- J’espère que tu plaisantes Saule !?
- Je n’ai jamais été aussi sérieux de ma vie.
Keya et Valériane observaient les jumeaux s’affronter, interdites. Cela devait faire une demi-heure que Crevette attaquait Saule - alternant entre sa dague et ses poings - qui évitait ses assauts avec une telle facilité que sa jumelle faisait peine à voir. Elle finit par rendre les armes, les mains sur les genoux, en nage.
- Tu ne peux pas nous faire ça… finit-elle par lâcher entre deux respirations bruyantes.
- Au contraire, Père se portera bien mieux sans moi. Quitte à être considéré comme un bon à rien, je préfère faire ce que je souhaite de mon temps libre et ce que je veux là, tout de suite, c’est trouver ce trésor de légende. Après ça, plus personne ne pourra parler de moi comme d’un voleur raté.
Saule avait beau avoir conservé son air espiègle, Keya ne put s’empêcher de penser que sa tirade était teintée de tristesse.
- Comme toujours, tu as tout faux ! C’est sur toi qu’il mise le plus, Saule. C’est toi le plus talentueux de nous deux.
À l’opposé de son frère, la douleur de Crevette transparaissait dans chacun de ses mots.
- Et moi, je n’ai rien demandé, répliqua celui-ci en haussant les épaules.
- Tu ne nies même pas le fait que tu es plus doué que moi.
- Parce que tu m’écouterais ? Soeurette, dans tous les cas, c’est un service que je nous rends. Tu connais les règles mieux que personne : nous devons éviter le plus possible de verser du sang.
- Première nouvelle, commenta Valériane.
Pour une fois, Saule ne releva pas.
- En accompagnant nos charmantes intruses, je peux les garder à l'œil et ainsi m’assurer qu’aucune des deux ne pipera mot à propos de l’entrée secrète de notre repère. À défaut d’accomplir mon rôle, laisse-moi au moins protéger mon foyer.
Saule ne souriait plus. Son regard brillait d’une telle détermination que celle de Crevette ploya.
- Fais comme tu veux, je payerai les conséquences. Comme d’habitude, répondit-elle d’un ton amer.
Et, non sans un dernier regard assassin envers Keya qui se recroquevilla, elle remonta le géant vert jusqu’à disparaître dans ses bras.
- Elle fait toujours ça quand elle est contrariée, l’escalade la détend apparemment ou alors, c’est la vue splendide qu’on a tout là-haut, observa Saule en sifflotant, comme si la scène ne l’affectait pas le moins du monde.
- Très émouvant, vraiment, intervint Valériane. Cependant, un détail me chiffonne : qui a dit que nous avions envie de voyager avec toi ? Ou mieux encore, que nous te donnions l’autorisation de nous accompagner ?
- Personne ! répondit Saule avec un grand sourire. C’est justement ça qui est excitant ! Bon allez en route, mauvaise troupe ! Ah non, attendez, retournez-vous d’abord.
- Pardon ?
Keya sentait au ton de Valériane qu’elle commençait à s’agacer. De son côté, elle se demandait si elle admirait Saule pour son audace ou si, au contraire, c’était un parfait idiot. Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir de l’empathie pour Crevette, malgré le fait que cette dernière ait manqué de mettre fin à son voyage ou plutôt, à ses jours.
Saule n’attendit pas qu’elles obtempèrent, les saisissant chacune par une épaule, il les força à pivoter. Lorsqu’elles se retournèrent, il avait disparu.
- Bien, allons nous-en avant que…
Valériane eut à peine tourné les talons que Saule avait refait surface, avec une rapidité qui les laissèrent sans voix. Cela commençait à devenir habituel avec lui.
- Tiens, j’ai récupéré une combinaison et des bottes au repère pour toi. Ce serait amusant de te voir voyager dans ta petite robe avec ta culotte ro…
- Ça suffit à la fin ! Je t’interdis de reparler de ça ou tu peux toujours rêver pour nous accompagner ! cria Keya, tout en ayant conscience qu’elle se donnait encore en spectacle.
- Je disais donc, ce serait amusant mais pas très pratique. Enfile ça, c’est à Crevette, ça devrait bien t’aller. Vous faites à peu près la même taille, même si tu as l’air d’avoir un peu plus de poit…
- Saule !
