C’est une gifle que venait de lui donner Isi qui réveilla Thomas. Avec difficulté, il regarda autour de lui et vit des poches remplies de son sang. Isidore prit alors son visage entre ses mains.
— Thomas, c’est pas le moment de flancher, nous devons y aller, il va falloir que tu marches. Tu peux le faire ?
Les premiers pas furent tout de même compliqués, mais après quelque temps, il put marcher presque seul. C’est à ce moment-là qu’il remarqua le deuxième homme au côté d’Isi.
— T’inquiète, voilà Simon, il est là pour nous aider. On sort maintenant, nous devons juste descendre d’un étage.
Isidore passa le premier pour s’assurer que la voie était libre et fit signe aux autres de le suivre. Ils entreprirent alors de descendre d’un étage, là où d’après le troisième homme se situait la machine à remonter le temps. En bruit de fond, on pouvait entendre les grondements de l’orage et les tremblements à chaque fois qu’un éclair tombait sur les capteurs.
— C’est grâce à cet orage qu’on aura suffisamment d’énergie pour te ramener, sinon, on se ferait détecter tout de suite, expliqua Isi.
Ils allaient atteindre la porte les menant à la machine lorsque deux gardes les virent et donnèrent immédiatement l’alerte. In-extremis, ils parvinrent à pénétrer dans la pièce. Simon referma la porte à clef derrière eux, mais il était évident qu’ils avaient peu de temps.
Isidore fit avaler un liquide au jeune homme qui manqua de tout recracher. Puis le tube de plastique remonta le long du fauteuil médical où Thomas venait de s’asseoir et il commença à se sentir nauséeux.
— C’était quoi ce truc, demanda-t-il.
— Des nano-insectes pour reprogrammer ta puce de localisation et te ramener. Tu devrais arriver dans un rayon de 500 mètres autour du lieu où ils t’ont tabassé, quelques minutes avant. Tu dois les empêcher tu entends.
Pendant qu’il lui expliquait cela, Isidore s’activait autour du tube, il semblait le connecter à une tablette.
— Mais comment tu sais faire ça, toi ? interrogea Thomas. Tu n’es pas de la cité, c’est sûr
— T’occupes et trouves celui qu’on avait envoyé pour t’aider. Qu’il ne rate pas sa mission cette fois !Et comment je m’y prends…
Thomas ne put finir sa phrase, car sa tête lui fit un mal de chien. Il se sentait partir, mais il pouvait tout de même voir Simon et Isidore adossés contre la porte pour qu’elle ne cède pas aux assauts des gardes puis, il s’évanouit.
Quand il reprit connaissance, il était dans le noir, allongé dans quelque chose de froid. Tout à coup, on alluma la lumière et il put constater qu’il était dans une baignoire. Les cris de la jeune femme en face de lui, le requinquèrent aussitôt.
— Comment t’es entré ? Je vais appeler les flics, pervers ! hurla-t-elle avant de quitter le cadre de la porte.
Thomas en profita pour sauter hors de la baignoire et chercher la sortie. La jeune femme était déjà au téléphone lorsqu’il prit la porte et descendit quatre à quatre les marches le conduisant dans la rue. Il lui fallut plusieurs secondes pour se repérer, puis il remarqua qu’il se trouvait à quelques mètres du bar où il avait laissé son ami. Thomas se précipita alors et manqua de se faire voir de Sofiane et lui-même, en train de se quitter. Il attendit, dissimulé dans la peine-ombre du coin de la rue, puis, entreprit de sortir de sa cachette pour rejoindre son double. C’est alors qu’on l’empoigna et le plaqua au mur.
— Bordel, tu as failli te faire voir. Je suppose que si tu es là, c’est que j’ai foiré ma mission…Encore...lui dit Sofiane en le relâchant, qu’est-ce qui c’est passé cette fois ?
— Sofiane ? ... Cette fois ? répéta Thomas.
— On a pas le temps là, répondit sèchement son ami.
— Euh… Ouais… Je me fais tabasser dans la ruelle là-bas.
— Ok. On y va, décréta Sofiane en commençant à courir. Par contre, toi, tu restes en arrière.
À leur arrivée dans la ruelle, Thomas était déjà bien amoché mais Sofiane, qui semblait avoir une grande maîtrise du combat, mit rapidement les agresseurs en fuite. Le Thomas resté en retrait commença alors à vaciller pour complètement disparaître. Sans être surpris, Sofiane s’approcha de Thomas et l’aida à se relever.
— C’était moins une. J’ai vu que tu étais suivi à la sortie du bar. J’ai voulu vérifier que tout allait bien, j’ai bien fait. Je t’accompagne chez toi, faut rincer un peu ton visage ou bien tu vas faire peur à ton petit frère pour son anniversaire.
— Merci mon poto ! Tu crois pas si bien dire, c’est un gros sensible… Futur artiste probablement.
Sinon, la fin est un peu confuse, le dénouement un peu rapide, ça manque de surprise, il faut surprendre le lecteur, même si ça se termine en happy end. Il retrouve son temps présent, par exemple, mais est ce bien celui qui a quitté, garder un élément qui pourrait lui en faire douter.
Non c'est cool sinon j'aime bien.
Pour la Terre mère, c'est poussé à l’extrême c'est vrai, mais les dérives vont vite des fois, d'où ce culte
Je me rends bien compte que la fin est rapide car je l'ai coupé pour publier ici. Je me disais que c'était plus sympa de la clore, mais vue ta remarque je me dis que je vais peut être poster la fin "alternative". J'ai une sensation de "trop peu" avec cette histoire, tes remarques m'aident bien à creuser tout ça.
Merci pour ton retour!
Enfin ça sera toujours un thème qui va travailler l'imaginaire et la science.
Ah voila il y avait une fin alternative, je veux la connaitre !!!
Oui on a le même sentiment, un gout de trop peu, on est d'accord.
Pas de souci, c'est toujours en tout amitié, fais nous rêver.