Six jours après la disparition de Gorvel, Twelzyn
La Voilière
Twelzyn était plongée dans une nuit sans lune, idéale pour opérer. Vêtue d’une grande cape noire et d’un tricorne, je tenais une lanterne de veilleur de nuit. Je n’avais pas eu d’autre solution après l’instauration d’un couvre-feu par le nouveau Bras Droit. Les nombreuses patrouilles de mercenaires à la solde d’Afener arpentaient le pavé, veillant à ce que tous les habitants soient rentrés chez eux. Je les saluais avec assurance pour éviter tout soupçon. Je tenais dans la main gauche une dague volée à un insupportable lieutenant de la Citadelle quelques heures plus tôt. Il suffirait d’abandonner l’arme sur le lieu du crime pour le faire accuser à ma place.
Mon cœur battait, je brûlais d’excitation, mon instinct sauvage s’éveillait. Je savourais d’avance la vue du sang de ma victime. J’avais toujours détesté Afener, le mettre à mort serait un pur plaisir. Ce maudit putois des cités libres ne s’était élevé que par la force de son argent. Sa mauvaise idée de mettre son museau partout et ses motivations obscures allaient lui être fatales. Le délai qu’il m’avait accordé lors du spectacle d’Agdane pour lui livrer des documents confidentiels touchait à sa fin. Il allait regretter d’avoir essayé de me faire chanter. Avec la mort de Gorvel, sa promotion en tant que Bras Droit, Afener ne devait plus se méfier de moi. Peut-être m’avait-il oubliée.
Je ne pus réprimer un sourire en parvenant devant l’immense villa au pied de la Citadelle. Ce lâche d’Afener ne semblait pas vouer une grande confiance à l’armée amarine, en cas de guerre il serait le premier à l’abri. Une vingtaine de mercenaires patrouillaient devant le grand portail qui ouvrait sur son jardin personnel. Bien trop peu pour m’arrêter.
Après m’être suffisamment éloignée des gardes, je lançai une corde à crochet et me hissai en quelques mouvements au-dessus du mur de pierre. Je bondis ensuite dans le jardin, au milieu de plants d’anémones. Malgré l’obscurité, je devinais de nombreuses fontaines irriguant la végétation alentour. Le spectacle de jour devait valoir le détour. Ce jardin me rappela celui de ma cité natale, que je n’avais plus vue depuis bien longtemps. Un instant, je me pris à regretter les après-midis d’été où je faisais des bouquets de fleurs mais cette nostalgie s’échappa bien vite. J’aurais bientôt l’occasion de rentrer chez moi.
J’avançai à pas feutrés en parallèle de l’allée principale, où les quelques gardes se montraient bien trop peu attentifs pour remarquer ma présence. La demeure d’Afener avait une architecture très originale, avec une forme cubique rarement choisie par les résidents twelzans. Bardée de bois, elle possédait au moins quatre étages. J’aperçus deux entrées, toutes gardées. Je me glissai entre elles, au niveau de la jetée d’égout, où je pourrais agir sans être vue.
Parvenir sur le toit ne fut pas beaucoup plus difficile que de passer le mur. Je pris juste garde à ne pas faire de bruit en tirant sur ma corde. Une fois en haut, je sortis de ma poche le petit feuillet où j’avais dessiné le plan de la résidence d’Afener. Je me déplaçai jusqu’à me trouver à peu près au-dessus de la chambre à coucher de ma victime de la nuit. Le royaume allait perdre un deuxième Bras Droit en l’espace d’une semaine.
Je me figeai allongée en attendant le Carillon de la Citadelle. Comme tous les mois, les cloches allaient sonner quinze coups en l’hommage de Talissa. Au vu de leur proximité, le bruit suffirait à masquer mon activité. Au bout de quelques minutes, le Carillon résonna enfin. Je m’empressai de m’ouvrir un chemin vers l’intérieur à petits coups de marteau. La pierre blanche s’effrita en formant de petits tas de sable. Chère et esthétique, elle était tout sauf résistante et j’en eus raison en moins d’une minute. Je fus presque déçue de tant de facilité.
