Sixième fragrance : Le Parfum Boisé du Voleur

Keya se précipita vers la fenêtre et jura à la vue de la créature. Celle-ci ne poussait pas seulement des cris de dinosaure, elle faisait littéralement la taille d’un animal préhistorique. Dressé sur deux longues pattes se terminant chacune par trois griffes, le raosac ressemblait à une autruche géante. Il se drapait avec arrogance dans un manteau de plumes noires et, à la différence de l’autruche, sa tête était d’un bleu inquiétant. La jeune humaine nota qu’une imposante fleur rouge aux feuilles épaisses lui servait de chapeau. Elle faillit se laisser attendrir par cet adorable détail lorsque la fleur se mit à projeter des spores qui firent se dissoudre toutes les surfaces sur lesquelles elles se posaient. Il fallait agir et vite, sinon, la roulotte et ses habitants fondraient plus vite que du fromage à raclette. En parlant de fromage… Keya se précipita vers la cuisine.

 

- Ouvrez la fenêtre ! hurla-t-elle en revenant les bras encombrés de la marmite encore pleine des champignons de la veille, ce qui était très perturbant pour ses compagnons car le récipient était si imposant qu’on ne distinguait pas sa tête. Cela donnait l’impression étrange que la marmite elle-même leur donnait des ordres.

 

Comprenant où voulait en venir la jeune fille, Saule réagit en premier et s’empressa de dégager la voie. Il saisit ensuite une poignée de la marmite, libérant Keya qui attrapa l’autre de ses deux mains. D’un même élan, ils envoyèrent valser les restes par-dessus bord, enfin, par-dessus le rebord. Keya, qui préférait d’habitude se forcer – parfois à en vomir – à finir un fruit pourri plutôt que de le jeter, n’eut pas une pensée pour ce terrible gâchis. Elle n’avait d'yeux que pour l’immense oiseau qui s’était arrêté net, ses spores avec lui, à la vue de la poêlée de cèpes qui gisait en un tas gluant à ses pieds.

 

- J’espère que ton plan va marcher, murmura Saule.

- Je n’ai pas de plan. J’ai agi sans réfléchir.

- Je vous suggère que nous mettions les voiles avant que notre invité surprise ne se rende compte que ceci n’est que l'apéritif et que le plat de résistance l’attend à l’intérieur de ma demeure. Je parle de nous, bien entendu.

- Ah bon ? On avait pas compris… railla Saule.

- Il va falloir poursuivre à pieds, je le crains, reprit Valériane.

- Quoi ? beugla Keya.

- La roulotte ne passe pas plus qu’hier entre les arbres, tu as déjà oublié ?

- Euh, j’ai une question bête mais… J’ai le temps de me changer ? demanda Keya qui n’avait aucune envie de répéter l’épisode de la veille.

 

Valériane la regarda comme si elle avait affaire à la plus parfaite des simplettes. Saule, fidèle à lui-même, éclata de rire. La mage soupira puis claqua des doigts. Une traînée de feuilles familières à Keya arriva en un souffle dans le salon avant de s’assembler autour de son corps. Cette dernière finit par reconnaître la tenue des lathrées que lui avait prêté Saule ou plutôt, que le voleur avait emprunté à sa sœur, sans son accord.

 

- Mais comment…

- Phytomancie. Magie qui tire son pouvoir des plantes. Ta tenue est en feuilles. Je contrôle les feuilles. Pas le temps de te faire un dessin. On bouge.

 

Se sentant un peu bête face à cet exposé lapidaire, Keya obéit. Elle n’osa pas non plus demander à Valériane ce qu’était devenue sa nuisette qui avait disparu aussi vite que les feuilles étaient apparues. Il y avait plus urgent à penser : vu sa taille, le raosac n’allait pas tarder à terminer ce qui était, tout au plus, un amuse-gueule pour lui.

