Chapitre 5 : Par ordre de la reine

Par Phémie
Notes de l’auteur : Bonsoir et merci d'être encore là pour accompagner Joël et Galabin jusqu'à la capitale du Royaume des Grands Lacs. Bonne lecture !

– Alors, est-ce que tu vas enfin m’expliquer ce que cette jument a de si spécial ?

L’après-midi était bien entamée, et Galabin et Joël faisaient une pause au pied de la capitale, auprès du grand lac dans lesquelles venaient se jeter les neuf cascades en provenance directe du palais de la reine. D’ici, ils pouvaient voir la façade nord du château et ses immenses fenêtres ouvertes sur l’immensité de la forêt et de la plaine.

– Tu n’as toujours pas trouvé ? Demanda Joël sans se défaire de son air énigmatique.

– Non, vraiment pas.

– Vous savez que je pourrais manger seul si vous voulez bien me détacher ne serais-ce qu’une main, répéta Kdü pour la troisième fois.

– C’est ça où rien, trancha Galabin avant que Joël ne se laisse attendrir.

A quelques mètres de son ami qui donnait à manger à leur prisonnier, il observait une fois de plus le cheval blanc sans comprendre ce qui avait frappé Joël au point qu’il découvre la nature louche de celui qui se prétendait son maître.

– Certes, elle a le poil très doux, et particulièrement luisant, mais j’ai en tête quelques bêtes de la tribu assez remarquables aussi sur ces points. Cendrille, par exemple, ou encore Automne.

La jument, qui buvait jusque-là aux côtés de Camma et Brousse, se tourna vers Galabin et poussa un petit hennissement mécontent.

– Non, c’est incomparable, répondit Joël. Je peux t’assurer qu’elle est d’une toute autre nature.

Galabin désespérait de trouver la réponse à cette énigme. Venant à son secours, Joël lui attrapa la main et la guida doucement vers le visage de la jument, qui se laissa docilement approcher.

– Là, tu sens, entre les deux oreilles, juste à la naissance du front ? Tu ne sens pas comme une petite excroissance ?

– Si, en effet, mais qu’est-ce que cela signifie ?

– Qu’il ne s’agit pas vraiment d’un cheval mais d’une corvale, une descendante d’une créature ancienne et légendaire. Il en existe très peu à travers le monde, et aucun élevage n’est possible car les seuls individus que l’on a pu trouver étaient des femelles. Nous n’avons aucune idée de l’endroit où peuvent se tapir les mâles. En plus de cela, il n’est pas facile de gagner leur confiance. Elles n’acceptent de suivre et d’obéir qu’à ceux qu’elles jugent dignes d’elles.

– Comment sais-tu tout ça ?

– C’est Pépélé qui m’a raconté, maintes et maintes fois, en avoir vu une un jour. C’était mon histoire préféré quand j’étais enfant, et je la lui réclamais à la moindre occasion, rêvant de pouvoir moi aussi croiser le chemin d’une corvale.

Puis s’adressant directement à elle, Joël dit en s’inclinant :

– Merci de m’avoir permis de te caresser à nouveaux. Nous allons reprendre la route pour Calbanac, je suis sûr que nous y trouverons de l’aide pour mettre la main sur ton propriétaire légitime.

La corvale s’inclina à son tour, et Galabin, circonspect, demanda :

– Tu vas pas me dire qu’elle comprend tout ce que tu dis en plus ?

– Les corvales sont extrêmement intelligentes. Mystérieuses, intelligentes, et magnifiques, ajouta-t-il avec un sourire, et une pensée pour Ondine. Mais ça, il le garda pour lui.


 

Une petite heure plus tard, ils atteignaient les portes de la ville lorsque, devant eux, les gardes en poste commencèrent à s’agiter. Ils les pointèrent du doigt en s’échangeant des informations, et en faisant appeler d’autres gardes, si bien qu’en quelques dizaine de secondes, ils virent arriver droit vers eux une petite escouade de six soldats.

Ils s’étaient immobilisés sur places, inquiétés par cet accueil, mais dès qu’ils purent voir le visage rond, rouge et exalté du gradé, leurs craintes se dissipèrent.

– Vous l’avez retrouvé ! jubilait-il. C’est bien elle, vous l’avez retrouvé !