En me glissant dans l’ouverture, je sentis mon excitation grimper d’un cran devant l’imminence de l’hallali. Je me retrouvai au milieu d’un couloir couvert de riches tapisseries myriennes, bien plus précieuses que celles du palais. Les chandelles allumées à intervalles réguliers entre chacune des portes m’éblouirent après les longues minutes passées dans le noir. Je repérai la chambre de ma victime à la richesse de sa poignée. Afener mourrait à cause de son amour du luxe, ce n’était que justice.
Soudain, un pas léger se fit entendre, venu d’un escalier proche. Je me réfugiai de justesse derrière une des statues de héros qui agrémentaient le couloir. L’arrivant était un homme dans la trentaine, trop robuste pour être un simple serviteur. Même derrière son mur et ses mercenaires, le Bras Droit ne se sentait pas en sécurité. À raison.
Quand le garde parvint à ma hauteur, je fondis dans son dos. Je l’étouffai d’une main et d’un mouvement expert, lui tordis la tête de l’autre. L’homme tomba sans un mot et je repoussai son corps à l’agonie contre le mur. Enfin, je pus me concentrer à nouveau sur mon principal objectif. La porte d’Afener était fermée à double tour mais je n’eus aucun mal à la forcer. Je parvins devant l’immense lit à baldaquins où reposait l’homme le plus riche du pays.
Afener se montrait encore plus pathétique dans son sommeil, seul dans son couchage d’étoffe rouge, à ronfler assez fort pour réveiller des morts. Je m’amusai de la position désarticulée de ses jambes et du filet de bave qui coulait sur ses bajoues avant de mouiller son édredon. À pas de loup, je m’avançai jusqu’aux quatre matelas qui supportaient l’imposant banquier. Je n’avais qu’à lui trancher la gorge et prendre la fuite. Je sortis la dague volée à la citadelle en montant sur le matelas et en admirai la finesse. Une belle arme.
Tout à coup, j’aperçus une paire d’yeux au pied du lit et arrêtai mon mouvement. Un jeune homme au visage bien taillé dormait à côté du lit d’Afener. Sans doute son amant. Je devais reconnaître que le putois n’avait pas si mauvais goût. Malheureusement, cela allait me forcer à faire une victime supplémentaire. Je redescendis du lit pour obstruer le chemin vers la sortie, cachai mon arme derrière mon dos. Cependant au lieu de fuir ou de crier à l’aide, l’homme m’attaqua avec une vivacité surprenante.
Surprise, je l’évitai en me déportant vers la gauche, ce qui me fit chuter sur le matelas et heurter une jambe d’Afener. Le contact de sa chair grasse m’écœura. Le banquier émergea du sommeil en hurlant comme un goret. En tentant de m’échapper, il tomba du lit. Les événements prenaient une mauvaise tournure, des renforts ne tarderaient pas à arriver. Je n’avais plus que quelques secondes pour me débarrasser du jeune homme et de son maître.
Déjà, mon assaillant revenait à la charge, sans arme. Je n’eus qu’à éviter son poing et profiter de l’espace offert pour le frapper du pied à l’entrejambe. Cependant, au lieu de s’effondrer comme tant d’autres avec lui, il repartit à la charge de plus belle. Surprise, je sentis son poing m’enfoncer la poitrine, bloquant ma respiration. Submergée par la panique je lâchai mon poignard. D’un nouveau coup, il m’allongea sur le matelas. Je voulus glisser en arrière pour lui échapper mais il m’attrapa les bras sans difficulté. Afener avait cessé de crier, il devait s’être évanoui.
La porte de la chambre s’ouvrit à la volée, laissant passer au moins trois mercenaires. L’étau se resserrait. À la lumière des candélabres extérieurs, je pus découvrir le visage de mon adversaire, dépourvu de toute émotion. Ses cheveux blonds, sa peau soignée et ses traits fins me faisaient penser aux prostitués du tergui de Rotori. Il n’aurait pas dû savoir se battre. Je me débattis de toutes mes forces mais mon adversaire avait une poigne surhumaine. Il me maintint allongée sur le lit sans difficulté avant d’arracher violemment la capuche de mon manteau pour découvrir mon visage. Dans un instant, les autres allaient aussi me voir, découvrir mon identité. Ils devaient tous mourir.