 

Le trio se rua à l’extérieur : Valériane redonna aussitôt à la roulotte sa forme miniature. Malheureusement, la disparition soudaine de la maison ambulante attira l’attention de l’animal qui leva le bec de son repas. Son regard s’immobilisa sur le petit groupe et Keya aurait juré voir un éclat de malice traverser ses yeux orange sanguine. Elle retint sa respiration.

 

- Courez ! avertit Saule.

 

Trop tard, le raosac s’était mis en chasse. L’instinct de Keya lui dictait qu’elle n’aurait pas le temps de fuir. La longueur de ses jambes ne pouvait pas concourir avec ce colosse. Et elle avait raison. En trois enjambées, il se tenait devant elle. Il baissa brusquement sa tête et elle crut qu’il allait fondre sur elle, aussi fit-elle appel à ses réflexes et s’accroupit pour esquiver. C’est là qu’elle comprit son erreur. C’était une feinte : le raosac n’utilisait pas son bec pour attaquer ses proies. Il mettait à profit les longues griffes de ses pattes. 

 

- Ta garde Keya !

 

Elle leva les bras devant son visage et les serra l’un contre l’autre, de façon à former un bouclier, la voix de Salim résonnant encore à ses oreilles. C’est alors qu’on la tira par le col. Elle tomba brutalement en arrière, la griffe du raosac érafla son avant-bras puis s’écrasa lourdement sur le sol qui se fissura. La créature dressa sa tête vers le ciel, poussant un cri de guerre. Keya n’aurait pas de deuxième chance. Elle roula sur le sol pour se redresser mais à peine debout, une main autoritaire saisit la sienne pour l’obliger à courir.

 

Elle n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il se passait. Avec son agilité habituelle et une force que la jeune fille n’aurait pas soupçonnée, Saule s’agrippa à une liane commandée par Valériane qui, Keya ne savait quand ni comment, s’était nichée bien plus haut dans un arbre. D’un bras, il se hissa sur la branche la plus proche et de l’autre il fit monter Keya. Cette dernière allait balbutier des remerciements mais ils moururent dans sa gorge lorsqu'elle vit la patte énorme du raosac s'abattre sur eux comme une épée, tranchant net la branche sur laquelle ils s’étaient abrités. Une fois encore, les réflexes de Saule la déstabilisèrent. Sans un mot, il l’attira à lui et, avant qu’elle ne puisse protester, passa une main sous ses fesses.

 

- Agrippe-toi de toutes tes forces et rentre bien la tête.

 

Le ton inhabituellement sérieux du garçon fit oublier à Keya sa gêne et elle obtempéra. Elle passa ses bras à son cou et enroula ses jambes autour de ses hanches afin de ne pas entraver ses mouvements, à la manière d’un koala accroché à son eucalyptus. Saule passa à l’action et elle comprit qu’elle n’avait eu jusqu’ici qu’un avant-goût de ses talents. L’un de ses pieds avait à peine touché un rameau, que l’autre se trouvait sur le suivant. Il se servait de leur poids à tous les deux pour prendre de l’élan au bon moment. Il devinait les obstacles plus qu’il ne les évitait, protégeant Keya, sans jamais manquer de la lâcher. La tête collée contre son buste, elle ne voyait rien mais elle devinait qu’il accomplissait des prouesses. Elle avait la sensation qu’ils volaient. Keya se dit que Saule ne possédait pas de magie mais qu’il était magique à sa manière.

 

Le nez niché contre son torse, elle nota que le jeune voleur avait une odeur aussi boisée que son prénom. Cela ne lui était pas désagréable, au contraire. Il la tira cependant de son exploration olfactive en s’arrêtant sans prévenir. Keya crut qu’elle allait pouvoir se libérer mais le garçon avait maintenant ses deux mains placées sous son postérieur. Elle releva la tête pour lui demander de la lâcher mais fut déstabilisée par la proximité de leurs deux visages. Keya, qui n’avait pas eu d’amis du sexe opposé depuis l’école primaire, perdit ses mots, noyés par son embarras. 

