Lorsque Martinelle allait à l’église, c’était pour y trouver une réponse à ses questions. Aujourd’hui, toutefois, la basilique de Chrysée lui apportait moins de clarté que le soleil radieux qui baignait son parvis.
Elle s’était d’abord réjouie lorsque l’ambassadeur Durillon avait proposé aux princesses de rencontrer les carréistes locaux, pour meubler leur après‑midi avant le dîner officiel au Palais des Pachas. Les royales demoiselles avaient alors revêtu des atours simples et discrets, et préparé leurs porte‑monnaie. On attendait d’elles qu’elles offrissent leurs deniers aux miséreux, comme chaque fois qu’elles se rendaient dans un lieu saint. Mais à tout le moins elles s’étaient attendues à une messe, une visite guidée des retables, quelques présentations des bonnes œuvres par les diacres.
Au lieu de cela, leur cornac les avait comme déposées devant le bâtiment, sans personne pour les accueillir. Des fidèles enturbannés en entraient et sortaient sans leur adresser la parole. Seuls leurs regards fuyants attestaient qu’ils avaient reconnu leurs visiteuses. Gênées, celles‑ci attendirent les bras ballants dans la rue avec leurs mousquetaires, tandis que Sœur Morgane pénétrait céans. La moniale en revint quelques minutes plus tard avec sur le visage une nervosité palpable, qui lui fit ânonner :
« L’abbé Sinouhé, oh ! est à ses prières. Il vous recevra dans le chœur. »
Guillonne et Martinelle s’entreregardèrent, médusées. Certes, un membre du clergé n’avait pas à leur faire des courbettes. Pour autant, cette attitude cavalière desservait le sanctuaire et ses occupants. On n’entrait pas dans une église comme dans un moulin, et moins encore lorsqu’on représentait l’ambassade d’une délégation étrangère. Lorsque les princesses purent observer l’intérieur, elles comprirent vite les raisons de ce manquement au protocole ; bien que les vitraux et bas‑reliefs du portail eussent été soigneusement entretenus, il n’en allait pas de même de l’intérieur.
L’endroit semblait abandonné aux vagabonds autant qu’aux dévots. La nef, percée en sa toiture d’une multitude de trous, abritait un village de tentes érigées en matériaux de récupération. En fait de candélabres, des feux de marmites éclairaient l’allée principale. Un épicier, perché dans la grande chaire brinquebalante comme derrière un comptoir, alpaguait en contrebas les clients qui lui réclamaient du poisson séché. Des enfants livrés à eux‑mêmes jouaient à chat perché sur les statues éraflées des Quatre Dieux, et les bénitiers avaient été reconvertis en lavoirs. Lorsque les deux demoiselles se signèrent, ce fut moins par réflexe que par effroi ; elles avaient beau comprendre que ce lieu était devenu un refuge nécessaire pour les parias carréistes, le détournement de cet édifice confinait au sacrilège. Le vacarme se disputait à l’odeur des ragoûts et des paillasses.
Accompagnées de leurs soldats, elles progressèrent jusqu’au fond de la basilique. Sur le chemin, des fidèles s’écartaient en hochant la tête. Contrairement à ce qu’elles s’étaient figuré, personne ne leur demanda de l’argent. Sans doute l’abbé avait‑il instruit ses ouailles en ce sens, le temps de jauger ces visiteuses. Celui‑ci maltraitait un fer à cheval sur une enclume. Il avait fait du chœur sa forge. Ses yeux allongés et son teint doré laissaient supposer qu’il était né dans la région, plutôt qu’en Orgélie. Sur sa tête s’hérissaient des flammes terribles en guise de cheveux. Celles‑ci s’ajoutaient au ballet des escarbilles qui giclaient contre son tablier de cuir. Il avait relevé les manches de sa soutane jusqu’aux épaules.
« Mon père, hésita Sœur Morgane en arrivant. Leurs Altesses Royales sont ici. Si vous n’avez point, oh ! terminé votre travail, je…
— Pas la peine de vous déranger », ironisa l’abbé Sinouhé.