Alors, toute la troupe s’inclina devant la corvale, et deux d’entre eux l’invitèrent à les suivre dans son écurie, où l’attendait du foin, des pommes, des carottes et autres friandises en tout genre. L’animal se tourna vers Joël et Galabin et les salua d’un signe de tête avant de suivre, d’un petit trop satisfait, les deux soldats. Pendant ce temps, les garçons étaient inondés de questions par le soldat gradé, et trouvaient à peine le temps de répondre.

– Sergent ! s’écria alors un soldat qui s’était rendu auprès de la charrette. Kdü est là, ils l’ont attrapé aussi !

– Formidable, fantastique, bravo, bravo les enfants, vous m’avez rendu là un fier service. Cette crapule est un de mes soldats qui a déserté.

Le soldat gradé approcha de la charrette et avisa les cordes qui entravaient le fuyard.

– Kdü, tu as jeté la honte sur tout mon bataillon et sur moi-même. Tu sera jugé par la reine pour tout les faits dont on t’accuses : outrage à la reine, vol, abandon de ton poste de garde, le tout avec circonstances aggravantes. Pendant que tu regardais le tournoi de Bagslav, trois ennemis du royaume se sont enfui à dos des chevaux que tu étais sensé garder ! Et tu ne pouvais pas fuir la réprimande à dos de canasson, non, il a fallu que tu vole notre monture la plus précieuse. Tu voulais la revendre et refaire ta vie ailleurs ?

Kdü garda le silence. Il leva sur le sergent un regard éteint, mais dépourvu de scrupule. Ce dernier poussa un soupir de déception, puis se tourna vers Joël et Galabin :

– Je vais devoir vous abandonner pour accompagner ce voyou au poste de garde, mais je vous laisse deux de mes hommes, ils vous accompagneront aux écuries et veilleront à ce que vous et vos chevaux ne manquiez de rien. Je reviendrais vers vous plus tard, j’aurais beaucoup de questions à vous poser.

Sur ce, le sergent tourna les talons et deux de ses soldats hissèrent Kdü en dehors de la charrette. Galabin et Joël, chagrinés, le regardèrent s’éloigner entre les deux hommes qui le portaient chacun par un bras, ses pieds liés traînant au sol.

– J’espère que je reverrai ma corde, dit Galabin.


 

Galabin et Joël étaient attablés à l’Auberge du Bon Bleu, où les soldats chargés de veiller sur eux leur avait fait servir une grande planches de charcuterie et de fromage, deux gros bols de pot-au-feu à base d’orge, et un grand pichet de vin qu’ils avaient poliment refusé. Ils se régalaient du dessert, de petits rouleaux au miel croustillants, lorsque le sergent qui les avait accueilli dans la ville entra, et s’installa à leur table. Il avait l’air épuisé, et légèrement inquiet.

– Alors, vous êtes bien installé, vous avez suffisamment à manger ?

– Oui, et même plus que ce que nous pouvons avaler, lui assura Galabin avant qu’il ne lui prenne la fantaisie de leur recommander une assiette de biscuit ou un autre pichet de vin. Servez-vous, je vous en prie.

– Ah, oui, et bien… merci, dit-il en piquant un bout de fromage et une petite pâtisserie. Bon, je dois vous dire, la reine souhaite vous rencontrer. Ce soir, et le plus tôt possible.

– Ce soir ?La reine ? paniqua Joël. Mais, nous n’avons pas eu le temps de nous laver, ni de nous changer, on ne peux pas se présenter devant la reine comme ça.

– Oui, en effet, approuva le sergent, c’est bien ce que je lui ai dit. Mais rien à faire, elle ne voulait pas attendre demain, alors, elle m’a demandé de vous porter ça. Désolé, j’espère que les taille vous iront, j’ai fais à vue d’oeil…

L’homme posa sur la table un panier remplie d’habits propres et soigneusement repassées. Immédiatement, leur qualité et leur sophistication sauta aux yeux des garçons.

– Mais enfin, on ne va pas mettre ça, chuchota Joël à Galabin, c’est tout coloré et brodé de partout… C’est quoi, des robes de femmes ?

– Il s’agit d’ancien costume des fils de la reine, précisa le sergent, face à leur air indécis. Elle a choisi de vous les offrir, vous ne pouvez pas refuser de les porter.