 

- Euh…

- Première chose, la coupa Saule qui ne sourirait pas du tout, tu es complètement folle. Si je n’étais pas intervenu in extremis, tu aurais perdu ton avant-bras avec un peu de chance sinon, tes deux bras. Qu’est-ce que tu croyais faire tout à l’heure ?

- Je…

- Ne réponds pas, on a pas le temps. Le reste de la montée est trop inaccessible pour que je puisse grimper avec toi, j’ai donc été obligé de m’arrêter sur cette petite branche qui ne va pas nous supporter longtemps et de toute façon, il n’y a pas assez de place pour quatre pieds.

- Dans ce cas laisse-moi i…

- Troisième chose : le raosac est un animal particulièrement acharné et il est actuellement en train de se servir de ses serres pour escalader et ses spores sont en train de déshabiller ce pauvre arbre.

 

Keya regarda par-dessus son épaule et constata que les dires du jeune homme étaient vrais. Un spectacle de cauchemar se déroulait sous eux : la créature enragée grimpait à l’aide de ses pattes puissantes, le cou collé au tronc, fleur en avant pour se débarrasser des obstacles à son ascension. Un amalgame de branchages et de feuilles mortes tombaient autour d’elle dans un tourbillon de spores rouges. 

 

Keya se força à détourner les yeux du monstre pour identifier l'endroit où était perchée Valériane. Saule devait les avoir rapprochés suffisamment de la jeune mage pour qu’elle puisse lui parler. Elle finit par la trouver, plongée furieusement dans son herbimoire, les sourcils froncés.

 

- Valériane ! l'interpella Keya. Fais quelque chose ! Tu dois bien pouvoir arrêter ce monstre non ? Parce qu’à ce train-là, nous on va finir dans son estomac !

- Parce que tu crois que je me contente de vous regarder depuis tout à l’heure ?! Cette bête est insensible à la phytomancie ! J’ai essayé plusieurs sorts en vain, ils glissent sur ses plumes comme de la pluie… 

 

Keya blêmit. Si Valériane était impuissante face au raosac, capable de lui trancher les membres d’un coup de griffe, alors ils étaient perdus. Elle qui manquait de mourir une fois par jour depuis qu’elle avait quitté son monde pensait qu’elle s’habituerait mais non, elle était toujours aussi terrifiée.

 

- Eh bien, j’ai peut-être une idée, intervint Saule. 

 

Keya reposa sur lui des yeux plein d’espoirs jusqu’à ce qu’il lui dise : 

 

- Keya, je vais te lâcher.

- Pardon ?

 

Et sans autre avertissement, il retira ses mains. Keya poussa un petit cri et resserra ses jambes et ses bras autour du jeune homme, priant pour que l’entraînement qu’avaient subi ses cuisses et ses biceps ces derniers mois l’aident à tenir le plus longtemps possible. Elle ressemblait maintenant à un chimpanzé accroché à sa maman. La tête non plus contre le torse de Saule mais par-dessus son épaule, elle put distinguer le début de son dos et fut surprise d’y découvrir tout un attirail. Elle se fit la réflexion qu’elle n’était vraiment pas observatrice pour ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Des hurlements la tirèrent de ses pensées. Le raosca approchait.

 

- Très impressionnant ton plan, Saule. Grâce à toi, le raosca va enfin avoir le déjeuner qu’il réclame commenta Valériane, ce qui ne rassura pas Keya.

- Encore un peu de patience. 

 

L’intensité des cris augmenta, Keya sentit les griffes de la bête se planter tout près d’eux, elle tourna sa tête pour vérifier et se retint de crier dans les oreilles de Saule : l’animal se trouvait juste en dessous. Keya pouvait voir son bec géant s’ouvrir à chaque cri qu’il poussait. Vu d’aussi près, il était encore plus effrayant : son épais plumage noir masquait la vue du sol et recouvrait les branches survivantes. Concentrée sur le monstre, elle ne vit pas Saule décrocher le lance-pierre qui lui barrait le dos. Elle remarqua cependant qu’il fouillait dans ses poches. Il en sortit trois graines d’un vif orange.