La voix grave de ce Chryséen converti, en fin de compte, tenait davantage du jaguar que du canard. Il releva vers les jeunes filles ses yeux perçants et se débarrassa de ses outils dans un bac de trempe qui exhala un long souffle d’agonie sonore. Tandis que baissait le feu de son four, le brasier sur sa tête diminua du même coup, jusqu’à révéler le contour de son crâne. L’homme n’était ni grand ni large. Pour autant une impression de force herculéenne se dégageait de sa stature. Plutôt que de lire un missel, on l’imaginait davantage en train de le rompre à mains nues. Il respecta le protocole à la lettre et s’adressa aux princesses avec la plus parfaite nomenclature, et un accent irréprochable. En revanche l’aridité de son expression ne laissait aucun doute sur le dédain qu’il éprouvait envers celles-ci :
« Bienvenue dans la maison des Seigneurs, mesdemoiselles. Je regrette de n’avoir pu l’arranger à temps pour une visite royale… Mais, comme vous pouvez le voir, la basilique sert aujourd’hui à bien d’autres choses que la religion. Nombre de nos fidèles peinent à se loger, car peu de citoyens verlandais acceptent de louer à des carréistes… Je n’ai pas eu le cœur de les expulser.
— Ne vous excusez point de votre église, apprécia Guillonne d’un air compréhensif. Du moment que les Dieux l’habitent…
— C’est à nous de vous aider, poursuivit Martinelle. Je m’avoue choquée. On m’avait prévenue que nos coreligionnaires étaient maltraités ici, mais à ce point… Sachez que je ne manquerai point d’en parler lors des assemblées impériales sitôt que je serai mariée, et que…
— Vous n’aurez pas à vous donner cette peine, la coupa Sinouhé. Cela ne vous attirerait que l’ire de votre nouvelle belle‑famille… Nous avons un système en place pour gérer les problèmes des fidèles, ici. Faites des vagues, et vous ne leur causerez que plus d’ennuis. Si vous souhaitez aider notre congrégation, votre statut de carréiste à la Cour de Verlande est un symbole suffisamment significatif.
— Un symbole, s’indigna Sœur Morgane à la place de Martinelle. Que dites‑vous ! C’est une femme de chair et de sang, pas un cierge !
— Restez à votre place, la fit taire Sinouhé. C’est encore mon église, ici. Je l’administre selon mon bon vouloir.
— Mon père, balbutia Martinelle. Permettez‑moi d’insister ! Les conditions de vie de vos administrés me préoccupent, et…
— Chère sœur, intervint Guillonne d’un ton sec. Je crois que notre ami l’abbé doit entendre un autre genre d’argument pour être convaincu. »
La princesse de Mandar se planta devant lui, ses mains crispées en forme de losange. Avec ses talons, elle le dépassait d’un pouce ou deux. D’une voix à demi‑chuchotée et glaciale, elle abandonna tout faux‑semblant et révéla :
« J’ai beaucoup apprécié votre espion, monsieur l’abbé… Cependant je n’en ai point l’utilité, et j’ai jugé bon de vous le ramener à fond de cale. Peut‑être pourrez‑vous l’offrir à quelqu’un qui en a davantage besoin ?
— Le sens de vos paroles m’échappe complètement, s’amusa Sinouhé.
— Plût au ciel que votre agent se fût échappé aussi facilement du navire ! Cela nous aurait épargné cette conversation gênante. Je vous conseillerais de recruter dorénavant vos sbires ailleurs que chez les quatrares, monsieur l’abbé. Après tout, ils font preuve d’un manifeste manque de discrétion…
— Des quatrares, mes agneaux ? Je ne saurais dire. La politique m’échappe complètement. Je laisse à leurs petites affaires les nobles orgéliens et ces rebelles qui les inquiètent tant… Et, pour être honnête, je ne m’en porte que mieux. »
Princesse et prêtre se dévisageaient ; aucun ne semblait prêt à ajouter quoi que ce soit, et chacun attendait la réaction de l’autre. Morgane, scandalisée, serrait les poings. Quant à Martinelle, le souffle court, elle finit par quémander :
« Monsieur l’abbé, je me souviens maintenant que je n’ai pas été entendue en confession depuis des lustres. Permettez‑vous ?