- Simple observation...
- Vous avez fini ? J’ai assez perdu de mon précieux temps comme ça, cingla Valériane.
Keya n’avait pas digéré les remarques grossières de Saule mais elle devait reconnaître qu’elle en avait marre de s’égratigner les mollets à chaque pas ou de manquer de s’étaler dès la moindre racine vicieusement dissimulée dans le sol. Elle entreprit donc de se changer mais s’immobilisa, tiraillée entre l’embarras de se déshabiller devant tout le monde – et surtout devant Saule – et l’appréhension de se trouver nue derrière un arbre où l’attendait peut-être un gastéropode ou pire, une araignée… Devinant son dilemme, Valériane soupira et invoqua de son herbimoire, une fleur de lotus géante. Keya lui adressa un regard reconnaissant avant de s’y faufiler.
Elle marmonna que Crevette allait encore plus la détester et eut peur de déchirer les feuilles qui composaient sa tenue mais celles-ci semblaient recouvertes d’une substance très solide. Keya eut l’impression d’enfiler une véritable combinaison en cuir. Elle était effectivement à sa taille et par chance, les bottes épousaient parfaitement ses pieds.
- Une vraie lathrée en devenir !
Saule souriait fièrement, Keya ne put s’empêcher de rougir en se demandant si elle n’avait pas l’air trop ronde dans cette tenue moulante. Elle était aussi particulièrement gênée de porter la même tenue que le jeune homme.
- Et moi alors ? Je n’ai pas l’honneur de revêtir vos guenilles ?
- Quelque chose me dit que tu te débrouilles très bien toute seule. La liane tout à l’heure, elle t’a obéi n’est-ce pas ? Nos nœuds ne se défont pas si facilement sinon tu penses bien que personne ne confierait de quête à notre guilde.
- J’ai mes petits secrets, moi aussi.
- Khlōrimancienne ? hasarda Saule.
Valériane ne répondit pas et il siffla d’admiration.
- Vous formez un sacré duo toutes les deux : une humaine et une mage dotée d’un pouvoir si rare que très peu d’élus, en dehors de la famille royale, le possèdent !
Keya avait pu constater que la magie de Valériane semblait exceptionnelle mais l’entendre confirmer par un habitant de ce monde la stupéfia. La jeune mage l’impressionnait plus chaque heure passée à ses côtés, même si elle l’agaçait tout autant. Cette dernière haussa les épaules et poursuivit son chemin. Saule remonta le même arbre que sa sœur, laissant Keya perplexe. Elle crut d’abord qu’il les avait plantées là mais s’aperçut qu’il les suivait en sautant de liane en liane.
- Un vrai singe, railla Valériane.
Un vrai acrobate, pensa Keya.
❁
Le trajet se poursuivit paisiblement, la terre semblait ronronner sous les pieds de Valériane et Keya avançait à un bon rythme depuis qu’elle était mieux équipée. Si sa combinaison ressemblait à du cuir, elle ne l’étouffait pas pour autant. Le tissu était aérien, rendant la température moite de l’Escargot bien plus supportable. Grâce à ses bottes, elle pouvait buter contre cailloux comme racines sans s’en soucier. Évidemment, elle sursautait toujours à la vue d’une limace, ses nouveaux vêtements n’y pouvant pas grand-chose. Saule progressant nettement plus vite, il les attendait d’arbre en arbre, accomplissant moultes pitreries qui la faisaient tantôt rire, tantôt crier lorsqu’il effectuait un saut périlleux, sa spécialité.
Alors que la jeune mage distançait la petite humaine d’un bon mètre depuis quelques heures, elle ralentit brusquement. Elle qui se tenait très droite, se voûta et sembla traîner tout son corps, si bien que Keya finit par la rattraper. Inquiète, elle mit une main sur son épaule.
- Ça ne va pas ?
Saule qui les attendait plus loin, fit demi-tour et descendit les rejoindre.
- Je crois que j’ai trop usé de ma magie…
Valériane, qui avait déjà le teint pâle, était désormais translucide.
- On ferait mieux de faire une pause, je ne tiens pas à te porter, plaisanta Saule.
- Non… Pas le temps… Il faut qu’on avance…
- Très convaincant, se moqua le voleur.