 

- Haha, je vous ai trouvées ! À vous de jouer, mes jolies passiflores ! 

 

Saule se plaça de côté et écarta les jambes, du moins le plus qu’il le pouvait sur cette surface instable et étroite qui menaçait de céder à chaque seconde. Il arma l’une des graines sur la partie élastique du lance-pierre, tira dessus en pliant un bras et tendit l’autre de façon à former un arc. Le coude de son bras droit plié et son bras gauche qui maintenait l’autre partie du lance-pierre tendue vers l’avant étaient parfaitement alignés. La graine, tenue par deux de ses doigts dans l'élastique, était toute proche de son visage. Déchaîné, le raosac ouvrit de nouveau grand le bec et Saule lâcha la première graine qui tomba directement dans la gueule de l’animal. Celui-ci, qui ne semblait pas perturbé le moins du monde, revint à la charge. Saule répéta l’opération avec les deux autres graines. Keya, accrochée à lui comme si sa vie en dépendait – ce qui était le cas – observait sa manœuvre les yeux plissés, ne comprenant pas où il voulait en venir. C’est alors que la première explosion opéra.

 

Le raosac poussa un hurlement, de surprise cette fois : un nuage de fumée bleutée s’élevait de sa gueule. Deux autres petites explosions suivirent, libérant davantage de gaz bleu. La jeune humaine comprit alors que la substance provenait des graines que Saule avait lancées. À la différence de celles de Valériane qui explosaient pour laisser place à des objets, celles de Saule avaient des propriétés offensives. Le raosca s’immobilisa, ses pupilles oranges écarquillées et arrêtées sur Keya, lui arrachant des frissons, puis il chuta en bas du géant vert dans un bruit de fin du monde. 

 

- Il est… mort ?

- Non, à Bienheureux nous ne tuons pas les animaux, c’est interdit par nos lois les plus ancestrales. Il profite simplement d’un sommeil bien mérité, lui expliqua Saule en lui décochant un clin d'œil. 

 

C’est à ce moment précis que la branche qui les soutenait bravement jusqu’ici, céda.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Phémie
Posté le 27/01/2025
Coucou Em !

Je viens de voir que je n'avais pas commenté ce chapitre (alors que je l'ai lu assez vite après sa mise en ligne !)

Je trouve que la scène d'action fonctionne bien, la magicienne, l'acrobate, et notre héroïne ingénieuse mais un peu perdue, ça fait un bon trio.
J'aime beaucoup ce monstre-autruche-dinosaure, il est bien dans son élément dans cette jungle luxuriante. Les images que ton récit m'évoque sont très belles et colorées.

Et la chute du chapitre (c'est le cas de le dire) est top, j'aime beaucoup l'effet de la scènes pseudo romantique interrompue avec humour.

A très bientôt !
Phémie
Posté le 27/01/2025
Ah oui, et à propos de la couverture, j'aimais énormément l'ancienne (c'est ce qui m'avait donné envie de découvrir ton récit, elle était d'une douceur et d'une simplicité très élégante je trouve). Mais la nouvelle couverture rend bien hommage à la fraîcheur du récit, et une version en aquarelle peut vraiment la sublimer !
Em Sharm
Posté le 01/02/2025
Coucou Phémie,

Merci beaucoup pour ces adorables commentaires auxquels je réponds assez tard, la grippe A m'a clouée au lit. ^^"

Cela me fait très plaisir de te lire et m'encourage à me remettre au chapitre 7, j'ai accumulé beaucoup de retard. :'(

Je suis touchée d'apprendre que la première version de la couverture te plaisait, il s'agissait d'un essai que j'avais fait sur Canva et j'en avais honte alors j'ai demandé à une amie de m'en faire une nouvelle aha.
J'ai hâte de voir la version en aquarelle ♥

A très vite je l'espère,
Em
Phémie
Posté le 01/02/2025
Aïe oui la grippe est terrible cette année. J'espère que tu vas vite retrouver l'énergie d'écrire (et autre !)