— Je ne sais si le moment est bien choisi, hésita celui‑ci.
— Allons, ironisa Guillonne en retour. Vous ne refuseriez pas à une croyante ses droits fondamentaux ! »
D’un air silencieux, Sinouhé se détourna de Guillonne et conduisit d’un pas leste Martinelle à un isoloir situé non loin. Les portes défoncées avaient été remplacées par un rideau, mais Martinelle devrait s’en contenter. Séparée de l’abbé par une jalousie, elle chuchota pour le sermonner en verlé :
« Vous avez beau jeu de me dire de ne point provoquer les proches de l’Impératrice… L’héritière présomptive du Royaume d’Orgélie me paraît autrement plus dangereuse pour vous !
— Tiens donc, commenta Sinouhé d’un rire jaune. Moi qui croyais que vous aviez des péchés à confesser !
— Certes, mais point les miens. Monsieur l’abbé, à quoi jouez‑vous ? Les quatrares ne rejettent pas seulement la noblesse orgélienne… Par ricochet, ils contestent également aux clannerets de Verlande leur statut demi‑divin. Si vous fréquentez ces huluberlus de trop près, vous vous ferez décapiter !
— Je n’ai pas eu le choix, pesta‑t‑il. Il n’y a pratiquement plus que des quatrares parmi mes ouailles. À quoi vous attendiez‑vous, Mademoiselle de Figuette ? Lorsque les Orgéliens ont conquis Chrysée, ils y ont imposé leur religion. Et puis, il y a vingt‑neuf ans, ils ont cédé la ville et sa région aux Verlandais sur un bout de papier… et les carréistes fraîchement baptisés se sont retrouvés coincés ici. À la merci d’un empire qui les méprise.
— Mes ancêtres vous ont abandonné, c’est vrai. J’ai précisément l’intention de réparer cette faute, à mon niveau.
— Certes, vous y œuvrerez… Jusqu’à ce que la géopolitique change, une fois de plus ! Alors il sera de nouveau profitable aux nobles Orgéliens, à vos enfants, peut‑être, de nous sacrifier. Tout ce que cela m’apprend, Mademoiselle, c’est que les Chryséens de ma congrégation doivent apprendre à nager tous seuls.
— Mais vous buvez la tasse, n’est‑ce pas ? L’adversaire est trop puissant, et trop populeux, trancha Martinelle avec une férocité inédite. Vous ne survivez que par la miséricorde de l’impératrice actuelle. Alors permettez‑moi d’imiter votre raisonnement, monsieur l’abbé… Que se passera‑t‑il lorsqu’elle décèdera ? Pouvez‑vous me garantir que son clan ne la remplacera pas par un fanatique qui sacrifiera vos ouailles sur une forêt de pieux, pour quémander l’amour des Mânes verlandais qui ont prétendument engendré sa lignée ? »
L’abbé ne répliqua rien. Elle laissa s’installer ce silence pour placer ses nouveaux pions :
« Il me semble souvent que les gens qui cherchent le conflit à tout prix sont les mêmes qui craignent d’être rejetés ou humiliés… Et qui préfèrent se montrer agressifs, pour pouvoir dire après coup qu’ils l’ont fait par choix plutôt que par couardise. Alors cessez de jouer les fiers‑à‑bras, voulez‑vous ? De ce que je vois ici, vous avez deux options. Vous appuyer sur vos amis révolutionnaires, et vous attirer une répression sanglante d’ici quelques années… Ou collaborer avec l’Orgélie, et recevoir des aristocrates étrangers le soutien économique et militaire dont vous avez grand besoin. C’est entièrement entre vos mains, mon père. Je vous souhaite le bonsoir, lâcha‑t‑elle en se relevant.