- Est-ce que tu ne peux pas déployer la roulotte ici ? Tu pourrais te reposer à l’intérieur.
- Trop dangereux… L’Escargot est habité par des bêtes qui nous tueraient d’un coup de griffe. J’ai utilisé du ficus séché pour brouiller nos odeurs mais il ne fera plus longtemps effet et je n’en ai plus dans mon herbimoire. Et mon énergie est trop basse pour que je puisse lancer un sort de protection.
Keya blêmit à son tour.
- Heureusement, nous nous approchons de la sortie de la forêt et il va bientôt faire nuit, observa Saule. Natif de ces bois, je peux vous assurer que les animaux les plus dangereux dorment la nuit. Nous en profitons souvent pour nous entraîner et nous réapprovisionner en nourriture.
- Ça fait des heures qu’on marche, on ferait mieux d’écouter Saule… S’il te plait.
Valériane soupira et sortit une minuscule graine de sa poche.
- Reculez, ordonna-t-elle.
Elle lança la petite graine dans les airs qui explosa, laissant place à la jolie roulotte de Valériane. S’il y avait pile la place disponible pour qu’elle puisse se déployer, il lui serait en revanche impossible de progresser entre les arbres au vu de sa taille digne d’une petite maison.
Saule siffla à nouveau.
- Impressionnant !
Valériane leur fit signe d’entrer avant de disparaître à l’intérieur.
Le jeune homme poussa une flopée de compliments en découvrant la ravissante demeure, tout en bois et recouverte de fleurs. Un énorme tournesol dans le salon faisait office de canapé. Valériane s’y écroula, un bras sur le front. Elle respirait difficilement.
- Il faudrait que tu manges quelque chose, lui intima Keya, de plus en plus inquiète.
La mage fouilla dans sa sacoche et en lâcha un petit champignon qui une fois tombé sur le sol, retrouva sa taille normale. Il était si grand qu’il remplit le salon et manqua d’écraser Saule. Allongé sur le ventre, au-dessus du cèpe, celui-ci éclata de rire.
- Tu en as encore d’autres des surprises comme ça ?
Valériane se dérida faiblement.
- La cuisine est au fond à droite.
- À vos ordres Madame, je m’en occupe !
Sur ces mots, il fit rouler le champignon, non sans faire tomber un vase sur son passage que Keya rattrapa de justesse en le grondant copieusement. Elle le suivit dans la cuisine et l’observa, ébahie, trancher le gigantesque aliment à l’aide d’un massif couteau suspendu à côté d’autres ustensiles. Au bout de quelques minutes, il n’en restait plus que de tout petits morceaux qui formaient une montagne. La cuisine ressemblait à un champ de bataille. Mortifiée, Keya entreprit de ramasser toute la terre qu’elle pouvait avec ses mains pour la jeter par la fenêtre, n’ayant pas trouvé de pelle à disposition. Elle s’arrêta bien vite lorsqu’elle découvrit des bébés limaçons dans certains petits morceaux que Saule avait volontairement retiré du cèpe.
- Fiouh ! ce dernier s’essuya le front. Avec tout ça, on a de quoi manger pour au moins une semaine !
Keya l’aida à en laver une partie, en les frottant à l’aide d’une brosse dans l’évier qui fut bientôt noir de boue. Saule se dirigea ensuite vers la cuisinière, alluma un feu en dessous, et commença à faire cuire une partie des champignons dans une généreuse quantité d’huile versée dans la marmite se trouvant déjà sur place.
- Tu sembles avoir fait ça toute ta vie, observa Keya.
- J’adore cuisiner. C’est souvent moi qui prépare les repas à la maison. Mère et Crevette détestent mettre la main à la patte et Père n’est jamais là.
- Au moins toi tu sais te débrouiller ! Mon père n’était jamais là non plus et ma mère n’aimait pas plus cuisiner que la tienne alors elle nous réchauffait souvent des surgelés. Ce n’était pas très bon.
- Des surgelés ? Qu’est-ce que c’est ?
- Des plats tout prêts qu’on garde au congélateur.
Devant la moue dubitative de Saule, Keya comprit que cela n’existait pas à Bienheureux et entreprit de lui expliquer les technologies de la Terre. Passionné, le garçon buvait ses paroles.