Les deux amis échangèrent un regard vaincu, et Galabin tendit la main vers le panier en disant :

– Merci, Sergent…

– Dourkë. Sergent Dourkë.

Les garçons saluèrent le sergent, et lui promirent de le retrouver à la même place d’ici une demi-heure.


 

Ils traversèrent le pont aux douze dragons à la tombée de la nuit, à la lueur de la lampe à huile que tenait le Sergent Dourkë. Ils avaient bien essayé de lui soutirer des informations sur la raison de cette convocation, mais tout ce qu’il avait consenti à leur répondre, c’était que la reine leur expliquerait tout.

Même à la lumière de la tombée du jour, le palais était somptueux. Les fenêtres de bois peint étaient hautes et garnies d’une multitude de petits carreaux. Leur forme arquée avait servi de prétexte à des sculpteurs minutieux pour représenter, en haut de chacune d’entre elles, des animaux fabuleux et des monstres effrayants. Mais c’était sur la monumentale porte à double battant qu’ils avaient laissé tout leur art s’exprimer. Une gigantesque scène de pêche sous-marine y était représentée. Trois plongeurs grandeur nature brandissaient un harpon pour le premier, un filet pour le second, et un panier à langouste pour le troisième. Autour d’eux, le bois ondulant comme de l’eau accueillait une faune et une flore d’une diversité et d’une abondance outrancière. Galabin vit tout de suite que son ami admirait la précision et l’ampleur de ce travail, et qu’il aurait largement préféré rester ici à caresser les courbures de bois plutôt que de pénétrer dans l’édifice.

Une fois les portes du palais franchies, ils arrivèrent dans un vaste hall au centre duquel se dressait un escalier de pierre habillé de tapis bleutés. Large à sa base, il s’étriquait ensuite pour s’évaser à nouveau, comme un sablier. De part et d’autre de ces rétrécissement, s’élevaient depuis le sol d’imposantes statues, représentant des dragons dominés par une humaine puissante qui brandissait un trident. Suivant le regard de Joël, Dourkë précisa :

– Il s’agit de Cigvä, l’ancêtre de Blejkä notre reine bien aimée. Une magicienne de l’eau puissante, qui a soumis à elle seule trois des douze dragons retenus par notre peuple. Montons à l’étage, la reine nous attend en salle du trône, droit devant.

Mais une fois passé la porte en bois à double bâtant, ils trouvèrent le trône en velours bleu vide. Une jeune fille, qui se tenait à côté, s’inclina devant eux et les pria de la suivre dans la pièce voisine. Il s’agissait d’un petit salon privé, regorgeant de tissus et voilages en tout genre qui lui donnait un air chaleureux. La reine, une femme grande et élancée d’une cinquantaine d’année, les y accueilli sans manière, à bras ouverts.

– Entrez, et soyez les bienvenus. Installez vous ici, prenez un fauteuil, je vous en prie. Il était hors de question que j’accueille dans cette salle du trône froide et impersonnelle les jeunes garçons qui m’ont ramenée ma chère corvale.

– C’était la vôtre, alors ! s’exclama timidement Joël.

La reine porta sur lui des yeux pétillants de bonheur et de malice.

– Je vois que vous ne l’avez pas sauvée pour vous attirer les faveurs de la reine. Mais je m’en doutais. Je viens d’aller retrouver Corliände, ma chère corvale, et elle à l’air de vous tenir en haute estime tout les deux. Vous savez que les corvales sont d’excellents juges du coeur des hommes.

La jeune fille qui les avait accompagné jusqu’au salon revint avec un plateau chargé de biscuits et de thé odorant, et entrepris de les servir. Les garçons s’échangèrent un regard discret et captèrent également le coup d’oeil du sergent gourmand qui, posté debout à l’entrée de la pièce, n’avait pas été invité à participer aux réjouissances. Bien qu’ils aient déjà beaucoup trop mangé, ils ne purent décemment pas refuser l’assiette et la tasse que leur tendit la servante.

La reine but également quelques petites gorgées de thé avant de reprendre :

– Puis-je vous demander vos prénoms à tout les deux ?

Les garçons s’exécutèrent, et elle répéta d’un air songeur :

– Joël, Galabin… ce sont des prénoms d’origine poursolienne, si je ne m’abuses.

