle camperait dans le froid jusqu'à trouver une brèche, dormirait, roulée en boule dans un terrier de lapin, si tel était le prix pour apercevoir la Splendide Alldrheim.
Bien vite, les voix de Lazare et Siegfried lui parvinrent, ramenées par le souffle des arbres. Même l'odeur du tabac se mit à lui chatouiller les narines tandis qu'un soleil rose perçait le dense rideau de troncs et de feuilles. Sygn enjamba des ruisseaux, se faufila entre des fougères plus hautes qu'elle, escalada des souches et des arbres affaissés que Spiegel avait dû contourner. Elle marcha en équilibre sur les frontières entre sentier et fossés. Les branches griffaient sa tunique, les ronces s'enroulaient autour de ses jambes. La forêt s'épaississait mais même ses nombreuses tentatives pour la faire chuter, ne surent entamer sa détermination. Sygn connaissait ses pièges. Elle avait grandi entre les bras noueux des frênes et les lits rocheux des rivières. Pressant toujours plus le pas, cherchant à rattraper ce qu'elle redoutait voir lui filer entre les doigts. Elle courait sans réussir à rattraper son retard. Les voix de son père et de son frère s'estompaient, diluées dans le clapotis des eaux et le sifflement des insectes. Elle plissait les yeux, sans réussir à distinguer leurs ombres de celles des arbres. Une fine pluie se mit à tomber. Sygn se dépêcha davantage. Les empreintes semées par Spiegel se changeaient en flaques. Et les gouttes grossissaient. Elles s'alourdissaient. Explosaient sur des feuilles mortes qui éclataient en milliers de morceaux. Du ciel, se déversa bientôt un véritable torrent au courant aussi fort que celui des Rêves. Sygn avançait en apnée, écartant les feuilles de saules qui se prenaient dans ses bras, pareilles à des algues. De toutes parts, les oiseaux plongeaient à pic sur des proies au bord de la noyade. L'un d'eux lui érafla la joue.
Le vent la poussait dans un sens avant de l'attirer dans un autre. Sygn slalomait entre les obstacles mais soudain, chahutée par les éléments, elle perdit l'équilibre. Ses pieds se prirent dans une racine, sa tête heurta quelque chose de dur. Une souche ou une pierre. Elle dévala tout un relief, et crut sentir ses membres se briser l'un après l'autre.
À un moment, elle parvint à s'arrimer à un rocher et resta ainsi, crispée, les joues fouettées par une pluie glacée, toute endolorie, sans reconnaître cet océan déchaîné qui cherchait à l'engloutir. De longues minutes durant, elle ne bougea plus. Ce ne fut pas par l'œuvre de la tétanie, car elle connaissait bien les tourments du Grand Fleuve et s'y débattait très souvent. Tout cela n'était peut-être qu'une autre escapade involontaire vers son continent inhospitalier.
A ses pieds, mille spectres entremêlés émergèrent du sol. Les nappes de brouillard tourbillonnaient autour de ses genoux, mais la brume n'effrayait pas Sygn. Du moins, c'est ce dont elle tâchait de se persuader, tandis qu'elle se relevait. Le doute l'envahissait, aussi certainement que la pluie imprégnait ses vêtements. Elle avait peut-être peur. Elle avait peut-être mal.
Et puis, lorsqu'elle se résolut à l'accepter, la pluie se calma.
Sygn se releva, incertaine sur ses jambes, se saisit d'une branche pour sonder ce sol qu'elle ne distinguait plus que du bout de ses pieds. Cette branche serait sa canne, elle serait aussi son arme, pour repousser les mains intangibles qui cherchaient à l'entraîner vers les abysses.
Au-dessus de sa tête, le ciel gris avait dilué l'éclat du soleil. Plus d'astre, plus d'ombre pour le relayer. Il n'était ni jour ni nuit. La silhouette des arbres devint celle de fantômes, immobiles et silencieux témoins de son périple. Où qu'elle porta son regard, il n'y eut plus que le brouillard. Monotone et compact. Un océan de fumée, infini, où l'horizon subsistait à peine.