Je me protégeai du bras gauche et encaissai les coups désordonnés de mon adversaire sans broncher. Je rassemblais toutes mes forces pour tendre mon autre bras vers la droite. Par bonheur, je parvins à me saisir du poignard. Je me souvins des mouvements répétés à des milliers de reprises avec mon ancien maître d’armes, des conseils qu’il me prodiguait à longueur de journée. Au cœur. Tu n’auras pas toujours de deuxième chance. Malheureusement, le jeune blond aperçut mon arme et se protégea du poing. Mon coup lui arracha deux doigts mais il n’esquissa pas la moindre grimace de douleur.
Sans s’émouvoir du flot de sang qui jaillissait de sa main, il se maintint au-dessus de moi. J’avais l’impression d’affronter une bête sauvage insensible à la douleur. Cependant, il n’avait pas d’armes pour rivaliser avec mon poignard. Je le lui plantai une fois dans l’épaule, puis dans la cuisse et enfin le bras. Ce ne fut qu’à cette dernière attaque que je pus me dégager tandis qu’il poussait un râle guttural. Malheureusement, un autre adversaire me saisit le bras tandis que son compagnon tentait de me désarmer. Le bruit dans le couloir me confirma que si je restais ne serait-ce qu’une minute supplémentaire, c’en serait fini de moi. C’en serait fini de la Voilière.
Heureusement, les mercenaires n’avaient pas l’insensibilité du blond et aucune formation militaire. Je me débarrassai du premier d’un coup en dessous de la clavicule, du second d’un coup de coude dans le menton. Quant au troisième, il fit un pas en arrière pour attendre les renforts. Je bondis hors du lit et me précipitai vers lui. J’évitai son épée maladroite avant de lui planter ma lame dans le cœur. En s’effondrant, il laissa tomber la clé qu’il tenait un instant plus tôt. Voilà qui allait m’offrir un répit inespéré.
Je verrouillai la serrure avant d’attaquer à nouveau les mercenaires qui s’étaient difficilement relevés. L’un voulut se cacher sous le lit, je lui tranchai la gorge. Le second voulut profiter de la distraction pour fuir, je lui jetai mon poignard dans le dos. En allant chercher mon arme, je l’achevai sans pitié. Puis je me tournai vers l’autre côté du lit, où le jeune blond se tenait devant Afener. Le banquier paraissait toujours inconscient et son protecteur était blessé. Je n’avais plus qu’à terminer mon combat.
J’avançai vers eux et frappai aussitôt. Cependant, le jeune homme fut assez vif pour intercepter mon bras. Malgré ses blessures, il paraissait toujours aussi redoutable et j’évitai de justesse son coup de poing. Mon coup de pied ne lui arracha pas une grimace. À l’extérieur, j’entendis que l’on frappait contre la porte. Tandis que j’essayais de me dégager, mon adversaire commença à me tordre le poignet, m’arrachant un cri de douleur. Je lâchai mon arme.
D’un réflexe salvateur, je parvins à m’en saisir de l’autre main. Je frappai aussi fort que possible le coude du blond, il me lâcha enfin. Je fis un pas en arrière, redoutant le corps à corps avec cet adversaire redoutable. Derrière moi, la porte menaçait de céder à tout instant. À défaut de meilleure idée, je lançai mon poignard vers le jeune homme, visant son cœur. Dans l’obscurité, je ne vis pas où se planta la lame mais mon ennemi s’effondra. Enfin, j’allais pouvoir tuer Afener. Malheureusement, la porte céda juste après.
Par réflexe, je me cachai derrière une armoire. Je n’avais plus d’arme et je devais trouver une ouverture. Une dizaine de gardes et serviteurs pénétrèrent dans la chambre sans me voir, leurs yeux n’étant pas encore habitués à l’obscurité. Je me saisis d’une petite chaise décorative et courus vers la porte de sortie. Je pris les arrivants par surprise, écartant ceux sur mon chemin à grand coups de chaise. L’un d’eux fut assez vif pour me frapper mais il ne parvint qu’à m’érafler l’épaule.