– C’est exact, confirma Galabin.

– Hum…

La reine, soudain pensive et silencieuse, congédia la servante et le sergent, qui quitta la pièce avec une petite moue de déception. Elle prit encore un certain temps avant de leur dire, en pesant chacun de ses mots :

– Il se trouve justement que j’ai eu affaire à une poursolienne, récemment.

Joël et Galabin se tendirent, mais ne réagirent pas avant d’en savoir plus. Leur dernière aventure à Pacisole leur avait appris à se méfier de la réputation qu’Ondine pouvait semer sur son passage, aussi, il valait mieux que la reine ignore qu’ils y ait le moindre lien entre eux.

– Elle m’a dérobée un manuscrit. Je suis terriblement contrariée car ce dernier possède des informations qui pourraient nuire à mon royaume. Or, je suis certaine qu’elle n’a pas conscience de cela… Je crois qu’elle a été manipulée par un traitre, un ennemi du Royaume qui cherche à semer le trouble et la discorde au sein de mes rangs.

La reine posa sa tasse de thé et s’empara d’un petit gâteau qu’elle entreprit de mâcher longuement. Son visage n’avait plus rien de la femme accessible et heureuse qu’elle leur avait montré un instant plus tôt. Elle apparaissait maintenant comme une cheffe des armées, implacable et prudente, qui réfléchissait avant de déplacer chacun de ses petits pions.

– Voyez-vous, dit-elle, voler la reine est un crime passible de mort, mais je suis prête à faire preuve de clémence dans ce cas de figure. La petite ne savait pas ce qu’elle faisait, alors, je pourrais la laisser partir avec un simple avertissement. A condition, bien sûr, que le livre soit récupéré et me soit rendu avant qu’une seule des informations contenues à l’intérieur ne soit révélée.

Galabin et Joël se sentait pris au piège comme deux têtard au fond d’une épuisette. La reine braqua sur eux ses yeux perçant, et ils n’eurent d’autre choix que de s’incliner.

– Si nous pouvons faire quoi que ce soit pour vous servir, nous le ferons, assura Galabin. Nous retrouverons la poursolienne et vous ramènerons le livre avant que ses secrets ne soient révélés.

A ces mots, la reine retrouva son grand sourire, et tapa sans ses mains pour rappeler ses sujets.

– Je savais que je pouvais compter sur vous, dit-elle joyeusement. Corliände, ma chère carvale, vous fait confiance, alors moi aussi je vous fais confiance. Reprenez donc un peu de thé et de biscuits, il vous faut reprendre des forces avant de partir à l’assaut de la montagne.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Solamades
Posté le 03/03/2025
Salut !
( Ce message est maudit ! Je l’ai écrit une première fois, et je l’ai perdu parce que le site m’a déconnectée. Le temps d’écrire une seconde fois, j’ai fait cramer mon plat d’à midi ! Bref, pas de 3e, je copie tout avant de valider XD)
Je suis trop contente, une licorne ! Et en même temps je suis si triste ! Ils vont laissé cette monture incroyable entre les mains d’une reine… bien manipulatrice.
Cette femme n’a pas du tout l’air aussi sympathique qu’elle essaie de le faire croire. Elle calcule, elle manipule…
Galabin et Joël se retrouvent pris dans une nouvelle quête consistant à… faire ce qu’ils font déjà : suivre les filles dans le but de les retrouver. Cela va donc les pousser à progresser un peu plus loin.
Mais je n’en démord pas. Si Corliände a un avis aussi sûr, alors elle serait bien mieux aux côtés de Joël ! 
Merci pour cette lecture et à bientôt pour la suite !
ANABarbouille
Posté le 20/02/2025
Encore moi :) J'ai rattrapé héhé

L’après-midi était bien entamée, et Galabin et Joël faisaient une pause au pied de la capitale, auprès du grand lac dans lesquelles venaient se jeter les neuf cascades en provenance directe du palais de la reine. --> oh ben pour reprendre le thème de ma mémoire j'avais pas enregistré les cascades XD trop beau ! peut-être parler du bruit que ça doit faire quand les 3 loulous de tout à l'heure veulent s'y introduire ? ça mettrait un peu d'ambiance B-)