Soudain, les voix de Siegfried et Lazare revinrent du néant. Elles approchaient en une rumeur lointaine. Elles semblaient provenir de toutes parts sans provenir d'aucune. Comme venues d'un souvenir. Ou du rêve de quelqu'un d'autre. La branche que Sygn tenait lui échappa. Elle tremblait. Elle claquait des dents. La forêt s'était faite étrangère et familière, dotée d'un masque nouveau sous lequel son véritable visage peinait à survivre. Un nouveau masque dénué d'expression et de substance. Un masque au regard vide et dont la bouche expirait un râle. Sygn tendit l'oreille pour essayer de comprendre, par-delà l'insupportable écho, ce qu'il disait. Mais elle ne reconnut aucun mot. Il semblait s'exprimer dans une langue inconnue ou ancienne, venue d'une époque où les Neuf Royaumes n'existaient pas, venue d'une terre où s'affrontaient feu et glace. Elle provenait d'un gouffre, si profond qu'aucune lumière n'en avait jamais éclairé le fond. Ginnun... gagap. Ginnu... Le mot se formait sur ses lèvres sans qu'elle n'en saisisse le sens. Et plus Sygn persistait à déchiffrer ce langage d'un autre temps, plus elle se sentait vide. Chaque seconde qu'elle consacrait, l'aspirait un peu plus.
Ses chaussures percées, elle endurait les mille maux que la forêt plaçait sous ses pieds. L'espoir de déceler un point de repère s'amenuisait à chaque pas. Elle retenait sa respiration. Elle ne savait plus ce qui l'avait amenée là. Qu'était-elle venue chercher ? Sygn avança encore. Encore et encore. En apnée et aveugle. Ses mains raidies seraient bientôt du même bois que cette branche qu'elle avait perdue dans les profondeurs de la brume. Tous ces arbres fantômes avaient-ils été, comme elle, d'imprudents et zélés voyageurs ? Elle se remit à courir, ignorant les plaintes silencieuses de ses genoux et de ses côtes. Vite, le plus vite possible, avant de s'enraciner.
Droit devant elle, peu importait tant qu'elle avançait. Le souffle court, le teint aussi pâle que le brouillard dont le niveau continuait de monter. Si la terre ne parvenait à se saisir d'elle, la brume s'en chargerait. Il sembla à Sygn que cela ne cessait jamais. Ses poumons brûlaient dans sa poitrine.
Et puis, ils ne furent plus capables de s'emplir encore d'air. Elle s'écroula. Ses genoux heurtèrent violemment le sol. Des pierres escarpées lui écorchèrent les paumes mais enfin, elle se trouvait à l'abri. Un abri auquel elle s'était efforcée d'échapper. Engloutie dans la clarté blafarde. Les yeux clos, soudainement plongée dans une obscurité rassurante. Un refuge où tous ses mots pouvaient être prononcés sans être entendus. Où toutes ses peurs pouvaient disparaître tout en se tenant à ses côtés. Tout son corps tremblait, terrorisé à l'idée de retrouver ce cauchemar blanc qu'aucun sommeil et qu'aucun éveil ne semblait pouvoir dissiper.
Mais Sygn devait rentrer chez elle. Elle ne pouvait pas rester là. Et après tout ? Qu'est-ce que cela changerait ? Elle pouvait rester là, aussi longtemps qu'elle le désirait, lui susurrait une petite voix dénuée de présence. Sifflante, venue de la langue fourchue d'un serpent trop lâche pour se montrer.
Elle rouvrit les yeux.
Solidement enracinée dans sa terre ensorcelée, la Maison dans l'Arbre se dressait là, à quelques pas. Ses fenêtres, pareilles à de grands yeux dorés. Une voûte étoilée la surplombait.
