J'ai rêvé sous l'orée d'informes scolopendres
Ruant leurs mille pieds le long de mes vertèbres.
Était-ce un avant-goût de ce culte funèbre,
Ce rite de vaudou juste avant de me pendre ?
Voilà que la chimère, horrible créature,
Reine des plus sévères du règne horrifique,
Me fit grâce à la fin de feu la République
Troquant l'excès malsain des fortes dictatures.
Mon fanatisme est tel que même après ma mort
On dira de mes vers que l'hérésie les brûle,
Quand bien même l'enfer courbé sous mandibules
Fera de moi l'autel où les vieux vermivores
Vilipendent leurs dieux, adulent leurs idoles
Sous des jurements creux qui sont faveur et viol.
effectivement, encore un très beau poème.
Moi qui écrit froidement ce que je vois et ressens, je suis impressionner par ta capacité à utiliser des images, des métaphores pour faire passer tes idées.
Bravo !