Les carvales ont des propriétaires légitimes ? Je trouve étrange pour une créature fantastique aussi intelligente et dont il n'y a pas d'élevage (et ça pourrait être un mystère marrant de ne pas savoir pk la carvale les suit si elle n'est pas obligée de retrouver un proprio, mais qu'elle est juste proche d'une humaine; c'est une idée comme ça)
Le fait que le garde des écuries ait pu la voler sur un coup de tête ça me semble bizarre : l'animal est difficile à dérober et elle loge surement pas avec les chevaux de l'armée (pour avoir monter des chevaux de l'armée suisse, je te jure qu'elle n'aurait pas voulu retourner à son écurie :'( ); ça me semblerait plus juste que ce soit un plan de voleur un peu moins bêta que ce garde-ci (no offense, mais il a raté trois voleurs en regardant un tournoi puis il est tombé dans un trou, or les carvales sont malins)

Mystérieuses, intelligentes, et magnifiques, ajouta-t-il avec un sourire, et une pensée pour Ondine. Mais ça, il le garda pour lui. --> drama is coming (ou un trouple, moi je dirais oui ! haha)

La reine, soudain pensive et silencieuse, congédia la servante et le sergent, qui quitta la pièce avec une petite moue de déception. --> je trouve étrange qu'une reine reste sans garde surtout s'il y a une méfiance envers les poursoliens
Je me demande aussi si elle savait qu'il y avait des liens entre eux ? ou si elle tenait seulement à remercier pour le sauvetage de la carvale ? Etrange hasard ; et pourquoi leur faire confiance, même si la carvale a donné sa bénédiction ? à leur place je retrouve ondine et le livre et je me barre looooin d'ici

J'aimerais bien que Corliande poursuive l'avanture avec Joel pck c'est le plus chou des amis des chevaux ! Et ça sèmerait un peu la M parce quela reine croirait qu'elle est volée XD bref petite idée comme ça

Autre question: comment ça se passe entre les deux amis depuis leur dispute ? Ils ont l'air toujours aussi bien coordonnés, y a de petits détails chouette à lire là-dessus ! Et comment Galabin porte son secret ?

Allez les deux gars, vous êtes plus très loin des autres protagonistes héhé !

À bientôt :D
Phémie
Posté le 22/02/2025
Bravo et merci pour ce marathon de lecture/com !

J'aime bien ce que tu relèves sur le terme de "propriétaire légitime", tu as bien saisi l'idée, c'est un animal libre qui choisit ses attaches. Cependant Joël est tellement dans sa culture Poursolienne que je le voyais bien dire ça quand même. Je vais y repenser à la réécriture.

"(no offense, mais il a raté trois voleurs en regardant un tournoi puis il est tombé dans un trou, or les carvales sont malins)" -> ptdr, oui je vais réfléchir à comment remanier un peu ça.

"drama is coming (ou un trouple, moi je dirais oui ! haha)"
:') tellement de possibilités !

"Autre question: comment ça se passe entre les deux amis depuis leur dispute ? Ils ont l'air toujours aussi bien coordonnés, y a de petits détails chouette à lire là-dessus ! Et comment Galabin porte son secret ?"
-> c'est vrai que j'ai complètement laissé ces questionnements là de côté, je vais y bosser

"J'aimerais bien que Corliande poursuive l'avanture avec Joel pck c'est le plus chou des amis des chevaux ! Et ça sèmerait un peu la M parce quela reine croirait qu'elle est volée XD bref petite idée comme ça"
-> Corliande poursuit ses propres objectifs, à voir s'ils l'emmèneront à croiser la route de Joël à nouveau... :)

Et pour la reine, elle est prétentieuse et forte à la fois, elle pense pouvoir assurer sa propre défense sans difficulté. Je le préciserai si ça interroge trop.

A bientôt merci encore :) :)
ANABarbouille
Posté le 24/02/2025
Corliande poursuit ses propres objectifs, à voir s'ils l'emmèneront à croiser la route de Joël à nouveau... :) --> team Amandrille ET Corliande finalement xD

Pour la reine, je vois ! Je n'avais pas saisi, en vrai, une courte indication suffirait à éclaircir sa manière de se protéger elle-même sans alourdir ton texte (et ça souligne sa tête dure peut-être en meme temps c'est pas perdu haha) :-) À bientôt !
Vous lisez