Je parvins dans le couloir avec seulement un pied de chaise en main, poursuivie par des hommes en armes. Je rageai de ne pas avoir pu assassiner Afener à cause de son maudit garde du corps. Cependant, les tapisseries placées tout au long du couloir me donnèrent une idée. Je renversai tous les chandeliers sur mon chemin et les ornements s’enflammèrent aussitôt. Avec autant de combustible, jamais les serviteurs du banquier ne pourraient empêcher le feu de se propager. Avec un peu de chance, le banquier périrait dans l’incendie.
Enfin, je parvins aux larges escaliers, éclairés de jolies chandelles. Je les renversais elles-aussi, mettant le feu à la moquette sous mes pieds. Je dévalai les marches poursuivie par les flammes, dans une demeure en proie au chaos où résonnaient les cris d’alerte. Je croisai deux serviteurs en arrivant au premier étage. Bloqués par les flammes, ils hurlèrent devant l’apparition terrifiante que j’étais. Le feu s’était répandu trop vite, me barrait le passage vers le rez-de-chaussée. L’air devenait déjà irrespirable, je n’avais plus le choix.
Je sautai par la fenêtre la plus proche en faisant exploser le vitrail bleu. Je chutai lourdement dans l’herbe et sentis une douleur sourde à mon poignet. Il devait être foulé. Toutefois, peu m’importait, j’étais libre.
Je courus comme une folle à travers le jardin d’Afener, m’éloignant du brasier. Le souffle court, je parvins enfin au pied du mur de la propriété. Sans corde. Je balayai la pierre des yeux en quête de prises solides. Des cris résonnèrent au portail : j’avais été repérée. Sans plus attendre, j’entrepris d’escalader, m’éraflant les paumes contre les aspérités du roc. Mon poignet me lançait affreusement. Je vis la lumière des torches des mercenaires d’Afener grandir sur le mur mais continuais de grimper.
— Qui êtes-vous ? Descendez !
En grimaçant, j’achevai enfin mon ascension. D’un bond, je me retrouvai à l’extérieur de la propriété du Bras Droit, à quelques pas de la liberté. Malheureusement, plusieurs mercenaires m’avaient vue fuir et ils se lancèrent à ma poursuite. Le portail n’était qu’à une vingtaine de mètres, j’étais dans un état déplorable, mes chances de fuir étaient maigres. Je commençai à courir néanmoins, sans me retourner. Je savais qu’au cas où Afener survivait à l’incendie, je ne devais absolument pas me retrouver entre ses mains.
Je débarquai dans une rue piétonne au pavé neuf, entourée de riches demeures privées. Ma seule chance était de me terrer dans une petite impasse en profitant de l’obscurité. Cependant, mes poursuivants me serraient de trop près pour que je puisse échapper à leur vigilance. J’étais à bout de forces, sanglante et haletante. Dans une minute tout au plus, ils seraient sur moi. Le plus rapide d’entre eux accéléra et j’entendis son souffle se rapprocher. Il attrapa mon voile et je le laissai me l’arracher pour pouvoir lui échapper. Il tomba, déséquilibré, tandis que je me retrouvais le visage découvert. Si l’on me prenait, c’en était fait de mon secret.
Mes derniers espoirs moururent en découvrant qu’une patrouille se tenait à l’intersection. Je n’avais aucune issue. En m’approchant des torches, je compris que l’escouade qui me fermait la route était uniquement composée de soldats amarins, sous les ordres de la couronne. Ils m’arrêteraient sans doute au vu de mon état, de mes vêtements trempés de sang, mais cela me laissait une chance de me défendre. Tout plutôt que de tomber entre les mains d’Afener.
Les mercenaires étaient plus près de moi que jamais, il ne me restait plus qu’une poignée de secondes. Je hurlai :
— Au secours ! Soldats, aidez-moi.
Surpris, ils se retournèrent. Je percutai le premier d’entre eux, nous chutâmes ensemble. Un mercenaire voulut se saisir de moi mais le lieutenant amarin l’en empêcha, dressant sa lame.
— Reculez.
— Laissez-nous cette meurtrière ! Elle a tenté de s’en prendre au Bras Droit !
— J’ignore ce que cette femme a fait mais une chose est sûre : ce n’est pas à des mercenaires de juger de son cas. Soldats, emmenez-là en lieu sûr !