— Attendez, implora l’abbé de l’autre côté. De quelle collaboration parlez‑vous ? »
Elle sourit sous cape, et prit tout son temps pour se rasseoir avant de reprendre :
« Vous savez… Une fois le traité d’alliance validé par mon mariage, la première tâche à laquelle s’emploiera l’Église sera de recréer un évêché à Chrysée. Bien entendu, désigner un évêque est une entreprise délicate. On me demandera sûrement mon avis, puisque j’aurai vécu en Verlande un an… Mais honnêtement, je m’inquiète de voir un brave ecclésiastique orgélien catapulté dans cette ville. Le pays est trop complexe à appréhender, et bourré de chausse‑trappes… Je pourrais faire campagne en ce sens. Ce qu’il nous faudrait, en vérité, c’est un homme de terrain. Un “gars du coin”. Pas une créature du cardinal de Roncelieu.
— Vous êtes la créature du cardinal de Roncelieu », la tança l’abbé un peu trop vite.
Tout s’éclairait pour Martinelle. Elle sentit là qu’elle tenait la clef de cette discussion : dans les aprioris que son interlocuteur entretenait à son égard, et dans la haine qu’il vouait à Son Éminence. L’abbé Sinouhé avait ses motivations rationnelles, mais c’étaient ses émotions qui l’avaient conduit à placer un espion sur le navire pour jauger les princesses orgéliennes.
« C’est un mortel, décréta‑t‑elle. Rien qu’un mortel. Parfois, il ne place pas le bon pion sur l’échiquier. Parfois, il fait des erreurs. Comme nous tous. Alors efforçons‑nous d’être indulgents, monsieur l’abbé… N’est‑ce pas le premier commandement de notre religion ? »
L’abbé sembla hésiter avant de reprendre :
« Shen vous a‑t‑il parlé des circonstances de son baptême ?
— Quoi, le prince ?
— Pas de “prince” ici. Juste “Shen”. C’était son souhait. Lui avez‑vous demandé pourquoi il s’est converti ? Non ? Vous devriez. Vous êtes peut‑être la porte qui mènera la Verlande au roi Gertraud, mais il est celle qui mènera l’Orgélie à l’impératrice. Sans lui, vous n’arriverez à rien.
— J’en prends bonne note », hésita Martinelle qui se sentait déstabilisée par cet étrange glissement de sujet.
L’abbé mit fin à l’entretien en quittant le confessionnal, et lâcha en ondéen :
« Prenez garde à la marche en sortant… Je préférerais vous voir revenir en un seul morceau.
— Prenez tout autant soin de vous… mon père. »
Sinouhé s’en retournait à ses occupations lorsque Martinelle, hésitante, sentit monter en elle une intuition. Le souffle court, elle le héla juste à temps :
« Attendez ! J’y pense seulement maintenant, mais… Avez‑vous déjà assisté à des fiançailles royales ? »
Ils parlementèrent quelques minutes de plus. L’abbé lui adressa un signe de tête indéchiffrable puis repartit vers la sacristie.
Dans le couloir du transept, Guillonne attendait les bras croisés et l’œil inquisiteur. Martinelle lui proposa de terminer leur visite de la basilique au plus vite pour tout lui raconter au calme, ce qu’elle accepta. Dans la cabine perchée sur l’éléphant qui les ramenait au Palais des Pachas, Sœur Morgane manifesta sa curiosité :
« De quoi, oh ! avez‑vous parlé ?
— Bon garde, méchant garde… ce sont les rôles que Guillonne nous avait attribués, lui apprit Martinelle avant de tourner ses yeux vers sa demi‑sœur. J’ai passé la pommade sur les blessures que vous avez infligées, comme vous me l’aviez demandé.
— Vous lui avez prodigué un peu plus que cela, devina Guillonne d’un ton entendu. Ce vilain colvert m’avait l’air bien trop satisfait à votre sortie !