- À ton tour de m’apprendre des choses ! Tu as dit que Valériane était une Khlōrimancienne tout à l’heure, qu’est-ce que c’est ?
Saule rit, enchanté de la curiosité de la jeune humaine. Il entreprit un bref exposé de la magie de Bienheureux qui se déclinait en trois branches : l’Anthomancie, la Phytomancie et la Khlōrimancie. La première catégorie permettait d’utiliser l’essence des fleurs pour les convertir en potions, en sorts ou pour la divination. C’était une magie secondaire car elle ne permettait d’utiliser que les fleurs mortes. À l’opposé, l’Anthomancie était une magie primaire. Elle donnait le pouvoir de manipuler les plantes vivantes et était plutôt utilisée pour les combats rapprochés ou, pour les êtres pacifiques, pour les travaux de chantiers. Enfin, la Khlōrimancie permettait d’user à la fois de la magie primaire et de la magie secondaire, elle était donc redoutable. C’était une magie rare car elle descendait directement de la Nymphe Chloris, la divinité créatrice de Bienheureux.
- De ce que j’ai pu voir, comme ton amie utilise un herbimoire, elle pourrait être une Phytomancienne. Cependant, elle commande aussi aux plantes. J’en ai donc déduit qu’elle était Khlōrimancienne. Et ça explique aussi pourquoi elle est aussi fatiguée, cette magie consomme beaucoup plus d'énergie que les deux autres...
- Vous avez fini de parler de moi ? Et qu’est-il arrivé à ma pauvre cuisine ?
Keya sursauta. Captivée par le récit de Saule, elle n’avait pas entendu la mage ou plutôt, la Khlōrimancienne, approcher.
- C’est prêt au moins ? Ça sent le champignon jusque dans le salon...
Encore ensommeillée, Valériane se frottait les yeux.
- Contente de voir que tu as réussi à dormir ! lui sourit Keya.
- Et tu tombes à graine, c’est cuit !
N'y tenant plus, ils s'affalèrent autour de la table sur laquelle Keya avait pris son premier repas.
- Ch’est trop bon ! s’exclama-t-elle entre deux bouchées.
- Respire… Tu vas t’étrangler, la rabroua Valériane.
Saule rit joyeusement et le repas se poursuivit dans la bonne humeur. Fatigués et repus, les voyageurs s’endormirent rapidement. Valériane dans sa chambre, Keya au grenier comme lors de sa première nuit et Saule sur le tournesol du séjour.
Le réveil fut malheureusement des plus pénibles. Un grondement les fit sursauter tous les trois. Keya manqua de tomber en dévalant les escaliers et Valériane avait les cheveux tout emmêlés lorsqu’elle apparut dans la pièce où Saule s’était redressé, un œil encore fermé.
- C’était quoi ça ?! s’alarma Keya.
Le bruit se fit rugissement. Le hurlement déchirait les oreilles de Keya et elle aurait pu jurer qu’il ressemblait à un cri de dinosaure… Valériane et Saule prirent tous les deux une expression qui acheva de la faire paniquer.
- Un raosac… murmura la mage.
Keya n’avait aucune idée de ce que pouvait être le raosca mais vu la tête de Valériane, celui-ci ne présageait rien de bon. Saule avait désormais les deux yeux bien ouverts.
- Et vous savez ce dont raffole le raosac ? De champignons et…
- De chair fraîche, termina Valériane à sa place.
J'ai trouvé ce chapitre très amusant, l’introduction de ce nouveau personnage apporte un côté (encore plus) loufoque à l’univers. Les scènes autour du champignon, sa réapparition, la découpe et ses conséquences concrètes : j’ai eu l’impression de lire un manga, c’était un comique très visuel.
Petite remarque, mais sur le coup j’ai dû relire le passage pour être sûre. Il me semble que dans ton exposé des sortes de magie, il y a eu une petite inversion, ou une ambiguïté. « trois branches : l’Anthomancie, la Phytomancie et la Khlōrimancie. La [première catégorie] permettait d’utiliser l’essence des fleurs pour les convertir en potions, en sorts ou pour la divination. → Or tu sembles plutôt parler de la Phytomancie, qui est la deuxième catégorie citée dans l’énumération précédente. (j’imagine que c’est la forme la plus basique de magie, et que c’est pour ça que tu la qualifies de « première »). Bref, du détail, mais ça m’a perdue un moment.