La Voiliere a decide de tuer Afener, le plus riche personnage du royaume, et a present, le personnage le plus puissant, depuis qu'il se retrouve Bras Droit.
Ses pensees et projets revelent une grande candeur et une confiance en soi debordante qui lui sont presque fatales.
Mais d'un autre cote, Afener, qui nous est presente comme un homme tres ruse et plein d'experience, semble avoir organise sa defense personnelle en depit du bon sens.
Du coup, ca interfere avec la lecture : on "sort" de l'histoire pour se dire que ce n'est pas credible. Quoi, il a plein de gardes devant les entrees de sa residence personnelle, mais laisse les pans de murs sans surveillance, donc la Voiliere n'a aucune mal a les franchir? Il ne met pas un garde tous les 10 metres?
Personne pour avoir une vue generale et detecter l'intruse quand elle se hisse sur le toit? Les murs sont si friables que, en quelques minutes et sans aucun bruit, elle peut se glisser a l'interieur?
Sa chambre est obligeamment indiquee par la richesse de la poignee? (on imagine que ca tomberait sous le sens d'aller dormir dans une autre piece, ce qu'il a peut-etre fait d'ailleurs, en laissant quelqu'un qui lui ressemble un peu dormir dans "son" lit, tant ses reactions face a l'agression sont peu comprehensibles).
Et par qui est-il protege? Un homme efficace a la bagarre, insensible a la douleur, mais desarme, et des mercenaires armes, mais incompetients.
Vraiment, Afener engagerait une armee d'incapables, qui cherchent a se cacher sous son lit ou fuient sans savoir quoi faire de leurs armes? Des hommes "sans aucune formation militaire"? A quoi ils servent? C'est ca, sa garde rapprochee? Alors qu'il a tant d'ennemis?
Petits details en passant :
Vêtue d’une grande cape noire et d’un tricorne, je tenais une lanterne de veilleur de nuit. > est-ce la tenue des mercenaires/veilleurs de nuit? Sinon sa tenue est a meme d'attirer les soupcons.
J’aurais bientôt l’occasion de rentrer chez moi. > tiens "chez moi" ... ou est "chez moi" pour la Voiliere? Ame (principale suspecte) a-t-elle un "chez moi"?
Ils devaient tous mourir. Dans un instant, les autres allaient aussi me voir, découvrir mon identité. Ils devRaient tous mourir. (temps conditionnel, il me semble?)
Enfin, j’allais pouvoir tuer Afener. Malheureusement, la porte céda juste après. > je suggere de supprimer "juste apres".
une chose est sûre : ce n’est pas à des mercenaires de juger de son cas. Soldats, emmenez-là en lieu sûr ! > on est content de la reaction du lieutement, qui remet les mercenaires a leur place (meme si, en l'occurrence, ils n'ont pas tort).
Avec ces mercenaires, Afener a introduit une force armee qui lui est directement loyale, C'est un risque pour le pouvoir en place, mais c'est d'autant plus surprenant qu'Afener ait garde les plus incompetents comme gardes du corps, surtout apres ce qui est arrive au precedent Bras Droit.
Malgre la desinvolture de la Voiliere a tuer quiconque se met sur son chemin, ou lui deplait, on ne peut s'empecher d'esperer qu'elle s'en sorte... mais bon, elle se met vraiment dans de beaux draps, quelle tete brulee! :-)
Clairement, j'avais envie d'insister sur l'arrogance de LV et ses faiblesses dans ce chapitre. Je ne voulais pas une antagoniste surpuissante (=
Je comprends tes remarques sur la défense de la maison, c'est vrai que plusieurs détails mériteraient d'être davantage réfléchis.
Merci de ton retour !
Un excellent chapitre qui ne manque pas d'action ! Voilà notre Voilière dans de beaux draps, elle a sous-estimé son adversaire. Je n'ai pas grand chose à dire, j'ai dévoré ce passage d'une traite et je ne me suis pas ennuyé, c'est bien emmené et la chute est très efficace. Bientôt la révélation de l'identité de la Voilière ? J'ai hâte de savoir si j'ai raison :p
Au plaisir,
Ori'
Content que tu aies apprécié ce chapitre, clairement il se passe pas mal de trucs ahah
Oui, la révélation arrive petit à petit.
Merci de ton comm !