— J’ai… improvisé, tergiversa Martinelle. Je l’ai… invité à nous rejoindre pour la cérémonie officielle d’annonce de mon futur mariage, à Barrante. Je me suis dit que si nous ne pouvions pas améliorer ses relations avec le clan du Sabre, nous pourrions peut‑être lui faire rencontrer la Hache et la Serpe, dans un lieu plus neutre…
— Je doute, oh ! que cela fasse avancer sa cause, soupira Morgane.
— Qu’importe, jugea la première princesse. Cela ne nous coûtera pas grand‑chose, et si ce geste flatte l’orgueil de Sinouhé…
— Justement, avoua Martinelle. Il se pourrait que j’aie, en plus de ce que nous avions convenu, descendu en flèche le cardinal de l’Est.
— Robald de Roncelieu fut un allié de la première heure pour votre royale mère, soupira la demoiselle de Mandar. J’espère sincèrement que vous savez ce que vous faites. Mais après tout, c’est votre famille ! Gérez‑la comme vous l’entendez. »
Les joues de Martinelle se réchauffèrent. Elle s’était sentie flattée que l’héritière présomptive du royaume l’impliquât dans ses travaux, lui demandât son aide pour enquêter sur cette délicate affaire d’espionnage. Mais désormais, elle se demandait si Guillonne ne la surestimait pas. Avait‑elle eu tort de trahir ainsi le cardinal, même s’il le méritait ?
Guillonne alors, coupa court à ces interrogations en s’exclamant :
« Mais… où est votre châle ?
— Quoi ? Ventrebleu, s’exclama Martinelle. Un des mendiants dans l’église me l’aura dérobé…
— Ou alors vous l’avez perdu ! N’accusez pas ces pauvres gens ainsi, ce n’est pas charitable. Mais peu importe, je vous prêterai l’un des miens.
— Vraiment ?
— Bien sûr ! Votre mère vous habille encore comme une petite fille. Il est grand temps que je m’occupe de votre garde‑robe, chère sœur. »
Ou alors Guillonne a interrogé l'espion ?
Si je ne me perds pas, le clan du Sabre, c'est ceux chez qui elles sont actuellement, le clan de la Serpe c'est Shen et le clan de la Hache c'est Hori ?
Et je suppose que le châle perdu de Tchekov aura son importance.
Pour la déduction... Disons que j'accélère un peu sur cette sous-intrigue et qu'on n'a pas assisté à toutes les discussions passées sur l'affaire. D'autant que du fait de son statut d'héritière présomptive, c'est Guillonne qui s'est davantage occupé de cela que Martinelle... Cela fait déjà une dizaine de jours que l'incident sur le bateau s'est produit, il s'est passé des trucs. Donc oui, l'espion quatrare a été interrogé depuis ; pas torturé mais on a dû lui mettre un peu la pression. D'autant qu'il n'était pas très malin, le pauvre... En l'état Guillonne et Martinelle ne dispose pas de preuves irréfutables que l'abbé Sinouhé a envoyé l'espion ; mais en analysant la situation c'est vraiment le suspect numéro un. Il y a clairement du bluff dans ce qu'elles font mais la réaction de Sinouhé ne fait que renforcer la suspicion...
Et oui, le clan du Sabre est celui qui gère actuellement le fief de Chrysée. Les clans sont nomades donc il y a une rotation : tous les ans, ils gèrent un fief différent. Donc oui, le clan du Sabre accueille actuellement tout ce beau monde à Chrysée mais on ne les verra pas beaucoup, ses clannerets sont en arrière-plan... Ils prient surtout pour qu'aucun incident ne se produise et sont impatients que tout le monde se casse de chez eux. Petit détail : il y a quelques années, c'était le clan du Gantelet gèrait Chrysée. Un certain Nahky de la Serpe y était hébergé en tant qu'observateur impérial, avec ses fils Shen et Nakht. Il y avait aussi dans ses bagages un autre hôte de marque, le jeune Hori (clanarque de la Hache). C'est durant cette année passée à Chrysée que Nahky est décédé, d'ailleurs... Oh, mais je radote et tout ça n'a aucune importance !