J'aurais pas deviné que ta couverture était faite sur Canva, mais je comprend ton choix. Une couverture faite à la main c'est autre chose !
Em Sharm
Posté le 04/02/2025
Merci beaucoup Phémie ♥

Voui, ça aura d'autant plus de valeur qu'elle sera peinte par une de mes meilleures amies (^///^)
Grande_Roberte
Posté le 22/01/2025
Coucou,
Un chouette chapitre, très dynamique.
On retrouve ce côté gaguesque avec la marmite qui parle, mais on revient vite au sérieux avec cette attaque de raosca, terrifiante, même si les petites touches d’humour reviennent ça et là. On découvre au passage les qualités athlétiques et pleines de ressources de Saule. L’équipe s’équilibre.

À mon tour de te féliciter pour ta couverture, récemment changée : j’aime bien les couleurs contrastées, avec un joli ton de bleu, elle attire plus le regard que l’ancienne (dans les tons roses-beige si je me souviens bien). J’ai aussi vu l’étape intermédiaire, sur le même fond de prairie, avec la protagoniste de dos, reconnaissable à ses cheveux roses. Je l’avais trouvée très réussie déjà, mais je comprends que tu recentres le thème sur la fleur. Elle colle particulièrement bien avec le ton de l’histoire. 💜
Em Sharm
Posté le 23/01/2025
Coucou Grande Roberte,

Contente que ce chapitre animé t'ait plu ! Je t'avoue que j'avais hâte de l'écrire juste pour mettre en scène Saule XD , même si j'ai rechigné à m'y coller car les scènes d'action m'angoissent. ^^"

Merci beaucoup ♥ C'est une amie à moi qui l'a réalisée sur Canva ! Malheureusement, elle m'a avoué avoir utilisé l'IA pour créer le personnage de Keya... :'(
Je suis évidemment contre cette utilisation et en plus, je ne tiens pas à ce que mon histoire soit supprimée de PA alors je me suis empressée de modifier la couv.
Cependant, une autre amie va essayer de la refaire à l'aquarelle ♥
Keya va donc sûrement s'offrir une quatrième couverture (elle en aura bientôt autant que de chapitres XD)

Merci encore pour ton enthousiasme,
Em
Grande_Roberte
Posté le 23/01/2025
Ah oui, je comprends mieux :)
Banditarken
Posté le 14/01/2025
Hey ! c'est avec plaisir que je replonge dans ton histoire, qui s'annonce définitivement très riche en péripétie. Celle-ci était dailleurs très bien menée ! On se sent emporté avec Saule et Keya, d'une branche à l'autre et c'est aussi une très bonne façon de nous présenter un peu plus ton univers. On y découvre une créature et, je pense que c'est plus important encore, l'une des lois de Bienheureux, ce qui nous permet d'en appréhender un peu plus la culture. C'est bien amené, je trouve :)
J'ai simplement relevé une mini coquille :
"le roasca est un animal particulièrement acharné et il est actuellement entre de se servir de ses serres pour...". Je pense que c'est "en train" ? ^^

A bientôt !
Em Sharm
Posté le 15/01/2025
Hey !

Merci pour ce commentaire qui m'a fait chaud au cœur.
C'est un chapitre que j'ai beaucoup rechigné à écrire car les scènes d'action me font peur (je suis convaincue à chaque fois que je vais mal les décrire). Tes compliments me font donc encore plus plaisir que d'habitude ♥

Et merci pour la coquille ! J'étais malade lorsque j'ai écrit la fin du chapitre alors elle était remplie de fautes. XD Tu m'as permis d'en corriger deux pour le prix d'une (roasca, au lieu de raosca aha).

A bientôt !
Vous lisez