Sygn ne sut nommer ce qui venait de se produire. Elle ne se l'expliquait pas davantage. S'agissait-il d'un autre méfait du Fleuve des Rêves ? L'avait-il encore emportée? Mais cela n'était pas possible. Siegfried, Lazare et Spiegel étaient partis. Ses chaussures étaient trouées et l'étoffe de son pantalon, toute craquée. Une bosse arrondissait son front. Des hématomes noircissaient sa chair. De ses mains et de sa lèvre entaillées, s'écoulaient de minces filets de sang. Tout ceci s'était produit. Même si ça ne faisait aucun sens. Le sens et la logique avaient-ils seulement leur place dans un royaume dirigé par Torunn ? La seule logique était celle de l'obéissance des éléments envers la main qui les nourrissait.
Ce soir-là, Sygn n'eut que la force de se traîner jusqu'à sa couche et y dormit, trois jours durant.
Quelques temps passèrent avant qu'elle ne retente son périple. Puis, quelques semaines et quelques mois plus tard, jusqu'à ce que la foule de fantômes habitant les bois ne lui deviennent aussi familiers que les arbres, couverts de mousses et infestés d'insectes et d'oiseaux qu'elle avait si souvent escaladés avec Siegfried. Seulement, ses tentatives de ruses ne fonctionnèrent pas. Elle eut beau les côtoyer, leur parler, leur offrir runes et prières, jamais les spectres ne la guidèrent vers Alldrheim. Fidèles à leur maîtresse, ils la raccompagnaient toujours à la maison.
Comprenant qu'il ne servait à rien de chercher à corrompre les gardes, Sygn partit un jour à la rencontre de leur Reine. Leur déesse aux pieds nus.
Dans ses Jardins, Torunn l'attendait. Elle se baignait dans un lac à la surface de marbre, reflétant son corps comme un miroir. Sa chevelure brune, détachée, dévalait la chute de ses reins et couvrait sa poitrine alourdie par la naissance de ses enfants. Sa voix fut alors des plus sereines:
« Que viens-tu faire ici ?
— Je suis certaine que tu le sais déjà.
— Je veux te l'entendre dire.
— Est-ce toi qui a ensorcelé la forêt pour que je ne puisse la quitter ?
— Cesse un peu de croire que j'œuvre dans le seul but de te nuire.
— Pourquoi ne veux-tu pas que je m'en aille ? Il n'y a rien à faire ici!
— Ailleurs n'est pas aussi différent que tu l'imagines.
— Pourquoi ne puis-je pas me rendre à Alldrheim ? Ou seulement la voir ?
— C'est un endroit dangereux pour toi.
— Pourquoi ? Dis-le moi !"
Torunn se fendit d'un large sourire. Un sourire doux et désolé. Ses doigts frôlèrent la surface avant de se confondre en elle. L'eau qui ruisselait de ses mains, placées en coupe, avait la pureté du diamant. Sur la berge, les arbres croulaient sous le poids de fruits scintillants comme des joyaux, pendus à leurs branches, de la couleur du bronze. En ces lieux, Torunn était une Souveraine, obéie et adorée des bois. Une princesse choyée de richesses.
« Qu'est-ce que je dois faire ? l'implora Sygn.
— Tu le découvriras avec le temps.
— Je ne découvrirai rien du tout en restant cloîtrée ici ! Laisse-moi partir. Je t'en prie. Il n'y a rien ici, quand Siegfried n'est pas là.
— Je ne peux pas faire ça, répondit Torunn dans un murmure.
— J'ai besoin de savoir quelle est ma place. »
À l'appel désespéré de sa fille, Torunn baissa les yeux. Elle n'avait rien à lui répondre, si ce n'est que tel était le lot de chacun, héros de prophétie ou oublié par les Nornes , dieu ou humain, sorcière ou géant de glace. La leçon était peu plaisante, et le cœur de Torunn se serra en voyant sa fille, si jeune, l'apprendre déjà.
« Je peux essayer de t'aider, dit-elle. Je peux t'enseigner ce que je sais. Sur cette forêt, sur la magie des Runes. Sur le pouvoir qui court dans tes veines. Et s'il s'avère que tu en es capable, je t'initierai au Seidr.
—Tu... Tu connais la magie de Freya ?"
Torunn se figea. Très lentement, elle pivota vers Sygn, le visage marqué d'une expression grave. Sévère.
