C'est bien ça. La bande de sable, c'est Gaza.
La bible est le cadastre le moins séculaire.
Jésus n'était pas juif pour un arpent de terre.
Les murs montrent l'horreur, ils ne la cachent pas.
Partout sur la Judée, les miettes d'un État.
Mais alors qui sont-ils ces voyous qui se taisent ?
Terroristes, pillards, animaux qui se baisent !
Israël fait silence. Israël fait sa Loi.
Des fanatiques, vrai, sont sur ce sable humide
Du sang qu'ont fait couler les fous du génocide,
Aussi. Le Juif n'est pas moins boucher que l'Arabe.
Le désert se repaît de leurs viandes putrides.
Gaza n'est plus que ruines et infanticides.
Judée, berceau du monde, est gorgée de macchabs...
je rejoins Acane(s).
Je suis touché par ce texte. Je suis assez heureux de le trouver car un poéte de peut pas ne parler que des amours déchus mais se doit de donner des témoignages, s'engager.
J'ai beaucoup aimé également la phrase "Jésus n'était pas juif pour un arpent de terre.".
Merci !
Je ne suis pas poète, alors je ne saurais pas faire de retour stylistique, tout ce que je sais c'est que "Jésus n'était pas juif pour un arpent de terre." est une phrase digne de manifestation et ton poème serait une parfaite introduction de manifeste.
Une beauté politique au service d'une vérité tragique.