Hâte de savoir à quoi ressemble le raosca… brr
Ta remarque à propos des mangas m'a fait sourire car en effet, je suis fan de mangas de puis l'enfance. XD Je ne pensais pas que la se verrait dans mon écriture haha.
Pour répondre à ta question, l'anthomancie est bien une magie qui permet d'utiliser les fleurs à l'état mort (fleurs séchées par exemple) tandis que la Phytomancie permet d les manipuler vivantes. Pas d'inversion donc. :)
(Je la qualifie de première car c'est en effet la forme la plus basique étant donné qu'on ne peut utiliser que la nature morte et non la nature vivante des plantes.)
Merci pour ton retour en tout cas ! J'ai du retard sur tes chapitres de mon côté, je rattrape tout ça cette semaine : promis !
Bonne semaine à toi,
Em
- depuis*
- je ne pensais pas que cela se verrait*
- de les manipuler vivantes *
Contente de remettre mon nez par ici, c'est toujours aussi surprenant et accueillant. J'ai beaucoup aimé ce chapitre. Keya est trop mignonne avec Valériane <3
Mes coups de coeur : les habits en feuille, les révélations sur le pouvoir rarissime de Valériane, la petite cuisine de champignon géant entre nouveaux copains. Cette fin de chapitre donne vraiment envie de "tourner la page", j'ai hâte.
Remarques à la volée :
- "même si tu as l’air d’avoir un peu plus de poi…" -> au début j'ai pensé "poils" à cause de la fixette sur la culotte rose, je me suis dit que c'était carrément osé ! puis j'ai compris après que c'était pas ça mdr ! Faut peut-être rajouté un "t" si tu veux éviter la confusion...
- " Un vrai singe, railla Valériane." "Un vrai acrobate, pensa Keya." -> trop aimé ce décalage de points de vue
- "à l’aide d’un massif couteau" l'adjectif avant le nom ça m'a étonnée
- "Ils s’attablèrent autour de la table" -> pléonasme
Bonne fin de semaine et merci pour ce partage !
Cela me fait plaisir de te revoir par ici ! Ton commentaire m'a beaucoup touchée. Moi qui peine à commencer l'écriture du chapitre 6, cela me motive, merci. :')
Hahaha, ta remarque à propos des poils m'a fait rire ! XD J'applique ta suggestion de suite aha.
Bien vu pour le pléonasme ! Je corrige ça !
Merci encore pour cette relecture attentive et pour tous ces compliments ♥
Bonne année et à très vite,
Em
on a ici un chapitre plutôt dense en terme d'informations sur le monde que tu as créé. Peut-être y en a-t-il un poil trop ? :/ je pense surtout à l'énumération des différentes magies... peut-être que se limiter au fait que Valeriane possède des dons rares suffirait car honnêtement, si on m'interrogeait là, je crois que je me melangerai déjà les pinceaux avec les deux autres formes de magie.
Ceci dit, je pinaille je pinaille. Toujours très admirative de ta plume qui se prête très bien à ton histoire, c'est plaisant à lire, on a envie de tourner la page suivante et de découvrir ce qui va suivre. Ça s'annonce riche en péripéties en tous cas :)
Au fait, me voilà bien attrapée, car jetais persuadée que Crevette se joindrait bon gré mal gré au groupe !
Déjà, merci d'avoir lu jusqu'ici !
Je note ta remarque à propos du worldbuilding, c'est une question que je me suis posée à la relecture. Pour tout t'avouer, le passage à propos des trois types de magie n'existait pas à la première écriture mais ce chapitre étant plus court que d'autres, je me suis dit que j'avais la place de le développer ici.
Ta remarque me fait réfléchir. Je vais voir par la suite si je ne trouve pas de meilleurs moments où je pourrai développer tout ça, peut-être même en plusieurs fois, pour que ce soit plus digeste.
Merci encore pour tous ces compliments ♥ J'ai hâte de me replonger dans ton histoire, moi aussi (probablement après Noël haha) !
Passe de belles fêtes et à très bientôt :)
PS : Et non, pas de Crevette dans le groupe ! Valériane et Keya forment déjà un cocktail épicé en termes de tempéraments, avec Crevette, ce serait carrément volcanique !