« Le Seidr n'est pas la magie de Freya. Elle ne l'a pas inventé. Elle n'était même pas la première à le maîtriser. »
La sorcière s'en retourna à la contemplation de son reflet. Sa bouche à demi close fredonnait un chant, une berceuse autrefois chantée à son fils. Son fils parti. Chacun de ses pas fendait l'eau en une gracieuse révérence. Torunn sembla trouver les mots qui suivirent dans le parfum sucré qu'elle respirait et dans la profondeur du lac qu'elle foulait :
« Ma sœur était plus importante que moi. Idunn était une déesse avec des dons surpassant de loin les miens et ceux de tous les autres dieux, fussent-ils nés d'Asgard ou de Vanaheim. Je ne l'ai jamais jalousée, je l'admirais. Je l'aimais. Et quand elle s'est éteinte, les ténèbres les plus denses m'ont enveloppée. Ont tenté de m'entraîner, comme les cendres de ma sœur l'ont été par la brise. Ta place est peut-être aux côtés de ton frère, Sigyn. Mais elle ne sera jamais dans son ombre. Personne ne pourrait s'en satisfaire. »
Torunn, une fois de plus, s'interrompit. Derrière elle, Sygn allait dire quelque chose qui lui brûlait les lèvres. Torunn fut la première à s'emparer de la parole :
« Si tu ne le veux pas, je ne t'y forcerai pas. Mais si tu acceptes, tu ne pourras m'interroger que lorsque j'y serais disposée. »
Aucune hésitation ne retint Sygn qui, jamais, n'aurait imaginé une telle offre. Sygn. Ou Sigyn. Quel était ce nom ? Elle retint cette question, et la plaça à la suite d'une dizaine d'autres.
Déjà, je dois te dire que j'ai trouvé le premier paragraphe de ce cinquième chapitre magnifique. Tes métaphores sont tellement belles ! C'est rare de décrire le ciel si bien, sans tomber dans un cliché. Ceci dit : tout ton chapitre est sublime, poétique et parfaitement mené. J'ai eu l'impression d'être entraîné avec Sygn dans ce rêve qui n'en était pas un (Torunn est décidément terrifiante).
Petite question qui m'a traversée au début : Sygn parvient à rattraper son père et son frère à pieds alors qu'ils voyagent à cheval, est-ce dû à la magie de Torunn qui lui fraie un passage jusqu'à eux pour mieux la perdre ensuite ? Si c'est le cas, c'est bien cruel de sa part !
J'ai noté cette phrase parmi tant d'autres qui m'ont séduite : "Du ciel, se déversa bientôt un véritable torrent au courant aussi fort que celui des Rêves.", que c'est beau ♥
Merci pour ce délicieux chapitre. Les révélations de la fin me donnent envie de dévorer la suite.
A très bientôt,
Em
Pour répondre à ton interrogation : Sygn parvient vaguement à les rattraper car elle se dépêche alors que les hommes ont certes un cheval mais il n'en ont qu'un qui est contraint d'avancer au pas (et en plus ils ne se pressent pas spécialement ^^). Nulle explication magique pour cette fois 😂
À bientôt ! 💚✌🏻
Dans ce chapitre, j’ai adoré les développements sur les pouvoirs de Torunn, sacré personnage. Sygn est toujours plus attachante, surtout qu’on voit les obstacles et les événements de son point de vue. Et ce face à face entre la mère et la fille est grisant.
Je l’ai déjà dit en substance, mais pas de cette façon : ton style est parfait pour cette narration, un plaisir de lectrice renouvelé à chaque chapitre. Il mêle des expressions poétiques et ingénieuses, sans être appuyé en mode « regardez comme je soigne mon style, t’as vu ? », il semble découler de ton récit-même et s’accorder parfaitement à l’ambiance mythologique que tu veux dépeindre. Un grand bravo pour ça.
Merci infiniment !
(Demain je deboule dans tes commentaire pour le nouveau chapitre que tu as posté !)
Hâte de savoir que quoi ce que présagent les dernières lignes !